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    Timbuktu
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    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    131 abonnés 676 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 août 2017
    « Timbuktu » est le film qui devait être fait sur l'actualité brûlante du djihadisme barbare, qui s'est répandu comme une trainée de poudre au Moyen-Orient et en Afrique. Mieux encore, c'est un long métrage réalisé par un poète : au lieu de montrer l'horreur qui est l'apanage des extrémistes de tout poil (et au lieu de s'avilir comme eux dans cette complaisance de la violence), Sissako suggère, et nous offre un film d'une grande beauté formelle. Beaucoup de plans sont magnifiques, et il use avec talent du cinémascope. Il nous surprend même, quand son long métrage prend des atours de fable biblique ou coranique. Il oppose l'Eden du foyer familial, des époux et de leurs enfants, aux étrangers brutaux qui arrivent tout à coup pour semer le chaos et l'horreur (un exemple nous est donné avec cet homme qui mitraille une touffe d'herbes dans les dunes de sable, juste pour le plaisir et pour montrer sa puissance). Mais Sissako est un fin personnage : il nous représente les djihadistes comme ce qu'ils sont réellement, des pauvres hommes déracinés et fanatisés, qui préfèrent presque Messi et Zidane à Allah, qui ne peuvent s'empêcher de danser même si c'est proscrit, ou de fumer même si c'est interdit. Oui ce sont juste des hommes, embarqués dans une escalade de violence et de haine qui s'auto-alimente, sans échappatoire. La force du long métrage d'Abderrahmane Sissako réside surtout dans son humour, en ce qu'il montre avec humanité et bienveillance (certains le trouveront trop doux) l'absurdité totale du djihadisme tel qu'il est vécu par ces hordes de sinistres individus. Là encore il fait preuve d'intelligence lorsqu'il fait parler un imam face aux djihadistes, ce dernier leur expliquant que le djihad est avant tout intérieur, et mettant ces hommes qui n'hésitent pas à s'introduire armés dans une mosquée face à leurs contradictions. En quelques touches de pinceau, Sissako nous montre que les djihadistes ont tout faux, que leur Islam n'est pas le véritable Islam, que leur guerre n'est ni juste et encore moins sainte, en ce qu'elle brise des individus qui ne sont autres que leurs frères et sœurs, dans la foi comme dans cette nature humaine qui leur fait bien défaut. Heureusement nous dit Sissako, tout ce qui fait l'humanité : la bienveillance, l'amitié, le pardon, la culture, la musique, l'amour, tout cela survivra toujours à la haine et la violence de quelques individus. Puisse ce message d'espoir redonner courage à tous ceux qui souffrent encore aujourd'hui de la barbarie dans le monde...
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 174 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 février 2017
    A chaque fois que je pense à « Timbuktu », je me rappelle ce mois de février 2015, durant lequel on me demandait mes pronostics pour les César. J'avais alors répondu « Timbuktu ». Je précise qu'alors je n'avais pas vu « Timbuktu ». J'en connaissais juste le pitch. Et il se trouve que j'avais vu juste. Comment ai-je fait ? Etait de la simple chance ? Non. J'ai vu juste simplement parce que c'est ça la logique des César. Seul le sujet du film compte. Et savoir justement qu'un film comme ça a pu attirer l'attention de l'académie, pour moi ça dit déjà tout de lui. On n'aurait même pas besoin de voir « Timbuktu »pour savoir ce qu'il y a dedans. J'ai d'ailleurs fini par le voir, plus d'un an après son sacre et, effectivement, je confirme : tout ce qu'il y a dans ce film est un archétype de cinéma français tel que l'académie souhaite le promouvoir. Pas de surprise. « Timbuktu »est clairement formaté pour rentrer dans ce moule là. Encore un film qui ne raconte rien, qui le raconte platement au travers d'une forme que certains qualifieraient d'épurée mais que moi je qualifierais de pauvre. Les cadres sont certes propres, mais académiques, sans imagination. On se contente des bases. Pas d'innovation. Pas de créativité. Du basique au service d'un propos qui n'en est pas vraiment un. Pas d'histoire ou presque. On est dans la grande tradition de ces films qui se contentent de construire l'image d'un lieu et d'un moment selon les desideratas de la bourgeoisie mondaine du moment, sans relief ni dynamique. Alors oui, les djihadistes ne sont pas de vrais musulmans, ils empêchent l’art, la musique, la vie. Ils sont absurdes dans leur absolu. Ils sont même un peu bêtes et ridicules parfois. Ha ! Ha !... Et chaque scène de ce film n’a été pensée que pour illustrer l’une de ces idées bien doctes. On ne creuse pas la question. On ne pose aucune piste de raisonnement. Bref, on ne dit rien si ce n’est les bonnes pensées consensuelles qu’on entend déjà partout. Alors, c’est vrai, au moins Abderrahmane Sissako a-t-il le mérite dans son récital académique de faire l’effort d’un travail convenable des plans. Au moins n’a-t-il pas poussé le vice jusqu’à nous faire du Dardenne. C’est ce que lui vaut d'ailleurs son étoile. Voilà donc de quoi satisfaire les académiciens des César. Tant mieux pour eux. Grand bien leur fasse. Mais bon – soyons sérieux deux secondes – peut-on vraiment se satisfaire de ça quand on entend apprécier le cinéma pour le cinéma ? Personnellement, je ne crois pas......
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    L'une des faces de l'intégrisme islamiste est le terrorisme spectaculaire et sanglant, l'autre, moins visible, est un quotidien d'oppressions directement imposé à des populations sans défense. Le réalisateur Abderrahmane Sissako présente ici la prise de contrôle par une troupe djihadiste d'un paisible petit village du Mali. Les "combattants de dieu" s'emploient à instaurer maladroitement mais par les armes une série d'interdits aux villageois.

