Avis sur Tout est permis

Ce que je retiens dans ce film ( en dehors de l'émotion que suscite les tétraplégiques de Garches , tout le monde devrait aller faire un tour là bas) c'est le témoignage de l'homme qui a travaillé 10 ans pour des alcooliers : son job faire boire, proposer à la sortie des lycées des apéros !!!!! il en est même devenu alcoolique lui même donc viré ( il lui aura fallu un licenciement pour se rendre compte de ce qu'il faisait?) bien sur un autre a pris sa place. Combien de jeunes a t-il rendu alcooliques?. Et tout ca avec la bénédiction de l'état même plus que ça, la plupart des hommes qui détiennent des part dans ce lobby qu'est la vente de l'alcool, sont les mêmes qui votent les lois. !!!!!!
C'est une honte ! On peut faire toute la pédagogie pour la sécurité routière. L'état peut sévir! Il réprime d'un côté et incite de l'autre . Car il parait qu'en France l'alcool règne!!!!!! heureusement le film dit que c'est une drogue dure! enfin quelqu'un qui le dit!!!!
Mais ce que je n'oublies pas c'est que l'état est complice de l'alcoolisation des jeunes.
Qui va faire un film un jour qui dénonce cela?????????

Un n-ième documentaire assez bien fait sur les acteurs directs de ce qu'on a coutume d'appeler "la violence routière". Rien de spectaculaire, rien que du très soft : un très beau voyage au pays du déni, de la mauvaise foi et, pour être tout à fait clair, de la connerie à l'état pur. Des déclarations très discutables, voire inacceptables, de l'avocat (oublions son nom !) des délinquants (criminels ?) de la route, et du président de "40 millions d'automobilistes". Il est malheureusement clair que ce film pas très commercial ne sera vu que par un public homéopathique. Et pourtant il comporte des témoignages bouleversants de grands accidentés de la route dont la vie a été parfois (mais pas toujours) brisée de leur propre fait. Mais il est clair que ce genre de choses, on préfère ne pas en parler... ce film fait également le point et remet les choses à leur vraie place concernant quelques mythes stupides bien ancrés dans les esprits (pas de limitations de vitesse en Allemagne, les radars pompes à fric dont le seul but est de renflouer les finances de l'Etat etc.). Je pense que ce film ne servira qu'à renforcer la conviction des personnes déjà convaincues des problèmes évoqués, mais qu'il ne convaincra personne d'autre : ceux qui en auraient le plus besoin n'iront tout simplement pas le voir.

Vraiment excellent, la France montrée sans faux semblants... Je l'ai vu avec ma compagne qui a passé un tel stage, elle m'a dit avoir retrouvé l'ambiance et les mêmes discours que lors de son stage.

La sécurité routière est un sujet fascinant. Qui nous concerne tous. Nous tous qui nous déplaçons. Nous tous - ou quasiment tous - qui conduisons, plus ou moins prudemment. Nous tous qui avons eu l'occasion de perdre des points - ou de trembler d'en perdre. Voire d'être témoins ou victimes d'accidents de la route.

"Tout est permis" est le titre intelligent d'un documentaire intelligent.
Parce que sur la route, tout, précisément, n'est pas permis. Alors que, paradoxalement, l'isolement dans l'habitacle de son véhicule et la puissance que nous confère la seule pression du pied droit nous donnent la fallacieuse impression qu'au volant tout serait permis.

Coline Serreau - qui connut le succès il y a près de trente ans avec "Trois hommes et un couffin" - a filmé des stages de récupération de points. Des conducteurs, jeunes ou vieux, riches ou pauvres, ont pour seul point (!) commun une relation compliquée au code de la route. Ils ont perdu leurs douze points parce qu'ils roulent trop vite, ont trop bu et/ou téléphonent au volant. Ils partagent aussi une même rancœur à l'égard d'une réglementation dont ils estiment qu'elle bride abusivement leur liberté individuelle.
Inlassablement, face à eux, les animateurs des stages font œuvre de pédagogie avec une patience de bénédictin. Excessives, les limitations à 50 km/h ? Ridicule, l'interdiction du portable au volant ? Moralisatrice, la lutte contre l'alcoolémie ? Exemplaires, les autoroutes allemandes ?
Les limitations de vitesse en zone urbaine réduisent exponentiellement les risques de chocs mortels. Téléphoner au volant multiplie par 4 le risque d’avoir un accident corporel. L’alcoolémie positive d’un conducteur est présente dans les accidents causant 30,9% des tués sur la route. Sur les 12.000 km d'autoroutes outre-Rhin, seulement 388 km ne sont pas limitées mais enregistrent une accidentologie trois fois plus forte qu'en France

