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    Les secrets des autres
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    3,3
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    17 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 023 abonnés 4 596 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 août 2015
    In the family a récemment révélé le nom d'un nouveau cinéaste américain : Patrick Wang. Il est vite revenu avec Les secrets des autres (le titre Le chagrin des autres était plus fidèle), un drame psychologique familial dont le cinéaste tente de renouveler les schémas, notamment par la forme, déstructurée, et la narration. Il y parvient parfois, avec l'aide de comédiens inspirés, mais il n'évite pas les redites sur un canevas trop prévisible avec un dénouement cousu de fil blanc. Les personnages sont attachants, un peu à côté de leurs chaussures, et les dialogues originaux. Mais cela sent un peu trop l'exercice de l'élève doué qui s'essaie à un genre bien trop balisé et qui ne parvient pas à toucher autant qu'il le souhaiterait.
    Anne M.
    Anne M.

    60 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 août 2015
    J’ai vraiment été touchée par cette incursion dans la vie presque ordinaire de cette famille américaine vivant au bord de l’Hudson.

    La caméra est comme le 6ème membre de la famille, captant ici et là des moments de vie de chacun.

    On découvre la fillette, qui fait l’école buissonnière, le jeune adolescent malmené par les collégiens, la demi-soeur, enceinte qui vient ici pour mieux connaître son père, le voisin avec son énorme chien terre-neuve. On apprend surtout que toute la famille a vécu le décès en couches du dernier né, Simon, et que personne ne parvient à commencer son deuil.

    Le tout est réellement empreint de naturel et de vérité, c’est cette sincérité je crois qui m’a fait tant apprécier le film.
    desiles ben
    desiles ben

    30 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 septembre 2015
    Un film qui séduira ceux pour qui le cinéma, ce sont les "choses de la vie", les conversations quotidiennes, les non dits. Personnellement, j'ai trouvé ce film mortellement ennuyeux, les dialogues creux, les sentiments flous, les personnages seulement esquissés. Soporifique.
    Christoblog
    Christoblog

    729 abonnés 1 608 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 septembre 2015
    Le deuxième film de Patrick Wang est un film lo-fi : image super 16 un peu sale, deux semaines de tournage, cinq de montage.

    Il ne faut donc évidemment pas chercher dans ce film ni spectaculaire, ni démonstration de force. Tout le charme de The grief of others (encore un titre français à côté de la plaque) est d'atteindre un très haut degré d'intensité dans les portraits psychologiques avec une incroyable économie de moyen.

    Il faut que je vous dise aussi : le film n'est pas très gai. La femme du couple central a accouché d'un enfant atteint d'anencéphalie (né sans cerveau). La fille du père, issue d'un précédent mariage, débarque dans la maison enceinte, et fait la connaissance d'un jeune homme en deuil. Les deux enfants du couple, une petite fille au caractère bien trempé et un garçon obèse persécuté, font face comme il peuvent à cette ambiance morbide.

    Le film est doux et subtil, et révèle que Patrick Wang est un cinéaste à gros potentiel, même si certains effets visuels du film (des surimpressions plutôt laides) auraient certainement gagnées à bénéficier d'un peu plus de moyens.

    A surveiller.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    99 abonnés 2 325 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 février 2017
    Difficile d'accrocher à l'histoire de cette famille tant le regard posé sur elle est froid et clinique.
    fcaponord
    fcaponord

    8 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2015
    un beau film sur le deuil, où la blessure indicible des protagonistes se révèle peu à peu sensible à un passé qui les rattrapent...jusqu'au pardon final qui va recoller les pièces du puzzle par un cheminement tout en délicatesse !

    au passage on se demande pourquoi, ce film primé reste aussi peu sur les écrans, comme "in the family" autre succès public et médiatique ?....ah oui, ce ne sont pas des productions Besson !
    barbarafels
    barbarafels

