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    Monsieur Verdoux
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    this is my movies
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    617 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2019
    C. Chaplin abandonnait donc définitivement son personnage du Tramp avec ce film qui reprend à son compte le personnage de Franju, célèbre tueurs de femmes et Barbe-Bleue moderne. Au niveau mise en scène, Chaplin s'est parfaitement accommodé des différentes contraintes du parlant, n'abandonnant ni sa capacité à faire rire ni quelques fulgurances de mise en scène. Il signe ainsi un vrai polar noir, à l'humour parfois acide, assumant même quelques scènes burlesques (la scène sur la barque) et on passe un bon moment grâce à une science du rythme intacte. Au niveau de son jeu, l'acteur confirme son talent fou également, élargissant grandement sa palette. Belle photo, montage soigné, scénario ciselé, un film captivant, mais déroutant dans son final, Chaplin allant sur le terrain de la subversion, et réglant quelques comptes personnels avec l'Amérique puritaine. Ses justifications pourront paraître difficiles à avaler pour certains, elles ont le mérite de lancer un débat. Mais pour moi, ça reste très limite d'un point de vue philosophique. Très bon film toutefois. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    913 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 août 2018
    Verdoux c’est d’abord un homme aux multiples vies, aux multiples femmes, tellement charmeur, distingué et à l’humour élégant. Un portrait tout à fait brossé pour Chaplin qui s’amuse à jouer plusieurs personnages avec un aplomb et qui traite les autres de « malhonnêtes »!!!!!
    Chaplin fait de ce fait divers sordide une comédie assez maligne et souvent drôle sans oublier de beaux moments comme la rencontre avec la jeune femme égarée.
    Hotinhere
    Hotinhere

    416 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2022
    S’inspirant de l’affaire Landru, Chaplin laisse tomber le masque de Charlot et signe le portrait plein de cynisme et d’humour noir d’un gentleman sociopathe, avec en toile de fond une satire acerbe de la société. 3,75
    dougray
    dougray

    207 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2016
    Premier film de Charlie Chaplin sans Charlot, "Monsieur Verdoux" est une véritable curiosité, à plus d’un titre ! Tout d’abord, la genèse du projet ne manque pas d’un intérêt puisque le film est une adaptation libre d’un fait divers bien connu chez nous (à savoir l’affaire Landru) dont l’idée a été proposé à Chaplin par Orson Welles. L’association des deux génies (même si Welles n’a pas été plus loin que ce rôle de pourvoyeur) avait, donc, de quoi faire saliver… tout comme la grande question du film concernant l’interprétation de Chaplin, privé de sa panoplie habituelle de vagabond maladroit. Autant le dire tout de suite, le début du film souffre un peu de cette curiosité puisque, non seulement, on scrute Chaplin plus que de raison en attendant un jeu différent mais, surtout, l’acteur lui-même semble assez réticent à l’idée de s’affranchir de tous ses tics de jeu dont il a fait son fonds de commerce depuis plus de 30 ans. Ce Monsieur Verdoux évoque, donc, terriblement, un Charlot embourgeoisé qui aurait fait un tour chez le tailleur… en tout cas, dans un premier temps. Car Chaplin règle rapidement le problème grâce à une écriture épatante de densité qui va nourrir un personnage qui ne cesse de surprendre à mesure que le film avance. On est, d'ailleurs, en droit d'imaginer que les similitudes entre Verdoux et Charlot, en début de film étaient volontaires puisque, après avoir fait le choix de les gommer pendant quasiment tout le reste du film, il transforme, à nouveau, son héros (tant sur le plan du physique que du comportement) en ersatz du fameux Vagabond... spoiler: au moment où il doit être guillotiné
    ! La métaphore de spoiler: l'adieu irréversible au personnage
    est assez saisissante... et ce n'est pas la seule surprise du film. On pensait avoir affaire à une comédie légère, tendance vaudevillesque… et on s’aperçoit qu’on se trouve face à un drame qui a pas mal de chose à dire (et, surtout, à dénoncer). Certes, Chaplin, n’oublie jamais d’insuffler à son récit le ton comique qui a fait sa réputation mais rarement il aura abordé un thème aussi sombre. Ce ne sont, d’ailleurs, pas tant les meurtres qui noircisse l’intrigue que le portrait terrible de la société et des conséquences engendrées par la crise. "Monsieur Verdoux" est, avant tout, une implacable critique sociale qui explique les agissements du criminel par spoiler: un désir de vengeance contre une société qui lui a tout pris
    . Chaplin ne faisait pas vraiment de mystère de ses opinions politiques dans les films de Charlot, il enfonce le clou ici… et va, sans doute, un peu trop loin dans sa logique. Il a, ainsi, tendance à un peu trop "excuser" son personnage spoiler: en ne montrant jamais les meurtres ou les cadavres qu’il laisse derrière lui
    mais en expliquant (et sur expliquant) qu’il tue pour spoiler: assurer un avenir à sa femme handicapée et son jeune fils, gravement mis en péril suite à son licenciement
    ! Peut-être que ce portrait un peu trop polie s'explique par la censure dont le scénario a fait l'objet mais certaines diatribes de Verdoux spoiler: (comme la comparaison entre ses meurtres amateurs et les tueries de masse perpétrées par les gouvernements en temps de guerre)
    laissent à penser qu'il s'agit bien d'un parti-pris volontaire. C’est un peu dommage car une représentation un peu plus frontale de ces meurtres aurait conféré au film un ton encore plus atypique et aurait démontré que Chaplin n’avait pas peur de totalement casser son image. C'est sans doute sous-estimer de beaucoup le choc qu' déjà pu représente le film dans l'Amérique puritaine des années 40 ! ICar chaplin a tout de même pris un sacré risque avec ce film (qui s’est d’ailleurs planté au box-office US) qui, outre sa noirceur, restera comme le premier (et dernier) film où Chaplin axe davantage son jeu sur l’interprétation pure et non sur les différents artifices qu’il a tant employés (gags visuels, chorégraphiées, grimaces…). Ce n’est, d’ailleurs, pas un hasard si le reste du casting apparait un peu en retrait par rapport à l’acteur, visiblement très soucieux que sa tentative de proposer quelque chose de nouveau au public ne soit pas parasiter par un second rôle trop fort. On retiendra, tout au plus, les prestations de la braillarde Martha Raye et l’intrigante Marylin Nash. Au final, "Monsieur Verdoux" reste comme une tentative de renouvellement mal récompensée qui mérite vraiment d’être redécouverte… puisqu’il s’agit, à mon sens, d’un des meilleurs films de Chaplin (derrière "Le dictateur", "Le Kid" et "Le Cirque").
    kibruk
    kibruk

