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    Belgica
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    Dunno The Movie
    Dunno The Movie

    61 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2016
    À mi-chemin entre une descente aux enfers viscérale et un rêve américain à la sauce belge, le nouveau film de Felix Van Groeningen est d’une densité hypnotique et animée par une énergie contagieuse qui scotche nos yeux sur un écran quasi-psychédélique. Belgica raconte l’amour fraternel, pour le meilleur et pour le pire dans un film à la fois lumineux et très sombre, porté par une mise en scène vertigineuse et une bande-originale absolument géniale qui cristallise des scènes purement orgasmiques (it’s a metaphor). On frôle le coup de coeur de très peu, si seulement Belgica n’éternisait pas une chute qui finit par faire traîner le film en longueur.
    aldanjah
    aldanjah

    54 abonnés 705 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2016
    L'histoire d'un bar, Le Belgica.
    Au départ, ce lieu se développe autour d'un idéal de tolérance, d'humanité et de liberté, mais il va progressivement perdre son âme et devenir une machine à fric..

    Les thèmes abordés sont variés : la création d'entreprise, le milieu de la nuit, les excès, la fraternité, la paternité, la dérive sécuritaire..

    Les personnages principaux, deux frères, sont très attachants. Leur relation évolue au fil du temps, en même temps que ce lieu.
    Seul bémol : la seconde partie est un peu longue avec des scènes de débauche qui s’enchaînent, même si elle permet de bien cerner les tentations nocturnes auxquels les protagonistes sont confrontés.

    Après les deux claques La Merditude des Choses et Alabama Monroe, c'est un nouvel essai transformé pour Felix Van Groeningen.
    Cette histoire inspirée de son histoire personnelle (dans son enfance, son père a tenu un bar similaire à Gand en Belgique) s'attache une fois encore à l'humain, et son évolution en temps qu'élément dans un milieu qu'il ne contrôle pas toujours.

    On restera avec cette question :
    Toute initiative aussi bonne soit-elle est-elle vouée a être déformée par le besoin de rentabilité ?

    Espérons que les initiatives de Felix, à qui Hollywood fait les yeux doux, restent toujours aussi sincères, réfléchies, travaillée.
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    50 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mars 2017
    Une sympathique histoire de frangin, qui va finalement tourner au drame. Voilà à peu près ce qu'est Belgiga. Un film agréable mais un peu trop long, et parfois répétitif.
    Reodan E
    Reodan E

    18 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 avril 2020
    J avais déjà détesté Alabama Monroe pour lequel j avais regretté d avoir perdu 2h. Le sujet de Belgica étant moins déprimant, j ai tenté de regarder. Les dialogues sont méprisables, les personnages inintéressants et l'histoire sans intérêt. On voit les gens boire, se droguer et se taper dessus. J ai tenu trente minutes, assez perdu de temps avec ce réalisateur.
    Kloden
    Kloden

