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    Les Poings contre les murs
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Les Poings contre les murs" et de son tournage !

    La méthode Mackenzie

    C’est la première fois que le réalisateur britannique David Mackenzie filmait les séquences du film dans l’ordre de leur apparition et qu’il effectuait des séances de répétitions avec des acteurs déjà en tenues de scène. De plus, il a également fait appel à deux monteurs, afin d’avoir une idée du montage peu de temps après les moments de tournage.

    Films de prison

    Le réalisateur David Mckenzie avait deux films en tête lorsqu’il a réalisé le carcéral Les poings contre les murs : Un Condamné à mort s’est échappé (1956) de Robert Bresson pour "l’attention portée aux détails et la simplicité" ainsi que L’Évadé d’Alcatraz (1979) de Don Siegel pour son "épure, [son] refus de tout sentimentalisme et [sa] pureté du réalisme".

    Tournage derrière les barreaux

    Pour ce huis-clos carcéral, l’équipe du film a tourné dans une vraie prison :  celle de Crumlin Road à Belfast en Irlande du Nord, qui a fermé ses portes en 1996.

    Version originale

    "Starred up" est le titre original des Poings contre les murs et désigne en anglais l’action de transférer une personne mineure dans un centre de détention pour adultes en raison de son degré élevé de violence.

    Ça sent le vécu !

    Le scénario du long-métrage est signé Jonathan Asser, poète qui s'est reconverti en thérapeute dans une maison d'arrêt de Londres après avoir donné une représentation dans la prison pour mineurs de Feltham. Pour son premier scénario, ce dernier a puisé dans son expérience : "Jonathan nous a conseillés sur chaque détail de la vie en prison. Il a également été secondé par d’anciens détenus avec lesquels il avait travaillé, qui ont aidé les acteurs et toute l’équipe en général", confie le réalisateur.

    Une évolution propre au film de prison

    Si la représentation carcérale a été remise au goût du jour avec les récents succès de Prison Break et d'Un prophète, le film de prison est un genre spécifique très ancien, prenant son origine dans les années 1930 avec des titres incontournables comme The Big House (1930), Je suis un évadé (1932), Le Code criminel (1932) ou encore Le Révolté (1937).

    Dans les années 1940 jusqu'aux années 1970, les films de prison obéissent ainsi aux mêmes constantes, puisqu'il est souvent question d'un personnage qui va tenter de faire un "pied de nez" à la tyrannique institution pénitentiaire en cherchant à s'évader. Les exemples appuyant ce schéma sont nombreux : on peut citer Les Démons de la liberté (1947), Les Révoltés de la cellule 11 (1954), Le Trou (1960), Luke la main froide (1967) ou encore L'Evadé d'Alcatraz, etc.), tandis que les membres de l'administration pénitentiaire apparaissent souvent comme des êtres cruels, abjects et avides de pouvoir (Hume Cronyn dans Les Démons de la liberté, Eddie Albert dans Plein la gueule, etc.).

    Les choses sont bien différentes dans les représentations carcérales les plus récentes, puisque les thématiques de l'évasion, de l'arbitraire des matons et du héros sûr de lui sont des constantes qui tendent à perdre de leur importance. Les films de prison des années 1990 et 2000, centrés sur des prisonniers en guerre permanente les uns avec les autres, en sont révélateurs (Sans rémission, Les Princes de la ville, Slam, Un Seul deviendra invincible, Carandiru, Felon, Un prophète, R, etc.) : pour le héros effectuant ses premiers pas dans l'institution, la priorité n'est plus de s'évader mais de parvenir à survivre dans un univers régit par la loi du plus fort.

    Les Poings contre les murs appartient clairement à cette catégorie : fini les représentations stéréotypées de surveillants sadiques et de la joyeuse entraide entre détenus pour se "faire la malle". Désormais, l'accent est mis sur la violence du milieu carcéral, et plus particulièrement sur les rapports de force entre détenus.

    Un casting nerveux !

    Les deux acteurs principaux sont habitués à camper des personnages dangereux... Jack O'Connell (II) jouait des adolescents extrêmement violents dans Eden Lake et Harry Brown. Quant à Ben Mendelsohn, difficile d'oublier sa prestation anthologique dans le polar australien Animal Kingdom où il interprétait l'ignoble Pope Cody, un gangster sadique, toxicomane, meurtrier, braqueur, etc.

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