    110 abonnés 2 394 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2021
    "Monsieur Verdoux" marque la fin d'une époque dans la carrière de Chaplin avec l'abandon total du mythique clochard mais surtout avec un changement de ton radical. Si Chaplin a toujours abordé des sujets sérieux dans ses films, ici l'humour burlesque s'efface grandement pour adopter une forme noire et cynique, la recherche du rire n'étant présente que dans la deuxième partie avec des situations très drôles. "Monsieur Verdoux" a donc de quoi décevoir ceux qui veulent voir un Charlot, et clairement on ne s'amuse pas autant, mais ça n'en est pas moins une très belle œuvre qui n'a rien de mineure dans la filmographie de Chaplin.     
    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 726 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mai 2020
    Dommage que Chaplin fasse parfois son Charlot cabotin alors que cet élan dessert sa vision de ce nouveau Landru auquel il confère une psychologie et une morale complexes, nous rendant même complices de ses méfaits grâce aux audacieux regards caméra et à son plaidoyer socialo-politique éminemment polémique. Quelques redites entraînent de légères longueurs malgré une mise en scène toujours maîtrisée et un humour noir délectable. Une ardente critique de mœurs.
    Acidus
    Acidus

    617 abonnés 3 647 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2014
    Monsieur Verdoux s'éloigne de la pure comédie qui a fait le succés de Charlie Chaplin. Une touche d'humour est certes présente mais le sèrieux prime avant tout dans cette histoire de tueur en série inspiré de Henri Landru. L'intelligence de ce scénario bien ficelé met en valeur l'incroyable personnage d'Henri Verdoux avec son cynisme mais aussi avec son charme. Les émotions, comme les idées, sont là et inscrit "Monsieur Verdoux" comme un des incontournable de n.
    maxime ...
    maxime ...

    195 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 janvier 2021
    Après avoir revu The Kid en Juillet l'idée d'entreprendre une rétrospective de Charlie Chaplin me fut être opportune en ces temps parfois un peu tendu ... J'avais jusqu'ici programmer un ou deux films par mois avant de tout planter en période de fête, depuis The Great Dictator en novembre pour être exact. Pour être complètement franc je m'y suis remis un peu à reculons, plusieurs raisons explique le fait de mes réticences. Son sujet en tout premier lieu, l'assassinat d'une dizaine de femmes traité sous le " prisme " de la " comédie " m'a je dois dire laisser quelques doutes ... La découverte du film m'a conduit vers une tout autre route.

