Avis : Belles familles - Page 6

Casting prometteur mais scénario et dialogues lourds et décevants. Les personnages sont énervants. Même la musique est grotesque. On ne comprend pas vraiment où le réalisateur veut en venir.
Ps: Si vous y allez pour De Tonquédec rebroussez chemin on le voit 3 minutes.
Vraiment dommage !!

Le metteur en scène Jean-Paul Rappeneau n’avait pas tourné de films depuis près de quinze ans. L’échec en salles de sa comédie dramatique et historique « Bon voyage » l’avait éloigné des plateaux de cinéma. C’est dommage tant ce film était réussi et dégageait un délicieux parfum rétro de grand cinéma à la française. Il avait en commun avec « Belles familles » un casting quatre étoiles et un rythme effréné, rythme qui en faisait sa qualité première. Ici on pourra affirmer que c’est son plus gros défaut. Après une introduction totalement ratée car beaucoup trop rapide et directe où il semblerait que des scènes aient été coupées au montage, la cadence se ralentit un peu. Mais tout le long du film, et surtout dans la première partie, le metteur en scène semble confondre rythme et hystérie à tel point que ça en devient parfois fatiguant.
Il n’empêche on prend un plaisir certain aux retrouvailles de ce fils revenu de Chine pour un rendez-vous professionnel et qui se retrouve empêtré dans des histoires familiales en passant par Paris puis catapulté dans le village où il a grandi. Un postulat permettant la découverte de secrets de famille pour le côté plus dramatique très rapidement occulté par l’aspect vaudevillesque bourgeois qui prend le dessus avec bonheur. D’autant plus que les révélations ne sont au final guère surprenantes et ne servent qu’à alimenter dialogues et situations plus ou moins drôles. En revanche, le comique de situation fonctionne à plein régime et on sourit souvent lors de scènes pas trop outrées (mention spéciale à la secrétaire Claude Perron).
Mais ce dont on se délecte le plus, c’est de voir tous ces comédiens de grande classe interagir les uns avec les autres. Mathieu Amalric domine la distribution avec classe et affronte un Gilles Lellouche parfait comme à son habitude. La révélation de « Jeune et jolie », Marina Vatch confirme tous les espoirs que l’on avait placés en elle quand Karin Viard et Nicole Garcia font ce qu’elles savent faire de mieux. André Dussollier et Guillaume de Tonquédec, dans des rôles moins conséquents et ressemblant plus à des vignettes, ne déméritent pas pour autant. Si la conclusion est un brin trop idyllique, ce capharnaüm qui va à cent à l’heure est très chic et plaisant.

Merci Monsieur Rappeneau. Votre film est brillant. C'est de la comédie intelligente loin des critères actuels où l'on privilégie la vulgarité et l'insignifiance pour soi-disant plaire au plus grand nombre. Vous seul savez manier le rythme. Votre scénario est frais et votre mise en scène d'une éternelle jeunesse et tant pis si vous bâclez un peu votre fin et si votre épilogue ne semble pas utile puisque tout est déjà dit. Tout y est presque parfait et vous ne succombez pas aux sirènes de la facilité qui voudraient, comme tant d'autres, vous obliger à faire du téléfilm de luxe. Votre film est du cinéma et du vrai cinéma. Encore merci.

Je sors tout juste de la séance et je n'ai qu'un mot à dire : bravo.
Oui bravo pour cette superbe comédie, ce scénario, ces acteurs...
Une comédie pleine d'entrain et épatante.

Un très bon film...ça faisait un moment que je n'avais pas autant apprécié le cinéma...de très bon acteurs...petit bémol la fin que j'ai trouvé trop"happy end" sinon un film à voir à mon avis...

Film très décevant malgré un bon casting. Pas de fil conducteur. On s'ennuie vraiment. Je le déconseille.

Le retour réussi de Jean-Paul Rappeneau dans son registre à la fois comique et sentimental. Le scénario est enlevé et le rythme dynamique. Une belle brochette d'acteurs, des vedettes aux petits rôles, permet de retrouver la saveur de la tradition d'un certain cinéma français de qualité.

Jean-Paul Rappeneau est un réalisateur qui tourne peu : à 83 ans, et en cinquante ans de carrière, "Belles familles" n'est que son 8ème long métrage. Le dernier film qu'il avait tourné, "Bon voyage", était sorti il y a 12 ans. Dans "Belles familles", dont il a écrit le scénario, Rappeneau nous raconte le retour en Europe, particulièrement mouvementé, de Jérôme, un dirigeant d'entreprise français établi à Shanghai, venu pour affaires à Londres avec Chen-Lin, sa compagne et associée chinoise, et qui en profite pour passer, croit-il, une soirée et une seule à Paris afin de rendre visite à sa famille. Lui qui, à la mort d'un père qu'il n'aimait pas, n'a pas suivi ce qui s'est passé au niveau de la succession, apprend petit à petit des choses qui vont l'amener à bouleverser le cours de son périple européen et, plus important encore, le cours de son existence. "Belles familles" alterne de très belles scènes dignes du cinéma passé du réalisateur et d'autres, malheureusement, beaucoup plus "plan-plan". Un petit quart d'heure de coupes par ci, par là, auraient, c'est évident, beaucoup apporté au film ! Parmi les meilleurs moments, on retiendra celui qui se déroule dans la Grange de Meslay, en plein déroulement d'un concert classique. La distribution ET la direction d'acteurs font partie des qualités du film, avec un Mathieu Amalric très attachant, une Marine Vacth très troublante, un Gilles Lellouche touchant, sans oublier, dans des seconds rôles, Nicole Garcia, Karin Viard, Guillaume de Tonquédec, Jean-Marie Winling et André Dussolier. Faudra-t-il attendre 12 ans pour avoir droit à un nouveau film de Jean-Paul Rappeneau ? Rappelons lui qu'il aurait alors 95 ans !

