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    Tale of Tales
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    Fritz L
    Fritz L

    162 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 juillet 2015
    Indiscutablement « Tale of tales » sera le film le plus controversé de l’année 2015, accueil mitigé a Cannes, critique divisée et premiers ressentis de spectateurs contrastés. Me moquant éperdument des trois, j’avais très envie de découvrir ce film dont les premières images laissaient comme première impression volupté et mystère. Sur ce point, je ne suis pas déçu, loin s’en faut. Le film mérite une analyse poussée tant il appelle réflexions et impressions. « Tale of tales » n’est pas le chef d’œuvre que j’espérais. Mais il se range d’ors et déjà dans ma liste de films « impérissables », il faut comprendre sous ce vocable un peu péremptoire, que je le regarderai régulièrement avec un plaisir constant et un étonnement renouvelé. Dans le premier cas parce qu’il est un film charmant (même si prince et non roi) et dans le second il offre une telle densité visuelle, mais aussi intellectuelle (symboles nombreux) qu’une unique vision ne permet pas de tout découvrir ou déceler.

    Matteo Garrone, dont la filmo est (euphémisme !) très éloignée de cet univers (si l’on se réfère à « Gomorra » par exemple) s’attèle à l’adaptation d’un grand classique italien « Le conte des contes » de Giambattista Basile, de petite noblesse italienne (entre le 16ème et 17ème siècle), auteur à ses heures (assez courant à l’époque, on pourrait lui trouver un équivalent français en la personne de François Joseph de La Grange-Chancel). Il s’agissait pour cet « écrivaillon » de surpasser le « Décaméron » de Boccace adapté récemment au cinéma par les frères Taviani, j’y reviendrai. Comme pour le « Décaméron », « Le conte des contes » se compose de plusieurs pièces reliées entre elles sur une trame calendaire. Garrone n’en retient que trois et construit son film sous forme de retable. Avec en panneau central le récit de la princesse aux petites poisses d’Altomonte, et sur les deux panneaux d’extrémité, le récit de la reine de Selvascura et celui du roi de Roccaforte. Sur le principe du retable, les trois tableaux peuvent se voir de manière différenciée, mais s’imbriquent l’un à l’autre et se décryptent en un seul tenant dans une perspective globale, force de détails venant s’immiscer pour créer du liant. Rien que sur cette séduisante idée, et surtout sa parfaite application, le scénario se tient et nous plonge dès les premiers plans au cœur des contes.

    La structuration est une chose, le contenu en est une autre. Que retenir de l’ensemble ? Les grands thèmes classiques récurrents dans les contes (sur un point de vue psychanalytique) sont évoqués, l’Œdipe (Royaumes de Selvascura et Altomonte), le mythe du Graal et l’éternelle jeunesse (Royaume de Roccaforte), le rôle de la femme affranchie (Royaumes de Roccaforte et Altomonte). L’amour contrarié y tient une place de choix. L’obstacle se faisant tour à tour maternel, paternel, filial ou simplement bestial (ogre, roi de Roccaforte). Matteo Garrone est un peu moins à l’aise dans cette démonstration, c’est le seul moment où le film pêche un peu. Il sait retranscrire, colère, action, et forfaiture en tous genres, mais devient plus timoré en matière de sentiments. Autrement dit, il est parfait quand il s’agit de lancer le « Once upon a time » beaucoup moins sur le côté « They got married and lived happily ». Sous entendu, l’acte domine la morale. A contrario, il n’est pas évident d’adapter un texte séculaire et séduire un grand public en attente de sensations fortes. Il y a de multiples options, celle de l’académisme assumé et de l’esthétisme avec « Les contes italiens » des Taviani, le surréalisme d’un Cocteau avec ses « Orphée » ou la malice toute contemporaine d’un Honoré avec ses « Métamorphoses ». Ce que l’on peut reprocher à « Tale of tales » est le manque d’onirisme et d’émotions simples que l’on trouve par exemple dans « Le labyrinthe de Pan » de Guillermo Del Toro.

