Derniers Avis sur Cold in July

Un thriller américain sans grande prétention, mais un thriller américain qui a le mérite d'être original (enfin, je m'attendais à voir un thriller américain plus «banal», et j'ai été surpris). Il ne transcende pas le genre mais ça reste un bon film d'ambiance, une réussite relative.

Découvert ce film par hasard sur une chaine de cinéma de télévision. D'abord par la fin , puis ensuite par morceaux jusqu'à ce que je puisse le visionner en entier. La fin ressemblait à celle d'un western comme du Peckinpah . Musique soignée , images impressionnante , maitrise du cadrage. Le scénario est celui d'un western moderne du type tragique avec en toile de fonds une Amérique rurale texane des années 1980 et comme pour OK Corral ou la Horde sauvage , c'est le destin qui entraine les protagonistes dans le dernier cercle rouge . Les acteurs sont impressionnants de justesse surtout Hall et Shepard mais la mise en scène y est pour beaucoup , la musique est excellente . Je garde ce film avec des fils comme the Pledge ou Shotgun stories.

Un polar sombre très ricain, au scénario bien ficelé dans une première partie séduisante et prenante, mais qui s'égare en route et vire au gore dans une deuxième partie improbable.

Cold in July possède quelques qualités, comme un scénario un peu atypique autour de questions de justice : la légitime défense abusive, la protection des témoins qui auraient mérité la prison, ou le droit à tuer certains "pourris" que la police préfère laisser en liberté... Et puis l'originalité c'est aussi qu'on commence à un et qu'on finit à trois protagonistes contre les mêmes malfrats dans un polar assez noir. Mais pourtant la tension et le suspens, étrangement, ne prennent pas plus que ça, et on n'a pas le temps de s'attacher aux personnages ou à détester ceux qu'ils combattent. Peut-être une mauvaise gestion de la forme, ou surtout qu'on ne puisse pas partager de l'empathie pour des victimes, étant donné qu'on ne les voit presque jamais.

Commence une histoire banale, avec un péquenaud qui mène une vie bien tranquille, on imagine presque ennuyeuse, à qui, arrive une nuit un coup du destin, un cambrioleur pénètre dans sa maison et se fait descendre par ce père de famille tranquille, parce que son doigt s'est crispé sur la détente. Là on se dit, bon, on va tomber dans l'histoire classique du père du jeune truand qui veut se venger, qui va harceler la petite famille et, se retrouver Ad Patrès illico presto. Mais non, et c'est là que le film devient dingue, puisque tout ce que l'on pourrait imaginer est balayer d'un revers de main, et on nous embarque dans une autre histoire, les seconds couteaux jouent leur rôle avec délectation, avec un brin de second degrés, juste ce qu'il faut, et sans y prendre garde, on se laisse complétement happer par la tournure des évènements et le film en devient plaisant.

Dans ce film l'intrigue n'est jamais complètement développée et le public est invité à suspendre la réalité afin d'accepter ce qui se passe. Au début, vous pensez que vous allez regarder un simple film de vengeance puis il se transforme brièvement en une histoire de corruption policière. La meilleure ligne du film est celle livrée par Don Johnson vers la fin et à ce moment-là, j’étais désespérés de tout ce qui pourrait ajouter de la valeur à ce film. Michael C. Hall a eu des problèmes pour jouer ce genre de rôle. Le personnage qu'il a joué ici était si unidimensionnel que je me demande s'il peut vraiment jouer. L'intrigue est tellement remplie de trous logiques qu'elle transforme le film en quelque chose de plus proche d'un film slasher surnaturel que d'un thriller. J'aime les films intelligents qui ont un sens rationnel et c'est loin d'être le cas. Le personnage de Sam Shepard a-t-il des capacités secrètes de ninja qui lui permettent de voler invisible sur le toit d'une maison protégée par la police ? Mauvais scénario basé sur des fantasmes d'ex-prisonnier en libération conditionnelle plutôt que sur quelque chose proche de la réalité. Les comparaisons avec Cape Fear sont très éloignées. Ce film essaie de réaliser quelque chose proche de Cape Fear mais échoue complètement à cause d'un mauvais scénario...

La première partie est prenante, la deuxième (avec l'arrivée de Don Johnson) tourne au jeu de massacre sanglant assez peu crédible. Une atmosphère qui est assez proche des films des frères Coen. Poisseux à souhait en tous cas.