    Loin des clichés du fanatique injecté de sang, Sissako montre une bande d'humains frustrés, peu cultivés, manquant de conviction et tirant évidemment leur seul autorité de leurs kalachnikovs. On salue cette volonté d'humaniser les djihadistes tout en ne cachant rien des humiliations et des atrocités qu'ils génèrent au village. Ces hommes semblent plus bêtes que méchants, appliquant sans réfléchir des lois leur donnant le pouvoir, provoquant deuil et détresse.

    La bêtise d'un côté, la beauté de l'autre. Le film s'élève par la grâce des images, sublimant les dunes, la rivière, les animaux et les hommes, baignés dans une douce lumière. Cette calme beauté et la délicate musique semblent célébrer le lent rythme de la vie. Même les djihadistes sont beaux, saisis par une caméra d'esthète. Ainsi il ne s'agit pas d'opposer la beauté du quotidien à la bêtise des intégristes mais louer la vie et le monde dans sa globalité.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 21 mars 2017
    Voici un film que je voulais voir depuis sa sortie et je dois dire que je suis un peu déçue.
    Alors pas vraiment à cause de ce qu'il porte mais plutôt sur la façon dont il est filmé, sa mise en scène, le jeu des acteurs, etc.

    Je ne suis pas pro machin, anti-cela mais je pense qu'il ne faut pas généraliser en ce qui concerne la culture islamique, les meurs, le djihad, et tout ce que cela véhicule par rapport au contexte actuel. On ne cherche pas à noircir le tableau mais à dénoncer une pratique radicale qui n'est pas partout. Car il ne faut pas non plus nier l'évidence avec les témoignages, les faits réels, les attaques terroristes, ce que vit le peuple au jour le jour dans ces pays. Cela existe et il faut que cela change. Mais alors, ne faut-il pas assumer jusqu'au bout ? Car je dois dire qu'il reste bien gentillet ce film.

