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    Le Temps des aveux
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    Isabelle E.C.
    Isabelle E.C.

    32 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 décembre 2014
    Qu'est-ce que l'innocence et la vérité ?
    Est-ce que le respect de la règle et la sincérité suffisent à assurer à un être humain de suivre le bon chemin ?
    Il y avait de nombreux ingrédients qui auraient pu faire entrer ce film dans mon panthéon perso pour 2014 : Cela se passe dans un lieu merveilleux et mythique, le temple d'Angkor Wat au Cambodge. L'histoire de l'épisode khmer rouge, de S21 et du tortionnaire Douch condamné depuis à la prison à perpétuité est fascinante dans l'abjection. Enfin Personaz le héro positif du film est canon et plein de charme.
    Mais le film de Wargnier est extrêmement lent et ne permet pas de comprendre les rapports troubles entre les 2 personnages centraux. Même si les bonnes questions sont posées le film n'oriente vers aucune réponse claire.
    Yves G.
    Yves G.

    1 273 abonnés 3 282 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    "Le portail" et "Le silence du bourreau" racontent le destin parallèle de deux hommes : François Bizot, jeune chercheur à l'école française d'extrême Orient qui est emprisonné par les Khmers en 1971 et Douch, le directeur du camp où il sera retenu pendant quatre mois, devenu tristement célèbre pour avoir dirigé de 1975 à 1978 le centre d'internement S21 à Phnom Penh. Promis à une mort certaine, Bizot est sauvé par Douch qu'il retrouve vingt ans plus tard, sur le point d'être jugé devant un tribunal international.
    Les deux livres sont édifiants. Ils questionnent le bien et le mal, l'engagement révolutionnaire et la droiture morale, le pardon et le sens du jugement.
    Regis Wargnier, dont le cinéma n'a jamais brillé par sa subtilité, en tire une représentation platement académique. L'auteur d'Indochine filme à merveille les couchers de soleil sur le Mekong et les colonnes de prisonniers khmers. Mais les face à face des deux héros sont filmés dans un champ contre-champ si paresseux qu'ils en perdent toute densité
    videoman29
    videoman29

    203 abonnés 1 809 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mai 2015
    Plus de 20 ans après son chef-d’œuvre « Indochine », Régis Wargnier retrouve l'Asie pour son nouveau film, « Le temps des aveux ». Il réalise l'adaptation au cinéma du livre autobiographique de François Bizot, un ethnologue Français capturé au Cambodge par les Khmers rouges alors qu'il travaillait à la restauration des temples d'Angkor. La première partie est axée sur son arrestation, son incarcération dans un camp de prisonniers et la relation très particulière qu'il entretient avec Douch, son bourreau féru de littérature française. Cette partie du film est assez réussie, même si on a du mal à s'immerger totalement dans le contexte. On a l'impression que les faits, malgré leur indéniable gravité, ont été volontairement édulcorés ce qui provoque l'impression que le réalisateur ne fait qu'effleurer la question. La seconde moitié, quant à elle, est un peu longue et se perd dans des considérations sociales et politiques moins intéressantes ou insuffisamment mises en valeur. Au bout du compte, ce film reste d'un réel intérêt historique et cinématographique mais laisse au spectateur un léger goût de « peut mieux faire ».
    Chris Art
    Chris Art

    71 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 décembre 2014
    (...) Imprégnant le spectateur dans un climat de terreur et de paranoïa, où tout le monde est traître, le film parvient à redonner une âme humaine à ces figures de militants inhumains (...) le récit tend essentiellement à nous montrer le revers du colonialisme français, à la culpabilité voilée, encore tabou pour l’époque (...) Raphael Personnaz interprète cette figure de l’innocence et de la culpabilité en un être (...) Mais le poids des mots ne peut rien contre le manque de conviction produit par l’acteur principal (...) plus un acteur d’action, que de paroles, pourtant dans ce film le discours est central (...) Prophétisé comme des corbeaux, les Khmers ne sont pourtant pas catégorisés comme de réels antagonistes de l’histoire (...) Tout le récit est construit comme une véritable quête de la vérité. Introduit par le témoignage de François Bizot (...) Le film reprend alors cette volonté démonstrative de L’Ordre et la Morale de Matthieu Kassovitz, n’adoptant jamais un point de vue comme étant le meilleur (...) Le temps des Aveux retrace la cohabitation entre les révolutionnaires et les habitants français, deux ennemis à l’idéologie commune : la liberté (...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 23 décembre 2014
    a propos d'aveux, j'ai tres moyennement aimé ce film qui m'a apporté grand chose par rapport au drame
    de la guerre du vietnam cambodge que j'ai en souvenir enfant. Etrange d'avoir conçu aussi ce film comme une "guerre d'indochine" bis, alors même que la france n'etait plus présente depuis longtemps. absence importante aussi concernant la non presence des acteurs majeurs ( US ) en 1975 et aussi du lachage des populations aux Vi?t C?ng ( le dénommé Duch et son "oeuvre" digne des camps de concentrations nazis ) par ces mêmes américains. Tres moyen de la part de Régis Wargnier d'ailleurs de fantasmer sur des crapules du genre de Dutch en donnant a voir beaucoup de sensibleries assez peu de sensibilités...

