Avis sur L'Envers du tableau

Film assez méconnu de Steven Spielberg, il s'agit ici de la réunion de trois segments qui servirent de pilote à la série "Night Gallery" initiée par Rod Serling, connu pour être le créateur de "La Quatrième Dimension". Steven Spielberg y fait ses armes en réalisant le second épisode "The Eyes" où une Joanne Crawford dans sa période bis campe une milliardaire aveugle prête à tout pour recouvrer la vue même très temporairement. Rien de très enthousiasmant. Les deux autres épisodes, notamment le premier intitulé "The Cemetery" avec un Roddy McDowall détestable à souhait en neveu criminel qui finit par être hanté par l'image de son vieil oncle qui vient se rappeler à son assassin, sont de très bonne tenue. Le dernier sur le thème des nazis enfuis en Amérique du Sud est tout à fait jouissif et a un côté expérimental très prenant. La narration dans ces trois segments est vraiment fluide et efficace et ramène au meilleur du cinéma de Steven Spielberg. Les acteurs sont par ailleurs particulièrement bons. Ces petits sketches qui alimentaient les séries horrifiques des années 1960 et 1970 n'étaient pas tous des chefs d'œuvre mais il s'en dégage un parfum de sincérité qui aujourd'hui fait plaisir à voir. Enfin, ils avaient la fonction très utile de mettre le pied à de jeunes pousses mais aussi de permettre à des vétérans de continuer à tourner. Ce film s'avère ainsi salutaire pour la période de l'âge d'or de Steven Spielberg

Il s'agit ici de la réunion de trois segments qui servirent de pilote à la série "Night Gallery" initiée par Rod Serling le créateur de la "quatrième dimension". Spielberg y fait ses armes en réalisant le second épisode "The eyes" ou une Joan Crawford dans sa période bis campe une milliardaire aveugle prête à tout pour recouvrer la vue même très temporairement. Rien de très enthousiasmant. Les deux autres épisodes, notamment le premier "The cemetery" avec un Roddy McDowall détestable à souhait en neveu criminel qui finit par être hanté par l'image de son vieil oncle qui vient se rappeler à son assassin, sont de très bonne tenue. Le dernier sur le thème des nazis enfuis en Amérique du Sud est tout à fait jouissif. Ces petits sketches qui alimentaient les séries horrifiques des années 60 et 70 n'étaient pas tous des chefs d'œuvre mais il s'en dégage un parfum de sincérité qui aujourd'hui fait plaisir à voir. Enfin, ils avaient la fonction très utile de mettre le pied à de jeunes pousses mais aussi de permettre à des vétérans de continuer à tourner. Salutaire.