    D'un point de vue plus technique purement cinématographique, nous avons de beaux plans, une immersion, mais le tout ce veut contemplatif avec des plans et scènes très longues qui veulent appuyer sur je ne sais trop quoi et qui donne un côté élitiste et esthétisant un peu pompeux qui n'apporte rien au message et au combat. Oui que les visuels soient beaux c'est bien, qu'ils accompagnent le scénario et le message c'est mieux, surtout dans ce genre de film.
    Car oui, le film souffre de longueurs, d'acteurs qui ne sont pas mauvais mais qui manquent de conviction ou de vie, d'un côté un peu brouillon. Parfois, je me sentais un peu perdue. Je ne sais pas trop comment expliquer mon ressenti. Il ne s'agit pas de faire dans la surenchère mais j'ai lu des témoignages qui m'ont arrachée bien plus le cœur de savoir que des choses pareils puissent exister que ce film. Il suffit de voir les actualités, ou un documentaire arte pour être au courant de ce qui se passe au sein d'une ville occupée par des terroriste extrémistes islamiques.

    Ce qui m'a le plus touchée ce sont ces scènes :
    spoiler: dans l'une des maison avec ces gens jouant de la guitare et cette femme qui chantait dans une langue qui m'est inconnue. Je trouvais qu'on lisait le bonheur et la paix sur son visage. On sentait la joie et la sérénité entre eux. C'était une très belle scène. Et celle de la partie de foot avec un ballon imaginaire. Je ne sais si c'est basé sur du vraie, mais c'est très bien pensé, triste et à la fois poétique.

    Bien sûr, ce n'est pas un drame pour un drame, ce film n'a pas pour but de faire pleurer dans les chaumières, enfin j'espère. Mais j'ai l'impression qu'il est passé à côté de son message. Ou bien est-ce moi ? A nouveau, il ne montre pas tant que ça, à part la scène de la lapidation filmée assez subtilement. Je ne tiens pas vraiment à voir ça mis en scène. On n'est pas dans un film d'horreur et ce n'est pas le but ici non plus de faire dans le trash. Mais voilà, encore, j'ai l'impression que ça ne va pas jusqu'au fond des choses. La psychologie des personnage face à cette montée de radicalisation aurait été plus intéressante, même il y aurait eu de quoi faire avec ce jeune au turban jaune qui semblait être un recrue. L'avis et le combat pacifique de l'Imam aussi.
    Je suis déçu aussi de la trame autour de la famille de nomades. Je pensais qu'ils seraient vraiment au centre de l'histoire. Mais en fait, cela reste très plat. Finalement la question est à quoi sert ce film ? Mérite-t-il vraiment ces oscars ? Qu'apporte-t-il de plus ?
    Ti Nou
    Ti Nou

