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leoline
28 abonnés
93 critiques
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3,5
Publiée le 8 juin 2015
J avais un a priori négatif c est vrai a voir ce film. populiste ?, racoleur ? misérabiliste ? ultra réaliste ? clichés de la vie caricaturée ? Dès le générique dès le début je savais que j avais tout faux. Le film est déjà très bien tourné...pas de camera-stylo qui tremble pour faire "vrai". Le respect du sujet c était de faire "bien" c est réussi. C est même parfois très beau. Un très bon point le sujet est traité proprement. Ensuite l histoire... en fait d histoire c est une tranche de vie qui traverse un groupe qui subit lui même les aléas de la soumission aux événements de nos contradictions d acheteurs low cost qui sans le savoir (ou en le sachant) font les "working poor" ou travailleurs pauvres de nos magasins. La aussi sujet réussi. Tous les personnages passent les bons messages ont les bonnes attitudes (et non pas des postures de simili ou crypto-travailleur)... C est un cinéma qui parle aux tripes. de plus prémonitoire ...car il aborde le sujet du gâchis... étendu de la marchandise perdue aux vies perdues également des protagonistes. J ai beaucoup aimé le tout. Un mélange d humour grinçant... surtout une morale sauve et l honneur au firmament. Ce sont les nouveaux "enfants" du paradis...
Première réalisation de Louis-Julien Petit, cette touchante comédie sociale dénonçant l'inhumanité de la grande distribution et servie par de formidables comédiens, est pourvue d'un très bon scénario, drôle, sincère, populaire et révoltant de réalisme. Une très bonne surprise.
Non, ce mauvais film n'est pas une comédie à la Ken Loach. Ken Loach aime les gens. Lui. Ce n'est qu'une (assez affligeante) histoire de (sinistre) débrouillardise borderline complètement irréaliste, sur fond d'une vision par trop - vraiment - caricaturale du fonctionnement d'un magasin de hardiscount. Jamais d'humour, aucune occasion d'être en empathie avec ces tristes "héros ". Tous les thèmes abordés sont maltraités ... dans tous les sens du terme. A l'exemple de celui de l'économie solidaire dont ce film nous propose une version plutôt glauque (le moteur des acteurs n'est pas l'altruisme ni l'humanisme mais tout simplement la recherche d'un "revenu de complément", la chaîne d'approvisionnement est tristement inavouable car "piratée"). Ce film a été primé "Prix du public" à Angoulême ? ... Je pense que cette cité charentaise devrait restée concentrée sur la BD.
Le milieu du discount n'est pas forcément ce qui se fait de plus vendeur au cinéma, mais là où le film se démarque, c'est par son message de solidarité et ses personnages aussi authentiques qu'attachants. Un drame social qui est raconté avec simplicité, un peu d'humour et surtout sans misérabilisme. L'histoire est originale quoique pas trop crédible sur la longueur, mais c'est un film qui se laisse regarder sans problème.
Une épicerie clandestine solidaire, une belle brochette de comédiens ; sur le papier Discount semblait ainsi disposer d'un potentiel intéressant. Cependant, on s'aperçoit vite qu'il se dégage du film une drôle d'impression ; on a beaucoup de mal à entrer dans l'histoire car ça sonne assez faux. Il y a en fait des scènes qui paraissent artificiels, des détails qui relèvent de l'illogique qu'on mettra sur le compte du tout premier long-métrage de Louis-Julien Petit. Dommage car les comédiens se montrent plutôt généreux (et notamment une remarquable Sarah Suco) et qu'il y avait de quoi nous pondre un bon feel-good movie mais c'est loupé !
"Discount" est un vrai film populaire. Derrière la comédie (voire même le conte, car le réalisme du scénario est discutable), c'est une vraie problématique sociale qui est finement esquissée, sans jamais tomber dans la lourdeur du film-dossier. Les protagonistes sont des "héros du quotidien", ils ne sont ni magnifiés ni caricaturaux, ce qui nous les rend très attachants. Mention spéciale à Corinne Masiero, dont la présence est aussi imposante que dans "Louise Wimmer". Une des meilleures réussites du cinéma français de ce début d'année à mon avis.
