Avis : Rendez-vous à Atlit - Page 2

Un film naturel et lumineux, avec un beau trio d'actrices. C'est frais, c'est beau, c'est sensible et intelligemment mené. La poésie et la nostalgie sont au coeur de ce film attendrissant et dépaysant.

Un film poétique , il faut le voir comme cela avec 3 soeurs qui se retrouvent dans la maison familiale, pour la vendre. Les 3 sœurs aux tempéraments si différents se chamaillent le temps des vacances à savoir si cette maison doit être vendue ou non.
La maison a tellement de charme que c'est un personnage à part entière du film où l'on a envie de se reposer, de vivre et d'espérer des jours meilleurs.
Le film aborde également un aspect politique dont l'action est située en 1995 avec la mort de Yitzhak Rabin et l'espoir de paix qu'il avait fait naître.
J'ai beaucoup été charmée par la prestation de judith chelma très au dessus des autres actrices.

Très peu convaincu par ce film assez peu original, qui parle mollement et de manière peu crédible des désaccords familiaux sur la revente d'une maison de famille en Israël. On a droit aux mêmes scènes de fusion et de disputes entre sœurs, revirements et atermoiements qui finissent par lasser à la fin. Actrices peu convaincantes et scénario peu passionnant, cela ne pouvait que donner un film moyen. L'ennui est sauvé par quelques scènes télévisées, posant en toile de fond le conflit israélo-palestinien.

Je crois que tout m'a gavé dans ce film, à part les trois actrices et Géraldine Nakache en particulier. Un contexte politique fondamental utilisé comme alibi mais qui n'apporte rien ; un non-travail sur le rythme (on s'assoupit souvent) ; un non-choix sur le style de film (à force d'hésiter entre la comédie et le drame on arrive à un produit mal fini) ; un onirisme/fantastique pour illustrer les rapports parents/enfants d'une lourdeur inimaginable ; des dialogues assez bons mais utilisés de façon trop éparse, au détriment du rythme encore une fois. Les sempiternels règlements de comptes familiaux... Même la photo en extérieur est foirée et terne, alors que le film est tourné dans un pays méditerranéen, faut le faire ! Bref, un ratage.

Essentiellement porté par Géraldine Nakache, cet essai dramatique teinté de comédie ne sait sur quel pied danser. L’actrice au talent certain essai de rendre au mieux l’histoire crédible, mais la présence des fantômes n’est pas évidente à poser. Lorsque les trois sœurs se retrouvent à Atlit en Israël pour vendre la maison de leurs défunts parents, elle y ressassent leurs souvenirs à travers l’omniprésence de ces derniers assis sur une chaise, bougeant la porte de la grange, ou tentant de faire fonctionner une télévision en criant partout. On comprend alors que la vente n’est que prétexte pour intégrer ces morts trop réels à l’histoire. On ne sait plus trop où se placer, Rendez-vous à Atlit devient alors trop brouillon. Les comédiennes sont bonnes mais Shirel Amitaï s’éparpille en conséquence.
D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44

La maison, vétuste, inconfortable, "pas aux normes", mais si pleine de charme, et le jardin embroussaillé mais si agréable à la nuit tombée, quand la lune élève son croissant au dessus des feuillages.. Trois soeurs, l'aînée, qui "a tout partagé" avec les puînées, la petite dernière, "la dernière chance", et la seconde, "celle qui gêne parce qu'elle est au milieu". Trois belles filles, fragiles et fortes comme des filles du désert, parisiennes et Israéliennes, parlant hébreu et français, rêvant de réaliser leurs rêves avec le produit de la vente immobilière. Leurs retrouvailles dans la maison d'Atlit, leurs discussions, leurs querelles, leurs atermoiements. L'aînée qui ne veut plus de l'exil au Canada et à qui quelqu'un (chut, pas de spoiling) chuchote de prendre un amant, pas un autre mari, non, un amant..La seconde, qui partage en rêve et en réalité sa terre avaec un enfant de Palestine, pour qui les olives sont à ceux qui les cueillent, et un âne est une richesse, non un animal de compagnie; la troisième, que ses parents ont" commis l'erreur de prénommer géographiquement" et qui de ce fait est condamnée à errer de voyage en exploration sur tout le globe, au lieu d'accepter l'amour d'un homme dans un seul pays… Et par dessus tout cela, l'apparition poétique et comique des figures tutélaires qui vient former le lien entre les soeurs tchékoviennes de ce très joli film sur l'espoir de réussir l'impossible en réunissant les ressemblances et les différences. Très belle photos, dialogues réussis,beaux jeux d'acteurs sobres et justes, même les moments plus lents sont réussis, ils sont la respiration de ce film qui mêle très bien Histoire et fiction.

