Derniers Avis : Ghost In The Shell - Page 5

Très mauvais, seul l'univers dans lequel évolue les personnages sauve la donne et encore tout semble vide et clairement faux. Inintéressant au possible. s/o juliette binoche qui relève le niveau de l'acting général

Un très bon film qui permet de découvrir le monde des mangas pour ceux qui ne connaissent pas et de prendre du plaisir pour les autres. Une actrice à qui le rôle colle à la peau, j'adore !

L'animation japonaise tient son live action américain avec cette actrice, Scarlett joue dedans, le scénario est une coquille vide, il n'y a rien à se mettre sous les dents, avec l'acteur de Zatoichi comme guest star parce que ça vient du soleil levant.

Visuellement dingue, musicalement très réussi. Le scénario est pas mal, s'écartant juste ce qu'il faut du manga de Masamune Shirow, sans s'enfermer dans une trame hollywoodienne insipide... jusqu'à la dernière partie qui livre une fin banale plutôt que la conclusion métaphysique de l'oeuvre originale... c'est un peu dommage.

Le film est une bonne adaptation d'un manga (pour une fois), avec beaucoup de clin d’œil et reste cohérent avec l'univers.

Le visuel nous capte d'emblée avec cette approche ultra futuriste que ce soit la ville, les armes et même les humains. Mais une fois ce cap dépassé, l'histoire n'est pas assez intéressante pour nous maintenir en alerte. On s'ennuie rapidement et les enjeux ne nous concernent guère.

Je redoutais que Scarlett Johansson ne soit pas adaptée pour ce rôle et c'est bel et bien le cas. Physiquement elle ne correspond pas du tout à l'héroïne de l'animé, il aurait été préférable d'avoir une actrice asiatique de morphologie fine, musclée/tracée.
Impossible de tenir plus de la moitié du film même s'il y a quelques bonnes idées de mise en scène. On remarquera des effets spéciaux très beaux mais d'autres pas terribles comme les hologrammes qui sont largement mieux fait dans Blade Runner 2049.
Bref une adaptation américanisée pas mal "copié/collé" jusque dans la bande son juste pour rapporter de l'argent mais il n'y a aucun respect pour l'œuvre originale qui est un chef d'œuvre encore à ce jour lui.

Je n'ai rien compris. Un film d'après un manga. Un monde à part. Un proche futur. Maintenant, il y a quelques beaux décors : les villes filmées par le haut, par le bas, des intérieurs futuristes, l'héroîne qu'on ne voit même pas nue... Autrement, ce n'est que explosions, combats, mitraillage etc... Bref, un gros effort est demandé pour suivre ce film, ennuyeux, même pas poétique, une musique nulle, et une actrice même pas sexy... Réalisation tape-à-l'oeil, décors numérisés, des dialogues incompréhensibles. Pénible...

Pas mon genre, trop de violence, des dialogues sententieux et sinistres, trop premier degré. par contre de belles images et effets spéciaux.

Une adaptation complètement au fraise des chefs d'œuvres de Mamoru Oshii.
Le film est esthétiquement moche avec ses couleurs criarde beurk , la musique d' une puissance
émotionnelle incroyable dans l'animé est ici inexistante quand à l' intelligence du scénario et aux
questions existentielle de motoko sur sa vie en tant qu'humanoide elles sont survolées et meme
pire vont à l'encontre totalement de la réflexion des animées.
Un ratage complet qui piétine sans vergogne une œuvre culte de la science fiction japonaise.

Visuellement, le film fait de l'esbroufe et veut trop en faire. Oui c'est beau mais on a l'impression que le but du film est de nous impressionner par les images en délaissant l'histoire qui est assez banal et peu intéressante. En empruntant beaucoup du coté de Matrix ou de Blade Runner, le film se veut plus philosophique qu'il ne l'est vraiment. Scarlett Johansson dans le rôle du cyborg est convaincante et charmante et le reste du casting est sérieux mais le film est affreusement creux, prétentieux et sans intérêt.

Film formellement beau et aux scènes d'action tout à fait correctes, mais très froid, désincarné, sans émotions, Scarlett Johannson ne dégage rien. Préférez l'anime, à l'ambiance incroyable, nettement plus contemplatif, hypnotique même.

Scarlett est vite, fabuleuse et belle dans cette version futuriste de l'amalgame humain-robot. Bonne histoire et production. Je n'ai pas vu l'original en dessin animé.

N’ayant pas vu le film original, que je connais néanmoins de nom, cet univers m'étais donc totalement étranger. Par plusieurs fois l'idée de voir ce long métrage m'a pris, je me suis toujours rétracté, tout du moins jusqu'à ce soir ... Ghost In The Shell est le film le plus audacieux que j'ai pu voir depuis quelques temps maintenant, sa plastique surtout. Les effets spéciaux sont spectaculaires et comportent une innovation assez bluffante, on contemple ce cheminement esthétique avec la bouche grande ouverte ! L'histoire au cœur de Ghost In The Shell aussi incroyable soit-elle en revanche trinque un peu en comparaison de la maestria visuel déployé à travers ces quasi deux heures. Les acteurs sont quand à eux dans le tempo et cartonnent individuellement dans leurs prestations mais manque d'osmose. Ils sonnent un peu creux en somme. Toutefois, on n'oublie très vite ces désagréments au vu de l'abattage technique et la beauté de ce film. J'ai beaucoup aimé !

