Derniers Avis : Men & Chicken - Page 3

Le réalisateur danois retrouve la même équipe que ses précédents films, du compositeur à la Chef costumière en passant par le directeur Photo et ses producteurs, et surtout avec le même casting dont la star Mads Mikkelsen. Anders Thomas Andersen avait signé avec "Les Bouchers Verts" une sorte de comédie noire à la "Sweeney Todd" , cette fois il revisite le film d'horreur genre redneks, le réalisateur/scénariste danois signe un mixte détonnant entre "2000 maniacs" et "Freaks" (1932) de Tod Browning. Il s'agit ni plus ni moins qu'une fable féroce et déjanté mérite d'autant plus qu'on s'y arrête que vous ne verrez pas souvent des films aussi originales et aussi audacieuses autant dans le fond que dans la forme.

Bien étrange que ce Men & Chicken. Après la mort d’un père biologique, deux frères se rendent sur une petite île de moins de quarante habitants pour découvrir leurs racines. Ils ne s’imaginent alors pas qu’ils vont tomber dans une ferme peuplée d’animaux et découvrir que leur père s’amusait à manipuler la génétique. Irréaliste et vraiment très bizarre, Men & Chicken mélange la bouffonnerie à l’effrayant, en passant par le drame familial. Difficile d’en dire plus sans dévoiler l’intrigue. Mais il faut savoir qu’Anders Thomas Jensen nous offre ici un scénario unique, incomparable et totalement décalé. Mads Mikkelsen, David Dencik ou encore Nikolaj Lie Kaas sont métamorphosés. Leurs costumes, mais surtout leurs visages et coiffures sont d’un glauque presque risible et toujours justifiés dans l’histoire. Les échangent de coups d’animaux empaillés pourraient faire pâlir ceux qui n’aiment pas la lourdeur des films de Bruno Dumont. Mais ici, les situations grotesques ne sont pas sans intelligence. Men & Chicken ne suit aucun code et à vraiment de quoi nous dérouter.
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le film le plus étrange et décalé de l année et de loin ! on a la aussi le film au meilleur titre de 2016 : des hommes et des poulets !
Alors pour tout ceux qui ont des fondements religieux assez important et qui n ont aucun second degré n y allez pas c est du délire complet pendant 1h44. Adorant la génétique j ai été ravis pendant la durée totale bien que c est complètement loufoque et irréalistes !
Comique, ovni d humour noir , chronique familial ce film mélange plusieurs genre ( c est le cas de la dire ) du n importe quoi du début à la fin ! il faut se laisser transporter dans cette histoire !
mais je comprend qu on peut ne pas adhérer !

OVNI cinématographique est le terme le plus adéquat. Drôle, déjanté, on rit de bon coeur et on crie de dégoût. L'écriture est très réussi, la mise en scène remarquable. Les gags tombent à point nommé. Ce film aurait mérité d'être primé à Cannes. Proche du chef d'œuvre.

en terme de film déjanté,je croyais avoir atteint les sommets avec ma Loute, film vu il y a quelques jours (pour moi une nullité !)mais avec men and chicken ça dépasse tout , on se trouve en présence d'une bande de dégénérés,violents ,débiles et malgré cela curieusement attachants.l'interprétation est de premier ordre avec entre autres mads mikkelsen remarquable dans un rôle inhabituel de demeuré. un film complètement foldingue,outrancier mais souvent drôle.

Voici un objet filmé non identifié que l’on doit au danois Anders Thomas Jensen…un film frappadingue, un coté Affreux Sales et Méchants, ou l’Ile du docteur Moreau, qui créait des hybrides d’animaux ou d’humains dans cette ile perdue du Pacifique… un film que Benoît Délépine et Gustave Kervern pourraient avoir eu envie de tourner…une folie furieuse… A la mort de leur père, Elias et Gabriel découvrent qu’ils ont été adoptés et que leur père biologique, Evelio Thanatos, est un généticien renommé qui travaille dans le plus grand secret dans une minuscule ile danoise. Gabriel semble plutôt intelligent, mais son visage a subi de multiples opérations pour effacer un bec de lièvre disgracieux…Elias est plus fruste, il est atteint d’onanisme compulsif et affublé du même bec de lièvre plus ou moins caché par sa moustache…Ils décident de partir à la recherche de ce père et tombent sur une fratrie étrange et inquiétante, et qui partagent avec eux leur bec de lièvre. Ces trois demi-frères vivent dans un ancien sanatorium délabré, au milieu d’une collection d’animaux, dont certains semblent sortir d’expériences génétiques…les décors sont d’une décrépitude surréaliste, les couleurs tirant sur le marron sale…cette fratrie complètement tarée pratiquent plus ou moins une zoophilie « gallinacienne » à défaut de pouvoir rencontrer des femmes…c’est énorme, parfois émouvant, pas toujours très fin…les bagarres à coup de volatils empaillés finissent par lasser…les acteurs sont plutôt bons et courageux d’accepter ce maquillage plutôt repoussant , ces becs de lèvres disgracieux et ces rôles en plein contre-emploi...Quelques moments d’humour quand l’un des frères lit et commente un passage de la bible à ses frères avant le coucher…ou quand les frères disputent au milieu de leur capharnaüm des parties de badminton endiablée…Nous sommes à la frontière d’un comique absurde et d'un thriller à l’ambiance glauque…et l’on aborde les mystères de la génétique, le déterminisme et la part animal que chacun porte en lui…C’est surprenant, cela verse parfois dans la surenchère… mais le film ne risque pas d’attirer les foules…j’étais le seul spectateur de ma séance !!!