    113 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2016
    Ce que je reprochais à Alabama Monroe, c'était d'appuyer sans arrêt son pathos. D'une part, l'écriture soumettait les personnages à un destin impitoyable, de l'autre, l'esthétisation soignée du long-métrage était tout entière au chevet de son duo central, guidant presque de force le spectateur vers une attitude compatissante que ne pas adopter aurait l'air d'être criminel. La beauté qu'essaie de dégager Alabama Monroe, en fait, prenait par la main ses personnages, leur donnant même un rôle à jouer en tant que chanteurs et images de la fugace beauté de l'être humain. Toute la démarche esthétique du film consistait alors à conjurer le sort de ses personnages de façon ostentatoire, détournant ainsi le regard des bases pures du scénario dans un geste roublard qui cherchait à en atténuer les excès en les nappant d'un fard trop brillant pour ne pas être réel. Dans Belgica, rien de tout ça ; oui le scénario peut parfois pousser un peu loin (les rails de coke s’enchaînent un peu trop, les personnages foncent tout droit dans des pièges un peu trop visibles, affichent des failles un peu trop profondes...) mais la mise en scène réussit parfaitement le tour de force de donner une vie véritable à l'ensemble. Comme toujours chez Van Groeninguen, elle est très esthétisée, mais son décorum chargé et imagé dessine superbement les aller-retours incessants du rêve qui recouvre une réalité glissante, insaisissable. Parce que l'idée même du Belgica est un rêve ; celui de concilier le besoin de relations intimes tout en gardant un lien fort avec le reste du Monde, se persuadant qu'il bat à notre propre mesure. Fuyant la sensation malheureusement ordinaire que leur existence n'est qu'un îlot de plus au beau milieu d'un gigantesque océan d'indifférence, les personnages tentent de construire, ils le disent, leur propre arche de Noé. Mais, piètres navigateurs parce que trop humains, ils se heurtent à un écueil lui aussi terriblement réel ; le navire se saborde de lui-même, parce que chacun à son bord suit son propre compas. Souvent dur, Belgica sait pourtant s'achever par un constat doux-amer, où chacun goûte d'autant plus la défaite qu'elle lui gâche la plénitude d'une victoire, mais où tout le monde parait avoir appris. Ce faisant, elle évite de s'enfermer dans un goulot qui en ferait un mélo clos sur lui-même, un récit voué à s'achever avec son générique. Le final, je trouve, ouvre une perspective assez juste sur la vie, même si elle a pu être amenée avec emphase par moments, et prolonge vers le spectateur cette certitude innée qu'on aimerait parfois éluder ; quand on ne se heurte pas à ses propres contradictions, c'est contre les désirs de nos proches que les nôtres s'abîment parfois. Si le constat est si incontournable, c'est aussi, comme le rappelant si bien les purs moment de vitalité du film, parce que nos consciences modernes ne savent pas concevoir le bonheur sans en retirer l'idée de perfection. Reste alors de par les souvenirs les enseignements qu'on peut tirer de ce dont ils témoignent, mais aussi et tout simplement, la beauté intense et pas encore évanouie qui les a figés un instant.
    montecristo59
    montecristo59

    33 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 mars 2016
    Complètement bluffé par "Alabama Monroe" malgré la propension de ce film à faire pleurer dans les chaumières par des effets un peu appuyés, je suis allé voir Belgica sans me poser de question, m'attendant à une bande son qui m'emporte jusqu'à l'émotion. Mal m'en a pris même si j'aurais dû m'en douter, n'étant pas un fan des boîtes de nuit, loin s'en faut, ni des pulsations (la plupart du temps électro-rock dans ce film) qu'elles s'évertuent à nous cracher dans les oreilles pleins pots. Au moins ai-je pu observer, avec un peu d'effroi, jusqu'où peut mener le délire façon "sexe, drugs and rock'n'roll" dans lequel se vautrent les protagonistes du film, le dénommé Franck en tête...
    Ceci dit, je ne me suis pas ennuyé tant le jeu des deux frères sonne juste, dans ce récit en dents de scie nous contant l'ascension et la dégringolade de leur projet festif. J'ai bien repéré aussi le vide existentiel présidant aux comportements de presque tous les noctambules ordinaires qui les accompagnent, bien mis en scène notamment dans la rupture de Jo avec sa copine, une rouquine coquine effrayée par la maternité. Mais j'aurais préféré que l'accent fût plus mis sur cet aspect des choses, pour que les personnages gagnent en épaisseur. Les voir simplement se mettre en danger à force d'excès, jusqu'à risquer la perte de leurs repères moraux ou le glissement vers la bestialité, ne m'a pas suffi. D'autant plus que la résilience ne se profile pas vraiment au final.
    Bref, un film qui me laisse sur ma faim, auquel je ne mets que la moyenne parce qu'il reste trop à la surface des choses, à mon sens.
    Christophe Le Crom
    Christophe Le Crom

    29 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2016
    Vive la Belgique! Les circonstances donnent à ce film une dimension inattendue, c'est en tout cas un joli moment attachant avec une bande son du tonnerre, une vraie trouvaille physique d'acteur et, pas banal, du VO flamand sous-titré français.
    C'est quand même au final une histoire de descente aux enfers, la nuit, la drogue, la fête, le diable par la queue. Je n'ai pas trop accroché à l'histoire des deux frères, pourtant j'en ai un, mais ça ne m'a pas parlé.
    Par contre l'endroit, ce café Belgica, donne souvent envie de l'avoir dans son carnet d'adresse pour les soirées. Mais pas tous les soirs.
    Patricemarie
    Patricemarie