    6 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 octobre 2016
    Superbe. Une jeune fille arrive, enceinte, dans sa famille alourdie par un deuil non fait car non parlé (dont la petite fille porte le plus le poids, quasi-consciemment, et tente par des moyens incompréhensibles pour les autres de s'en alléger...) et repart, "ventre vide" et sans bébé, comme si.... sa mission était accomplie..... Bouleversant ! Ca parle des non-dits, du étapes de deuil, des synchronicités, bref de tous ces processus à l'oeuvre dans les inconscients des membres d'un système familial, même s'ils habitent à des kilomètres. Ce film peut sembler être une histoire romancée, mais non, ce genre de choses, ça arrive réellement et souvent... J'ai aimé la façon de le raconter, les idées, le jeu des acteurs, les scènes.
    velocio
    velocio

    1 132 abonnés 3 002 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 octobre 2015
    Le type même du film de poseur qui privilégie la forme (longs plans séquence et artifices de mise en scène) et négliger complètement le fond (une histoire de famille vue par le petit bout de la lorgnette). Résultat : on n'est jamais ému et on s'ennuie profondément.
    vidalger
    vidalger

    283 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 août 2015
    Ce film à la forme très originale et sur le sujet plutôt classique du dysfonctionnement familial à du mal à nous emballer malgré des qualités évidentes. Les belles images, les cadrages recherchés, les dialogues intelligents sont pollués ça et là par des affèteries - telles les superpositions - des devinettes ou quelques impasses de scénario ( les petites boîtes- dioramas ) qui nous agacent. Belle interprétation.
    chas
    chas

    31 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 août 2015
    « De l’importance de se parler» telle est le fil du deuxième film de cet auteur américain d’origine taïwanaise qui fournit une occasion de plus d’apprécier la façon de décrire les familles par les cinéastes asiatiques.
    Même si les deuils sont quelque peu abondants, le dénouement paisible arrive naturellement, au bout d’histoires à recomposer, filmées d’une façon originale, avec d’excellents acteurs.
    Aucune leçon n’est délivrée doctement qui viserait à engraisser cette quête tellement moderne d’affection dégoulinante confondant les « like » et « amis FB » sur fond de désinvolture avec ne serait ce que quelques brins d’attention envers frère, père, sœur, épouse…
    Pas de pathos, la forme par ses ellipses n’obscurcit en aucune manière le film, mais nous laisse mesurer ce qui parfois nous manque tant : le temps pour réfléchir, retrouver, dépasser, créer…
    Robin M
    Robin M

    61 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2015
    Les Secrets des Autres, présenté à Cannes dans la sélection parallèle de l’ACID, aurait pu n’être qu’un énième ersatz du cinéma indépendant américain tant il en concentre les principales caractéristiques : le récit choral d’une famille dysfonctionnelle endeuillée. Cependant, Patrick Wang ne prend avec ce deuxième long-métrage ni la voie habituelle de la satire déshumanisée – se targuant d’un réalisme clinique – sur la middle-class américaine ni celle contraire du lyrisme cynique – se targuant d’être cocasse par des personnages haut en couleur – qui amène les personnages à étaler leurs sentiments. Le cinéaste américain s’engage dans une troisième voie, celle de cinéastes comme Andrew Haigh ou Ira Sachs, qui consiste à faire affleurer aux confins de la réalité une poésie du quotidien. Il ne cherche pas à retranscrire une temporalité exacte ou à faire de ses personnages des stéréotypes émotionnels mais seulement à capter une réalité émotionnelle en s’intéressant aux liens sociaux ou communicationnels qui unissent les personnages.

    En adaptant le roman The Grief of Others de Leah Hager Cohen, Patrick Wang choisit de ne pas traiter le deuil comme une violence physique omniprésente. Il s’oppose alors à tout un pan du cinéma américain qui privilégie le mélodrame pour offrir aux acteurs et aux spectateurs des performances à Oscars à coup de rage ou de larmes. Ici, le deuil est vu dans un sens plus large. Ce n’est pas uniquement celui d’un être – élément central du film – mais plutôt tous ses deuils, petits ou grands, qui en découlent : celui de l’insouciance de sa jeunesse, de la confiance placée en autrui, de ses rêves et de ses ambitions. Le cinéma de Wang est un cinéma de la douceur. Un cinéma qui prend le temps de regarder les changements presque imperceptibles de ses personnages pour en faire un paysage d’émotions, de regards ou de paroles qui s’entrechoquent.