Sans doute Coline Serreau ne révolutionne-t-elle pas l'art du documentaire en filmant à la queue leu leu des témoignages tragico-comiques d'un bon sens désopilants.
Mais ce concentré de comédie humaine est si révélateur, non seulement de notre relation à la route, mais aussi de notre relation aux autres, qu'il mérite amplement d'être regardé par tous les conducteurs, présents ou futurs. Ce qui fait, tout bien considéré, un large public ...

Ce documentaire très instructif combat pas mal d'idées reçus. Par moments assez drôle, parfois plus dramatique, ce film peut constituer un bon moyen de prévention pour la sécurité routière.

Ce film m’a fait penser à une vieille blague : « Dieu a créé le plus beau pays du monde : La France. Mais pour éviter que les autres pays soient jaloux, il a créé les français ! » En effet, il y a beaucoup d’humour dans ce film mais c’est souvent de l’humour très involontaire des gens à leur dépend, cette fameuse mauvaise foi si latine et si jusque- boutiste. Cette mauvaise fois française m’a aussi fait penser à un autre documentaire vu il y a tout juste 10 ans « 10ème chambre, instants d’audiences » de Raymond Depardon, tout aussi passionnant.
Car, « Tout est permis » côté mise en scène, est très pauvre et on voit bien que Coline Serreau n’a ni le talent d’un Michael Moore, ni le budget du trublion américain.
Par contre, ses histoires me plaisent beaucoup en général (« Chaos » (2001), « La Crise » (1992), « Romuald et Juliette » (1989), « 3 Hommes et un Couffin » (1985)) et ici le fond prime beaucoup sur la forme. La réalisatrice démonte toutes les idées reçues et arguments fallacieux véhiculés par les lobbyings des automobilistes ou des alcooliers tout en mettant chaque délinquant devant ses propres contradictions. Ce film devrait d’ailleurs être montré obligatoirement dans les écoles pour lutter contre la délinquance routière et surtout contre la con... des français !
A noter que ce film a été boycotté par le réseau UGC sur Paris la semaine de sa sortie et c’est d’autant plus dommage que ce film est d’utilité publique et peut à lui seul sauver de nombreuses vies par une prise de conscience de chacun.
Je ne saurais que trop vous conseiller de le voir si vous êtes vous-même automobiliste, ou même uniquement piéton, voire même si vous êtes simplement français !

Je n'aurais pas pensé que Coline S. se serait embarqué dans ce style de production. Faisant office de documentaire, mais en même temps de documentaire. Un sujet qu'il fallait penser, mais qui sem ontre interessant à traiter. Amenant son film docu un peu comme un "polar" mixant le jugement, les pensées de chacun... Ou chacun (qu'il soit acteur de base ou non) se prête au jeu parfaitement. On peut penser que cela va en faire des tonnes et grossir et amplifier les clichés que l'on peut entendre. Mais rien n'y fait. On se retrouve parfois devant une comédie ou l'on se prête à sourire assez facilement. On ne peut que se sentir que concerné. Que l'on soit piéton, automobiliste ou j'en passe. C'est un sujet traité comme tel qui touche tout le monde. Avec de façon habile, un coté un peu comédie ; bien qu'il s'agisse d'un documentaire. Avec par moment, des passages, ou l'on s'instruit. D'autre ou l'on prend plus ou moins conscience des dangers (qui arrive souvent quant il est déja trop tard). Pas besoin d'un gros budget pour faire quelques choses de plaisant et instructif pour le coup à regarder. Les idées de chacun sont mis face à la caméra et même si on ne le reconnait pas. On s'y reconnaitra sans aucun doute secrètement...^^. L4empathie nous gagne facilement. Les politiques de la sécurité routière y passent également. LEs propos sont donc intéressant même si parfois cela manque un peu de recul. Mais globalement, je ne m'attendais à être plutôt agréablement surpris par ce petit documentaire qui se laisse aisément regarder et que ce soit par les plus jeunes ou les conducteurs. Les écoles devraient également pensaient à le montrer au futur conducteur qui pour le moment piéton, oublie parfois les dangers de la route ne se voyant pas comme conducteur et donc aux conducteurs de faire attention. Une bonne surprise.