    Là où le film est PHENOMENAL, c’est bien au niveau de la technique. A commencer par les vélasqueziens costumes éblouissants, (au sens propre comme au figuré) de Massimo Cantini Parrini, formé par Gabriella Pescucci (« Il était une fois en Amériques », « Le temps de l’innocence », « Charlie et la chocolaterie »…). L’élève égale ici le maître, que ce soit dans le design (visuellement nous sommes bien à cheval entre 16ème et 17ème siècle), la conception (énorme travail sur les broderies, étoffes, dentelles…) ou dans certaines pièces de joaillerie, on touche à la perfection. On n’avait plus vu un tel travail depuis Pierre Tosi (« Mort à Venise », « Ludwig ou le crépuscule des dieux », « La Traviata »). Un ouvrage remarquable ! Le reste de la technique est à l’avenant, Peter Suschitzky, le chef op attitré de Cronenberg captive par ses lumières sépulcrales ou irradiantes. On ne peut oublier Dimitri Capuani et ses décors intérieurs savamment étudiés mais aussi extérieurs qui sont tout aussi impressionnants (Châteaux de Donnafugata, Del Monte, Roccascalegna…), ce sont de magnifiques écrins aux drames qui se jouent. Quant à Alexandre Desplat, tantôt martelant le tempo du film, tantôt nous enivrant de ballades suggestives, il a su trouver une vraie dimension historique à sa partition entre flûtes et cordes. On le voit le film est plastiquement irréprochable ou presque, le bestiaire (puce, dragon de mer, monstre de la grotte…) est un poil trop latexé pour être vraiment crédible. A l’heure du tout numérique c’est plutôt dommage.

    L’autre reproche que l’on découvre ici ou là pour « Tale of tales », est son casting rutilant international. Tous, sans exception, même le maniériste Cassel, sont pour le moins convaincants pour le plus vraiment bons. La palme revenant à une Salma Hayek (troublante de ressemblance avec Catherine Deneuve) dont la beauté vénéneuse rivalise avec son charisme viril. Elle est l’incarnation parfaite de la méchante dans le conte (détail qu’omet trop souvent Disney dans ses adaptations, ne choisissant que des cruches).

    Si « Tale of Tales » n’est pas le chef d’œuvre que j’escomptais, ni même le meilleur film de cette année, il restera pour moi l’un des temps forts de ces derniers temps. Il a réussi à me transporter, sans qu’aucune réelle résistance ne m’en empêche, dans un univers magnifique aussi féérique qu’occulte, raffiné que trivial où j’ai retrouvé, les années aidant, ce que je croyais avoir perdu, mon âme d’enfance, et par là même une certaine part d’innocence. Quel accueil lui réservera le public ? Les distributeurs, suite à l’accueil froid de Cannes, craignent visiblement l’échec. Entre bande annonce mollassonne et absconde et trailers ciblés horreur, il n’y a pas de cohésion. On table sur tous les publics en différenciant les supports. Ce qui est trompeur, provoquera immanquablement beaucoup déception, et le bouche à oreille, c’est à craindre, ne sera pas terrible. Si l’on ajoute à cela la canicule de derniers et prochains jours, il y a tout à craindre. Ce serait vraiment dommage !
    César D.
    César D.

    33 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juillet 2015
    c'est visuellement superbe, ça je ne peux pas le nier, mais la sauce a bien du mal à prendre. la faute à plusieurs contes racontés en parallèles, donc trop de personnages, et au final, aucune des histoires n'est vraiment grandiose ni bien développée. reste quelques scènes vraiment féeriques et un magnifique travail sur les costumes. c'est déjà pas si mal, je trouve.
    Anne M.
    Anne M.

    62 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juillet 2015
    Film atypique et étrange, mettant en scène trois contes noirs dans un cadre médiéval, destinés aux enfants qui ont grandi et sont devenus adultes.