Malgré quelques longueurs, ce film est une bouffée d’air frais !
Tout se déroule dans une petite ville d’Israël où trois sœurs vont se retrouver dans leur maison de vacances pour la vendre suite au décès des parents. Cependant, cette maison va entraîner certaines discordes dans la famille.
Ce film tourne autour de la paix et de l’espoir. Un message est transmis ici de la part de la réalisatrice. En plus des problèmes familiaux, il y a une référence à Yitzhak Rabin. En effet, durant la période évoquée (1995), Rabin se fait assassiner et entraine donc un processus de paix détruit. Cela permet un parallèle avec la famille de Cali qui refuse d’abandonner la paix et l’espoir.
On peut voir à travers le long jardinage une réelle métaphore. Cali essaie de se débarrasser du passé pour créer du neuf, et ainsi retirer tout ce qui va en travers de son chemin. Néanmoins, ce n’est pas aussi facile qu’elle ne pourrait le croire. En effet, les fantômes vont lui donner du fil à retordre et amener une certaine réflexion sur les valeurs familiales.
Le casting est mieux que je ne l’imaginais. Une fois de plus, Géraldine Nakache nous prouve qu’elle a un réel talent, et pas uniquement dans la comédie. Pareil pour les autres actrices, ce fut une belle découverte pour ma part. Le trio fonctionne à merveille !

ce trio de soeurs revenant dans la maison de leur enfance, maison de leurs parents qu'ils essaient de vendre n'est pas très attachant malgré la "présence spirtituelle" des parents décédés qui apparaissent à tout va se mélant de la vie quotidenne à tel point qu'ils on l'air plus réels que ces trois soeurs un peu éthérées; ça sera banal si cela ne se passait pas dans un lieu chargé de sens comme l'est Israël ; plutôt que de sombrer dans la mélancolie sombre, l'auteur a chosi le billet de la comédie, avec un retournement final innatendu et pas très crédible au fond

Pour moi l'expérience de Géraldine est la meilleure car c'est une sorte de Beetlejuice qui se passe en Israël moins la comédie mais peut-être avec plus d'émotion. Ça me parle car maintenant que j'ai 60 ans, mes parents sont plus âgés et je me demande ce qui va leur arriver quand la maison familiale sera la mienne. La réalisation est comme d'habitude plutôt moche avec orange/bleu ton. Mais nous avons eu une bonne impression de la campagne israélienne. Comme dans le film de sœurs, généralement les autres frères et sœurs sont plutôt transparents ou irritants mais cette fois ils sont cool, surtout le dernier. Si certaines scènes sont inutiles et ennuyeuses, c'est seulement 87 minutes. Donc Rendez-vous à Atlit est un film petit et rapide pour avoir chaud par temps froid, enfin je pense...

Trois sœurs se retrouvent à Atlit, en Israël, pour vendre la maison familiale. Pendant ce séjour – pratiquement filmé comme un huis-clos avec côté jardin – chacune tient son rôle. L’aînée s’affaire dans la cuisine en mijotant de savoureux plats, la cadette relève ses manches et entreprend de débroussailler le jardin tandis que la benjamine rêve d’un stage ayurvédique en Inde.
Vendre ou ne pas vendre, telle est la question qui réunit et divise tour à tour le trio, en proie aux fantômes du passé et aux conflits présents. Car ce qui ébranle leurs propres vies entre en résonance avec les déchirements d’un pays dont les divisions et les tensions se retrouvent projetées au sein même de la maison. Le jardin prend peu à peu des allures d’Éden en sursis.
Les souvenirs que recèlent les lieux prennent vie. D’abord des apparitions puis des personnages à part entière. C’est le parti pris – discutable et périlleux – de la réalisatrice, faisant ressurgir les défunts parents qui se mêlent aux conversations et s’invitent aux repas. On se doute alors que cette maison ne sera pas facile à vendre et que les racines sont plus profondes qu’elles n’y paraissent.
Nous sommes en 1995 et tandis qu’un formidable espoir de paix s’élève, incarné par Yitzhak Rabin, les trois sœurs s’affrontent. La complicité joyeuse d’une enfance retrouvée ne tarde pas à voler en éclat et la cadette se retrouve seule – enfin presque – dans la maison, ses deux sœurs ayant pris le large pour quelques temps. Lorsqu’elles seront à nouveau réunies, elles affronteront un autre deuil, une perte tragique et historique pour l’avenir du Moyen-Orient. Tandis que les rêves de réconciliation s’anéantissent, elles trouveront ensemble leur terrain d’entente et s’accorderont sur le destin de leur maison, devenue symbole d’un lieu où la paix et la fraternité seraient encore possibles.

Film lumineux, drôle et profond. Les comédiennes sont magnifiques. Le message de paix fait tant de bien par les temps qui courent... A voir pour se sentir mieux !!

Je viens de voir Atlit en avant première au festival CINEMED de Montpellier. Un film qui m'a ému en raison de son sujet, les retrouvailles en Palestine de trois soeurs d'origine israéliennes en raison du projet de vente de la maison de leurs parents décédés à l' époque cruciale de l'histoire d'Israël (1995) durant laquelle l'espoir de paix a été brutalement déçu par l'assassinat de Rabin. Et ce film m'a plu par toutes ses qualités cinématographiques : jeu des actrices et acteurs, fiction des scènes ou les parents interviennent comme des fantômes, et qualité de l'image. Après les applaudissements nourris des montpellierains, je prédit un bon accueil du public en janvier 2015.

Comment de bonnes actrices peuvent-elles se fourvoyer dans un film au scénario indigent ascendant puéril avec des fantômes trop "vivants" qui encombrent l'histoire plus qu'ils ne l'enchantent. Franchement c'est raté sauf si l'on cherche un fauteuil au frais en été pour sommeiller...

Très bon film. Géraldine Nakache joue à la perfection. Un de mes films préféré avec cette pépite d'actrice. Un grand talent.

Je n'ai pas vu 1 film aussi nul depuis longtemps ,les actrices sont très bien mais le scénario du déjà vu ...Et les fantômes qui vont et viennent ...Enfin bref,je ne le conseille pas ,maintenant certains se diront peut-être que je n'ai rien compris !!!