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    Les Fleurs bleues
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    16 critiques spectateurs

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    paco43
    paco43

    3 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2017
    "Les joies du totalitarisme!"
    Ce dernier film de Wadjda doit être vu non seulement pour la thèse qu'il défend: un homme seul peut lutter pour une cause juste face au totalitarisme, mais il sera détruit inexorablement, mais aussi pour ses qualités cinématographiques (qualité des images, acteurs excellents, sobriété de la mise en scène réaliste qui va à l'essentiel...). Ce film très dur filme sans complaisance les outrages du communisme et son obscurantisme face aux créateurs qu'il veut remettre dans le rang. Le spectateur sort groggy, mais ne regrette pas.
    Jmartine
    Jmartine

    149 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 février 2017
    Œuvre posthume du cinéaste polonais Andrzej Wadja, les Fleurs bleues relate les dernières années du peintre polonais d’avant-garde Wladyslaw Strzeminski, compagnon de Kandinsky et Malevitch, créateur du musée d’art moderne de Lodz, l’un des fondateurs de l’art contemporain, inventeur de nouvelles formes, théoricien du suprématisme, courant artistique visant à libérer la création de toute contrainte et de toute logique, mariée à la sculptrice Katarzyna Kobro dont il divorcera…adulé de ses étudiants…artiste reconnu…et invalide de la première guerre mondiale où il perdit une jambe et un bras, ce qui ne l’empêche pas de peindre..…le film commence dans un paysage printanier, où le maître enseigne sa théorie de « l’unisme » à des étudiants radieux….cette atmosphère lumineuse laisse vite la place à la grisaille d’un monde de privations et à la désespérance d’un pays qui étouffe et qui après avoir connu le joug nazi, apprend à vivre sous celui du stalinisme. Confronté au réalisme socialiste qui entend tout régir notamment dans le champ de la création artistique, Strzeminski résiste, ne reniant en rien ses convictions, sa foi en l’art, et se trouve broyé par un enchainement d’humiliations, exclusion de l’enseignement, et bientôt de tout travail, radiation du syndicat des artistes, privé de logement, de tickets de rationnement … jusqu’à sa mort prématurée à 59 ans. Sa garde rapprochée d’étudiants fidèles, dont certains d’ailleurs y perdront la liberté, n’aura pas suffit à le sauver de la misère et de la déchéance…la réalisation est austère avec une prédominance des teintes brunes et grises, couleur d’un perpétuel hiver…dans cet univers gris, tranche la tache de couleur du manteau rouge de sa fille Nika, ( formidable Bronislawa Zamachowska) animée d’une volonté de vivre, montrant une sagesse et un sérieux sans rapport avec son âge…allant d’une mère mourante à un père désespéré…Boguslaw Linda donne une remarquable épaisseur au personnage emblématique qu’est Strzeminski, impeccable de raideur et de sensibilité intériorisée…et parmi les élèves, mention spéciale à Zofia Wichlacz, adorable et fragile Hania…. Andrzej Wadja, nous laisse avec ces Fleurs bleues, un testament magnifique et poignant….
    Yves G.
    Yves G.

    1 273 abonnés 3 283 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 mars 2017
    Tandis que la chape de plomb du communisme s’abat sur la Pologne de l’après-guerre, le peintre Władysław Strzemiński qui refuse se faire obédience aux nouvelles règles artistiques imposées par le pouvoir, est lentement marginalisé.

    Filmé dans la blancheur glaciale de l’hiver, « Les Fleurs bleues » n’ont rien de printanier. C’est moins un hymne à la peinture qu’une description presque masochiste de la déchéance d’un homme, brisé par un système auquel il refuse de céder.

    « Les Fleurs bleues » est le dernier film de Andrzej Wajda (1926-2013). A plus de quatre-vingt dix ans, le grand réalisateur polonais signe une œuvre qui résume toute son œuvre. Par sa forme très classique. Mais surtout par les thèmes qu’il traite, empruntés à l’histoire nationale polonaise : critique du communisme, refus de la compromission, exaltation de l’abnégation.

