Avis : Le Kid - Page 8

Un film tout simplement bouleversant, riche en trouvailles visuelles et scénaristiques. Charlie Chaplin est sans conteste un immense réalisateur, et ce seul film le prouve largement. Tour à tour drôle et émouvant, il exhorte le spectateur à mesurer le fléau qu'est la pauvreté et à faire preuve de compassion. Un bijou éternel !

Quelles que soient les contraintes, les génies les trnasformeront toujours en forces. Chaplin, à l'instar de Murnau, Eisenstein, Lang ou encore Griffith tournait des films muets sans que les dialogues ne manquent. Se dit-on une seule seconde "ah le film aurait été mieux avec le son"? Jamais, tout simplement car on ne remarque jamais ce "manque", qui n'en est pas un. Une histoire très simple, très belle, et très forte.
A revoir toujours avec le même plaisir.

Il est facile de qualifier Charlie Chaplin de génie mais je le répète cet homme était un génie ne serait-ce que pour réaliser un certain type de film. Vous ne verriez jamais Charlie Chaplin faire un film d'horreur muet ou même une grande épopée. Son art s'adressait à ceux qui pouvaient tout juste s'offrir le prix d'un billet dans les années 20 et 30 pour voir ses films et il y associait un pathos incroyable et unique dans son spectre d'humour et de compassion. Certains peuvent qualifier de sentimentaux des films comme Le Kid et même Les Lumières de la ville mais ils risquent de passer à côté de l'essentiel à savoir que tout sentiment est orchestré et (le mot habituellement utilisé) manipulé dans le cadre de la mise en scène comique. Un sentiment mérité est différent d'un sentiment faux jeté en pâture au public et si un cas pouvait mieux montrer cette distinction il serait difficile de trouver un meilleur exemple et un meilleur film que le Kid...

Excellent, un Chaplin en format court (moins d'une heure donc pas le temps de s'ennuyer) drôle, émouvant, brillant. Tout le talent du maître est là, dans ce plaisir rétinien que l'on savoure pleinement. Ce film n'a pas loin de 100 ans, et reste pourtant encore et toujours aussi magnifique. La magie Chaplin voyage dans le temps sans la moindre ride en opérant avec ce charme universel.

Un des premiers chefs-d’œuvre de Chaplin, merveille de drôlerie et d'émotion qui aura imposé définitivement sa patte dans le milieu hollywoodien. On ne peut que rire ou verser sa larme devant chaque séquence de ce film dans lequel Chaplin définit tout son cinéma à venir, jouant avec une extraordinaire facilité aussi bien sur le plan du burlesque que sur celui du drame, un grand écart dont peu se sont avérés capables par la suite. Du très grand art.

Encore un chef d'oeuvre de Chaplin.

Emouvant, attendrissant, sensible, bouleversant et drôle.

Un grand moment de cinéma pleins de sentiments

Chef-d'oeuvre culte de l'époque, "Le Kid" est un long-métrage démontrant toute l'intelligence de Charles Chaplin par une réalisation très juste et un côté burlesque bien mis en valeur. Le long-métrage est plaisant par le beau duo que forment Charles Chaplin et "le kid" où leur jeu d'acteur est vraiment convainquant. D'une durée de 50 minutes, on ne lâche pas le film et de bout en bout et notre intérêt reste présent pour les scènes drôles mais aussi touchantes. Au final, c'est un fillm à revoir, une oeuvre culte du cinéma !

Une très belle œuvre de la part de Charles Chaplin, qui nous envoute une nouvelle fois par sa capacité à nous faire rire, ce n'est pas le plus drôle de ses films mais c'est quand même un bon film comique et cette fois il y ajoute l'émotion. "Le Kid" (1921) raconte l'histoire d'un vagabond (joué par Chaplin évidemment, qui mieux que lui pour jouer ce rôle ?) trouvant un bébé laissé à l'abandon, contraint et forcé, il décide finalement de bon cœur de garder cet enfant et de l'élever, le film se déroule principalement autour de cela évidemment, et on apprécie, malgré le sujet qui ne prête pas tellement au comique, de voir Chaplin et le kid (joué admirablement par Jackie Coogan) faire leurs pitreries. Le scénario est très bon et permet l'émotion, qui entre en compte dans très peu des œuvres de Chaplin. Un excellent film donc mais le meilleur Chaplin (de ceux que j'ai vu jusqu'à maintenant) restera "Le dictateur".

OEuvre essentielle dans la carrière de Chaplin. D'une durée de 50 minutes, The Kid est un pas supplémentaire du cinéaste vers le long-métrage. De plus le film n'est pas "simplement" une comédie burlesque (bien que certains passages soient irrésistibles) mais constitue un vrai mélodrame qui voit Chaplin s'aventurer du côté de l'émotion. Il décrit avec une grande justesse et une vraie sensibilité l'amour et l'affection que le vagabond et le gosse se portent l'un à l'autre. Cette relation est renforcée par l'évidente complicité entre Chaplin et Jackie Coogan.