    422 abonnés 3 387 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 octobre 2016
    Le contexte est fort, émouvant, et Abderrahmane Sissako a le mérite de le dépeindre sans fureur et sans hystérie. Mais il ne doit pas s’en contenter. Or le récit, une succession de séquences montrant les conséquences de l’arrivée des djihadistes, est très décousu. L’empathie est donc difficile car aucun personnage n’est fouillé.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 198 abonnés 4 008 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 octobre 2016
    Timbuktu raconte l’histoire de ces femmes et de ces hommes tombés sous le joug des extrémistes djihadistes. Avec la plus grande sincérité, les acteurs donnent à leur personnages une force silencieuse mais digne à leur combat. Abderrahmane Sissako s’intéresse à des faits non isolés et rare sont les réalisateurs qui osent toucher au sujet. Celui-ci le fait avec une douce poigne. Son Timbuktu qui raconte pourtant des situations horribles est mis en poésie dans un paysage aride superbe. C’est donc un chef d’œuvre qui plus est, connait un final déchirant.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    273 abonnés 2 820 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 octobre 2016
    sur un rythme extrêmement lent, Timbuktu a des allures de documentaire scénarisé, politico-religieux et culturel. en ces temps de guerre et de violence, ce petit film montre de manière réaliste des bribes de difficulté, de détresse mais n'apporte que peu d'émotions. ajoutons qu'il n'y a pas vraiment de final... largement surestimé sans doute au regard de l'actualité.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    38 abonnés 1 093 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 août 2016
    Comme le titre (en tamasheq, langue des touareg) l’indique, cela se passe près de Tombouctou (mais tourné en Mauritanie pour des raisons de sécurité), après l’entrée de djihadistes dans le nord du Mali (printemps 2012) où ils imposent la charia (interdiction de la musique et du football, voile et gants pour les femmes, lapidation pour les couples non mariés, etc.). Le principal intérêt du film réside dans son côté témoignage sur l’histoire récente du Mali, trop souvent relatée uniquement par des occidentaux. Les images sont superbes mais le film (1h37 mn) est lent (trop) et le scénario mal construit. Il y a une succession de saynètes qui décrivent l’absurdité des règles imposées par les djihadistes, le lien entre elles étant l’histoire d’un éleveur targui (touareg est un pluriel !) de bovins dont une génisse, nommée GPS (sic), piétine les filets d’un pêcheur ; spoiler: ce dernier la tue d’un coup de lance. L’éleveur vient s’expliquer avec lui et cela tourne à la bagarre où cours de laquelle un coup de feu part (pistolet détenu par l’éleveur) et tue le pêcheur. Le meurtrier est arrêté par les djihadistes, jugé de façon expéditive (sans débat contradictoire, ni avocat) et condamné à mort.
    Malgré de bonnes idées (un match de football sans ballon), la mise en scène est molle avec des scènes sans intérêt ou peu explicatives (celle du début, mal filmée car la caméra est soumise aux cahots de la piste, où des djihadistes pourchassent, jusqu’à l’épuisement, une antilope) ou des scènes qui auraient mérité plus de développement : celle de la lapidation (heureusement non voyeuriste), de Zabou, la femme libérée et solitaire et la fin (interrompue brutalement par le générique, sans explications). A signaler dans la distribution, la chanteuse malienne Fatoumata Diawara. Dans une interview parue dans le mensuel « La Revue » (n° 48 de décembre 2014 / janvier 2015), Sissako avoue voir peu de films et raconte même son entretien au concours d’entrée à l’Institut du cinéma soviétique en 1980 : il avoua alors, à 19 ans, que les 3 films les plus importants pour lui avaient été les 3 opus de la série « Trinita ». Bien sûr, depuis il s’est rattrapé mais cette réponse est symptomatique des temps actuels où beaucoup de personnes pensent qu’il n’est pas nécessaire d’avoir une culture cinématographique pour faire des films. C’est partiellement vrai... si l’on se contente d’un format super 8 à diffusion restreinte.
    Linkinthia
    Linkinthia

    20 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juillet 2017
    Hum, j'ai vu personne partager mon avis dans les commentaires..
    A part certains passages je trouve pas que ce film parle vraiment des extrémistes religieux.. il y a bien les histoires sur l'interdiction de la musique, le mariage forcé, ce genre de choses. Mais les personnages qu'on voit le plus, la famille spoiler: dont le père tue le pécheur qui a tué sa vache
    finalement ce que le film raconte ca aurait pu se passer n'importe où. Pour moi ce récit est universel, c'est un homme qui agit sans réfléchir aux conséquences (ou pire, qui sait qu'il y en aura mais qui dit "advienne que pourra") et son acte détruit sa famille.
    Sa condamnation aurait peut etre été différente dans un autre pays ou sans les extrémistes, il n'en reste pas moins qu'il a comis un crime terrible. Cet homme qui aime sincèrement sa fille et sa femme mais qui les condamne pour une histoire d'incompréhension et de fierté. Ce genre d'histoire se retrouve à toutes les époques et dans toutes les cultures.
    Alors je suis peut etre passée à côté du message du film mais les lapidations et autres peines de mort ne sont pas uniquement dues aux organisations terroristes donc pour moi ce n'est pas un film sur le terrorisme mais plutôt un drame familial qui se déroule dans un contexte social et politique tendu..

