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    Dear White People
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    2,8
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    76 critiques spectateurs

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    lograt
    lograt

    10 abonnés 487 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2015
    Un très bon film qui réussit à traiter du racisme avec humour et sans tomber dans les poncifs du genre, le ton n'est jamais moralisateur, les angles sont nombreux et différents et sans qu'on sente un parti pris de l'auteur.
    Devrim Alpöge
    Devrim Alpöge

    25 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 avril 2015
    Le sujet est très intéressant et le traitement assez original mais le film, qui a un discours lourd, reste local avec pas mal de références américaines. J'ai donc eu du mal à suivre...
    HT29
    HT29

    10 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 avril 2015
    La bande-annonce était prometteuse, mais au bout du compte, il aurait fallu un peu plus d'intrigues et d'épaisseur aux personnages pour en faire plus qu'un campus movie.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 7 août 2017
    Une demie-étoile pour les acteurs uniquement. Le film est une fausse satyre qui se veut revendicatif et militant mais qui au contraire ridiculise à la fois la communauté noire et blanche ! Remplis de clichés digne des années 80, incohérent et sans rythme !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 août 2015
    Le sujet du film est interessant mais il ne traite pas suffisamment le sujet et on a accès à un nombre restreint des aspects du racisme blanc/noir mais en revanche le film traite plus le sujet de l'homophobie/ homosexuallité. Le film est un peu trop long.... un film à voir mais a publique restreint !
    Tristan T.
    Tristan T.

    4 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 décembre 2017
    Attention film non conformiste!
    Déjà oubliez la comédiesucrée. C'est très acide.
    C'est vrai ce film n'est pas un film de surface, et encore moins de grande surface.
    Attention, ce film est un camouflet à un mal qui se répand dans notre époque comme un commentaire internet anonyme débordant de haine gratuite: Ce film est un vrai film démontrant que l'intolérance est une vraie connerie.

    Attention à toutes celles et tous ceux qui souhaitent renforcer leurs idéaux et confirmer que leur vision est la bonne et surtout, celle des autres doit être vilipendé.
    Oui, rien que pour cela ce film doit être vu.
    Oui, rien n'est si simple. Ici sur le thème des communautés noires & blanches dans une université américaine.... le réalisateur prend la magique Tessa Thomson (elle est incroyable cette actrice) comme vecteur afin de nous faire comprendre que l'Intolérance est une impasse sans âme.
    Très bon film, à voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 20 avril 2015
    Le sujet est classique : le racisme entre noirs et blancs. Il s’agit d’autant plus d’une thématique très présente encore et surtout dans la culture américaine selon nous où la couleur de peau ou même la “race” est encore demandée dans des papiers d’importance.

    Mais la question n’est pas sur comment cette notion de race est traitée aux États-Unis, mais plutôt comment celle-ci est est présentée dans “Dear White People”. Le film tombe-t-il dans les clichés du blanc raciste du noir et du noir qui méprise le blanc, ou s’agit-il d’un film plus étudié et réfléchi sur le sujet ?

    La réponse à cela est nuancée selon nous car le film ne bannit pas un certains nombre de clichés, mais relève tout de même certains propos intéressants sur le racisme.

    Un certain point nous a marqué dans les propos de Sam concernant ce qu’est le racisme. Doit-on parler de racisme uniquement dans les cas de discrimination des noirs et métissés par les blancs ou également dans le sens inverse ? Probablement, que selon les cultures, ceci ne se perçoit pas de la même manière. Mais suite à ce que Sam dit à son “dean” on la découvre elle même “raciste” des blancs.