le film le plus barré qu’il m’ait été donné de voir depuis longtemps, une sorte d’ovni sorti de l’imagination débridée du cinéaste danois. Deux frères découvrent à la mort de leur père qu’ils ont été adoptés et que leur père biologique, généticien, travaille sur une île où toute forme de civilisation a déserté. Ils décident de lui rendre visite et ce qu’ils vont découvrir… est proprement délirant ! Dès les premières minutes, on comprend tout de suite que quelque chose va vriller, que les deux frangins ne sont pas tout à fait des hommes comme les autres et que leurs aventures vont nous emmener sur un terrain pour le moins accidenté. C’est un euphémisme. Ce type de récit à la fois allégorique, fantastique, horrifico-scientifico-monstrueux n’est pas tout à fait ma came, ce qui m’empêche d’adhérer complètement à sa folie. Mais malgré tout, je suis restée concentrée, stupéfaite par la dinguerie du scénario et séduite par son humour grotesque, macabre et très second degré. Mads Mikkelsen livre une performance assez déroutante d’homme enfant à moitié débile, tout comme la plupart de ses partenaires plus ou moins difformes. Sur le thème de la fratrie, de la filiation et de l’héritage, je n’ai jamais rien vu d’aussi fou. Si vous avez soif d’expériences inédites, ce film est pour vous.

Le Danois Hans Thomas Jensen, qui aime à reconfigurer une littérature britannique "en marge" (hier "Les Bouchers Verts" et le cannibalisme - "opportuniste" - reprenant la thématique "Sweeney Todd", et aujourd'hui ce "Men & Chicken", donc "Des Hommes et du poulet", suivant "L'Île du Dr Moreau" de Wells), livre une fable (?) roublarde, dépassant (de très loin !), sur la forme, la simple potacherie, ou même l'esthétique du bizarre, et développant sur le fond un message complaisant sur la paraphilie. "On ne choisit pas sa famille", dit l'affiche.... Hum.... Drôle, grinçant - mais "bon enfant" ? Pas vraiment. Pas du tout recommandable pour un jeune public, en tout cas (aurait dû être interdit aux moins de 12 ans - au lieu d'être accompagné d'un simple visa d'"avertissement"). Restent, au positif, le soin apporté au décor, et un casting emballant....

Suite à la mort de leur père, Elias et Gabriel découvrent qu’ils ont été adoptés et que leur père biologique, un généticien vivant sur une île reculée. Arrivés sur place les deux frères découvrent une fratrie étrange et des origines inquiétantes.

Anders Thomas Jensen revient à la réalisation après 10 ans passés comme scénariste (pour Susanne Bier entre autres). Il retrouve à cette occasion Mads Mikkelsen, l’un de ses acteurs fétiches avec qui il avait déjà collaboré dans Adam’s Apple et Les Bouchers Verts, ses deux précédents longs métrages. Habitué de la comédie loufoque, Anders Thomas Jensen s’intéresse ici à l’une des valeurs fondamentales de la société danoise : la famille, l’un des sujets centraux du cinéma scandinave. Dans Men & Chicken, la fratrie est mise à mal et le réalisateur n’hésite pas à s’en amuser et à la ringardiser.

Dans le rôle d’Elias, Mikkelsen y incarne un masturbateur compulsif, incapable d’avoir une relation avec qui que soit sauf avec son frère Gabriel. Il est assez déroutant de voir le célèbre acteur danois dans cette comédie cradingue à la mise en scène très particulière. S’inspirant énormément de Sacha Baron Cohen, Thomas Jensen nous plonge dans un univers fait de laid, de kitsch et de vulgaire.

La principale force de Men & Chicken est dans le traitement de son sujet. De par son analyse, le cinéaste arrive à dépasser les gags de basse-cour et à aller beaucoup plus loin. Comédie philosophique, Men & Chicken permet de réfléchir sur les valeurs de la famille, mais aussi sur l’épistémologie et la génétique avec l’impact de la science sur l’humain. Bien que cela ne soit pas totalement réussi, force est de reconnaître qu’il aura au moins essayé de s’aventurer et de ne pas se limiter aux branlettes de Mads Mikkelsen et aux bastons à coup de casserole.

Au final, Men & Chicken est une comédie barrée très inégale, mais attachante. À essayer si vous n’êtes pas effrayé par le vulgaire et le kitsch.