    40 abonnés 1 280 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juillet 2016
    Ce night-club belge est comme un bateau à la dérive où sont embarqués des jeunes issus d'une génération désenchantée plus que blasée, laissant libre court à leurs états d'âme, leurs pulsions, leur violence, ne maitrisant rien et n'attendant rien non plus. Les personnages sont glauques autant que le lieu de leurs ébats et de leurs disputes, les 2 acteurs principaux sont bien choisis, l'air ahuris et inspirant de la compassion. Le film aurait aussi bien pu s'appeler Europa.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 172 abonnés 3 973 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 avril 2016
    Tourné dans la région flamande de Belgique, ce nouveau film de Felix Van Groeningen se concentre sur un bar qui ne paie pas de mine en apparence. Jo, jeune passionné de musique y est propriétaire et sa politique est de laisser entrer toutes les catégories sociales. Le Belgica est alors un melting-pot de culture, un joyeux bazar. Et puis Jo a cette opportunité d’agrandir son bar en ouvrant une boîte de nuit. Ce projet ambitieux, il va le faire avec son frère, alcoolique et drogué sur les bords ainsi que ses plus fidèles amis. La paperasse et l’affluence grandissante font instaurer de nouvelles règles qui ne conviennent pas forcément à tous. C’est donc l’histoire de cette entreprise familiale d’un genre à part. Pendant deux heures, le cinéaste met en scène des groupes de musiques éclectiques et des personnages nerveux dans une mise en scène sous cocaïne. Ça bouge donc beaucoup, aussi bien dans les dialogues, les gestes que dans les plans eux-mêmes. Belgica est un film qui communique véritablement l’amour du rock’n’roll avec une énergie épuisante. Un film dont on ne sort pas indemne.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    Amaury F
    Amaury F

    24 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2016
    Autant le dire tout de suite, La Merditude des choses était un film admirable et Alabama Monroe était l'une des plus belles choses que je n'avais jamais vu dans ma vie. En deux long-métrage seulement, le cinéaste flamand Felix Van Groeningen s'est imposé comme l'un des auteurs européens les plus prometteurs du moment et Belgica, son dernier bébé auréolé du prix de la meilleure réalisation à Sundance, s'inscrit dans cette droite lignée. Ce film est une fête. Une fête qui nous entraîne irrésistiblement, tant son ambiance est sublimement portée la BO géniale de Soulwax, interprétée à l'image par une dizaine de groupes fictifs différents. Rock, électro, blues, reggae... Il y en a pour tous les goûts ! C'est donc dans cette atmosphère prenante que nous suivons les déboires de Jo et Frank, deux frères qui s'aiment mais que tout oppose, animant un bar familial et ouvert à tous, mais qui, du fait de sa notoriété grandissante, devra se plier à la conformité. L'euphorie est sans cesse rattrapée par la réalité, par les disputes conjugales ou fraternelles et, comme à son habitude, Felix Van Groeningen retranscrit ces changements de tons sans aucun misérabilisme, mais par le biais d'une mise en scène follement stylisée (saluons au passage la virtuosité de la photographie), qui tient davantage du cinéma américain que du naturalisme pataud auquel cèdent souvent les européens pour représenter ce type de milieu social. Le réalisateur filme ses personnages amoureusement, avec beaucoup de respect et de pudeur, ce qui fait que nous nous attachons immédiatement à eux. On regrettera cependant une progression dramatique un peu lente et déjà-vue. C'est effectivement une construction en « rise and fall » très classique, mais qui n'en reste pas moins efficace. Les acteurs livrent quant à eux de remarquables interprétations et l'émotion, même si elle reste en deçà de ce que proposait Alabama Monroe, est toujours présente. Belgica est un film festif, débordant d'énergie et de beaux sentiments, on en ressort heureux et empli de mélancolie !
    NarnoNarno
    NarnoNarno