Ce n’est jamais bon signe qu’un film commence à subir le feu nourri des critiques avant même qu’on en ait vu les premières images et ce, quelque soit la qualité effective du produit fini. De toute façon, on peut immédiatement balayer ces ridicules accusations de white-washing puisque Scarlett Johansson a finalement l’air presque plus orientale que le Major Kusanagi de l’Anime : compte tenu de son passif filmique (I.A. désincarnée dans ‘Her’, Alien au sens métaphysique du terme appréhendant l’humanité à travers un corps d’emprunt dans ‘Under the skin’), le choix de faire appel à elle pour un tel rôle relève d’une certaine logique. En fin de compte, l’appréciation finale qu’on nourrira vis-à-vis de ce Ghost in the Shell hollywoodien dépendra énormément de la façon dont on appréhende le projet au départ : souhaite-on le considérer comme un blockbuster de science-fiction américain accessoirement adapté d’un Anime culte, ou au contraire comme la transposition d’un chef d’oeuvre de l’animation japonaise, prise en charge par un studios, des équipes et des acteurs américains ? Dans le premier cas, ‘Ghost in the Shell’ est un film plutôt correct et distrayant ; dans le second, un nid à controverses, à défauts structurels et à fanboys outragés. Examinons la première option : Ghost in the Shell ne fait foncièrement que ressasser les vieilles obsessions post-2001 relatives à la part qui prédomine au sein d’une symbiose entre l’homme et la machine et prend la mesure de la frontière de plus en plus théorique qui empêcherait un ensemble de processus mentaux, sensoriels et psychologiques artificiels - un “ghost� , quoi - structuré dans un corps mécanique, de faire partie intégrante de l’Humanité. Il le fait toutefois à sa manière mais dans un relatif respect de ce que ‘Ghost in the shell’ était à l’origine. Même s’il allège considérablement la réflexion de manière à se faire comprendre de tous, même du Kevin qui bave dans son popcorn au dernier rang, le résultat n’en reste pas moins notoirement moins idiot qu’une production Marvel. On notera que pas mal de critiques mettent en balance la nature novatrice du manga de Masamine Shirow et la facture assez conventionnelle de cette adaptation...en oubliant au passage que le manga remonte à 1989, que ce qui était novateur il y a 30 ans l’est nettement moins aujourd’hui, et que certains esprits chagrins auraient alors pu estimer que Shirow (comme tous les Japonais, si on se rappelle un peu du climat anti-nippon qui prévalait à l’époque) ne faisait finalement que copier et imiter grossièrement Kubrick et Arthur C.Clarke. La seule chose que cette démonstration par l’absurde prouve, c’est que pour ceux qui refusent d’accepter, alors qu’on a presque rejoint la temporalité du film, que Ghost in the Shell n’est plus aussi original et déstabilisant qu’il a pu l’être par le passé, il aurait mieux valu que cette adaptation survienne plus tôt. De toute façon, il faut éviter de s’accrocher à une notion intransigeante de la “fidélité� lorsqu’on aborde un travail d’adaptation : c’est valable en toute circonstances et spécialement ici. Rupert Sanders s’est montré capable de développer une esthétique propre au film, mais qui s’avère parfois un peu trop tape-à-l’oeil et vulgaire au regard d’un Anime qui n’avait rien de clinquant...sans compter que les effets numériques donnent parfois l’impression de n’être pas complètement aboutis. Surtout, la simplification de la plupart de ses éléments narratifs, et le fait qu’on comprenne tout sans efforts au lieu d’éprouver cette désorientation perplexe que suscitait l’adaptation animée de Mamoru Oshii (dont Rupert Sanders reproduit pourtant à l’identique nombre de scènes), a un impact sur la perception du résultat, qui perd quelques parcelles de son pouvoir de fascination : on a moins l’impression de regarder quelque chose de rare et unique, qui réclame des efforts et une réelle implication de la part du spectateur, on éprouve moins ce rythme syncopé et cette mélancolie sous-jacente tenace, ici oblitérées par l’obligation de tourner des scènes d’action musclées. Ces éléments ne font pas de ‘Ghost in the Shell’ un mauvais film mais quelque chose qui manque de spécificité, quelque chose de trop édulcoré, trop étudié pour rassembler habitués et néophytes, qui n’a pas la moindre chance de laisser une empreinte et d’exercer une influence comparables à celles de son modèle : un des blockbusters (moyennement) convaincants de 2017 qui deviendra, d’ici une dizaine d’années, un des blockbusters oubliés de 2017.