    Autant clarifier ce point tout de suite, si certaines situations sont cocasses et remémore les affres et les bêtises de Charlot à aucun moment le geste de mort n'est employé à des fins détournés. La scène de la barque et du repas tranche un peu avec mes affirmations mais ne servent selon moi bien plus de tournants que de fins en soi. D'ailleurs c'est Verdoux qui y laisse des plumes. Le cynisme est à plusieurs reprises mentionnés tout autant que la démesure dans le désir d'argent du protagoniste. La figure du " Héros " propre de Chaplin à foutu le camp pour laisser place à " l'Anti-Héros ", dans ces failles, ses largesses et dans l'horreur qui est la sienne. A taille humaine. Charlie Chaplin en homme intelligeant ne positionne pas son personnage en une longue plainte d'excuses en tout genres mais pointe du doigt les bourreaux qui s'échappent car mieux " organiser ". Comme pour ses autres films c'est bien la portée politique qui se réveille chez l'Homme qui poursuit et révèle les causes du mal profond de la société. Il n'y a fond rédemption que dans la vérité.

    Sur bien des points ce film sortit sept ans après The Great Dictator et deux ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale offre à la fois des paradoxe mais se complète également sur le besoin de se tendre la main ... La dissociation des notions de bien et de mal entre cette fois en un seul même personnage. Sa personnalité faussement enjoué dans le mensonge se révèle bien plus névrosé au contact de ceux qu'il aime certes mais il y'a des liens à la fois si étroit entre ses conditions que plus d'une fois le sentiment de malaise me gagne. Très souvent chez Chaplin Espoir et Désespoir se tutoie, y compris dans le rire qui agit tel une catharsis de la tristesse enfoui chez tout un chacun. Monsieur Verdoux est dans cette lignée, mais il est aussi bien plus difficile à encaisser. Le Dernier Jour d'un Condamné de Victor Hugo m'ai tout de suite venu à l'esprit après ce final déchirant ... Oui, ce long-métrage questionne, perturbe, fait mal mais comment ne pas ressentir cette peine ?

    Tout le monde fait le job, admirablement même. Je n'ai la, tout de suite, pas très envie d'aller sur le sujet, une prochaine fois peut-être ... Je souhaite finir cette critique comme je l'avais commencer et répondre au moi d'il y'a deux heures, arrête de perdre ton temps et fille voir les deux autres films au programme ! Monsieur Verdoux à lui seul peu répondre à tant de question, en conduire à d'autres et témoigne de la magie de cet Art, alors pourquoi se défiler ?
    adicte
    adicte

    53 abonnés 700 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 septembre 2012
    Cynique, visionnaire, sombre et drôle amer. Une machine bien huilée, précise qui penche pour la satire sociale. Un film sacrément culotté pour l'époque et qui est bien sûr splendidement interprété.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    88 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mai 2021
    Un Chaplin machiavélique et manipulateur ? Ça ne s'était jamais vu, et le public s'est senti trahi, tout comme l'artiste se sera senti trahi, à de multiples reprises au cours de sa carrière, par la technique et les mœurs. Qui eût cru que celui qui avait su amuser avec des sujets comme la guerre, la récession et le fascisme serait homme à créer son propre drame cynique où les tenants du caractère de l'Homme sont des plus mesquins ? La bassesse volontaire de sa création n'a d'égale que sa clairvoyance, dont il est hélas la victime : Chaplin a trop bien compris ses semblables et nul n'aime être percé à jour.

    Trop verbeux et affecté (presque trop clownesque) pour convaincre tout à fait de la cohabitation d'un philosophe incompris et d'un génie criminel chez le gentilhomme Verdoux, le film filtre beaucoup d'émotions sages, oubliant qu'entre l'amour et le désespoir s'en trouvent de moins lyriques et de plus quotidiennes. Son discours de conclusion, adressé au spectateur en demi-teinte comme le speech génial dans Le Dictateur, en perd de sa superbe. La descente aux Enfers de Verdoux est bel et bien en avance sur son temps, mais trop entrecoupée d’un petit théâtre bizarrement adapté.

    Peut-on cependant lui en vouloir d'avoir extrémisé, peut-être involontairement, ce que l'art de son temps était souvent tenu de ne pas laisser transparaître de son audience ? Monsieur Verdoux, plus qu’un film, est la juste revanche prise sur l’art par un génie qu’on a eu tort de croire comprendre.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    selenie
    selenie

    5 429 abonnés 6 015 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2023
    On peut considérer ce film comme le premier drame film de Charles Chaplin sans son personnage de Charlot, et c'est aussi le premier film dont le scénario n'est pas de lui mais de Orson Welles (ce dernier sera crédité seulement pour l'idée !). Inspiré par l'affaire Landru Chaplin adapta l'histoire vis à vis de contexte de la crise de 1929 pour créer une certaine empathie vis à vis de son personnage. En effet monsieur Verdoux agit pour le bien être de sa famille, son épouse (la vraie) ajoute à ce côté père sauveur et aimant par le biais d'un fauteuil roulant. Malgré ce semblant de bonne consience l'immoralité du film donna à Chaplin du fil à retordre avec la censure du Code Hays. Ce film marque car jamais alors Chaplin n'avait fait montre d'autant de cynisme et d'humour noir. Il arrive à nous faire "aimer" Verdoux lors des passages en famille, à le trouver dégueulasse lors des meurtres où il à l'air complètement détaché et à nous faire sourire avec délectation lorsqu'il n'arrive à rien avec l'une de ses conquête... Un film unique et particulier mais la transformation est réussie.
    Julien D
    Julien D