    De nombreux détails et images crues qui peuvent rebuter, ceci dit, repensez aux contes de votre enfance, ne sont-ils pas peuplés de drôles de bêtes, d’ogres mangeurs d’enfants, de vieilles sorcières fripées ou d’un coeur que doit rapporter le chasseur dans Blanche-Neige par exemple ? Si tout est dit dans les livres, ici, les images ont peut-être plus d’impact et rappellent le côté horrifique de bien des contes.

    Sans cela, j’ai été magnétisée par la bande son, l’atmosphère inspirée par les somptueux costumes, les châteaux d’une beauté parfois austère, les paysages brûlés par le soleil, les visages filmés comme des tableaux. La fascination est parfois brisée par des scènes assez drôles, voulues ou non.

    C’est un film dont je me souviendrai.
    traversay1
    traversay1

    3 090 abonnés 4 623 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juillet 2015
    Il est hors de question de reprocher à Matteo Garrone d'avoir voulu s'aventurer sur des chemins nouveaux pour lui après Gomorra (bien) et Reality (pas fameux). Tale of Tales nous introduit dans un monde médiéval peuplé de princesses, d'ogres et de monstres au fil de trois histoires qui s'entrelacent sans se côtoyer. Costumes et décors sont à la hauteur, somptueux, le scénario peine un peu et la mise en scène se tient bien loin de ses personnages. Une belle illustration mais comme privée d'âme et surtout dénuée de fantaisie et d'humour quand elle ne verse pas carrément dans des scènes repoussantes. Garrone donne l'impression de ne pas trop savoir où il veut nous emporter, comptant sans doute sur le merveilleux pour nous charmer. Mais le conte n'y est pas ; trop surchargé, trop éclaté, trop distant. Les interprètes font ce qu'ils peuvent mais n'ont pas de chair hormis peut-être Salma Hayek et surtout Toby Jones. Ce n'est pas une catastrophe industrielle que ce Tale of Tales mais un gâchis tout de même. Et si Garrone était tout simplement trop sérieux et appliqué pour se laisser aller à nous dire simplement : "Il était une fois ..." ?
    Miltiade
    Miltiade

    30 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2015
    Matteo Garrone déploie dans ce film une mise en scène élégante au service d’un récit entremêlant trois contes aux multiples rebondissements. Le plaisir que procure la projection du film tient autant à cette mise en scène qu’à l’art avec lequel ce récit est construit. Usant d’archétypes, le scénario fait avancer sans s’appesantir ses trois fils principaux, avec une économie de dialogues étonnante qui apporte une belle épure au film.
    Garrone s’inspire et rend hommage au cinéma de Méliès, à l’origine foraine du cinéma. Le film veille à garder un aspect artisanal, au charme enchanteur. Il réussit ainsi à renouer avec un merveilleux associé aux débuts du cinéma, et qui sied si bien aux contes.
    Ces contes se moquent tous des travers humains, avec un humour presque noir qui font de « Tale of tales » une tragi-comédie belle et désespérée sur la condition humaine.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 142 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juillet 2015
    J’avoue que la scène d’intro m’a bien laissé dubitatif… Mais bon, très rapidement, ce « Tale of Tales » démontre tout son potentiel dès ses dix premières minutes avec la scène du monstre marin (ceux qui auront vu sauront de quoi je parle, pour les autres, pour les autres – rassurez-vous – je ne vois pas comment une telle phrase peut vous spoiler !) A partir de là, le film rentre clairement dans ce qu’il avait promis avec son titre : des contes à l’ancienne. Or, pour le coup, je trouve qu’il réalise très bien son œuvre car il renoue par là avec deux choses qui me manquaient au cinéma et que j’apprécie pourtant beaucoup. D’abord, il y a ce choix formel, optant pour des décors bien physiques et des bestioles fantastiques qui le sont parfois tout autant. Et comme cela s’intègre dans une direction artistique de qualité, c’est plus qu’appréciable. Mais bon, surtout, ce qui m’a plu, c’est cette envie de renouer avec l’esprit tordu des anciens contes, pas édulcorés pour un sou, dans lesquels on n’hésite pas à mêler de la coquinerie à de l’étrange (voire du malsain), des beaux moments de bravoures à des belles couardises humaines, des résolutions heureuses aux dénouements les plus sordides. Ce mélange marche bien, d’autant plus que les intrigues sont originales, même s’il souffre un peu de son découpage en plusieurs intrigues. Mais bon, pour le coup, cette faiblesse est contrebalancée par un casting absolument remarquable (parmi mes chouchous : Cassel bien sûr, Toby Jones très bon, et surtout l’adorable Shirley Henderson – toute choupinette dans ce film). Bref, venant de l’auteur de « Gomorra », je m’avoue agréablement surpris. Pour un film qui n’est pas vraiment dans le créneau de ce que j’apprécie, ce n’est franchement pas mal…
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 juillet 2015
    Si vous aimez les monstres et les contes de fée déviants, ne manquez surtout pas le 3ème film de Matteo Garrone. Le film est un écrin somptueux (superbes effets spéciaux à l'ancienne) pour 3 histoires puissantes et riches en rebondissements. Du vrai et pur cinéma.
    Christoblog
    Christoblog

