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    Cold in July
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    3,1
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    226 critiques spectateurs

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    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    118 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 janvier 2015
    La folie a-t-elle touché Jim Mickle? À la place d'être un thriller froid, voir glaçant, "Cold in July" n'est qu'un road-trip décharné, joyeux mais ridicule, qui pousse le spectateur jusqu'à la plus stricte... Usure. Je parle d'usure car j'avais l'impression d'être un prêt dans ce film. Plus qu'un achat de place, cela devient une oeuvre qu'on m'a imposé, comme si j'aurais été kidnappé et obligé de regarder une série Z ridicule. Mais je ne veux pas ça : la bande-annonce et le synopsis promettent un meurtre qui plonge un homme et sa famille dans la noirceur et la plus dure dépression. C'est ce qui se passe pendant les trente premières minutes.

    Et il y'a l'Après : une pauvre histoire qui mêle flics corrompus et "mafia" mal bouchée. On plonge dans le burlesque, dans la caricature, dans TOUT ce que ce long-métrage ne devait pourtant ne pas offrir.

    Et pourtant, j'aime être surpris par l'Art, je n'écris pas cette critique pour être méchant ou autre, juste pour dire à quel point j'ai été choqué de me retrouver face à un spectacle de clowns des années 50.

    Ce qui est fort dans cette oeuvre avec Michael C.Hall, c'est qu'il garde tout au long la même expression faciale, celle du gars qui ne comprend rien à ce qui lui arrive et qui se retrouve malgré lui dans une sorte de prise d'otages entre violence et cruauté. D'accord, maintenant rajoutez à ça un nez rouge, des paillettes et des caricatures.

    Par exemple, la caricature du père triste qui s'est aperçu que son fils trempe dans un trafic de femmes, qui se retrouvent battues par une batte de baseball (eh oui, on est en Amérique les ami(e)s!).

    Rôle signé Sam Shepard.

    Vous avez dit triste?

    Oui ça l'est, pleurez maintenant, et des larmes de sang s'il vous plaît. Et puis mince pourquoi de l'électronique pop dégueulasse durant les scènes de tension!? RÉPONSE!
    Septième Sens
    Septième Sens

    77 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2015
    Imaginez. Vous êtes Monsieur Tout-le-monde. Avec un emploi solide, une femme et un enfant, vous vous croyez à l’abri de tout drame, mais vous vous trompez. Richard s’est leurré, jusqu’au jour où celui-ci a du tuer un malfrat alors qu’il cambriolait sa maison.

    Lentement, le goût de la violence s’immisce dans les veines de notre père de famille, attiré par la mort et sa dangereuse addiction. Fasciné par le quotidien de ses compagnons de route (Johnson et Shepard, aux gueules imposantes), cet homme ne peut revenir en arrière. Tout comme Michael C. Hall, dérangé et habité, qui livre une nouvelle prestation glaçante. Tantôt gérant d’une entreprise de pompes funèbres dans Six Feet Under. Tantôt tueur en série dans Dexter, cet acteur a certainement un rapport particulier avec ce registre macabre qu’il affectionne tant. Avec un regard toujours incertain mais jamais enjoué, il montre tout le paradoxe qui définit l’être humain.

    Cold in July est un thriller aux tiroirs multiples. Quand on croit enfin avoir saisi l’objectif de l’intrigue, un nouveau compartiment caché vient nous égarer dans un abîme de plus en plus menaçant. Ses lumières surexposées et sa musique proche de Kavinsky contribuent à cette ambiance anxiogène, et pourtant fortement attractive. Cette œuvre entre, sans toutefois les dépasser, dans la lignée des excellents Killer Joe ou autre Blue Ruin. Les tréfonds du Sud des Etats-Unis sont une nouvelle fois scrutés de manière sale, pessimiste et poisseuse. Trois qualités parfaitement cinégéniques quand on sait les manier.
    guifou45
    guifou45

    6 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2015
    Le film vaut principalement pour l exceptionnel Michael C Hall.
    La première moitié est géniale avec une atmosphère à couper au couteau et des plans magnifiques. Ensuite et c'est dommage, le film perd en intensité et faiblit. Puis la scène finale nous secoue un peu mais sans retrouver le niveau du début.
    Le scénario démarre classiquement mais nous emmène bien plus loin que ce à quoi on peut s attendre. Mais je m attendais à quelque chose de plus enragé.
    La musique est top.
    Michael C Hall a un charisme incroyable. J aimerais pour ma part le voir beaucoup plus souvent au cinéma. Il envoie du lourd même face à un Sam Shepard egalement impressionnant.