Film très réaliste qui décrit très justement les conditions de travail dans les magasins discount en France . Mais il ne donne pas de solution quant au pb des produits mis à la benne . Un excellent casting loin du show biz plus vrai que vrai ....
Un vrai régal. Des solutions face à ce rouleau compresseur de la consommation, le gâchis de ces grandes surfaces et de leurs décideurs abjects (jeter et rendre inconsommable plutôt que donner), servis parfois malheureusement par des moutons. A voir absolument si on veut croire au genre humain.
Nous les côtoyons tout les jours ( ou presque ) et j'avoue que ce film ma attiré pour connaitre les coulisses d'un super marché. Sauf que l'envers du décor, dans ce film, est sans arrêt dans l’exagération et les stéréotypes : La mère célibataire en colère, la vielle fille aigris, la directrice tyrannique, les videurs militarisés et l'ambiance pénitentiaire de la grande distribution... L'humour est léger et les protagonistes échangent souvent leurs rôles de gentil-méchant. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le film traite plus de la finance que du gaspillage alimentaire. Mais ce dont souffre le film, c'est surtout son mauvais montage qui peut perturbé le spectateur, lui faire perdre le fil de l'histoire ainsi que son attention. Bref, malgré tout ses défauts, l'aventure des héros reste intéressante pour les personnes concernées ,dans un élan de révolte, de la classe ouvrière.
Moyen...Malgré une idée originale, le film patauge dans un scénario un peu invraisemblable et une mise en scène très classique. Trop de clichés, une fin un peu bâclée...
Si sur le fonds on ne peut qu'être d'accord sur le propos défendu : la critique de la société de consommation et en particulier du gaspi ou la déshumanisation, la forme n'est pas du tout à la hauteur et le film ne soutient pas la comparaison avec les comédies sociales britanniques. Ici la réalisation est froide et impersonnelle, l'humour est absent (c'est pourtant ce qui fait la force des "modèles" anglais) alors que le film est "vendu" comme une comédie et non un drame, et surtout il n'y a pas de véritable fin ce qui fait que l'on sort de la séance avec un goût d'inachevé et encore plus déprimé qu'entrant dans la salle.
Bien aimé cette fable gentiment amorale, premier long métrage de Louis-Julien Petit réalisé en partie en financement participatif et prix du public au festival du film francophone d’Angoulême…comédie douce amère qui rappelle le réalisme d’un Ken Loach ou de Clio Barnard, plus percutant que Deux jours et une nuit des frères Dardenne…comédie crédible dans cette peinture de la réalité de ces discounts alimentaires, où les employés payés au lance pierres, assument tous les postes de l’approvisionnement des rayons à la caisse sous le contrôle de vigiles plus ou moins sadiques, et où la directrice, sous la pression permanente des managers du réseau n’est pas mieux lotie…cette comédie veut aussi dénoncer le gâchis alimentaire pratiqué dans les grandes surfaces , ici, les produits récupérés sont destinés à être javellisés, (et contre lequel 63 députés de tous bords ont déposé un projet de loi contraignant les grandes surfaces de plus de 1000 m2 à donner « leurs invendus alimentaires encore consommables à au moins une association caritative dans le secteur de l’aide alimentaire). On fait aussi référence à la mésaventure de cette caissière licenciée pour avoir récupéré un ticket de promotion abandonné par un client…tout est résolument sincère dans ce film et en premier les acteurs qu’ils soient connus comme Zabou Breitman ou Corinne Masiero, ou plus habitués aux seconds rôles.
Ce film plein de bonnes intentions dénonce les tares de la grande distribution à bas prix (management dénué de toute humanité, conditions de travail dégradantes, gaspillage scandaleux), pour mieux justifier la révolte des employés qui se transforment en robins des bois de l’économie solidaire. Les personnages sont bien dessinés, mais l’intérêt du spectateur faiblit par moments par la faute d’une mise en scène inégale. Et l’on peut aussi regretter, que comme souvent dans le cinéma actuel, le réalisateur soit incapable d’aboutir à une conclusion.