    741 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juillet 2015
    Les pisse-froid un peu snobs écriront sûrement beaucoup de mal à propos du dernier film de Matteo Garrone : trop clinquant, trop international, trop beau...

    Le spectateur lambda a par contre toutes les chances de se laisser émerveiller par ces trois histoires tout à fait étonnantes tirées du Pentamerone de Giambattista Basile, auteur italien du XVIIème.

    Il y a quelque chose de profondément enfantin dans le fait de découvrir pour la première fois des contes dont on ne connaît rien : on revit adulte des sensations éprouvées il y a bien longtemps.

    On croisera ici une puce géante, un ogre, un monstre marin, deux jumeaux enfantés par la Bête, un roi obsédé par le sexe, une mère possessive et bien d'autres choses encore.

    Le film déroutera probablement le critique rompu aux charmes du cinéma d'auteur international. Ici tout brille, les mouvements de caméra sont savants et spectaculaires, les décors sont magnifiques, les scènes intrigantes.

    Le temps passant, chacune des trois histoires s'installe progressivement par le biais de séquences plutôt longues. Le film se densifie, et devient parfois jouissif par le biais de scènes sidérantes et de rebondissements vraiment inattendus.

    Si les histoires sont indépendantes les unes des autres, elles s'entrecroisent par leur thème qu'on pourrait qualifier ainsi : "L'espoir de l'amour", chaque personnage cherchant son âme soeur, qu'elle soit irréelle, animale ou charnelle.

    Une friandise pour adulte, sucrée, piquante et féministe.
    Alisson G
    Alisson G

    18 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2015
    Ce film est un petit bijou qui nous emmène dans un autre monde dès les premières secondes! Un conte avec magie, princesses, ogres, monstres... mais aussi un côté complètement déjanté et plein d'humour. Plusieurs histoires se déroulent en parallèle, pour au final se rejoindre. Vincent Cassel est excellent, et le côté fantastico-médiéval avec ses scènes de violence ravira les fans du genre. Une réussite!
    Aston L
    Aston L

    30 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juillet 2015
    Waaaaahhhhh !!!! Je n'en reviens pas !!! Matteo Garrone signe un film totalement unique, d'une inventivité sans borne, d'une grace infinie, d'une poésie absolue ! Les acteurs sont brillants ! Cet univers est magique et passionnant. On pleure et on rit, on est fasciné et émerveillé... J'ai l'impression d'avoir vécu dans un autre monde pendant 2 heures et j'aimerais y être encore !
    Un chef d'oeuvre absolu, l'un des plus beaux films de la décennie, sans aucun doute le plus étrange et sublime !!!
    cylon86
    cylon86