    1 101 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2011
    Un film aussi étrange ne pouvait être réussi que par un génie: Nous décrire sur un ton aussi comique le quotidien d’un psychopathe en le rendant aussi sympathique n'avait encore jamais été fait au cinéma à cette époque, et d'ailleurs il semble que le public n'y était pas prêt, ce qui ne peut être que la seule explication à son échec commercial. Son personnage, où l'on reconnaît Landru, est en effet un monstre effrayant de cynisme agissant de sang froid mais le film nous le présentant comme un individu charmant n'ayant que la solution criminelle pour nourrir sa famille nous fait culpabiliser de nous y attacher. Un petit jeu psychologique réussi.
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 décembre 2011
    Film a priori mineur dans la célèbre carrière de Charlie Chaplin, Monsieur Verdoux est pourtant l'un de mes préférés. L'auteur de The Great Dictator nous livre ici un personnage manifestement et radicalement en contraste avec celui de the tramp - Hervé Bazin disait d'ailleurs au sujet de Monsieur Verdoux qu'il s'agissait du versant contraire de Charlot. Ici le burlesque pointe plus timidement le bout de son nez, préférant céder la place à la satire sociale. A partir de l'idée géniale d'Orson Welles, Charlie Chaplin développe une intrigue noire et corrosive, traitée avec une précision à couper au couteau... Précision qui témoigne de la mécanique du rire à laquelle excellait le fameux cinéaste - entre comique de situation et humour à répétitions, Chaplin avait définitivement réussi à renouveler l'héritage du muet au sein du cinéma parlant. Monsieur Verdoux est donc un classique incontournable, injustement méconnu par rapport à d'autres films de Charlie Chaplin, mais pourtant l'une de ses plus grandes réussites...
    NicoMyers
    NicoMyers

    50 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 septembre 2009
    Géniale satire sur ce qu'aurait pu devenir Charlot le vagabond pendant la crise s'il avait tenu à l'argent. Dans Monsieur Verdoux, Chaplin montre un homme aliéné par le capitalisme ; son meurtrier n'est que victime d'une société qui ferme les portes et incite à la violence. Son nouveau personnage de Landru, après trente ans dans la peau du vagabond, lui donne l'occasion de se tester à l'humour noir voire macabre, tout en livrant un portrait âpre sur la vie, triste dans son ensemble mais parsemée d'éclats de lumière - Les feux de la rampe, son prochain film, développera les mêmes thèmes, avec aussi, la lumière apportée à un vieil homme par une jeune fille à l'aube de sa vie. Enfin Monsieur Verdoux est l'aboutissement de la critique féroce de Chaplin ; après celle contre le capitalisme des Temps modernes et celle de la guerre du Dictateur, il traite ici les deux - Monsieur Verdoux étant à la fois une conséquence de l'esprit capitaliste et de la violence banalisée par les guerres. Dans le discours final du Dictateur, le barbier pris pour Hynkel criait "vous n'êtes pas des machines" et appelait pour un peu d'humanité. On voit dansMonsieur Verdouxcomment un homme très « humain » ou humaniste (humanisme qui perce dans les scènes près de sa famille, avec la jeune femme sortie de prison et dans la "réveil" final de Verdoux) peut sombrer dans la froideur et la violence étudiée. Plus que de dépeindre la nébuleuse limite pour juger d’un homme, Monsieur Verdoux est surtout une mise en garde sur notre aptitude à nous déshumaniser. Avec ce personnage complexe, sorte de Charlot déchu, sa critique sociale et cette réflexion sur l’appréhension de la mort, premiers adieux parmi les œuvres testamentaires du réalisateur, Chaplin livre donc un petit chef d’œuvre. Le tout est doté d’un humour féroce, macabre et ironique donc, mais a mis temps. On a encore le droit à des pointes de burlesque et à des personnages impayables, comme cette famille française criarde ou l’extravagante Annabella
    fade_away
    fade_away

    16 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 juillet 2007
    un film qui manque extrêmement de finesse et d'analyse, ça vaut même pas inspecteur derrick. et doté pour comble d'un humour à la vaudeville nauséabond. La magie de chaplin montre ici toutes ses limites, tombe le masque..
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