    Suite de la critique en cliquant sur le lien fourni
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 décembre 2015
    « Dear White People » est le premier film du jeune réalisateur Justin Simien, une des révélations du Sundance Film Festival de 2014. Dans le registre du cinéma au propos politiquement et socialement engagé, la comédie « Dear White People » est en réalité bien plus exigeante qu’elle en a l’air.
    Le film dépeint la tension ascendante entre les étudiants Noirs et les étudiants Blancs d’une université américaine prestigieuse et fictive (inspirée de Dartmouth, une Ivy League). Samantha White, jeune étudiante métisse, interprétée par la prometteuse Tessa Thomson, dissèque les clichés racistes dont sont victimes les personnes de couleur Noire dans une émission de radio « Dear White People ». Progressivement l’activisme de Samantha prend des proportions démesurées et vise à « rassembler ses troupes » pour s’opposer, tels de nouveaux Black Panthers, à la suprématie blanche sur le campus.
    Dans ce rapport de forces qui prend la forme d’un jeu d’échec universitaire, s’affrontent plusieurs personnages, qui ont l’intérêt d’incarner une personnalité certes, mais surtout des idées et des positionnements face à une question raciale foncièrement clivante. C’est là toute l’originalité du film ; les personnages ne sont pas de simples personnes ou pions scénaristiques, ils sont plus que ça, ils sont des angles. Des angles d’attaques, des angles de retraits, des angles de passivité, des mentalités éclatées. Ces angles bien sûr s’expriment à travers des psychologies parfois radicalement opposées, mais toutes ces nuances et ces divergences, au sein même de la communauté noire, sont brillamment résumées par Samantha, personnage central par son engagement et son rôle de leader mais aussi par son métissage qui lui confère une « centralité ethnique », une place aux milieux des oppositions qui la contraint à choisir un camp, une cause (en l’occurrence celle des opprimés, des Noirs).
    En effet, le film, avec un découpage graphique ludique et travaillé, prend la forme d’une thèse de sociologie, d’un cas pratique. La distinction conceptuelle de Samantha, entre les différents types de Noirs et leurs rapports à leur couleur en est la preuve.
    -D’abord, les « Ooftas », ce sont ceux qui s’accommodent tellement de leur couleur, qu’ils en épousent le rôle et les caractéristiques. Face aux Blancs, ils substituent au naturel, un numéro de « Noir », jouant au « Noir de service », en reprenant tous les codes culturels et linguistiques qui y sont associés. Le personnage de Kurt, fils du Dean, pur produit de la méritocratie Noire, incarne ce type-là, en essayant de rentrer dans les bonnes grâces de l’odieux fils du président de l’université.
    -Puis, les « nosejob », ceux qui n’assument absolument pas leur nature Noire, et la nient. Le personnage de Coco Conners, fausse bimbo pas du tout écervelée, mais à la langue futée et bien pendue, représente cette négation de soi. Ou encore le jeune Nerd homosexuel, Lionel, qui ne se reconnait pas dans une culture en particuliers, dans ces clivages, ces étiquettes sous lesquels il étouffe. Lionel à peur du conflit, des conflits, et ne prend donc aucun parti, aucun risque.
    -Sam et ses amis (qui illustrent bien la perte d’individualité que peut entraîner l’adhésion à certains groupes), eux sont les « 100% » qui revendiquent parfois à outrance, leur couleur de peau et leur culture, et l’oppose à une culture blanche qu’ils jugent prédominante et invasive.
    Le film pourrait se résumer à ces 3 catégories, mais il pousse la subtilité plus loin. Ce conflit racial entre noirs, persuadés d’être toujours des victimes (la phrase du Président à Sam, quand il lui dit que la seule chose qu’elle aurait souhaité fut de naître à une époque où les Noirs étaient pendus aux arbres, pour avoir une vraie cause à défendre) et blancs qui considèrent cette lutte comme obsolète et injustifiée, n’est qu’en apparence binaire.
    En réalité, le personnage de Sam, ne se bat pas pour la vraie cause, la sienne. Elle n’est que la manifestation de l’incapacité du cerveau humain à penser le mélange, la nuance, l’autre dans sa complexité, sa subtilité, sa pluralité : le métissage. Car Sam est victime de cette manie américaine de cataloguer comme Noire toute personne avec un parent Noir. Barack Obama serait, par exemple, le premier Président noir. Le refus de Sam, dans une scène, d’entendre le terme « mulâtre » est la parfaite démonstration de ce malaise.
    Le film superpose donc plusieurs couches de débats, de conflits, et dépasse une binarité qui aurait été trop évidente, tout en jouant sur les codes, les stéréotypes ( the « Angry Black Woman »), avec un humour efficace porté une mise en scène colorée et dynamique. Un film sur la justice, l’engagement, le courage, et surtout sur le rapport de l’individuel et du collectif, un film sur aujourd’hui, en somme.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 7 avril 2015
    Pas comique pour un sous. Ennuyeux. difficile à suivre sans certains vides de la société américaine contemporaine.
    Quenouille3
    Quenouille3

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 septembre 2015
    Superbe comédie satirique qui dépeint avec brio les malaises liés au communautarisme et aux stéréotypes dans la société américaine. Le film traite vraiment le sujet d'un point de vu américain, on le comprend mieux lorsque l'on est un peu familier avec l'histoire afro-américaine, et on ne peut pas le transposer en France où le racisme est d'une nature différente. Ici, le but n'est pas de victimiser qui que ce soit mais bien d'exposer un malaise, et de le montrer sous différents points de vue afin d'ouvrir le débat. Pas de morale ou de réponse toute prête, c'est au spectateur de réfléchir et se faire sa propre opinion. Tout cela est fait avec un humour subtil et une très jolie réalisation à la fois classique et moderne tout comme la musique.
    En bref, c'est vivant, rafraîchissant, touchant et dérangeant... courrez-y!
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 7 avril 2015
    Film très particulier fait de stéréotypes exaspérant !