Surement le film le plus connu de Chaplin avec les temps modernes! Le Kid est un chef d'oeuvre avec notamment Jackie Coogan et Edna Purviance que l'on retrouve de plusieurs court métrage de Chaplin.

Les films de Chaplin sont bel et bien indémodables, et tout le monde doit avoir vu ses films majeurs. Critique de la société qui ne cesse de se dégrader, où la misère règne plus que l'entraide, Le Kid est un chef d'œuvre plein d'émotions, d'autant plus touchant grâce au fait qu'il est muet. De la poésie, de la tendresse, de l'humour, de la magnificence tout simplement ! On est tout de suite sous le charme de ces personnages, qui tantôt prêtent à rire, tantôt prêtent à être plaints. Tout y est, sans doute mon film préféré de Chaplin, qui est la preuve même que film muet ne veut pas dire film plat dénué d'émotions !

Le Kid réalisé par Charles (Charlie) Chaplin en 1921.
*Les points que j'ai appréciés →
• L'histoire simple mais belle
• La complicité entre Charlie Chaplin et l'enfant.
• Le comique des scènes (souvent des petits détails)
• La musique

*Les points que je n'ai pas appréciés →
• Absolument rien

*Conclusion →
J'ai aimé, c'est simple mais superbement réussi. 10/10.

Le plus touchant des films de Chaplin et malheureusement le plus court. Le lot de gags apportés fait encore et toujours mouche.

Un vagabond recueille un orphelin. Leurs solitudes se rejoignent et se consolent. Réalisation alerte, mélange parfaitement dosé de burlesque et d'émotion. Pas une seconde de répit, avec de jolies poursuites et une superbe scène de rêve. La narration est simple et très efficace : le cinéma de Chaplin est déjà en place avec son humanisme, ses personnages attachants, ses moments de poésie, ses rires, ses larmes, et par dessus tout sa dignité, plus forte que la misère. Ainsi, après avoir été le héros maladroit de nombreux courts-métrages, le personnage de Charlot prend de l'envergure. Le Kid est le film de transition entre le court et le long métrage pour Chaplin, à la fois par sa durée (50 min) mais aussi dans sa filmographie. Une transition parfaitement réussie !

D'abord appelé en VF "Le Gosse", puis "Le Kid", The Kid est souvent considéré comme le premier long-métrage de Chaplin. Si l'on veut pinailler, on dira que, selon les classifications actuelles, il s'agit d'un moyen-métrage (50 minutes), et que le premier vrai long-métrage du cinéaste est L'Opinion publique (1923). Mais passons. The Kid concrétise une tendance apparue dans le cinéma de Chaplin depuis The Immigrant, qui associe la comédie au mélodrame (un rire et une larme, comme il est écrit en prélude). Concernant ce dernier registre, le réalisateur y va franco. Certains critiques lui ont d'ailleurs reproché de verser dans le sentimentalisme (mais pas le public qui a plébiscité le film en salles). C'est vrai que The Kid n'est pas exempt de lourdeurs symboliques (notamment l'incroyable image du Christ insérée dans les premières minutes du récit), pas exempt non plus de facilités lacrymales (le célèbre plan sur le gosse en pleurs, les bras tendus vers son père adoptif...). Mais sur l'ensemble du film, il est quand même difficile de ne pas être attendri par le tandem père/fils formé par Charlie Chaplin et Jacky Coogan. C'est dans les scènes du quotidien que l'émotion et la complicité sont les plus belles. À la maison : le lever du lit, la préparation des repas... Et au boulot : l'enfant casse des vitres en jetant des pierres ; Charlot intervient aussitôt pour proposer ses services. La science comique, toujours aussi précise et réjouissante, s'inscrit dans un cadre de misère sociale qui n'est pas "pur décor" mais bénéficie d'une attention touchante via mille et un détails (les services de l'orphelinat, le dortoir pour adultes...). À ces accents de réalisme social répond une formidable scène onirique dont les voltiges ajoutent, par contraste, à la richesse stylistique de film. Tout le talent de Chaplin est donc de savoir jongler entre des styles et des registres dramatiques opposés, lui le parfait homme-orchestre de ce film (et de tous ses films), puisqu'il assume les rôles de producteur, de scénariste, de réalisateur, d'acteur, de monteur et même de compositeur de la BO.
Un dernier mot sur Jacky Coogan, le Kid du film. Il a poursuivi une carrière d'enfant-star au cinéma, organisée par ses parents qu'il attaquera plus tard en justice. La suite, ce sont des seconds rôles dans des films de seconde zone, avant de migrer vers les séries TV à partir des années 1950. Il est mort en 1984.