    Toute sa vie durant, Wajda a défié les autorités de son pays. À l’époque communiste, la palme d’or attribuée en 1981 à « L’Homme de fer » lui a conféré une célébrité internationale le préservant du risque de persécution. Couvert d’honneurs dans la Pologne post-communiste, il n’hésite pas à ferrailler contre les dérives de la classe politique. « Les Fleurs bleues » peut se lire comme une dénonciation du PiS, le parti de droite national-conservateur qui a remporté les dernières élections de 2015 et dirige le pays dans une inquiétante impasse.
    traversay1
    traversay1

    3 081 abonnés 4 620 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2017
    Avec une enfance marquée par la guerre, et la mort de son père dans le massacre de Katyn, Andrzej Wajda a continuellement évoqué les thèmes de l'oppression, de la résistance et de la liberté, de Kanal à Danton, en passant évidemment par L'homme de fer. Les fleurs bleues, qui restera son dernier film, ne fait pas exception à la règle avec la figure du peintre Strzeminski, artiste d'avant-garde, pair de Chagall, Malevitch et Kandinsky, qui s'opposa à l'orthodoxie du régime stalinien de la Pologne, au début des années 50. Un homme diminué, manchot et unijambiste qui ne transigeait pas avec ses principes. De l'art contre les cochons (rouges) et un combat perdu d'avance, ce que le film montre avec un sens du détail documentaire. La grisaille de l'époque, les queues devant les boucheries, les rafles, lettres anonymes ... Les fleurs bleues n'est certes pas digne des plus grandes réussites du cinéaste polonais, sa mise en scène est froide et le montage trop mécanique, mais il restera comme le testament d'un artiste, lui aussi, qui n'aura cessé de creuser ses thèmes de prédilection avec courage, lyrisme souvent, et cet attachement aux valeurs humaines jamais pris en défaut.
    norman06
    norman06

    292 abonnés 1 595 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 avril 2017
    Le testament de Wajda traduit son humanisme et sa défense intransigeante de l'artiste, dans un récit sobre et émouvant et une reconstitution classique sans être académique. Un dernier film poignant.
    ATON2512
    ATON2512

    50 abonnés 1 098 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2017
    Le dernier film d'Andrzej WAJDA traite toujours avec la même précision historique et descriptive de la vie et de la déchéance politique du peintre polonais broyé par le régime soviétique. Joué avec une grande justesse et vérité, la force du film tiend aussi à l'immersion dans la Pologne d'après guerre . Un film sur le totalitarisme et ses dérives au nom de l'ordre ! Bravo , notamment à Boguslaw LINDA et Aleksandra JUSTA.
    Spe64
    Spe64

    24 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 novembre 2016
    Afterimage est un biopic sur une partie de la vie de Władysław Strzemiński, un peintre et théoricien de l'art polonais.
    Après la première guerre mondiale où il fut grièvement blessé, il entama ses études à l'École des beaux-arts à Moscou puis devint connu en Pologne jusqu’à devenir maître de conférences à l'École nationale supérieure des arts plastiques.
    On assiste alors avec l'idéologie du réalisme-socialiste, à sa lente descente aux enfers, l'art ne pouvant désormais servir que de propagande, tout autre forme en serait aux yeux du régime forcément dangereuse...
    Un groupe d'étudiants tentera tant bien que mal de l'aider dans cette chute inévitable à cause d'une idéologie absurde.
    Boguslaw Linda offre une belle performance pour un film prenant.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 357 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 juillet 2021
    L'un des objectifs du film était de montrer le caractère destructeur du régime soviétique et la façon dont il impose la conformité. Mais c'est quelque chose dont la plupart d'entre nous somme conscients. J'ai ressenti très peu d'empathie pour le sujet central de la persécution de l'artiste Wladyslaw Strzeminsk. Je n'ai pas pu apprécier son pseudo art ni ses conférences qui m'ont semblé trop académiques et impersonnelles. En bref ses présentations artistiques ressemblaient à celles des autorités soviétiques elles sont froides sèches et sans émotion. Il n'y a pas de conclusion à la fin de cette histoire. Qu'est-il arrivé à sa fille à laquelle il était indifférent et qu'il considérait comme acquise. La réputation de Wladyslaw Strzeminsk a-t-elle jamais été rétablie on ne sait jamais ce qui le faisait vibrer. Son pays a subi une guerre cruelle et l'occupation par les nazis mais nous n'en apprenons rien. Ce qu'on peut dire c'est que ses œuvres d'art abstraites n'avaient pas grand-chose à voir avec ce qui s'était passé et se passait autour de lui...
    JEANRENE43
    JEANRENE43

