Avis : Brooklyn - Page 5

Belle histoire d amour dans les années 50
Les années 50 sont bien représentées costumes ambiance musique
Mais il manque tout de même quelque. Chose à ce film
Trop lisse pas assez de rebondissements dans cette histoire d amour mais très agréable à voir

Autre époque, mêmes problématiques humaines. Franchement, ce n'est pas LE film de l'année, le scénario est tellement prévisible qu'il est presque banal. Mais (et oui, il y a un mais), le fait qu'il se déroule en 1950 change énormément la donne. Le film aurait tout à fait eu sa place aujourd'hui, sauf que personne ne se serait concentré (autant en tout cas) sur les émotions que peut ressentir le personnage principal. En ce qui me concerne en tout cas, et du haut de mes 25 années de vie en France, je ne me suis pas reconnue dans l'univers du film : des vêtements trop différents de la mode qu'on connait actuellement, des voyages de plusieurs jours en bateau quand on ne connait que l'avion qui traverse l'Atlantique en quelques heures, des moyens de communication mille fois plus rapide que le courrier ... et pourtant. Pourtant tout ce qui n'est pas de mon époque m'a permis de me focaliser sur le personnage principal, ses douleurs, son mal-être, ses rêves, ses choix, ses dilemmes. Si le même film n'avait pas été fait dans les années 50 mais dans le monde actuel, je doute que l'histoire m'aurait autant touchée car on se focalise sur les sentiments que l'on connaît. Pour le reste, décors et costumes impeccables du coup, bon film qui ne m'a pas laissée indifférente !

Adapté du roman éponyme (2009) de Colm Toibin le film est typique du mélo historique où, en 1952, une jeune femme irlandaise se retrouve déchirée entre deux cultures, et deux hommes (cela va de soit !), après avoir émigré aux Etats-Unis. Un joli mélo malgré que ce film soit loin de l'acuité et de la dramaturgie de films comme "Golden Door" (2007) de Emanuele Grialese ou "The Immigrant" (2013) de James Gray. Bref John Crowley change de registre comme de style (il n'en a pas !), et il n'est ni James Gray ni David Lean. Un joli mélo, loin d'être râté mais on s'interroge encore sur sa présence aux Oscars. Un mélo académique et sans surprise mais dont le taux lacrymal est honnête.

La surprise de l’année 2015, les américains ne s’y sont pas trompés, ils ont acheté les droits du film, achat qui fut une opération plus que rentable. En France, curieusement le pays des amoureux, Brooklyn passa presque inaperçu alors que c’est une petite perle. Certes, le début traine un peu avec les ennuis qui accablent la jeune irlandaise à son arrivée à New-York mais tout va s’éclairer avec l’arrivé d’un plombier italien plein de tendresse. Le cinéma prend alors de l’ampleur grâce à l’exceptionnelle composition de Eilis et de l’attention que lui porte John Crowley, le scénario gagne en épaisseur et la fin du film ne peut se deviner avec certitude. Outre le charme de l’année que l’on découvre grâce à l’affiche ‘’Chantons sous la pluie’’ et la brève discussion sur « L’homme tranquille », le film baigne dans des couleurs très légèrement surexposées qui sont en harmonie avec Eilis dont les nombreux changements de tenues nous charment. Bravo ! Grâce à de tels films, l’art cinématographique ne mourra pas.

Une bonne comédie dramatique à l'eau de rose, mais qui sauve l'essentiel. L'actrice principale est attachante. 3 étoiles.

J'ai rêvé New York ? New York City sur Hudson, bien sûr ! Eh oui, le rêve américain commence par l'arrivée dans cette ville dont un des célèbres quartiers donne son nom au titre de ce film. Ce fameux rêve américain est une nouvelle fois évoqué par cette belle histoire, classique mais bien troussée et émouvante. Même si après un premier segment impeccable, la deuxième partie qui se déroule en Irlande convainc moins. "Brooklyn" est cependant une belle épopée, simple et fort touchante.

Rien de très original ni de très excitant dans cette histoire mais il vaut malgré tout le coup d'oeil et ne devrait pas vous décevoir... L'histoire d'une jeune Irlandaise partie relever le défi d'entreprendre une nouvelle vie à N.Y., celle dont elle a toujours rêvé... Malgré des débuts difficiles (le mal du pays) elle va se faire rapidement à ce mode de vie et (évidement!) tomber amoureuse... Mise en scène toute simple comme l'histoire, une très belle photo et de beaux décors mais surtout une très convaincante et attachante Saiorse Ronan qu'on a envie de voir réussir! Il devrait pas marquer à jamais les esprits mais le film coule tout seul et ne donne pas l'impression d'avoir perdu son temps, c'est déjà pas mal !

