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    Contes Italiens
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    2,6
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    tixou0
    tixou0

    638 abonnés 1 972 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2015
    La peste noire est dans Florence, en cette fin de première moitié du "Trecento". Comme un peu partout en Europe, où elle causera des millions de morts. Boccace rédige, entre 1349 et 1353, un volumineux recueil de 100 nouvelles, le "Décaméron". Ces récits sont ceux, oraux, de 10 jeunes gens (3 garçons, 7 filles) qui ont fui la cité toscane et l'épidémie, pour la campagne (chacun devant livrer aux autres 10 histoires - le thème imposé est l'amour, sous toutes ses facettes). Les frères Taviani en présentent 5, dont 1 seul vraiment satirique (et comique), 1 en partie drolatique (l'histoire de Calandrino - alias Kim Rossi Stuart, lequel peine à s'enlaidir pour les besoins du rôle...), et les 3 autres héroïques et tragiques (la dernière histoire est déchirante à souhait...). Le tout, titré "Maraviglioso Boccacio" (devenu, pour la sortie française, un plat "Contes italiens"), avec un (assez long) prologue présentant la situation à Florence en une suite de tableaux saisissants, la fuite des "conteurs" futurs et leur installation dans une thébaïde, loin de la pestilence, et un épilogue, au contraire très bref (voire abrupt). Les deux octogénaires ont réalisé une oeuvre classique ("académique", persifle le boboland), d'une grande fraîcheur stylistique, et d'une extrême perfection formelle (cadres sublimes, décors naturels exploités avec opportunité, costumes remarquables, Rossini et Verdi excellemment alliés avec le compositeur attitré des cinéastes depuis "César doit mourir", leur neveu Giuliano, etc.). L'aréopage juvénile déçoit un peu au niveau de la justesse de l'interprétation, mais les saynètes sont, elles, servies par de bons - et souvent chevronnés - interprètes (comme Jasmine Trinca, Michele Riondino ou Ricardo Scamarcio - empâté..., outre KRS, déjà cité). Une oeuvre de qualité, globalement.
    pierrepp
    pierrepp

    13 abonnés 301 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 juin 2015
    Long et daté malgré la Toscane et la fraicheur des interprétes, réservé aux inconditionnels des frérots italiens !
    labellejardinière
    labellejardinière

    72 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2015
    Les vétérans et inséparables Taviani adaptent avec bonheur et grâce cinq des récits du "Décaméron" de Boccace. L'amour y est célébré, du tragique au comique, en images somptueuses - à tous points de vue. L'Italie, même meurtrie par la peste noire (fin du Moyen Âge - chez nous, c'est alors la Guerre de Cent ans), est magnifique - ainsi le montrent (et démontrent) les deux frères avec éclat. Film "littéraire" (dans le meilleur sens du vocable) délectable.
    Septième Sens
    Septième Sens

    76 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juin 2015
    Ferrucci et Turini disaient en 1995 : "Le mécanisme du cinéma des frères Taviani procède de la récupération du passé et des histoires racontées au coin du feu". Ces cinéastes leurs donnent pleinement raison vingt ans plus tard en réalisant Contes Italiens, fresque inspirée du Décameron de Boccace. Le tandem italien revient dans le passé (XIVème siècle) pour nous parler du présent grâce à un scénario brillant. Cinq nouvelles, dans un film sublime.

    Les frères Taviani reviennent encore très fort avec cette célébration de l'art. La technique cinématographique, tout à fait aboutie, délivre une photographie exceptionnelle et rend compte de la magnificence des décors italiens. Elle se conjugue admirablement bien avec cette mise en scène théâtrale. Comédie et tragédie s'alternent dans ce récit flamboyant, véritable ode à la femme et à l'amour. Cette œuvre prouve l'indéfectible universalité du sentiment amoureux, ce feu passionnel qui traverse les âges sans perdre la moindre de ses étincelles.

    Inspirées librement du Décameron, on peut se demander en quoi ces fables vieilles de presque mille ans peuvent intéresser un spectateur de 2015 ? Parce que cette peste peut servir de parallèle à la crise économique qui nous touche en ce moment. Intolérance sociale, hypocrisie religieuse ou maltraitance sur les femmes sont des thèmes qui font parfaitement écho à l'actualité. L'amour de la narration enfin, est à glorifier, car n'importe quelle histoire mérite d'être racontée. Pour un cinéphile insatiable pouvant passer son existence devant un écran, les frères Taviani viennent, avec Contes italiens, de leurs offrir le Graal.
    norman06
    norman06

    306 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juillet 2015
    On retrouve avec intérêt la patte des frères Taviani dans cette adaptation honnête fidèle à leur univers. Toutefois, il manque le lyrisme et la beauté des films de leur grande époque. Une curiosité.
    Fritz L
    Fritz L