    Wang est véritablement intéressé par l’incommunicabilité des êtres, le paradoxal silence au moment d’un raz-de-marée émotionnel qu’est la perte d’un enfant. Chaque personnage devient alors une possibilité, plus ou moins bonne sur le plan psychologique, de dépasser son mutisme : le père boit, la mère s’absente, le fils se renferme, la fille sèche l’école. Seul le personnage de Jessica (Sonya Haroum), fille issue d’un premier mariage, tente de réinstaurer un dialogue. Elle lie les membres de cette famille en délitement, « On dirait que personne ne vit sur la même planète », en les forçant inconsciemment par sa présence à jouer à nouveau à être une famille. « Il y a de la souffrance dans ce film, mais j’ai tenté de faire en sorte qu’elle mérite d’être vécue » annonce Patrick Wang montrant ainsi que la force de son œuvre est de refuser le misérabilisme et de donner une dimension quasi-chrétienne à cette famille-martyr.

    Avec Les Secrets des Autres, le spectateur est plongé dans un cinéma profondément intimiste qui triomphe par un savant brouillage entre la psyché personnelle de ses personnages et la réalité objective. Patrick Wang impose alors à son récit une temporalité cérébrale avec des répétitions, des sauts dans le temps, des retours en arrière. Faisant de l’ellipse une arme scénaristique et visuelle, il plonge le spectateur au cœur même de la conscience de ses personnages. Les scènes résonnent entre elles, s’entrechoquent ou se désavouent pour suivre au plus près les souvenirs épars des différents membres de la famille. Il enchevêtre même plusieurs temporalités par des surimpressions sonores comme lorsque le fils, Paul (Jeremy Shinder), pense à des souvenirs avec sa demi-sœur. Le cinéaste filme en plan fixe son acteur assis sur son lit tout en offrant au spectateur la bande-son de ce souvenir.

    Il y a chez Patrick Wang une audace visuelle que trop peu de cinéastes osent encore. Par ses surimpressions sonores ou visuelles – la poésie sublime de la dernière séquence –, il fait de l’image même un médium scénaristique. Il privilégie le plan fixe pour donner à ses personnages le temps de s’épanouir dans le cadre (voire de le quitter) et de se révéler par leurs actions ou non-actions. Il y a dans ce procédé une croyance en l’invisible, en l’hors-champ, qui rejoint la dimension religieuse de son récit mais aussi la croyance en un cinéma subjectif faisant fi de tout didactisme. Le cinéaste préfère suggérer par le biais d’un symbolisme et un goût prononcé pour le cadre comme le visage d’une femme enfermée dans un rétroviseur ou un intriguant plan de biais dans un escalier. Il montre ainsi les hors-champs du scénario, ces angles morts de l’existence.

    Poète de l’image, Patrick Wang fait des dioramas du père Gordie une sorte de manifeste de son propre cinéma. Un cinéma qui tient sa poésie du bricolage minutieux de son artiste et de « son manque d’ambition commerciale » – comme le loue une amie travaillant dans l’art au sujet des dioramas – avec le choix de cette image granuleuse et lumineuse du 16 mm –. Celui présentant un tour de magie où une femme se fait couper en deux devient alors la miniature d’une œuvre manifeste sur le droit des femmes à disposer de leur corps. Tout comme Gordie, le spectateur se penche comme sur un berceau pour regarder avec les mêmes yeux bienveillants que Wang le destin de cette famille surmontant l’indicible.
    Fabien D
    Fabien D

