Et bien, Mr Mickle, qui que vous soyez, on peut dire que vous avez tout faux ! Quelle déception après une bande annonce qui laissait entrevoir un grand film ! Mais, comme toujours, il faut se méfier et attendre. "Cold in July" est une production qui débute de façon tout à fait classique, avec une trame intéressante. Le héros se retrouve donc coupable d'un meurtre qu'il n'avait pas envie de commettre, avec une effraction à son domicile, et s'en suit les embêtements : les habitants sont au courant et le regarde de travers, le père de la victime, ex taulard sait où il habite, il doit être juger pour sa sois-disant "légitime défense" etc. Et c'est à ce moment que la machine déraille, alors que rien ne laissait présager cela. Le fameux Richard Dane se retrouve au centre d'un complot bien malgré lui, mais un complot tout à fait ahurissant et peu crédible. La "scène du train" est le début de la fin, l'arrêt de mort du film. C'est à ce moment là que j'ai perdu l'attention et la confiance que j'avais depuis le commencement, laissant craindre le pire pour la suite. Pour le coup, on peut dire que le réalisateur n'a fait pas semblant, puisqu'il a carrément changer le ton de son bébé. D'un thriller dramatique on passe limite à un western-spaghetti, notamment dans le dernier quart d'heure d'anthologie (ironie quand tu nous tiens). Je me suis dit que c'était une farce, mais non, certaines scènes sont bien filmées dans le but de rire, détruisant complètement le propos de l'oeuvre. Et que dire de l'apparition de ce fameux détective-privé qui ne parle que de femmes et d'un charisme de poule , et de la performance trop en force de Michael C.Hall ? Pleureuse puis aventurier ? Bon, d'accord ....