    2 255 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juillet 2015
    Pour son nouveau film, Matteo Garrone n'a pas manqué d'ambition. Adaptant des contes de Giambattista Basile, il réunit un joli casting (Salma Hayek, Vincent Cassel, Toby Jones, John C. Reilly) au service de trois contes cruels, superbes et déroutants. Si parfois ''Tale of Tales'' donne parfois l'impression de se vautrer dans la complaisance de son style lent et pompeux, il n'en est pas moins visuellement réussi. On aura beau décrier les longueurs, les problèmes de rythme et certaines histoires moins intéressantes que les autres, le fait est que nous ne pouvons qu'être pris dans ce tourbillon visuel qu'est le film, œuvre magnifique où les décors et les costumes contribuent énormément à nous plonger dans un univers loin d'être charmant, ne manquant pas de violence. Si au final, l'ensemble ressemble plus à un exercice de style qu'une véritable œuvre avec du fond, l'admiration est de mise devant tant de beauté (et d'horreur, les créatures étant assez affreuses) et on en ressort assez secoués.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 juillet 2015
    Un film surprenant ou rien ne se passe jamais comme on l'attend (sauf pour celui qui connais déjà les contes bien entendu). Les acteurs sont irréprochables et colle parfaitement à leurs personnages, tous marginaux par ailleurs. Les musiques et les costumes sont somptueux. La longueur, mais pas la lenteur, du film pourrait cependant en repousser certain, peut être que seulement 2 contes au lieu de 3 aurait permit au film un public plus large. Un film qui change des projections classique et qui reste étonnement sérieux même dans les scènes les plus improbable tout à l'honneur du réalisateur!
    rogerwaters
    rogerwaters

    126 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juillet 2015
    Quel étrange objet filmique que ce nouveau long-métrage de Matteo Garrone ! On ne sait pas trop bien quoi en penser, même si on sera bien moins sévère que certains critiques. Tout d’abord parce que l’ambition est démesurée au vu du budget alloué et que le résultat est proprement superbe sur le plan esthétique. Le cinéaste nous propose une suite de tableaux et d’images sublimes comme on en voit rarement ces derniers temps. Les vieux de la vieille comme moi seront bluffés par les magnifiques effets spéciaux mécaniques (quels beaux animatroniques) judicieusement rehaussés par l’emploi de l’ordinateur en appoint. Enfin, les trois contes sont plutôt agréables à suivre et présentent même toutes les caractéristiques nécessaires au genre avec une bonne dose de cruauté. Par contre, les choix opérés au montage sont parfois bizarres, il s’ensuit un rythme un peu chaotique et un enchevêtrement pas toujours heureux des trois intrigues. C’est vraiment dommage car certains passages font partie des choses les plus belles vues sur un écran depuis longtemps, bien loin devant la fade mécanique d’un Terminator Genisys vu la même semaine.
    Caméo
    Caméo

    6 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2015
    Un film inspire de trois contes de l'écrivain italien du 17ème Basile. Le merveilleux, traité de façon réaliste, captive le spectateur de bout en bout.
    dominique P.
    dominique P.

    785 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juillet 2015
    J'ai été voir ce film par curiosité pour me faire mon propre avis, après avoir lu des critiques très différentes, des très bonnes et des très mauvaises.
    Personnellement je me range définitivement avec les très bonnes critiques.
    J'ai beaucoup apprécié ce film relatant trois contes qui se passent au même moment puisque l'on voit à certains moments des protagonistes d'un conte avec les protagonistes d'un autre conte.
    J'ai trouvé ces trois contes très intéressants et vraiment passionnants, même si effectivement il y a des passages assez durs.
    En tout cas ce qui est certain, c'est que je ne comprends pas du tout les avis négatifs.
    Mon conte préféré a été celui de la fille du roi avec la puce.
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