    Plus lent que drôle!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 mars 2015
    Un film drôle, original et intelligent. Mais surtout un thème qui fait beaucoup réfléchir sur la question raciale en occident et les relations humaines... On en ressort enjoué, mais en même temps on se pose beaucoup de questions.
    Dommage que nous n'ayons pas ce genre de film en France. Bref, courrez y avec tous vos amis, famille, voisins ... C'est top !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 avril 2015
    Très bon film très bien écrit sur un sujet intéressant. On n'est pas hilare c'est sûr mais c'est de l'humour second degré plutôt fin. Pas une grosse comédie clichée comme on peut en voir et ça fait du bien!

    Certaines répliques sont assez truculentes.

    Pas du tout déçue de ce film!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 avril 2015
    "Dear White People" est le nom de l'émission radiophonique animée par l'étudiante Samantha White. Le miel de sa voix contraste avec les scuds qu'elle balance à ses auditeurs pour dénoncer leurs comportements racistes vis-à-vis des étudiants noirs du campus de Winchester.

    Mais la personnalité de Samantha -décrite par ses détracteurs comme le rejeton braillard de Spike Lee et Oprah Winfrey- est plus complexe qu'il n'y parait, tout comme celle de Coco, Lionel ou Troy. Une soirée "afro-américaine", organisée par des étudiants blancs, le soir d'Halloween, va les pousser à prendre position. A travers le regard de ces quatre étudiants, le réalisateur Justin Simien dresse le portrait d’une génération qui, à l'ère Obama, doit encore lutter pour trouver sa place.

    Une tagline qui annonce la couleur

    Ce film sonne juste. Les réflexions aberrantes, les comportements indélicats, allant du racisme ordinaire à l'hostilité la plus affirmée ne relèvent pas de la fiction, je peux personnellement en attester. Le réalisateur Justin Simien s'est inspiré de son propre vécu d'étudiant noir à l'université de Chapman (Californie), majoritairement blanche, pour écrire le scénario de Dear White People. Le film évoque la difficulté à être soi-même quand on est "Noir dans un monde de Blancs". Les personnages du jeune cinéaste sont constamment sur leurs gardes : ils doivent jongler entre les vexations quotidiennes, l'image qu'ils renvoient aux Blancs et... l'image qu'ils renvoient au sein de leur propre communauté. Car personne ne veut s'exposer à une double mise à l'écart.
    (La suite sur mon blog)
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 juillet 2015
    Tout simplement excellent, notre société est ici décrite avec humour et subtilité! Ce besoin frénétique qu'on certaines personnes de combattre un racisme qui n'est pas forcément aussi présent qu'elles le pensent (aussi bien du côté blanc que noir)... Toute l'incohérence du monde actuel est représentée, où en cherchant à faire disparaitre cette démarcation noir/blanc, on ne fait que la renforcer à travers une haine aveugle et des stéréotypes ridicules ("le nombre d'amis noirs obligatoire pour ne pas paraître raciste vient de passer à deux", mon dieu mais tout est dit dans cette réplique!). ce qui m'a particulièrement plu c'est que tout n'est pas blanc ou noir (sans mauvais jeu de mot), ce ne sont pas les méchants blancs et les gentils noirs, ce sont tout simplement les blancs et les noirs qui agissent n'importe comment! Le racisme n'est pas nouveau, il est ancré dans nos racines, dans notre histoire, et il est compréhensible qu'il soit difficile à digérer de la part de la population noire!
    Il y a tellement beaucoup à dire mais je préfère m'arrêter là, je termine juste en disant que les acteurs sont très bons, que la réalisation m'a beaucoup plus (très esthétique) et le fait de mélanger les genres musicaux très typés (rap black et musique classique du du XVII) font de ce film une pépite ! Foncez le voir, peut être que cela fera réfléchir certaines personnes ! ;)
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