    Sympa.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 janvier 2015
    Étrange, anachronique, Cold in July fait très "film eighties" autant dans la forme que dans le fonds avec cette histoire se passant au Texas fin des années 80, sur un vendeur de cadres qui tue malgré lui un homme cambriolant sa maison en pleine nuit, et qui se retrouve entraîné à l'insu de son plein gré justement dans de sombres et sales histoires. Pendant une bonne 1ère partie, le film ne sait pas trop où il va, ou hésite entre 2 possibilités narratives (film d'autodéfense basique ou thriller policier), puis finalement laisse tomber les deux, ou les fusionne maladroitement, pour s'embarquer dans une alternative assez inattendue, entre jubilatoire et grotesque, à l'image du gunfight final, et du personnage joué (visiblement avec beaucoup de plaisir et d'autodérision) par Don Johnson. Michael C. Hall, enfin dans un vrai 1er rôle ciné, joue pas mal sans être extraordinaire, et Sam Shepard fait bien le méchant (au moins dans la 1ère moitié). Le cinéaste montre un certain talent à distiller une vraie tension dans quelques scènes, très bien (ou trop) accompagnées par une musique répétitive.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 janvier 2015
    J'ai adoré le film, tel qu'il est vendu, sur le papier. Sur l'écran, j'ai été enchanté: Jim Mickle récite les films qu'il aime, rend hommage aux cinéastes qu'il vénère, drague tous les genres et ne tombe jamais dans le piège du bon gros film cool sur la violence. Du grand cinéma!
    Alice025
    Alice025

    1 533 abonnés 1 311 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 janvier 2015
    Une bande-annonce prometteuse mais un film décevant. Le film n'est pas aussi bien rythmé que je l'espérais, et voir Michael C. Hall dans un rôle qui n'a pas l'air si important est encore plus triste. Pourtant le film commençait bien : une histoire de vengeance, des questions sans réponse, une anxiété qui s'installe... et qui repart bien vite ! Le trio ne fonctionne pas à merveille, l'histoire devient peu intéressante, les fondements des personnages ne sont pas crédibles, et des questions sans réponses resteront zappées à la fin du film. Un film qui change totalement de direction et c'est bien dommage.
    Flo F
    Flo F

    67 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2015
    Un bon thriller, les blagues qui se faufilent dans le film donnent un côté humour que je n'ai pas beaucoup apprécié, il y a quelques questions qui restent sans réponses ou alors j'ai raté quelque chose, mais le film reste très bon !
    Jesse B.
    Jesse B.

    43 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 janvier 2015
    [Scénario: 2/5]
    Le scénario de "Cold in July" est assez inégal et déçoit du coup un peu: le pitch du père de famille réveillé chez lui en pleine nuit par un cambrioleur qu'il abat "par accident" et toute la partie de l'enquête fumeuse qui prend des airs de machination (je n'en dirais pas plus) était intéressante a priori. Puis tout à tout le film prend une autre direction… Les 2 intrigues sont tout aussi intéressantes, mais ne sont malheureusement pas traitées avec la même intensité et contrairement à ce qu'on pourrait attendre la coïncidence de ces intrigues n'est pas vraiment expliquée si bien qu'on finit par se dire qu'elles n'ont rien à voir l'une avec l'autre...

    [Mise en scène: 4/5]
    Côté mise en scène, c'est tout le contraire: brillant, vraiment ! Le rythme et la tension sont parfaitement bien gérés. C'est un peu comme dans un film d'horreur dans lequel on sait qu'il y a des moments de calme plat avant que les choses ne se corsent. Dans "Cold in July" il est quasi impossible de dire si nous sommes dans un moment "calme" où l'on ne risque rien ou si les choses sont sérieusement sur le point de dégénérer: l'atmosphère est à la fois glauque et tranquille, c'est assez dur à décrire mais c'est en tout cas très efficace pour déstabiliser le spectateur et le surprendre ! On apprécie également le côté un peu 80's retro du film qui nous replonge dans une époque mythique du cinéma.