    le fait que le film soit un montage financier français, belge, et surtout cambodgien explique cela, mais moi je suis pas dupe...
    Valerie N
    Valerie N

    12 abonnés 208 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2014
    Beau film. Et vraiment de très belles images. Magnifiques paysages malgré la noirceur du sujet.
    Film qui nous fait encore réaliser que maintenant les mêmes guerres existent et que rien ne sert de leçons.
    Biertan64
    Biertan64

    41 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 novembre 2017
    Film intéressant sur la période khmers rouges au Cambodge dans les années 70. La "dureté" du régime (exécutions sommaires, torture, camps) n'est pas occultée pourtant le vrai sujet du film est la relation entre le prisonnier français et son geôlier khmer, grand criminel de guerre. On est donc autant dans un film psychologique que historique. Convaincant pour les deux facettes.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 31 décembre 2014
    Régis WARGNIER signe ici un film plus intimiste qu'il n'y paraît. Ainsi on peut assister à la dureté des camps Khmers rouges et du trop célèbre par ces atrocités et meutres :Douch. Mais le film se recentre rapidement entre ce Douch et ce scientifique français. On livre à l'image quelques atrocités et on vous fait toucher du bout du doigt à l'idéologie dominante de ces personnes. J'ai apprécié ce film, qui certes
    ne présente pas un grand récit et un grand jeu de la part des acteurs, mais vous donne une idée de ce qu'il a pu se passer dans ce Cambodge lointain.
    Marclille
    Marclille

    10 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 décembre 2014
    Si l'histoire aurait pu présenter un intérêt, le réalisateur peut retourner à l'école du cinema. Un film sans montage, sans direction d'acteur, sans musique, avec un casting laissant à désirer, ça fait beaucoup et ça débouche sur un film raté et sans âme.
    Cyril J.
    Cyril J.

    23 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mars 2016
    Cambodge 1971. Un archéologue français, parfaitement bilingue, marié à une Cambodgienne, vivant dans son village et père d’une fillette se fait arrêter pour espionnage par des Khmers Rouges, encore miliciens. 4 mois de détention inhumaine plus tard il est miraculeusement libéré grâce au jeune commandant du camp avec qui une relation de respect et d’étrange loyauté s’instaure. Suivent les 4 années de prise du pouvoir du pays, progressive, sanglante et tyrannique, par les Khmers, où ce lien d’amitié malsaine et confuse demeure, même durant l’évacuation violente des Occidentaux. Conclusion 15 ans plus tard, alors que l’ex-bourreau, et néanmoins salvateur, est jugé et condamné pour son passé assassin.
    Inspiré de la biographie de Francois Bizot, cette fresque humaine fait valser la mort, l’amitié, l’honneur et l’horreur, et tente d’expliquer le mécanisme disciplinaire et la logique qui corrompt l’idéalisme en monstruosité. Film captivant qui parvient à l’exploit malsain de concilier par l’irrationnelle magie humaine ce qui est possible entre deux hommes que tout amènerait logiquement à la totale aversion.
    ferdinand
    ferdinand