    10 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 septembre 2017
    Les fleurs bleues d'Andrzej Wajda est bien loin d'un film fleurs bleues comme son titre pourrait le suggérer. Non il s'agit de l'histoire dans la Pologne d’après-guerre du célèbre peintre Wladyslaw Strzeminski, figure majeure de l’avant-garde. Ce film a selon moi au moins trois objectifs. Le premier, honorer la mémoire d'un artiste peintre doublé d'un professeur particulièrement aimé de ses étudiants, morts pour avoir résisté au régime communiste. Le second objectif éminemment politique est de montrer les méthodes d'intimidation du regime pour obliger les intellectuels à se soumettre. Wladyslaw Strzeminski résista jusqu'au suprême seuil de l'épuisement: on lui refusait les bons alimentaires pour l'autoriser à acheter sa nourriture de même pour les fournitures destinées à son travail. Un troisième objectif, l'influence de l'art sur le peuple et notamment comme indicateur d'une évolution sociologique, culturelle et politique. D'où la volonté du pouvoir de contrôler et d'adapter le travail des artistes au service du régime.
    C'est un excellent film à défaut d'être beau puisqu'il s'agit d'un chemin de calvaire. La prestation de Boguslaw Linda est exceptionnelle car le maître était unijambiste, avec un seul bras suite à une blessure lors de son service armé. Il faut voir absolument ce film non pas pour se distraire mais pour se cultiver.
    raffiki
    raffiki

    92 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mars 2017
    Malgré quelques longueurs on se laisse atteindre par ce film et cette déchéance qui ressemble à une réponse de droite à "moi daniel blake"
    Galactus
    Galactus

    6 abonnés 353 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mars 2017
    A voir de toute urgence. Outre le fait de découvrir l'artiste polonais, ce film est extrêmement bien joué et d'une puissance impressionnante pour dénoncer la dictature, comment insidieusement celle-ci se glisse dans le quotidien de chacun si on ne réagit pas tout de suite au moindre signe. L'appropriation de l'art en est un.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 24 février 2017
    Afterimage est un biopic sur une partie de la vie de Władysław Strzemiński, un peintre et théoricien de l'art polonais. Après la première guerre mondiale où il fut grièvement blessé
    Carole P.
    Carole P.

    4 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2022
    Un grand film sur le peintre Strzemiński, à la fois sobre et tragique. Ou l'on voit opérer la machine communiste, qui broie ceux qui refusent de se compromettre. Wajda savait de quoi il parlait.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 mars 2017
    L’homme, le peintre Władysław Strzemiński est un roc. Il a surmonté la perte d’un bras et d’une jambe lors de la première guerre mondiale, en 1950 il refuse de plier devant les autorités qui imposent un art socialiste et là on retrouve les héros chers à Wajda, ces grains de sable qui bloquent la machine totalitaire. Mais rugueux Strzemiński l’est tout autant dans sa vie personnelle. Ce n’est sans doute pas pour rien que le seul peintre dont il explique les œuvres soit Van Gogh.
    Tous ceux qui ont des responsabilités dans le domaine artistique savent que Władysław Strzemiński est un artiste de classe internationale. Il n’a pas d’ennemis, mais qui veut garder son poste doit le critiquer, l’exclure ou simplement le laissent tomber. Et le système l’achève pour qui n’existent plus ceux qui n’ont pas les bons tampons.
    Très vite les couleurs disparaissent du film. Passé le déploiement d’un gigantesque portrait sur fond rouge de Staline, la vie devient ocre, grise, noire, égayée seulement par les créations de Władysław Strzemiński : ses œuvres, la salle néoplastique du musée de Lodz, le café exotique.
    Le film s’ouvre et se conclut par une utilisation magistrale du handicap de Strzemiński. Dans la première scène, admiré par ses élèves il descend une colline baignée de lumière. Dans la dernière, il s’effondre au milieu de mannequins nus d’une vitrine glauque. Du grand art !
    Maria75
    Maria75

    1 abonné 42 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mars 2017
    Un film qui montre les derniers années de la vie d'un peintre reconnu mais pas conformiste. Une descente aux enfers orchestré par le régime totalitaire. Une mise en scène assez froide et mécanique et classique.
    Bon film mais après le précédent Walesa l'homme du people dont la réalisation était bien plus moderne, j m'y attendais à mieux.
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