Derniers Avis : Cold in July - Page 6

Excellent. Angoissant à souhait. On reste en haleine du début à la fin. Les comédiens sont tous très bons.

Difficile de trouver le véritable genre de ce film croisé entre le polar, le thriller et le western nouveau. La première partie très sobre et cohérente nous montre l'angoisse qu'est devenu la vie d'un Américain moyen rongé par le remord d'un homicide qu'il a commis. La seconde beaucoup plus violente ressemble plus à un film de Tarantino malheureusement beaucoup trop brouillon et qui contraste énormément avec la première partie. L'atout majeur de ce film réside dans la bande-originale tout droit sortie des eighties et que n'aurait pas reniée John Carpenter.

Un film assez simple mais bien mené qui garantie un bon divertissement...

Bien réalisé et bon scénario de thriller !

Y a juste le délire capillaire et pileux de Dexter, c'est juste pas possible...

Le réalisateur avait-il une idée très précise de l'histoire qu'il allait nous conter ? J'en douterais presque alors qu'à la moitié de son film (pure série B d'ailleurs) il quitte l'ambiance plombée "angoisse" caractéristique du genre "épouvante" pour basculer hardi petit dans le quasi gore trash ! Soit. Je veux bien que soit entonné le couplet sur la frilosité de la middle class dans l'Amérique des années 80, désireuse d'être (sur)protégée par la Police, à laquelle on ne demandera pas trop de comptes mais .... il m'a été impossible de ne pas sourire à l'enchaînement des situations dont on aurait pu imaginer que les idées sortaient au hasard d'un chapeau. Trop, c'est trop (ex: en 2 secondes, grâce à ses réseaux (!), notre bon cow-boy de Don Johnson dispose de toutes les infos utiles pour localiser les "méchants"). Ce genre de nanar honore-t-il le cinéma ? Faut-il en sourire ou en être désolé ? Je vous laisse deviner ce que je pense.

Un thriller vintage qui démarre formidablement bien pour s'égarer vers des rebondissements multiples et hasardeux. Du coup le film parait véritablement inégal, avec un première partie captivante et bien ficelée et une deuxième partie poussive et manquant de crédibilité. Dommage car la mise en scène est maitrisée avec une atmosphère crasseuse et glaçante à souhait. Le casting est lui aussi une réussite. Un film bancal mais toutefois intéressant.

Passés la surprise des vêtements et coiffures kitch de la fin des années 80, Cold in July est un film qui peine à convaincre, la faute à un faux rythme qui s'installe assez rapidement, et à une intrigue peu surprenante et pas forcément très intéressante... Seules quelques répliques bien placées et le jeu des acteurs sortent le film du naufrage annoncé.

Petit rappel des années 80 pour le meilleur et pour le pire, Cold in July commence assez fort avec une énorme tension. Le spectateur est pris d’emblée dans ce qui semble être une affaire louche dont le dénouement est attendu grâce une très bonne réalisation et un bon Michael C. Hall. Puis sans vraiment de logique, le film bascule et change de vitesse. Jim Mickle a voulu donner une touche spéciale à son film mais a réussit à perdre le spectateur dans les largeurs. Autant il est appréciable de voir ce côté années 80 (les voitures, les couleurs ainsi que l’excellente BO) très vintage désormais, autant le scénario s’enfonce inlassablement dans un mélange d’incompréhension, de violence et surtout dans l’irrationnel. La mise en scène suit bien cette vendetta plus que personnelle mais la deuxième partie du film est bien trop confuse et un peu bâclée. La matière était pourtant présente et le démarrage fort réussit ce qui rend la frustration encore plus forte et le sentiment de gâchis bien réel…

Dans sa pemière partie, "Cold in july" (2014) est un thriller assez classique, qui a l'originalité de renverser certains codes : ainsi, dès l'ouverture, lorsque le héros, un américain moyen joliment interprété par Michael C Hall, est amené à abattre un inconnu entré chez lui par effraction, la scène est filmée en toute sobriété, sans aucun effet de style ni aucune musique, dans un grand silence bien plus troublant...
L'apparition du personnage peu causant campé par Sam Shepard prolonge l'impression de sobriété mutique, renforcée par la photographie bleutée aux coloris métalliques, ainsi que par la musique électronique.
En revanche, l'entrée en scène du pittoresque Don Johnson marque un changement de registre, avec son débit inimitable et ses punchlines imparables. Il apporte une respiration bienvenue dans ce sombre engrenage, même si c'est au détriment d'une certaine unité de ton. Du reste, celle-ci n'était pas la première préoccupation du réalisateur Jim Mickle, tant le final s'avère peu raccord avec ce qui précède, pour un dénouement jubilatoire mais peu crédible.
Au final, "Cold in july" est un film de genre divertissant qui ne manque pas de style, avec sa reconstitution classe des eighties (la coupe mulet de Dexter est collector), porté par une distribution efficace, qui manque toutefois de cohérence et de fantaisie pour s'inscrire dans une lignée "tarantinienne".