Alors vous prenez un modeste encadreur qui va se retrouver happé dans un engrenage d'une noirceur totale (Michael C Hall aussi bon que dans Dexter), un ex détenu qui va retrouver un fils avec lequel on n'a pas très envie de passer Noël (impressionnant Sam Shepard), un détective texan 100% conforme au folklore (épatant Don Johnson), rajoutez une petite ville du fin fond du Texas, la maffia, des policiers pas francs du collier et un trafic de snuff movies. Prévenez les âmes sensibles qu'il y a du glauque et de la viande froide et vous avez une excellente série noire. Petit clin d'oeil aux fans de hard rock, en générique de fin le "wait" de White Lion.... 4.5 / 5

Cold in July est un thriller assez étrange dans ses développements: prenant une direction intéressante au départ pour bifurquer en cours de route dans une toute autre logique, le film vaudra son pesant de cacahuètes essentiellement pour ses interprètes qui font le job splendidement, bien plus que pour un scénario très nerveux au départ, qui adopte un ton plus cool qui semble trop en décalage par moments, et qui s'essouffle en fin de parcours (en témoigne le final aussi incompréhensible que nourri d'une violence grand-guignolesque). On semble avoir eu du mal à trouver le point final adéquat à cette histoire qui partait sur d'excellentes bases. En tout cas, avec un casting à son affaire et une réalisation plutôt bien pensée, le film remplit son office.

"Cold in July" de Jim Mickle, adapté du roman de Joe R. Lansdale, laisse un sentiment étrange et mitigé, malgré un casting de choix. Ce thriller qui démarre pourtant bien, avec une bonne intrigue, s'égare et s'enlise peu à peu dans une histoire pour le moins confuse, laissant comme le spectateur un peu livré à lui même, se posant des questions sur certaines incohérences scénaristiques. En effet, Richard Dane joué par Michael C. Hall, personnage du film dont la vie tout à fait quelconque, ce voit contraint malgré lui, à tué un homme s'étant introduit dans sa maison, faisant de lui un homme courageux, vue comme un héros par les habitants de cette petite ville du Texas. Cependant, Richard, quand à lui, n'est pas du tout fier du geste qu'il à commis. Il en éprouve de la culpabilité et du remord. C'est quand arrive la seconde partie du film, que le spectateur se perds dans des histoires de corruptions, de complot maladroits et farfelus, donnant cette impression d'inconstance à un scénario dont les bases étaient pourtant prometteuses, mais malheureusement mal exploité. Dommage.

Vraiment un bon polar qui traite principalement de ce sentiment enfoui en nous : la vengeance. Vue sous différents point de vue par le biais de chacun des trois protagonistes. Une ambiance sombre , pesante de séquences violentes , des scènes cash ! Du cinéma populaire comme on peut l apprécier tout dans une bonne mise en scène. On se questionne sur l intérêt du personnage principale à suivre ces deux types louches dans leurs combats si loin du sien au début. Cependant chaque personnage manque un peu de profondeur et sur la longueur cela pêche un peu comme le scénario et devient un peu brouillon et inintéressant par moment . Bonne musique il faut le dire des dialogues décalés certaines fois... le final est vraiment gore par rapport au reste du film voir exagéré. Mais film correct à voir

Polar assez bizarre. Il y a une reconstitution de l'époque assez bien fichue. On est à la fin des années 80 et ça fait plaisir de revoir un vidéo-club par exemple vu que ce genre de boutique a aujourd'hui complétement disparu. Cela dit, je n'ai pas compris pourquoi ce bon père de famille qui voit sa vie bouleversée après avoir abattu un cambrioleur décide non pas de tout sacrifier mais de mettre entre parenthèse son équilibre pour une affaire qui n'est pas la sienne. Ça l'est au début tout du moins. Mais après, ça ne tenait qu'à lui de lâcher prise. Mais c'est l'Amérique profonde (ses héros moustachus voulant se faire justice, ses saloons, ses flics corrompus) où cette apparente tranquillité n'est que l'arbre qui cache la forêt. Il y a des choix à faire, cruciaux, et je n'aurais pas aimé être à la place de ce père horrifié par les actes de son fils.

Un thriller bien mené mais sans plus. Le démarrage plonge habilement le spectateur dans le stress que subit le personnage principal ; mais pour la suite c'est un peu tiré par les cheveux... Dommage aussi que les doublages (VF) soient mauvais (particulièrement la voix de Don Johnson...).

Un scénario solide avec une première partie captivante aux rebondissements qui s’enchaînent. La deuxième partie s’égare en route en laissant place à la violence comme dans un film de Tarantino, ce qui est un peu dommage. Il y a également quelques incohérences et longueurs mais le film se laisse voir sans souci.

Cold in July, débute à la façon d'un film noir, un cambriolage dans une ambiance inquiétante, un meurtre puis un malaise chez celui qui est propulsé au rang de héros pour avoir abattu un homme dans son salon ... bientôt rattrapé par une quête paternelle de vengeance.
Intéressant car mis en scène avec soin et interprété avec talent, ce thriller se démarque par une intrigue qui évolue de façon surprenante et la froideur violente de ses personnages.