    [Acteurs: 3/5]
    Le trio Hall, Shepard, Johnson plaît immédiatement par la singularité de ses personnages peu conventionnels. Le caractère, les mimiques et attitudes de chacun font qu'ils se complètent plutôt bien tout en étant très différents les uns des autres. Michael C. Hall (que les fans de la série "Dexter" retrouveront non pas sans esquisser un sourire certain) est encore celui qui tire le mieux son épingle du jeu: lorsque le film commence l'intrigue est complètement centré sur son personnage, ses inquiétudes, ses questionnements et on ressent rapidement une forte empathie pour ce père de famille anxieux et incompris des siens. A la fin du film on sent clairement une évolution du rôle, c’est comme si le film constituait un périple initiatique pour ce père de famille bien trop banal au départ. Quelque chose d'appréciable au cinéma que de ne pas avoir que des rôles statiques et superficiels.

    [Photographie: 4/5]
    Des cadrages à la fois intelligents et beaux: intelligents parce que dans "Cold in July" une image peut suffire à révéler un indice important (un peu à la manière des films Hitchcockiens) du coup il faut vraiment suivre les mouvements de la caméra et se concentrer sur chaque plan (pas évident, certains ne durent que quelques secondes !); puis beaux parce que de manière générale on retrouve une logique esthétique (mais pas que !) dans la façon de filmer chaque scène et que nos yeux se remplissent de belles images.

    [Bande Originale: 3/5]
    La BO est un savant mélange de mixages sonores et de réels morceaux de musique. Une ambiance très 80's que les nostalgiques apprécieront mais encore une fois ce qui fonctionne le mieux c'est cette façon dont la BO contribue à l’atmosphère à la fois glauque et tranquille (pensez-y dans la scène du magasin de canapés), le résultat est vraiment original et surprenant !

    [TOTAL: 3,2/5]
    Malgré quelques défauts dans la construction de l'intrigue et quelques anomalies scénaristiques/ questions qui resteront sans réponses, "Cold in July" reste une belle découverte ! Un outsider qui touche par son originalité et par sa qualité. L'atmosphère de mystère qui règne en permanence nous intrigue et nous donne envie de découvrir les réponses à nos questions, mais le film reste prudent dans ses réponses et parfois c'est au spectateur d’aller chercher une information au détour d'un plan serré ou de l'attitude d'un des personnages... A la croisée du thriller, du polar noir et du western il y a de quoi être décontenancé, pourtant on finit par apprécier ce choix original ainsi que la parfaite maîtrise de la tension tout au long du film qui baigne dans une ambiance à la fois glauque et tranquille. Une technique qui n'est pas sans nous rappeler un certain "Gone Girl" sorti il n'y a pas très longtemps.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    387 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 janvier 2015
    Cold in July se présente comme un projet enthousiasmant pour de multiples raisons: attirail référentiel aux années 80, apparent jeu avec les codes des genres, expérience autodidacte et forcenée de son réalisateur (Jim Mickle). Le résultat s'avère lui étrangement schizophrénique, clairement divisée entre une première moitié à la tension brillamment exécutée et une seconde narration qui au mépris de la première se précipite dans tout ce qu'on redoutait d'elle. Pour en savoir plus, lisez notre critique complète:
    Eponaa
    Eponaa

    182 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2015
    Bonne surprise que ce film policier pour lequel je n'avais vu ni entendu aucune publicité... Difficile de dissocier le rôle de Dexter pour le héros principal mais sinon je me suis laissée menée par l'intrigue et l'évolution du personnage.
    Jorik V
    Jorik V

