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2,5
Publiée le 15 février 2017
Dans ce nouveau film de Règis Wargnier, Raphaël Personnaz est François Bizot, un ethnologue français èpris de culture Khmer mais capturè au Cambodge en 1971 par les Khmers Rouges au dèbut de la rèvolution! Au coeur de sa dètention dans la jungle, il va faire face à un geôlier à la fois cruel et raffinè! Un destin qui bascule d'un coup, capturè puis accusè d'espionnage qui va devoir affronter un homme qui est à la fois son tortionnaire et son sauveur! Quelle est la relation entre ces deux personnes ? Entre un prisonnier et un geôlier que l'on peut nommer bourreau et victime ? Parce que normalement le bourreau aurait dû supprimer la victime! il ne l'a pas fait car il s'est ètablit entre eux un lien extrêmement mystèrieux que Wargnier ne peut pas nommer mais juste filmer pour en trouver la nature! Un traitement « tèlèfilm » avec pas mal de scènes thèâtrales pour un sujet qui mèritait une meilleure tension dramatique! Ce n'est pas mauvais mais on attendait mieux d'une telle histoire surtout quand elle est interprètèe par l'un des acteurs les plus en vue du cinèma français! En revanche, les images de ce Cambodge lointain sont belles et très soignèes...
Ce film m'a beaucoup fait penser à "Les voies du destin", il y a le même traitement voir le même déroulement sauf qu'ici, il n'est pas question de soldat, mais d'un travailleur lambda et surtout les deux films ont des points communs comme la captivité et la relation assez forte qu'il y a entre le chef et son prisonnier. Le film de Jonathan Teplitzky était très fort en émotion, c'est ce qui manque à ce film, je n'ai pas réellement senti d'empathie pour le personnage, la période de captivité est à peine survolée en ce qui concerne les détails, on a pas vraiment idée de ce qu'il a subi, on peut dire la même chose sur l'histoire elle-même, on apprend pas grand chose. Le film n'est pas inintéressant, mais il manque ce petit quelque chose peut-être une tension dramatique et des acteurs un peu plus convaincants.
François Bizot, ethnologue travaillant au Cambodge, va se retrouver pris dans le tourbillon de la révolution des Khmers rouges. Si le sujet était propice à réaliser une grande fresque, Régis Wargnier préfère ici se centrer sur la relation entre le tortionnaire et sa victime et le respect que l’un va avoir envers l’autre.
Même fond historique que "La Déchirure", sans la même intensité dans l'action et la narration. Ce qui conduit le scénario de ce Temps des aveux a s'éterniser un peu au départ. S'agissant d'un récit à base autobiographique, on peu comprendre que le rythme soit celui-là si tant est que les événements relatés se sont déroulés ainsi. Par respect au moins, on ne saurait donc en faire grief à ce film. Mais, peu à peu, le récit prend de l'intensité, extrême même. Et finit par conduire le spectateur à engager sa propre réflexion sur le mysticisme révolutionnaire qui a conduit des combattants, des rebelles à amener le peuple Cambodgien dans l'un des pires abîmes de l'histoire de l'humanité (car hélas ce n'est pas le seul). Même si ce n'est pas le propos du film, on ne manquera pas de tracer le parallèle avec d'autres horreurs et catastrophes humaines plus proches de nous, voire contemporaines. Un film pour l'Histoire, pour la Mémoire. Et pour la réflexion. Réellement prenant et émouvant.
L'intérêt majeur de ce Temps des aveux est dans la confrontation entre Duch (Kompheak Phoeung, effrayant) et Bizot (Raphaël Personnaz, très convaincant dans un registre nouveau). Une relation sadomasochiste s'instaure entre l'otage français et son bourreau (...). Le talent de Wargnier est de filmer ces deux hommes en opposition sans plonger dans le manichéisme ou le mélodrame dégoulinant. (...) Le temps des aveux garde intact pendant 90 minutes son pouvoir de fascination.
Un film très intelligemment filmé et mis en scène, pour tenter de cerner et comprendre le mécanisme mis en place par le régime Khmers qui a commis l'un des plus grand génocide du XXeme siècle. Un regret, pour mieux comprendre le combat qui oppose le bourreau et sa victime, les mois de captivité ne sont pas assez "fouillés" et développés. Très bonne interprétation de l'ensemble des acteurs et actrices.
Bon film de Régis Wargnier. Même si le scénario est original, et tiré d'une oeuvre autobiographique, ce n'est pas un film vraiment original : il existe en effet d'autres oeuvres ayant la même trame, en d'autres lieux et autres époques. Le film décrit avec vérité ces horribles évènements du Cambodge à l'époque des Khmers rouges, et glorifiés par la gauche française de l'époque. C'est un document historique, terrible, mais qui décrit qu'une petite partie de l'horreur du communisme. Le film est très honnêtement réalisé, sans excès d'esthétisme, la psychologie un peu sommaire des deux personnages principaux n'enlève rien à la qualité de l'acteur Raphaël Personnaz.
Bon film, sans violence exagérée, bons acteurs, réaliste. Un sujet traité avec humanisme et sincérité.Une bonne séance de cinéma, avec un peu de psychologie, sans trop.
Traitement Français d'innombrables film sur ce thème, le résultat n'est pas au rendez-vous. Une mise en scène poussive et finalement fait perdre tout l'intérêt du drame qui s'est joué. 1.5/5 !!!
je pensais apprécié ce film en allant le visionner sur grand écran, ben j'ai été assez déçu. en effet, j'ai trouvé qu'il manquait quelque chose pour être totalement conquis bien qu' il y ait une bonne histoire et d'assez bon personnages. je me suis ennuyé à plusieurs reprises durant la projection. voilà pas satisfaite du film.vite vu vite oublié.
#Le Temps Des Aveux est aussi bien un très beau rappel historique sur le passé du Cambodge, triste certes, mais qu'il ne faut pas oublier, qu'un film avec un casting volontaire mais extrêmement faible. Et comme bien souvent, ce sont les acteurs qui font le film, malheureusement le résultat n'est pas là... Dommage.
Bon film. L'histoire est très intéressante. Le casting est aussi bien calibré. Des moments dramatiques mais bien travaillés. Seul reproche, un manque de rythme par moment.