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Charles G
31 abonnés
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2,0
Publiée le 10 décembre 2014
Roschdy Zem signe ici son troisième long métrage, plus de trois ans après le bon Omer m'a Tuer. Cette fois-ci, Roro a décidé de placer son film dans un univers inconnu du grand public et assez mystérieux, celui du culturisme. Toute la découverte de ce monde est passionnante, avec la plongée dans la vie d'un vrai champion, acteur d'un jour, qui nous fait partager sa préparation aux championnats, avec tous les efforts surhumains que cela comporte, tout cela pour une gloire toute relative, et une santé mise entre parenthèses. Le point négatif du film, qui n'est pas moindre, est l'habillage de ce docu-fiction, totalement banal et sans intérêt, à peine meilleur qu'un épisode de Joséphine Ange-Gardien ou d'un Pascal le Grand Frère. C'est fort dommage, car Vincent Rottiers a un réel talent et est à mon avis un grand espoir du cinéma français, mais le scénario est ici vraiment trop faible pour lui permettre de briller.
Drame familial poignant qui se concentre sur les retrouvailles difficiles entre un jeune malfrat, plongé dans les problèmes financiers, et son père, fervent adepte de bodybuilding. On y découvre un univers méconnu, mais qui force le respect et même si le film ne nous épargne pas quelques clichés ni quelques oublis, la réalisation soignée de Roschdy Zem et la force des interprètes parviennent à toucher le spectateur.
Pas très surpris par ce film. Pour sa troisième réalisation, Roschdy Zem livre un film pas assez recherché, et plutôt simpliste. Les relations père/fils, sujet récurent du cinéma, est ici traité avec en toile de fond l'univers du Bodybuilding, ce qui ajoute de l’attrait au film car pour ma part, je trouve cet univers intéressant. Mais cela s'arrête là, le film est trop prévisible, les relations et leur dénouement sont connues d'avance, ce qui est dommage. Roschdy Zem n'est pas allé assez loin dans la psychologie des personnages. On peut rajouter qu'en voyant la bande annonce avant d'aller voir le film, on a déjà vu beaucoup trop du film et il n'y a plus guère d'intérêt. Je pense que la volonté que ces gens ont pour devenir des bêtes de muscles alors qu'il n'y a comme enjeu que l'autosatisfaction, mérite le respect quelque part. Au final, même si le jeu des acteurs est honnête (Yolin François Gauvin est impressionnant) et que le film est agréable à regarder, il reste cependant assez moyen.
Une belle réussite que ce film. L'histoire de ce fils et de ce père qui se retrouvent et se découvrent sonne juste. Le réalisateur en profite pour nous faire entrer dans le monde du bodybuilding. Il porte un regard juste sur ces sportifs mal connus, loin des clichés habituels. Mention spéciale à François Gauvin qui interprète avec brio ce rôle de père pris entre son mode de vie austère et l'appel à l'aide de son fils.
L'affiche ne m'a pas donnée envie de voir ce film. C'est une affiche trompeuse. Enfin un long-métrage original qui sort du lot! Bonne performance des acteurs qui sont méconnus hormis le très bon Roschdy (également réalisateur) et surement Nicolas Duvauchelle que j'ai connu dans braquo. Une histoire made in banlieue qui nous plonge dans l'univers des bodybuildeurs, c'est étrange mais ça reste humain et prenant. En plus ça le fait! Ne vous fiez pas à l'affiche. ----Septembre 2015----
Roschdy Zem signe un troisième long-métrage touchant et original. En s’entourant d’acteurs cinématographiquement intéressants, il réussit une histoire disparate. Pour la première fois au cinéma, Yolin François Gauvin offre une prestance prenante au-delà de ses mots. Les cheveux rouges, Marina Foïs se confirme rebelle et sincère dans une relation peu évidente. Vincent Rottiers et Nicolas Duvauchelle sont crédibles en frères aux avancées différentes. Mais à l’image des muscles saillants, Bodybuilder manque de profondeur. Le passé de chacun n’est pas assez exploité et le spectateur reste bloqué à un simple concours de muscles-man. Bodybuilder commence donc sur les chapeaux de roues et malgré son manque de complexité, l’ensemble reste entraînant et attachant. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
pas un mauvais film, non, même si la dramaturgie évolue peu concernant la rédemption du fils bon à rien. Mais j'ai personnellement beaucoup de mal avec les personnages zonards, ces parasites de la société pour lesquels toute empathie semble impossible. L'originalité donc repose essentiellement sur le milieu du bodybuilding, ce culte du corps aux codes bien définis, hygiène,alimentation... en ce sens le film se laisse voir et les comédiens sont crédibles. Ce long-métrage ne laissera cependant pas un souvenir impérissable.
Un métrage intéressant dans lequel deux univers s'entrechoquent. D'un côté, la rue et ses codes et de l'autre, le bodybuilding. Et c'est sur ce dernier que le réalisateur met l'accent, d'ailleurs on sent rapidement la recherche approfondie que Roschdy Zem a effectué pour un réalisme accru. On plonge donc au coeur d'une discipline peu connue et surtout mésestimée voire moquée par le public mais pour laquelle un mental d'acier et un rythme de vie hyper sain sont nécessaires, une véritable passion pour les pratiquants. Et c'est dans une période de sèche, très contraignante physiquement et mentalement que Vincent va redécouvrir son fils après plusieurs années de séparation, un fils à la dérive et embarqué dans de sombres histoires d'argent. Un apprentissage difficile et à retardement du rôle de père dans un contexte tout sauf facile. Le casting est réussi avec notamment Yolin François Gauvin, acteur improvisé et Vincent Rottiers, remarqué récemment dans "Dheepan" d'Audiard. Une histoire qui sonne juste avec de l'humour et de l'émotion pour une réalisation maitrisée de Zem et un film vrai. A voir.