    1 207 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 janvier 2015
    Un polar qui fleure sacrément bon les eighties ! Et c’était très certainement le but avoué du réalisateur Jim Mickle. Mais c’est également pour cette raison que le film bénéficie d’une sortie sur grand écran. Ce côté rétro assumé, vintage même des décors aux costumes en passant par la musique et les accessoires, donne un air singulier à « Cold in July » dans le paysage cinématographique actuel. Sans cela, sorti à cette période, le film serait passé complètement inaperçu. Et donc si ce n’était cet aspect réussi dans le contexte actuel, rien de bien transcendant dans cette histoire de vengeance puis d’enquête menée par trois has-been du cinéma yankee : Michael C. Hall qui a du mal à s’en sortie depuis l’arrêt de « Dexter », Sam Shepard qui se galvaude dans les seconds rôles depuis une décennie et le revenant Don Johnson. Même le casting a des airs vintage ! On reconnaîtra également qu’on ne sait jamais où va nous emmener le scénario, passant d’un cambriolage en début de film à un carnage dans le milieu des snuff-movies ! Mais tout cela a un peu de mal à se lancer et se révèle un peu ronronnant. Une petite série B qui n’a rien de palpitant ni de passionnant mais qui s’avère être un parfait divertissement sans grande ambition lors d’un après-midi pluvieux.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 174 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 mars 2015
    Moi, ce que je me dis en ressortant de ce « Cold In July », c’est qu’on peut avoir les meilleurs ingrédients du monde, ainsi qu’une bonne maitrise technique de son outil, cela n’est clairement pas suffisant pour faire un film qui se tienne. Et c’est dommage car il partait très bien ce « Cold In July ». C’était nerveux ; ça nous mettait tout de suite dans l’intrigue et, surtout, le film semblait poser clairement l’ambigüité qui paraissait ronger le personnage principal : d’un côté son rejet de la violence et de l’insécurité et de l’autre côté sa prise de conscience sans cesse accrue d’une société bien plus dangereuse et violente qu’il n’avait pu l’imaginer… Enfin, si j’ai précisé « semble poser clairement » c’est parce que – patatra ! – en même pas dix minutes, le film se transforme en thriller tendu, mode vielle série B, où il s’agit d’échapper à un grand malade kidnappeur d’enfant. Et dix minutes plus tard, il se transforme à nouveau pour devenir un polar construit autour de la thématique de la théorie du complot. (…Et ça c’est juste avant de permuter finalement sur la thématique de la chasse à l’homme.) Ce film n’a absolument aucune cohérence ! Est-il du coup une parodie ? Un clin d’œil aux vieux films carpenteriens tels que le suggéreraient la musique très 80's ou bien encore certains personnages improbables comme peut l'être celui du ce personnage extravagant du détective privé ? Est-ce un simple exercice de style à prendre au premier degré ? Impossible à savoir tant Jim Mickle mélange les codes dans tous les sens sans jamais définir de véritable fil directeur auquel on pourrait se fier. Or à ce niveau là, , l’écriture pêche clairement en limpidité. Alors je sais bien que tout le monde n’accorde pas forcément autant d’importance que moi à la cohérence d’un récit et que beaucoup s’estiment peut-être heureux si, à la fin, ils ont vu de belles scènes avec une belle musique et de bons personnages… Seulement voilà, moi je suis le genre de gars qui, quand on lui raconte une histoire, écoute ce qu’on lui raconte et s’interroge sur ce qu’on lui dit, que ce soit parodique ou pas ; qu’on codifie du second degré ou pas... Moi, un film me prend quand il parvient à me poser face à une situation qui m’interpelle et que je me demande comment le personnage principal peut s’en sortir. Dans ce film, c’est juste impossible. Chaque nouvelle scène est un embranchement illogique de la précédente et, d’ailleurs, elle ne permet souvent pas de savoir en quoi elle est un tournant pour l’intrigue puisque, en fin de compte, il est impossible dans ce film de définir clairement l’objectif du personnage principal tant celui-ci change en permanence : spoiler: est-ce se sortir de cet univers de violence et d’insécurité comme c’est annoncé au début ? Est-ce retrouver l’identité de l’inconnu qu’il a tué ? Ou bien est-ce la compagnie virile de Sam Shepard ou de Don Johnson qui lui a fait brusquement oublier sa peur de la violence et du meurtre accidentel ? Ou bien est-ce simplement le fait de participer à un bataillon de justicier surarmé pour protéger la veuve et l’orphelin de vilains réalisateurs de snuff-movies comme c’est le cas à la fin ???
    Le héros participe-t-il à une quête initiatique ? Recherche-t-il à purger le monde de sa vermine ? Recherche-t-il à se prouver quelque-chose ? A aider son prochain même s’il a cherché à buter son fils quelques-jours plus tôt ? Ce film est un grand patchwork de n’importe quoi dont on ne sait finalement pas quoi tirer. On associe dans un même film des intrigues qui n’ont rien à voir ensemble ; des personnages invraisemblables qui n’ont rien à faire dans le même film (non mais Don Johnson : quelle blague !) ; une musique qui n’a rien à voir avec l’atmosphère que cherche à se donner le film (s’il y en a une d’ailleurs). C’est le grand n’importe quoi et franchement, sur la fin, ça tire carrément sur le grotesque et le trivial. Alors je le répète, c’est dommage qu’avec autant d’éléments de qualité en termes de mise en scène, de musique et éventuellement d’acteurs on aboutisse à un résultat aussi déforme et stérile, mais pour le coup, ce « Cold In July » serait presque une très bonne leçon de cinéma pour faire comprendre l’importance d’une démarche ou d’un propos cohérent dans un film…
    jamesgray33
    jamesgray33