    12 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 décembre 2014
    Fallait-il porter à l'écran le récit bouleversant de François Bizot ? Ce récit "Le Portail" est en deux parties très distinctes, la détention de Bizot d'une part et d'autre part quatre ans plus tard le quasi siège de l'ambassade de France par les khmers rouges dans Phnom Penh dévastée. Il y aurait là matière à deux longs métrages En plus, plus tard, Bizot découvre que l'homme auquel il doit sa libération, Duch, est aussi celui qui a dirigé la prison S21 (ancien collège désormais musée) et est directement responsable de la torture et de la mort de plus de 10.000 personnes. Le film est trop court pour une matière aussi riche, d'où des simplifications comme celle de faire revenir Duch dans la seconde partie, alors qu'il n'en fut rien. Toutes les péripéties à l'ambassade sont extrêmement simplifiées et le temps ne semble pas peser comme il pèse dans tout le récit. On imagine que s'il avait fallu suivre celui-ci à la lettre, le film aurait été trop sinistre pour avoir le moindre succès commercial.. On mettra au crédit de Wargnier une scène finale de confrontation de Bizot avec Duch particulièrement réussie où a un reflet de ce qui fait la force du récit.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 décembre 2014
    Emouvant face à face entre un tortionnaire Khmer Rouge Douch (Kompheak Phoeung condamné en 2012 d'ailleurs) et un chercheur français François Bizot (Raphaël Personnaz ). Quelques scènes difficiles, mais bien que lent, le film nous tient en haleine jusqu'au bout. Principal reproche : film pas gai !! **
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 mai 2015
    Très bon film malgré qu'il aille un peu trop vite et qu'il s’intéressent de trop prés au deux protagonistes en oubliant un peu le contexte historique ce qui est gênant à mon gout ! Je rapproche aussi au réalisateur d'avoir tourné certains plan à la va vite contrairement à d'autre qui peuvent être d'une beauté majestueuse comme le plan de fin.
    gak1976
    gak1976

    9 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 août 2019
    L'histoire, véridique, narre la relation intellectuelle, à la veille du sanguinaire régime Khmer rouge, entre un prisonnier français (l'anthropologue François Bizot) et son geôlier (Douch, futur directeur du centre de torture S-21 de Phnom Penh). Le film de Régis Wargnier est pour le moins paradoxal. D'un sujet très fort basé sur le livre ''le Portail", le réalisateur met en scène un film lent et silencieux, dépourvu de violence et de musique. Ce récit épuré et ce choix artistique a malheureusement le défaut d'éloigner le spectateur de la gravité de ce qu'allait commettre les Khmers rouges jusqu'en 1979. L'émotion est globalement absente et l'ennui pointe sur plusieurs scènes. Outre quelques belles images, le spectateur se consolera donc avec la révélation du film : Kompheak Phoeung. L'acteur cambodgien, parfaitement bilingue est extrêmement troublant dans ce rôle de bourreau cédant à son penchant pour l'échange intellectuel avec son prisonnier. L'artiste fut précédemment le traducteur de Douch durant son procès et a visiblement étudié l'homme, ses postures et ses mimiques. Le rôle est fort, bien que la différence physique entre le tortionnaire et le comédien soit de taille. Le premier, même jeune, était d'une grande laideur tandis que le second jouit d'une présence forte, d'une élégance naturelle et d'une beauté singulière. Face à lui, Raphaël Personnaz, malgré son investissement évident, semble manquer de carure ou de charisme pour totalement convaincre. Il en resulte un film forcément intéressant mais qui se mérite. Ceux qui ne connaissent pas l'histoire du Cambodge s'y assoupiront tandis que les initiés auront à coeur de découvrir l'épilogue de ce film qui aurait mérité plus d'ambition.
    CLEM 06
    CLEM 06

    9 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 janvier 2015
    Le film du réalisateur Régis Wargnier emporte le spectateur dans l'histoire vraie du restaurateur de temples anciens François Bizot. Cet homme travaillait en 1971 au Cambodge et fut enlevé par les Khmers Rouges.
    Le film est inspiré du livre Le Portail de François Bizot lui même. Le scénario du film est bien travaillé en effet le spectateur en ressent même des frissons spoiler: (la scène de la torture du cambodgien, François affaibli a un poteau se faisant frapper au ventre par exemple.)

    spoiler: Il s'agit là d'une relation inédite entre un prisonnier et un bourreau.

    Les personnages sont attachant et l'ennui n'est pas le bienvenue.
    Difficile de s'endormir devant ce film avec un jeu d'acteur attachant. Attachant surtout pour le jeune acteur Raphael Personnaz qui de par sont jeune age a su trouver l'émotion juste pour pouvoir émouvoir un grand nombre de spectateurs.
    Le réalisateur Régis Wargnier (bien connu du grand public pour le film Indochine en 1922) mise sur ces comédiens mais aussi sur sa manière de filmer.
    spoiler: On retrouve dans ce film beaucoup de plans sur les paysages naturels qui réussissent a embellir l'image.

    Les personnages sont filmés de manière a ce que personne ne prenne le dessus sur François Bizot spoiler: affaibli de sa captivité.

    Un film bien maitrisé qui mériterais a ce que l'on s'attarde plus sur cette période en cours d'histoire dans les écoles.
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