Très belle surprise. Déjà, je suis très heureux de revoir Michael C. Hall après "Dexter" car il commençait à me manquer. En fait, ce drame/thriller n'a pas beaucoup de défaut et ça devient tellement rare ... le scénario est assez original et on se laisse vite prendre par l'histoire qui se compose d'un retournement de situation assez subtil. L'époque est super bien retranscrite, tous les détails sont au rendez-vous, du coup l'immersion est complète et réussie. Les acteurs sont convaincants et ils rendent, du coup, les personnages attrayants et le trio principal attachant. On ne s'ennuie pas et j'ai bien aimé la tournure que prenait les événements. On peut ajouter a tout ça que la bande originale est ... originale ; la photographie est superbe grâce aux nombreux plans très variés et a la qualité soignée de l'image ; il y a même parfois des petites notes d'humour malgré un sujet difficile ; on a même le droit au thème du snuff movie sans trop rentrer dans les détails. Bref, dans l'ensemble, j'ai passé un très bons moments. Je regrette deux choses : les quinze dernières minutes que je n'aurai pas faites comme ça (vous comprendrez en le regardant) et quelques précisions sur le pourquoi du comment par moment car on reste un peu dans le flou. Mise a part ses deux bémols, cela reste un excellent long-métrage que je recommande vivement. 14/20.

On suit avec intérêt l'histoire de ce père de famille texan tuant accidentellement un cambrioleur. Cet acte va l'entrainer dans une sale histoire. Il va rencontrer des flics verreux, faire équipe avec un vétéran de la guerre de Corée peu bavard père de famille vengeur et un détective privé haut en couleurs... Le film est noir, même l'humour est noir... C'est glaçant. Une sorte de série B avec des scènes ultra violentes. Le film est élégant, et le récit est singulier. La violence est ponctuée par des scènes drôles. En fait on est surpris dans ce film, le début est plutôt calme, puis on dévie sur des scènes violentes pour finir par une histoire que l'on attendait pas du tout. Sans parler que l'on a du mal à imaginer le futur des trois protagonistes.

Michael C. Hall est méconnaissable, son look est à l'opposé de celui glaçant de Dexter. Sam Shepard est toujours bon. Don Johnson est parfait. Il joue un exubérant détective privé chaussé d'une paire de Stetson et pilotant une Cadillac rouge. Vivement un prochain rôle

Cold in July nous offre du suspense jusqu'au bout. Violent, cynique et drôle. Le casting est parfait

C'est un film curieux : on démarre comme un film policier classique avec un mort quasi par accident puis une histoire de vengeance. Et tout d'un coup, on part sur toute autre chose : une sorte de Buddy movie un peu gore où les coups de feu s'enchainent et les morts pleuvent.
Une découverte originale et très plaisante.

Film qui partais bien puis pouf virage a 180° avec une histoire dont on a du mal a en comprendre le sens
Serie B hors sujet

Une première partit anxiogène, est une seconde palpitante..
Une bonne intrigue qui permet au personnage central de trouver sa rédemption, mais aussi de devenir une sorte de super héros sans le coté fantastique.
Avant de me lancer dans le film j'avais une certaine crainte que "Dexter" colle trop à la peau de Michael C.Hall surtout qu'il y avait quelque similitude sur le personnage qui l'incarnée. Et bien cette crainte aura été fondé sur les premières 25-30 minutes. Mais à mesure que l'intrigue ce déroule cette étiquette s’estompe laissant place à un personnage à part entière.
Les décors sont somptueux, ce petit cotè kitch des années 80 tout comme les ambiances nocturnes.
Pour ma part j'ai bien aimé le scénario, ça m'a relancé dans des rêves de gamin ou tu fais ta propre justice, un acte héroïque malgré toute les lois enfreintes.. je le note 15/20

Adapté d'un roman, Cold in July est une plongée glaçante et profonde du Texas des années 80. Deux pères lancés l'un contre l'autre doivent s'allier pour découvrir une vérité encore plus sombre. Le film du jeune réalisateur, Jim Mickle accomplit bien sa tache de divertissement en montrant une série B à l'ancienne, façon western comme une sorte de polar baroque. Un scénario qui s'avère solide. Dés les premières minutes, nous sommes captivés par l'action avec des rebondissements qui s’enchaînent. Puis, une deuxième partie qui s'égare en route en laissant place à la violence comme un Tarantino. Ce qui est dommage ! Malgré tout, le casting est de qualité. Michael C. Hall, le fameux Dexter de la série est méconnaissable. Don Johnson est très chic dans ce rôle de cow-boy déterminé. Et, Sam Shepard est aussi correct dans sa performance d'acteur. Un trio d'acteur talentueux. Une atmosphère lourde, oppressante ainsi qu'une bande sonore vraiment jouissive. L'humour noir est au rendez-vous dans cette production et avec ses « look eighties » bien balancé. Egalement, la mise en scène est agréable. Pour finir, Cold in July est un assez bon thriller noir auquel on ne s'ennuie pas, qui aurait pu etre meilleur si il y avait pas un dénouement aussi gore et poussif. Avant tout, ce long-métrage américain s'adresse aux amateurs du genre.