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The Claw
58 abonnés
727 critiques
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4,0
Publiée le 7 janvier 2015
Un thriller israélien de grande qualité, sorte de huis-clos sur le thème de la vengeance. Le film met un peu de temps à démarrer, donc la première demi-heure, il faut tenir. Ensuite, on est captivé par l'histoire pour en connaître le fin mot. Le film fait également la part belle à un humour noir bienvenu, qui allège un peu le propos (puisque le film parle de pédophilie et de meurtres de fillettes quand même). Pour finir, le final, ambigu, me fait vraiment réfléchir, et me donne envie de revoir le film pour être sûr d'avoir bien compris... Un très bon film.
Lorgnant clairement du coté des frères Coen et de Tarantino, ce thriller israélien marie très bien la violence avec un humour noir des plus corrosifs. La mise en scène très américaine dans sa photo est particulièrement soignée, et aurait mérité à avoir un scenario plus inventif. Le film regorge tout de même de scènes bien "hard" et d'une fin non conventionnelle.
Un film viscéral vraiment surprenant, le jeu d'acteurs est bon et on ne s'ennuie pas, la BO est très efficace. Certains dialogues sont durs, quelques scènes presque insoutenables et il y a quelques notes d'humour noir qui ne gâche en rien le film mais qui apportent un côté décalé. Un film a ne pas rater, surtout si vous avez aimez Prisoners.
Souvent la citation accrocheuse d'un réalisateur connu sur l'affiche peut contribuer à surestimer le film avant son visionnage. Mais ce n'est pas le cas pour Big Bad Wolves. Dès la scène d'introduction (les trois enfants jouant à cache-cache), une atmosphère prenante et inquiétante s'établit. Cette sensation poisseuse de mal être liée à une enquête sur un crime pédophile ne cesse de se développer pendant le film jusqu'à sa fin... J'ai particulièrement aimé le portrait sans concession de la nature humaine, du flic violent prêt à tout pour punir le coupable aux pères qui déraillent de concert. Sans cesse, on se pose toute une série de questions : où se pose la morale, la justice? que ferais-je à leur place? Jusqu'où peut-on aller pour les siens? et surtout l'homme accusé de ces meurtres est-il innocent comme il le prétend ou ses bourreaux ont-ils raison au sujet de sa culpabilité
Bref, du suspense, de la tension, des doutes, de l'horreur mais aussi, de façon surprenante, une bonne dose d'humour.
Les trois petits cochons ! « Big Bad Wolves » n'est peut être pas le meilleur film de l'année car on peut regretter que le concept et l'humour ne fonctionnent pas tout le long du film mais le casting et l'esthétique prouvent que derrière la caméra se cache un vrai duo d'auteurs ! Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !
Je ne comprends pas du tout les critiques de la presse, 2,5/5. Ce film Israélien est dans la ligné de Prisoners, qui est en passant un très bon film. Le scénario de Big Bad Wolves ressemble à celui de Prisoners, un père voulant "retrouver" sa fille et pour cela il torture le principal suspect. Le film est dérangeant, les scènes de tortures éprouvantes ( cassage de doigts, brulage au chalumeau, arrachage d'ongles de pieds, etc...), tout cela avec une touche d'humour qui fait énormément plaisir. Bref, Big Bad Wolves est une très bonne pioche, à voir.
Un polar bien tordu entre Coen et Tarentino. L'ambiance est glauque, les personnages aussi, l'humour noir et grinçant comme il se doit, la photographie excellente. Seul bémol, le scénario manque un peu de substance. Parmi les sorties de ces six derniers mois, "Big bad wolves" ne démérite pas, bien au contraire...
Excellent ! Film bourré d'humour noir et de petites phrases assassines, notamment sur la religion..... Big Bad Wolves est une réflexion sur la vengeance, la justice personnelle et la torture mais vu le meurtre odieux de la fillette, on se met facilement à la place du père..... Les acteurs sont en tous points excellents aussi.....
Israël en force avec Big bad wolves, un thriller poignant, où comme dans A history of violence, le vrai est indistinct du faux. Beaucoup de rebondissements recensés. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 4/5
Bon rythme bon scénario, un peu à la Tarantino mais fin un peu trop rapide à mon gout. À voir tout de même pour l'ambiance pesante et drôle à la fois..
Une série de meurtres horribles secoue trois hommes. Le père de la petite fille découverte violée, massacrée, et horreur, sans tête (comme les petites filles que l'on retrouve, elles sont toujours sans tête), le flic viré qui continue quand même à faire son enquête, et un prisonnier coupable, professeur d'école, et à l'apparence tranquille, trop tranquille. Ivre de vengeance, le père kidnappe le flic et lui fait très mal partout. Il veut lui faire avouer où il a mis la tête de sa fille, parce qu'il veut enterrer la tête de sa fille. C'est horrible, on a vraiment peur, c'est un très très bon film d'horreur.
Big Bad Wolves est un thriller qui tend vers le torture porn, sur le ton ton de l'humour noir. A cela, on ajoute que le film est Israélien, et parle sous une métaphore assez fine de la situation sociale de ce pays passionnant. Si le tout donne un résultat parfois assez choquant, on n'en attendait pas moins d'une histoire basé sur la vengeance à l'oeuvre sur un présumé pédophile, on tombe immédiatement sous le charme d'une réalisation au top, de comédiens aux qualités étonnantes et d'un scénario bien troussé. Recommandable, mais pas pour tout public.
L'histoire d'un flic qui, suite à un vice de procédure, doit relâcher celui qu'il considère être un meurtrier pédophile. le père d'une victime décide d'aller plus loin. La réalisation du film est soignée, on y sent un vrai sens du suspense et un vrai sens de l'humour. et on bascule a plusieurs reprises dans le film sadique se délectant à montrer les tortures infligées au supposé meurtrier mais on y croit, on veut croire qu'il y a une morale ou au moins qu'il y a une reflexion, quelque-chose derriere cette violence, qu'elle n'est pas gratuite, que ce n'est pas juste pour se permettre des pointes d'humour a la Tarantino. Et puis la séquence de fin, qui fait s'effondrer tout le film. spoiler : en montrant la fille retenue dans l'appartement, le film perd tout intérêt, il donne raison aux tortionnaires et se révèle faire l'éloge de la torture et du sadisme en donnant raison aux seuls hommes que l'ont voit violent dans le film : ceux qui agissent au nom de la justice. Un vrai sentiment de dégoût en voyant qu'on s'est laissé manipulé pour arriver à ça.
Ayant été séduite par leur premier film, je cours voir leur second, toujours au festival du film fantastique de Strasbourg. Là je suis encore plus sous le charme, très agréablement surprise. Le thème est noir, dur, les scènes crues, l'humour noir cher à ces deux réalisateurs vient encore apporter beaucoup de charme au film et détendre l'atmosphère. Encore une fois, de très belles images, de bons acteurs, un film magnifique que je recommande vivement.