Avec ''Men & Chicken'', c'est dans un univers bien particulier que nous plonge Anders Thomas Jensen, à mi-chemin entre la comédie noire et la science-fiction malsaine, proche de ''L'île du Docteur Moreau''. Soit l'histoire de Gabriel et Elias, deux frères découvrant à la mort de leur père que celui-ci n'est pas leur père biologique. Leur vrai père se nomme Evelio Thanatos, brillant généticien habitant isolé sur une île éloignée de tout. Les deux hommes décident alors d'aller à la rencontre de leur géniteur, rencontrant au passage leurs trois demi-frères, des types loin d'être des lumières et cachant clairement quelque chose... Maniant plusieurs références pour mieux entretenir l'atmosphère si particulière de son film, à la fois drôle et inquiétante, le cinéaste n'hésite pas à appuyer là où ça fait mal, approchant sans vergogne des thèmes comme le handicap, la génétique, le sexe et surtout la famille. La famille qu'on ne choisit pas, forcément. Délire complètement barré (mais pas décousu) qui laissera plus d'un spectateur confus, ''Men & Chicken'' témoigne d'une vraie force dans sa manière d'aborder les choses, maîtrisant aussi bien l'humour visuel que plus grinçant et plus dérangeant avec en prime une morale loin d'être politiquement correcte. Dans la peau d'Elias, le frère pervers moustachu au bec de lièvre, Mads Mikkelsen est formidable, aux antipodes des rôles charismatiques qu'il a pu avoir précédemment, contribuant à faire de ce film une réussite certaine, bien qu'un peu bancale.

Après le décès de leur père, Gabriel et Elias découvrent qu’ils ont en réalité été adoptés. Ils décident de repartir retrouver leurs vraies racines qui les mèneront sur une île bien étrange. Le très spécial Anders Thomas Jensen (Les bouchers verts) n'avait pas tourné depuis 10 ans, pas inactif pour autant, scénariste de Susanne Bier ou de The Salvation, par exemple. Men & Chicken appartient autant au film de monstres, du type Freaks, qu'à l'imagerie des contes de Grimm ou au cinéma social. Un scénario à peine racontable qui nous plonge dans les interrogations du déterminisme et de la part animale qui est en chaque être humain. Enfin, encore davantage ici. Mads Mikkelsen, méconnaissable, se fond dans une bande d'acteurs qui tentent de nous faire croire à l'innommable. Le film est aussi repoussant que fascinant. Hybride, c'est le cas de le dire.

Attention OVNI cinématographique. Men & Chicken a non seulement fait polémique au Danemark mais a aussi été accusé d’être discriminatoire. C’est vrai qu’il nous arrive d’être souvent mal à l’aise lors du film, on ne sait pas si on doit rire ou se sentir triste pour ses héros. Le secret pour passer un bon moment : se laisser guider par cette histoire atypique sans prendre parti.
Men & Chicken, c’est un peu L’Île du Docteur Moreau version danoise. Si les fans de Terry Gilliam ou Albert Dupontel devraient être séduits par cette comédie noire, le film d’Anders Thomas Jensen ne ressemble à aucun autre. À la fois drôle, intelligent, vulgaire, touchant, perturbant… On alterne entre fous rires et quasi...

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Drôle, iconoclaste, impertinent, imprévisible, tendre, flippant. C'est une comédie, un thriller, un film fantastisque, un drame social et un magnifique hommage au burlesque. Presque un dessin animé de Pixar! Tellement envie de voir le making-oeuf!

Un film très particulier, presque un Ovni, certainement très ancré dans une tradition Danoise, d’un humour très pointu, un peu absurde, bien difficile à classer. Il y a un mélange d’humour pince sans rire british et de graveleux style Hara Kiri ,première époque. On ne rigole pas vraiment, mais on sourit souvent, un peu jaune aussi. On peut aussi trouver un 2e degré car il s’agit avant tout d’une fable, petite satire du monde moderne et de l’obsession du progrès. Deux demis frères partent à la recherche de leur géniteur, un savant fou qui a créée des races nouvelles , et des monstres génétiquement modifiés, Tout se passe dans une grande demeure à moitié abandonnée, avec ses pièces secrètes et ses laboratoire interdits., sur une île reculée du Danemark . Mais on a du mal à adhérer, car cet humour potache, ces gags lourdingues fatiguent assez vite, c’est souvent très répétitif, on est dans une sorte de Pieds Nickelés, personnages farfelus, des années 50 .Il y a pourtant des moments qui approchent la féerie, avec des animaux imaginaires qui traversent l’écran, ou des repas familiaux surréalistes, baignant dans une certaine poésie. Un assemblage complexe, comme une salade niçoise, avec peut être trop de composants, qui ne se mélangent pas toujours très bien ensemble .Cette alternance de sentiments et de genres est déroutant, même si le film est très original.

Ce film c'est assez le musée des horreurs. Complètement déglingué, absurde et iconoclaste. Un décor vraiment très soigné, des personnages complètement ahurissants pour une histoire sur l'amour et la fratrie à l'humour féroce et déjanté mais un peu lourdingue je trouve