Voici l'histoire d'une irlandaise dans les années 50 qui part à la recherche d'une nouvelle chance aux Etats-Unis. Elle parvient sans difficulté à se construire une nouvelle vie. Mais son pays la rattrappe et des choix vont s'imposer. Brooklyn est une histoire d'amour teinté de mélancolie, notamment grace au visage candide de Saoirse Ronan. Le réalisateur accorde une attention particulière aux décors et aux costumes et apose sa caméra avec douceur et tendresse. Même si l'histoire est bien menée, elle reste trop propre et n'ose pas s'élancer sur un chemin éloquent. On regrette alors ce ton linéaire alors que tout aurait pu chavirer.
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Une jolie bluette mais pas que

Le début des années 50 dans un village irlandais, Eilis travaille chez une vieille pie acariâtre mais elle rêve déjà d’ailleurs.
Quitter ce village cette vie, où tout est si codé, établi, sans changement. Grâce à sa sœur (Rose) et au prêtre de la paroisse de Brooklyn,ce sera donc le bateau pour New-York.

Ce petit film dit bien ce que peut être le déchirement de quitter les siens et son pays. Même quand il est impossible d’y rester ou pire, d’y revenir!

Une histoire qui colle à la peau de tous les migrants à travers le Monde, à travers les siècles, depuis que des plus pauvres ont cherché un Eldorado, un refuge, un espoir…

Eilis -convaincante Saoirse Ronan– rencontrera l’amour sous les traits et le charme d’Emory Cohen.

La photographie du film nous transporte bien au seuil des années 50 sans exagérer. Et les scènes de repas chez la logeuse en compagnie des autres pensionnaires sont savoureuses.

Un p’tit film qui fait du bien.

une belle histoire d'amour dans les années 50 entre 2 personnes avec finalemznt une moralité et une fidélité.

Un vraiment bon film. Les acteurs principaux, surtout la principale jouent très bien. Un film relativement gay plein de bonnes intentions. Néanmoins certains bémols sont a noter. La mise en scène trop clacique. La musique pour un film irlandais peut être pas assez irlandaise. Ainsi que peut être le découpage du film entre le début, quand elle est aux États-Unis et son retour en Irlande. Brooklyn et certes un bon film mais sa nomination en tant que meilleur film au oscar n'est elle pas de trop.

Une belle histoire aux enjeux très forts, qui nous porte jusqu'à la fin malgré la lenteur du rythme mis en place, donnant un effet plus reposant qu'ennuyant. Brooklyn est le genre de film sentimental qui aime prendre son temps (peut-être parfois un peu trop) dans la manière de poser l'action. Mais cela n'est finalement pas du tout désagréable, car on adhère très facilement au cadre du New-York des années 50, parfaitement représenté, et on se laisse alors emporté dans l'atmosphère. Devant les différentes histoire d'amours auxquelles on assiste, on éprouve un plaisir contemplatif, mais pas forcément au delà, car le film reste malheureusement un peu trop pudique sur les sentiments passionnels des personnages.

Quel film ! Magistral ! Un beau film tendre et sans violence, en costume d'époque, qui est parfait à voir en couple. Belle interprétation, belle réalisation, mais je regrette qu'on m'en ait trop dit. En savoir le minimum pour avoir l'effet de surprise m'aurait mieux convenu.

J'ai tout aimé dans ce film. La justesse du ton, les personnages très attachants. La dose d'humour de cette communauté irlandaise à Brooklyn, et sa solidarité. L'action commence au début des années 50 dans cette Irlande encore très éloignée de la modernité de la grande ville américaine. Ces gens venus pour travailler dur, faire leur vie dans ce nouveau pays. On ressent bien la nostalgie de ce pays et des siens qu'elle a quitté, son déchirement de devoir choisir

Parfois les histoires et la vie n'ont pas toujours les mêmes règles. "Brooklyn" (2015) en est le parfait exemple! Saoirse Ronan est le coeur de ce film èmouvant et èlègant! A bien des ègards, son personnage parle d'une jeune femme qui va prendre le contrôle de son propre destin, avec ses interrogations sur ce qui se passe en Irlande quand elle n'y est pas, ses peines, ses èpreuves! Et pour rendre à l'ècran ces moments comme ils seraient dans la vie même s'ils sont parfois douloureux! La lumière est magnifiquement èclairèe avec des plans très naturels qui se dègagent tout au long des minutes! Et la reconstitution minutieuse, sans cet effet de carte postale qu'on nous bassine neuf fois sur dix, et très soigneusement pensèe au niveau des couleurs, des rues d'Enniscorthy à l'Athenaeum en passant par Coney Island! Bref, une jolie rèussite hors de notre temps et notre èpoque, èmotionnelle mais jamais sentimentale, avec une actrice qui n'en finit pas de côtoyer les sommets...