Jean-Paul Rappeneau revient après "Bon Voyage" (2004), avec ce qui est seulement son 8ème film depuis 1965 ! On a l'impression d'avoir déjà vu le film cent fois. Le fils prodigue, l'enfant "cachée", la maitresse, le père fouettard... etc... 1h50 qui oscille entre beaucoup de longueurs et des scènes alimentaires parsemés de temps à autres par un quelques instants de grâces. C'est trop peu malgré les efforts enjoués des acteurs. Une petite déception...

une caméra virevoltante parmi des comédiens extraordinaires autour d'une histoire passionnante des rebondissements sans cesse pour une mise en scene rarement vue dans le cinéma français c'est pétillant comme le champagne

Ah la la, la complexité des familles n'a pas fini de faire dérouler des pellicules... C'est ainsi que Jean-Paul Rappenau nous réunit devant le grand écran, avec du beau monde sur le casting : Mathieu Almaric, André Dussolier, Karine Viard, Nicole Garcia, Gilles Lellouche et la sublime Marina Vatch. Chacun est bien présent dans cette comédie dramatique apportant une nouvelle pièce au puzzle de Jérôme Varenne, qui d'une certaine manière ne se pardonne pas la prise de tête avec son père et l'absence qui en découle aujourd'hui. Jérôme souhaite comprendre, et nous aussi ce secret de famille. On laisse porter par le scénario bien construit, même si bon... Le happy end de fin on s'en serait un petit peu passé. Belles Familles, nous rapportent une fois de plus la complexité des héritages dans les familles bourgeoises. En soit rien de neuf au tableau, la réalisation est assez banal, malgré quelques plans sympathiques. Cependant on se laisse prendre au jeu et on ne voit presque pas le temps passer. Je dis presque parce qu'à la fin je commençais tout de même à trouver le temps long. Un film à la française, avec du made in France au casting c'est plaisant et sa nous rappel que notre cinéma vaut bien plus que tous les box offices américains.

"Belles familles" aurait pu être tourné dans les 80ies.
C'est ce qui en fait le charme. C'est ce qui en constitue la limite.
A 80 ans passés, Rappeneau n'a rien perdu de sa fougue. Il filme à sauts et à gambades. Délaissant les films à costume qui ont fait son succès ("Les mariés de l'an II", "Cyrano de Bergerac"), il peint une famille française qui se dispute autour d'un héritage. Le sujet est grave : le père a abandonné sa femme et ses enfants pour refaire sa vie. Mais le film n'a rien de tragique. Rappeneau louche vers Courteline plutôt que vers Racine.
Et c'est bien là que le bât blesse. Le vaudeville, aussi talentueusement tourné soit-il, reste toujours du vaudeville. Si la scène finale, dans une abbaye gothique une nuit de festival, est un bijou de mise en scène, elle n'en constitue pas moins l'épilogue prévisible et moralisateur d'un drame pas assez grave pour émouvoir, d'une comédie pas assez drôle pour divertir.

On aimerait aimer car le rythme du film est agréable et il y a quand même pas mal de surprises. On s'amuse souvent et plein de répliques spirituelles fusent. Malheureusement, à un moment, on a compris et on s'intéresse moins à l'intrigue. Pour moi, il y a des erreurs de casting : la passion entre Almaric et Vatch ne me touche pas. Je trouve Karine Viard pas très juste dans ce rôle là. D'autres acteurs sont impeccables : Lellouche, De Tonquédec, Dussolier. Il y a pas mal d'humour et Garcia dans ses excès de femme hystérique me semble assez juste et drôle.
Bref, film sympathique pour un dimanche gris mais on est déçu. La fin est attendu pour tous les personnages. Il manque beaucoup d'ingrédients pour faire de ce film un classique. Vraiment dommage.

Résumer l'intrigue de ce film relèverait de la gageure, tant il s'y trouve de personnages et de péripéties. Cela paraîtrait compliqué et pourrait rebuter d'éventuels spectateurs, ce qui serait fort dommage. Car ce film choral évoluant autour de l'héritage d'une maison familiale offre un plaisir de tous les instants. Il faut saluer le jeu des actrices et acteurs, bien entendu, mais surtout encenser une mise en scène des plus agréables. Tout est si bien agencé et réalisé, tout est habité par tant de grâce qu'on a parfois l'impression d'être en présence d'une chorégraphie. D'un bout à l'autre, "Belles familles" est un régal, rien qu'à cause de la perfection de la mise en scène. Des films comme celui-là, j'en redemande! 8/10

Rarement vu une telle niaiserie ! Tout est couru d'avance aucune surprise
Belle photo et Marine Watch et c'est tout