Moralisateur, culpabilisateur, caricatural. Pour faire passer l'impôt du radar, des stages de récup de points. Mensonger concernant l'Allemagne...

Coline Serreau se sert d'un thème qui paraît à priori peu alléchant et déploie une image de la France, de l'humanité, des moteurs de la société et des lobbies absolument passionnants. La réalisatrice se distingue surtout par son montage, nerveux et hitchcockien : l'intérêt augmente avec les éléments nouveaux ajoutés au fur et à mesure. Un film à présenter partout, y compris dans les écoles.

J'ai eu la chance de voir ce film en avant-première : le véritable miroir de notre société actuelle !

C'est un peu comme la petite languette qu'on trempe dans l'eau pour contrôler son PH, sauf qu'ici c'est la caméra qu'on plonge dans la population pour voir s'y révéler l'individualisme triomphant...

Je remercie toute l'équipe de BACFILM pour leur courtoisie, Coline Serreau pour son écoute, sa douceur, sa gentillesse et son grand talent !

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Un état des lieux de la sécurité routière en France qui donne la parole à tous les avis et, plus largement, le portrait d'une société compétitive et égoïste.

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En dépit d'une image affreuse, Coline Serreau nous parle toujours aussi bien de nos travers. Et c'est universel.

On a ici toute la panoplie de la France désobéissante, égoïste et mal informée. Tous ces gens qui ne comprennent pas que leurs agissements font d’eux des dangers publics, et qu’ils se transforment en petits moutons que l’on va tondre jusqu’à l’os. Parfois insupportables, certains vont jusqu’à se croire autoriser à rouler plus vite que les autres pour peu qu’ils aient une "grosse bagnole". Les éducateurs, imperturbables, leur apprend, comme à l’école, qu’il faut avant tout respecter l’autre. En plus on apprend beaucoup de choses, notamment sur le mythe de l’Allemagne qui, grâce a ses portions de routes non limitées produisent en réalité plus de morts.... sur ces mêmes portions, mais ça on ne le dit pas officiellement. Les images des jeunes devenus paraplégiques ou tétraplégiques suite à un accident de la route font leur effet ; un froid plane dans la salle. Film à voir impérativement. 4 étoiles.

jai adorer toourner avc Coline Serreau. Une femme simple, et tres humaine..
assez demotions quand je repense a tout sa, assez de retenu dans mes propos..
je suis fiert dy avoir apporter mon ''experience'' sur le sujte....

TOUS EN SALLE!!!!!!!! Merci..

J'aime bien les documentaires de Coline Serreau... Elle a apporté sa petite pierre à l'édifice.

C'est une blague ??? Ça, un documentaire ?

Je me demande quelle mouche a bien pu piquer la réalisatrice de « 3 hommes et un couffin » pour nous pondre ce métrage qui n'est rien d'autre que de la propagande anti-vitesse de bas étage...
Contre-vérités, clichés, raisonnements simplistes, culpabilisation, jeu sur les émotions au détriment de la raison, bref toutes les recettes habituelles pour faire passer la pilule du radar...
Comme toujours on se focalise sur la vitesse et on oublie allègrement tout le reste !

Quant aux intervenants, on sent bien l'impartialité : pour le Français lambda, des cas extrêmes de chauffards certainement pas représentatifs de l'automobiliste moyen. Et pour les soit-disant experts du sujet : deux autophobes, instrumentalisés pour faire passer des mesures aussi intelligentes qu'efficaces.
Sans oublier le mensonge pur et simple au sujet de l'Allemagne, ce sont laaaargement plus de 388 km en no-limit. 2/3 des autoroutes allemandes sont sans limitation de vitesse, ou alors en limite variable selon le trafic et la météo.

On notera enfin le contexte dans lequel sort ce film, comme s'il sagissait d'une opération de comm'.

Bref, à boycotter.