    27 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 janvier 2015
    Une vraie petite bombe ce "Cold in july"!!!! Hyper stylisé et captivant, avec son ambiance visuelle et sonore à la Carpenter, c'est du pur cinéma de genre, grand retour aux sources, un vrai délice!!! Magique!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 janvier 2015
    Excellent thriller, très complet. Divertissant, très bon jeu d'acteur, bonne musique, scénario bien rodé et surprenant, le film soulève une morale et oblige le spectateur à se poser des questions. En plus, on a le charme des années 80/90. Que demande-t-on de plus à film ?
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    230 abonnés 882 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 janvier 2015
    Plutôt curieux de sortir un film intitulé Cold In July en plein mois de décembre ! Il faut dire que le film de Jim Mickle circule déjà depuis plusieurs mois dans la majorité des festivals internationaux où il s'est forgé une forte réputation. Ce coup de projecteur a permis de susciter la curiosité de nombreux cinéphiles impatients de le découvrir enfin en cette fin d'année.

    A l'origine de Cold In July, il y a le roman Juillet de Sang de Joe R. Lansdale, auteur également de la nouvelle Bubba Ho-Tep aussi adapté au cinéma avec Bruce Campbell en vieux Elvis. L'histoire de Cold In July est elle beaucoup plus sérieuse. Une spirale de violence et une intrigue à tiroirs qui a scotché le réalisateur Jim Mickle qui cherchait à l'adapter depuis plus de huit ans.

    Jusque là spécialisé dans les films d'horreur avec des œuvres comme Stake Land et We Are What We Are, Jim Mickle change de style et arrive pour la première fois à sortir son film en salles plutôt qu'en Direct To Video. Le sujet plus susceptible d'attirer un large public et ses différentes présentations lors de prestigieux festivals ont permis au réalisateur de franchir un palier dans sa carrière.

    Sans trop dévoiler l'intrigue, sachez que la bande annonce n'explique pas vraiment la vraie histoire de Cold In July. Alors que l'on pouvait s'attendre à un long métrage proche de A History Of Violence de David Cronenberg, le long métrage propose en réalité une intrigue en trois actes qui va de surprises en surprises. Au final, Cold In July est plus original que ce qu'on aurait pu imaginer mais déçoit tout de même car les règlements de compte sont moins nombreux que ce qu'on pouvait espérer.

    A peine la série Dexter achevée que l'acteur Michael C. Hall a déjà trouvé de quoi se relancer grâce à son passage sur grand écran. Personnage principal de Cold In July, le rôle de Richard Dane est bien différent du serial killer qui l'a fait connaitre. Un rôle de texan pur souche marqué par le drame qu'il a provoqué et pris aux piège de ses conséquences. Malgré son look improbable, on s'identifiera facilement à cet anti héros.

    Lui aussi connu grace à une série TV, Don Johson semble désormais se spécialiser dans des rôles décalés comme dans Machete, Django Unchained ou Triple Alliance. Dans Cold In July, il incarne un détective privé assez étrange mais tout de même très éfficace. Alors qu'il n'avait jusque là jamais dirigé d'acteurs célèbre, Jim Mickle s'offre le luxe d'avoir au casting Sam Shepard dans le rôle assez terrifiant du père du cambrioleur en quête de vengeance.

    Les affiches et autres campagnes Internet pouvait laisser croire à un long métrage plus décalé. Au final Cold In July est un thriller assez conventionnel qui arrive tout de même à surprendre par son histoire à tiroirs. Des personnages haut en couleur et des règlements de compte sur lequel le réalisateur retrouve ses racines horrifiques font de Cold In July une sorte de western à découvrir.
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