Avis sur Le Ciel du Centaure

Un jeune ingénieur se rend par bateau en Argentine afin de retrouver un certain Victor Zagros et ainsi lui remettre un colis. Mais il n’est pas le seul à le chercher. Il va alors se voir embarquer par une bande de faussaires dans des péripéties plus ou moins curieuses. Le ciel du Centaure est avant tout la transmission d’une fascination pour Buenos Aires. Les plans de la ville, la gestuelle des protagonistes dans le décor, le ton de l’histoire et surtout l’esthétisme de l’image, tout est fait pour instaurer la beauté tout en se gardant une part de secret. Mais Hugo Santiago maîtrise trop sa mise en scène au point d’en oublier sa ligne conductrice farfelue. Ainsi, les nombreuses rencontres ne semblent être que des prétextes sans lien entre eux. Construit comme un huis-clos dans la ville, Le Ciel du Centaure est une chasse au trésor cocasse mais qui se perd dans une escale maladroite.
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