    25 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2016
    A l’instar de « La Merditude des Choses » et de « Alabama Monroe », F.V.Groeningen continue à narrer des tranches de vie brutes et sensibles, à la limite du système, aux plaisirs simples, sincères et franchouillards, où les blessures tenaces de la vie se pansent par des amitiés humaines, solidaires et fraternelles, ainsi que par le partage de nombreuses chopes de bière. « Belgica » est sûrement le film de F.V.Groeningen le plus travaillé techniquement et le plus optimiste, peut-être aussi le moins original tant son histoire a des similarités avec les précédentes, mais l’essentiel est toujours là: une sincérité et une humanité à l’état pur. C’est une Belgique humaine, joviale, surréaliste et généreuse qui est encore filmée ici, ceux qui fréquentent les nuits folles du Plat Pays reconnaîtront cette ambiance improbable qui réunit le pilier du bistrot avec le nightclubber invétéré. La relation entre les deux frères est particulièrement intense et le rôle borderline et imprévisible de Frank, prêt à exploser à chaque scène, apporte une tension continue. Les interprétations sont particulièrement généreuses et investies, mention spéciale à T.Vermeir, et un casting de « gueules » sans chi-chi apporte un naturel qui nous invite spontanément à la fête. La B.O. est particulièrement envoutante et enivrante (écouter le film avec un casque est un régal). Sexe, Drogue, Alcool, et Electro-Rock’n'roll: le cocktail belge, loin d’un traitement tape à l’oeil hollywoodien, est subtilement et intensément dosé pour délivrer des sensations intenses de cinéma viscéral.
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    153 abonnés 2 755 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juillet 2016
    Un drame fraternel et social clairvoyant et poignant. Felix VG partage de nouveau ces moments exceptionnels qui l'illustre. Sans être pourtant de la tonalité de la Merditude des choses tout ceci nous laissera une belle saveur.
    MC feely
    MC feely

    73 abonnés 645 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juillet 2016
    Une belle histoire sur le monde de la nuit et de ses dérives!Deux frères qui s'associe dans l'ouverture d'un bar/club le Belgica mais qui ont une vision et personnalité très différentes.Au final j'ai bien aimé,c'est extrêmement lucide sur cet univers et ses excentricités.la bande son est aussi très sympa et emballe le rythme du film.Le visuel aussi immerge clairement avec toutes ses différentes lumières.Le final est très révélateur en exposant la difficulté de ce milieu qu'est la nuit et on voit bien que tout le monde n'est pas fait pour ça et que ça peut même détruire la vie de certaines personnes.3,5/5
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 mars 2016
    Franck renoue avec son frère Jo, pour l’aider à faire tourner Le Belgica, un bar qui devient vite un haut lieu des nuits Gantoises. La musique y est excellente : de l’électro rock bien frappé. Jo rêve d’un lieu alternatif qui rassemble tout le monde dans son « Arche de Noë ». Son projet est un peu mis à mal par les contraintes administratives… mais aussi par son frangin que la nuit piège parfois. Car au Belgica, on danse, on boit sec et la coke n’est jamais loin. Malgré le succès, les frérots peuvent aussi se « déchirer »…
    Depuis le superbe Alabama Monroe, on savait que Felix Van Groeningen aimait la musique. Mais la filmer comme il le fait était une vraie gageure. 130 heures de rushs ont d’ailleurs été nécessaires pour restituer ce climat, bien aidé par le gros son métal du groupe Soulwax. C’est sur cette trame que Jo et Franck essaient d’avancer, avec leurs tempéraments opposés et une vie perso qui a du mal à s’adapter aux échappées nocturnes. Se retrouver, se perdre et recommencer… les rapports fraternels sont forts et traités sans manichéisme.
    C’est encore un film tonique et désenchanté, euphorisant et libertaire que signe le cinéaste Belge. Musique omniprésente, photographie très soignée, Belgica sonne toujours juste. Et l’émotion se faufile dans une mise en scène virtuose. Stef Aerts (le borgne) et Tom Vermeir sont parfaits dans cette histoire « Sexe, coke et rock’n’roll » aux allures autobiographiques. Tout juste peut-on déplorer quelques longueurs, car on pressent que leur histoire peut être sans fin. C’est la petite faiblesse d’un scénario trop balisé pour surprendre.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 mars 2016
    J'avais vraiment adoré "Alabama Monroe" il y a deux ans. "Belgica" m'y a fait penser par certains aspects. Surtout par son hésitation entre différentes histoires. Mais j'aime bien dans "Belgica" ce côté Rock'n'roll, cette liberté de ton. Un film pas sans maladresse, mais avec de belles qualités et un réel intérêt !!
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