    160 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 novembre 2015
    Les secrets des autres est un bien joli film, une tentative de mélodrame dénué de pathos servi par une mise en scène subtile tout en longs plans fixes et traversé par de véritables morceaux de poésie (la scène finale est absolument sublime). En cherchant à s'approcher au plus près de la douleur et du ressenti de ses personnages, Patrick Wang filme, avec un certain souci de réalisme, le temps qui passe. Ces partis pris excessifs de lenteurs peuvent cependant désarçonner et Wang aurait peut-être gagné à supprimer certains plans (quel intérêt ici de voir les personnages faire la vaisselle ou se faire un thé?) mais son entreprise de mélo réaliste dénué de pathos et(qui n'est pas sans rappeler le sublime Rabbit Hole de John Cameron Mitchell) mérite d'être salué. Il faut aussi reconnaître la qualité du jeu des comédiens qui privilégient judicieusement les silences aux effusions de larmes. Belle réflexion sur le deuil, la perte d'en enfant et le délitement du couple et de la famille, Les secrets des autres mérite d'être vu.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 146 abonnés 3 966 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2015
    Le Secret des Autres présente une famille conventionnelle avec son lot de problèmes où comme à son habitude au cinéma, les enfants apprennent aux parents à communiquer. Si la construction reste semblable à un drame indépendant américain, il y a dans ce long-métrage de Patrick Wand, une réelle mélancolie. Les personnages sont complexes et touchants et le secret pas si évident à encaisser. L’utilisation, quoi que beaucoup présent, du flash-back révèle une technique de surimpression et nous donne les clés de lecture du protagoniste. La bande originale est douce et légère et rendrait presque le film apaisant malgré la douleur que traverse les personnages. Le Secret des Autres est une plongée au cœur de l’humanité d’une famille.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    Extremagic
    Extremagic

    52 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 février 2016
    Alors je me suis gouré. Je croyais que le réalisateur était asiatique mais en fait non c'était bien américain qui faisait de l'indépendant. Et franchement dans l'indépendant américain les bons réalisateurs ils se comptent sur les doigts de la main avant d'être rapatriés à Hollywood. Parce que le reste c'est direct au Sundance et à la vacuité de la réalisation sur des sujets sensas avec un traitement misérabiliste et larmoyant. Alors je ne vais pas dire que ce film va jusque là. Mais qu'on se le dise c'est mauvais. En fait il avait un sujet qui n'était pas inintéressant (je crois pas à la valeur du sujet) mais le traitement est catastrophique. La caméra fait des angles totalement arbitraire, visuellement c'est moche, tu sens le film fait avec 3 francs 6 sous, il n'y a aucune intensité dans les personnages, on n'en développe aucun, il y a des relations hyper-intéressantes qui s'instaurent mais aucune n'est développée. Pareil les personnages sont des archétypes. On a le petit gros qui se fait maltraité à l'école. La gamine surdouée qui se tape une déprime. Enfin bon je sais bien que c'est ce que voulait le réalisateur mais sauf que ça ne prend pas parce qu'il filme tout en plan large, parce qu'il n'y a aucune unité esthétique, parce que le film est construit n'importe comment, parce que tout est arbitraire. Je m'imagine bien le mec derrière sa feuille se disant. J'aimerais bien perdre mon spectateur dans ce film, et franchement ce n'est pas tant au niveau de la déconstruction narrative qu'on est perdu mais vraiment au niveau de la justification des choix de mise-en-scène. En plus le rendu est assez dégueulasse parce qu'il fait ça sans le sous et même si les idées peuvent être intéressantes des fois on a du mal à s'investir dedans. Du coup c'est un film mauvais mais je pense qu'il s'en serait dégagé une certaine qualité s'il avait mieux travailler son projet en amont. En plus c'est pas comme s'il avait la pression des studios...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 11 septembre 2015
    Le synopsis est trompeur, il n'y a pas de destin tragique mais une blessure, un deuil mal métabolisé. Malgré la présence de personnages intéressants et très bien interprétés, l'histoire est sans relief, confuse dans le temps, cousue de fils blancs. C'est souvent ennuyeux. Des passages entiers, comme tous ceux de ce personnage de Godrie et des miniatures de son père auraient pu être originaux mais ne sont en rien rattachés à l'histoire. On ne sent pas de direction. Je n'ai pas lu le roman qui est peut être remarquable mais cette mise en scène est superficielle pas assez précise, on reste vraiment sur sa faim
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