    163 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2015
    Les frères Taviani, c’est d’abord un souvenir d’enfance… à peine entré dans l’adolescence, je découvre en salle « Padre Padrone », véritable choc cinématographique pour moi qui jusque là ne connaissait sur grand écran que les sympatoches et, disons-le, mauvaises comédies des Charlots, où plus loin dans le temps les Disney… Emerveillé, apeuré, révolté, je suis sorti de la salle exalté et surtout enthousiaste. De là vient sans doute mon goût prononcé pour les grandes trames sociales historiques. J’ai suivi par la suite les deux réalisateurs, « La nuits du Saint Laurent » pour sa cruauté magnifiée, l’épique « Good morning Babilonia » ou le bel hommage à Griffith ou encore le modeste « Les affinités électives ». Sortis en 1983, de manière très confidentielle, ce sont les contes siciliens de « Kaos » qui à nouveau m’emballèrent, j’étais une fois encore, émerveillé, apeuré et révolté… On y sentait l’amour des deux frères, très attachés à leurs racines, à un pays, à ses traditions et à ses fondements. 4 contes et un épilogue, magnifiquement filmés et interprétés, provoquaient leur grand retour. Ce qui ne sera pas le cas, hélas, de « Kaos II » en 1998. C’est donc avec une attente fébrile que je suis allé voir « Contes italiens » adapté du « Décameron » de Boccace. Et le résultat est plutôt convaincant. Passant sur les anachronismes architecturaux, ou au niveau de certains costumes, on se laisse assez facilement embarquer dans cet univers pré-renaissance où mysticisme, croyances populaires et religion pèsent sur les esprits. Nous sommes dans l’univers des fabliaux, avec ses récits tantôt effroyables, tantôt drolatiques qui a comme point de départ la peste de 1348 à Florence. Ce début du film est du reste exemplaire, entre pesanteur des esprits et miasmes parcourant la ville. Puis s’égrènent les contes narrés par un groupe de jeunes gens ayant fui l’épidémie. Paolo et Vittorio Taviani n’ont pas leur pareil pour nous offrir de plans d’une campagne sublimée, la Toscane ici, étourdissants de beauté, avec cette lumière qui leur est propre, ces cadrages qui se jouent, au gré de l’action, entre perspectives et plans fixes ou des décors sublimes. Il y maque toutefois un peu de vigueur et de fièvre, la mise en scène restant trop souvent conventionnelle. Mais on ne boudera pas pour autant le bon plaisir que l’on prend à découvrir ces historiettes servies par un casting impeccable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 juin 2015
    Quel belle adaptation du Decameron ! Beaucoup de poésie, des plans magnifiques, un vrai tableau !
    rogerwaters
    rogerwaters

    128 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juin 2015
    Réputés pour leurs films à épisodes comme Kaos et sa suite Kaos 2, les frères Taviani ont choisi pour leur grand retour d’adapter quelques contes issus du Décameron de Boccace. Ils en tirent un film très classique dans sa forme, mais d’une beauté visuelle assez époustouflante, tandis qu’ils retrouvent la magnificence des paysages italiens qui sont indissociables de leur œuvre. Ils en profitent pour chanter la jeunesse, l’amour et la beauté à travers des histoires tour à tour dramatiques, drolatiques et parfois, il faut bien le dire, anecdotiques. Lorsque les auteurs se lovent dans une atmosphère fantastique ou carrément morbide, ils semblent bien plus à l’aise que dans les moments plus comiques ou lors de quelques badinages qui rappellent les errements d’un Rohmer. Mais peu importe puisque leur adaptation ne dépareille absolument pas dans leur œuvre, qui rappelons-le, est monumentale. Ce n’est certainement pas leur film le plus marquant, mais être capable après plus de cinquante ans de cinéma de rester toujours vert, frais et fidèle à soi-même, cela se respecte.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 juin 2015
    Contes italiens, une interprétation de cinq contes de décameron de Boccace, un deuxième effort de présenter à l’écran cinq nouvelles de ce grand écrivain italien. Plus proche de ce grand écrivain que le Décameron de Pasolini, il reste limité sur cinq nouvelles. On reconnaît que l’adaptation d’une grande création classique est difficile et donne peu de possibilités d’intervention au metteur en scène, donc une interprétation libre ou une inspiration nous paraît mieux adaptée. Plus agréable que Pasolini avec des choix différents, les frères Taviani conservent la beauté de cette œuvre, malgré l’affirmation des réalisateurs que ce film est original. En effet, l’originalité de ce film consiste au choix et à la lecture cinématographique, mais l’esthétique et la tonalité de Boccace sont toujours présentes et c’est un point fort de ce film. Autres éléments qui mettent en évidence la valeur de ce film sont : La confrontation entre la mort et l’amour constitue un choix qui s’appuie sur une valeur sûre renforcée par l’idée que ce dernier est plus fort que le destin commun de tous les mortels. Le rôle de la femme dans la société qui s’exprime à travers une tonalité féminine et discrète. La reconstitution historique de ce film est très soignée ; on ne trouve pas les interventions arbitraires de certains réalisateurs qui agissent tout en ignorant les points de vue de grands génies. La musique discrètement présente de Rossini, Puccini et Verdi font un ensemble avec l’œuvre tout en rappelant au spectateur l’expressivité de l’opéra italien. On doit également souligner la musique contemporaine qui met en relief les moments forts de ce film. Cette coexistence et bien choisie et fait appel au spectateur contemporain. Les images sont d’une beauté qui s’appuie sur la nuance et qui complète ce film. Même si les critiques peuvent parfois s’irriter, nous pensons que l’esthétique du classicisme est toujours actuelle et on ne peut pas se limiter ou se contenter d’avoir l’esthétique contemporaine. On peut reprocher un peu l’aspect de la cruauté de la dernière nouvelle, c'est-à-dire la mort du faucon, une cruauté qui ne peut justifier l’amour, thème qui domine ce film Puisque il s’agit d’une interprétation libre le choix de cette nouvelle ne nous paraît pas justifié. Nous devons aussi souligner la traduction du titre de ce film qui ne correspond ni au titre original ni au caractère de ce film. Le titre pourrait se traduire par « Le Merveilleux Boccace » .Il s’agit d’un très beau film qui nous étonne grâce à son originalité qui préserve en même temps l’esthétisme pure de ce grand auteur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 juin 2015
    Evidemment, il faut aimer des films sans 3 D, avec de somptueux paysages, de beaux jeunes gens, la découverte de Boccace et des histoires décrites dans Decameron, (moins sulfureux que celui de Pasolini) qui vous emmènent par leurs intrigues.

    Du bonheur !

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