    Petite mention positive par contre pour l'homme religieux qui essaie de défendre les villageois et pronne un islam tolérant et positif, c'est bien de montrer que l'islam n'est pas forcément synonyme de brutes qui tirent sur tout le monde sans réfléchir !
    Damien H.
    Damien H.

    13 abonnés 344 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 août 2016
    Un drame poignant sur la vie de plusieurs personnages confrontés à la barbarie et la radicalisation. Un peu lent ou étrange par moments mais un film à voir
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    240 abonnés 2 852 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2016
    Voici un film marquant, réaliste, sur la réalité de la vie des populations en terre de chariah. La sobriété de la mise en scène va de pair avec le jeu des acteurs, impeccables. On est presque à la limite du documentaire ici, et la démonstration de force est efficace. Sans aller dans le spectaculaire, le réalisateur parvient à montrer l'horreur subie par les populations locales, dans un contexte difficile. Pas de cliché, mais quelques scènes chocs qui marquent les esprits. Un film à voir absolument.
    vincent L.
    vincent L.

    240 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mai 2016
    A priori je n'avais pas vraiment envie de visionner ce film mais au final ce fut une très belle surprise, une histoire simple de vie en Afrique... mais une vraie découverte sur la réalité des faits.
    Les acteurs sont excellents.
    Les paysages superbes.
    A voir absolument
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 mai 2016
    Des paysages magnifiques, mais comme tout film du festival de Cannes, ce film n'a pas de fin. Sinon, c'est un beau moyen dénonciateur de certaines pratiques affreuses qui existent encore en Afrique.
    Si beau continent d'ailleurs , si beaux paysages, si beau désert. Le travail autour de la musique ma beaucoup plu, même si je ne les comprends pas routes Les chansons sont belles et expressives. Dommage que la non plus, pas de point de conclusion
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 mai 2016
    un peu déçu par ce film dont on avait dit tant de bien et encensé par les critiques, bardé de Césars, au final le film donne l'impression d'innacompli; il n' y a pas vraiment de scénario, tantôt on montre cette famille vivant en plein désert sous une tente et usant d'un téléphonne portable !!! tantôt on montre les méfaits et exactions des djiadistes qui s'en prennent à de pauvres vilageois sans défense,
    deux scènes fortes on retenu mon attention: la première, cette équipe de gamins jouant au foot sans ballon!!! et la deuxième les djiadistes qui rentrent dans une maison où un groupe de musiciens jouaient paisiblement, deux de ces musiciens mourront d'atroces souffrances, enterrés vivants, seule tête dépasse et seront lapidés par des fous qui se croient tout permis au nom d'un dieu qui leur sert de pretexte, pour exemple ce djiadiste qui se cache dérrière une dune pour fumer une cigarette alors qu'on proclame par haut-parleur l'inderdiction formelle de fumer en plus de l'obligation pour les femmes de porter des gants et des chaussettes pour qu'aucune partie de leur corps ne soit visible; oui il y avait tellement à dire et à montrer tant le sujet est vaste; le réalisateur s'est juste contenté de montrer quelques faits de ci de là sans donner à son film une véritable âme; mais cela reste quand même un exploit d'avoir fait un tel film dans le contexte actuel
    conrad7893
    conrad7893

    264 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2016
    Un film traitant d'un sujet malheureusement d'actualité avec les djihadistes qui au nom de DIEU commettent les pires crimes.
    Un film engagé, instructif , certes un film fort et dur mais avec ses moments de poésie.
    spoiler: Des scènes très poignantes (lapidation, coups de fouet)

    Une interprétation impeccable de l'acteur principal dans le rôle de ce nomade. spoiler: La scène de l'interrogatoire est très touchante

    spoiler: [spoiler]Puis des moments très forts comme les enfants jouant au foot sans ballon et la jeune femme qui chante sous les coup de fouets [spoiler]en guise de rébellion et de non soumission
    [/spoiler][/spoiler]
    Sans oublier la superbe photo et les paysages magnifiques et la voix envoutante de la chanteuse Fatoumata Diawara
    Le seul point est un peu la lenteur mais cela n'est pas un film d'action .
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