La confrontation entre deux univers, pas forcément faits pour se rencontrer : celui du bodybulding et celui de la banlieue. Le premier est invisible au cinéma, le deuxième est un sujet maintes fois rebattu, avec plus ou moins de clichés. Plus accès sur le premier, comme le titre l'indique, il montre quelles bêtes de concours, et quel travail et efforts accomplir pour arriver à ces résultats : alimentation drastique, travail en salle, travail mental, rien n'est épargné. Les divers comédiens, professionnels ou amateurs, sont très convaincants pour faire ressentir des émotions. Et d'intensité le film ne manque pas, nous entraînant assez loin dans les émotions, dans un univers finalement assez froid. Enfin, des univers.
Passé complètement inaperçu lors de sa sortie, le film de Roschdy Zem est pourtant une peinture soignée et à hauteur d'homme du milieu culturiste, milieu plus souvent moqué qu'a son tour... Tout y respire l'authenticité, sans effets spectaculaires mais avec beaucoup de chaleur humaine. La mise en scène semble naturaliste mais il y a un vrai travail sur la lumière, le montage. Tout ces personnages cherchant à prouver quelque chose et d'abord à soi-même. Quant à la relation père-fils, elle sonne également très juste avec le fils filou, fier et perdu, et le père obsédé par ses challenges. On appréciera aussi le regard porté sur le reste de la famille et la description de la banlieue. Une bonne surprise.
Il arrive qu'on soit agréablement surpris par des films français dont les thématiques ou les sujets abordés sortent des sentiers battus et dont on a l'habitude d'entre "c'est pour les américains, pas pour nous". Bodybuilder en est l'exemple parfait. Même si la thématique de la petit frappe exilée chez son père qu'il n'a pas vu depuis un moment pour se faire oublier a déjà été maintes fois utilisée, l'immersion dans le monde des bodybuilders est intéressante et on en vient à les comprendre. On ne peut pas dire que le film soit très bien réalisé et le montage laisse à désirer. Les acteurs comme Vincent Rottiers, Nicolas Duvauchelle et Marina Foïs s'en sortent plutôt bien. Mais on sent un énorme décalage avec les non-professionnels. Bodybuilder est un film qu'on regarde avec une pointe de curiosité et dont on aurait aimé plus d'originalité.
Bonne surprise, bravo à Roschdy Zem de nous avoir pondu un film qui sort de l'ordinaire. Il vaut d'ailleurs le coup d'oeil rien que pour cette originalité. Pas évident de sortir une histoire qui tienne la route, et qui soit en plus intéressante avec un tel cadre: le BodyBuilding. Je me suis décidé à le voir uniquement parce que c'était Zem le metteur en scène, pas pour son pitch. Et je ne regrette pas une seconde parce que la mise en scène est justement niquel, et l'interprétation, des premiers aux seconds rôles est excellente. Vincent Rottiers, qu'on voit pas si souvent est très convaincant et Yolin François Gauvin, acteur Non Pro ,s'en tire vraiment bien également. Ces deux-là rendent l'histoire attachante voire presque émouvante! Un très bon film français qui n'aura pas fait grand bruit mais qui mérite d'être vu.
Un film qui se laisse regarder, il se révèle même assez intéressant sur plusieurs points. Sa grande force étant de bénéficier d'une très bonne direction d'acteurs, on a donc aucun mal à s'attacher rapidement aux personnages. Les situations sont justes, la mise en scène est sobre. J'aurai voulu un peu plus d'approfondissement, j'ai malheureusement l'impression que beaucoup de points sont abordés sans réellement être creusés. Le bodybuilding en lui même est bien traité mais j'aurai aimé que Roshdy Zem aille plus loin, on nous présente cet univers dans les bases, ce qui est toute fois déjà une bonne chose. Les relations père/fils ne sont elles non plus pas assez poussées. On a vraiment le sentiment de se retrouver devant un film avec un fort potentiel mais qui ne va pas assez loin dans ses ambitions et se révèle au final assez superficiel. Il possède des qualités bien évidemment mais ne soulève pas assez de poids pour véritablement faire la différence.
Comment un père et un fils apprennent à se connaitre, dans le milieu assez fermé des bodybuilders. C'est assez original, bien interprété, Roschdy Zem sait diriger les acteurs. Sinon, les personnages font un peu du surplace et patauge un peu. Reste le charisme de Yolin François Gauvin qui trouve ici une reconversion. J'aime beaucoup le jeu taciturne de Vincent Rottiers.
Je pensais que ce film aurait été une vrai purge, mais non, même si le bodybuilder jouait par un vrai bodybuilder est pas mauvais, mais ce n'est pas son métier, donc on peut être indulgent. Un film qui nous montre bien l'univers du bodybuilding, qui est stympatique à suivre, et qui pose une mini réflexion sur cet univers.