Avis sur Barbershop: The Next Cut

HAIR SHOW. Les incorruptibles du ciseaux. Pas essentiel sauf pour un lissage brésilien. Travailler et faire vivre les ragots, tel est l'exercice de nos habitués crépus du dégradé chicagoan. Libre à la racine, le salon est juste un léger moment de plaisanteries.

Je n'ai pas vu les deux premiers et à vrai dire, j'ignorais leur existence sinon j'aurais commencé par le début non pas que ça gêne pour la compréhension de celui-ci, mais c'est toujours mieux de connaitre le passif des personnages. "Barbershop" est comme une sitcom avec le salon qui est le lieu récurrent puisque 90 % du film se passe à l'intérieur. C'est une comédie, mais sans l'être vraiment puisque les moments drôles sont peu nombreux, c'est surtout un film plein de bons sentiments qui tente de délivrer un message positif sur la vie en communauté. Avec ce va-et-vient incessant de clients, les thèmes abordés sont nombreux, il est question de gangs, de l'éducation dans un milieu violent, du port d'armes, d'amour, de racisme, de politique, etc. En tant que black comedy, le public américain ciblé aura plus de chance de se sentir concerné par les thèmes, mais même si ce n'est pas mon cas, j'ai trouvé le film sympa grâce au bon casting et à la multitude de personnages, et ce même si l'ensemble reste oubliable et prévisible.

une suite de déjà deux films passé avec de comédie comme les premiers qui font jobs , assez simple mais on passes un excellent moment pour ma part

Critique de "Barbershop 3". Je n'ai pas vu les deux premiers films, mais je n'ai pas eu de problème à rentrer dans ce film. Il y a des moments drôles et tristes. Le casting envoie vraiment du lourd. J'ai pas lâché Nicki Minaj d'une semelle. Le côté moralisateur du film est intéressant. Aussi il y a un tas de références sur les célébrités noires très marrantes. 3,5/5

Sorti dix ans après le deuxième volet, Barbershop : The Next Cut tente d’ouvrir son concept de salon concentrant deux générations en concurrence à trois générations, intégrant cette fois le fils de Calvin, tout en témoignant de l’évolution politique et sociale du sud de Chicago alors gangrené par la violence et les gangs rivaux. Intentions louables, pour un résultat qui ne vaut pas grand-chose, la faute à une mise en scène approximative qui exagère tout – même les conflits conjugaux sonnent faux – et à un montage qui charcute ses plans et accumule les joutes verbales sans les lier les unes aux autres. Ce troisième opus manque cruellement d’enjeux, navigue à vue et étire avec exagération ses séquences de discussion dans l’espoir de décrocher un sourire. Si le plaisir de retrouver l’équipe des deux premiers volets est bien là, il n’est que de courte durée et condamne ledit film à s’agiter dans l’ombre de son aîné, œuvre la plus maîtrisée des trois et qui aurait dû se suffire à elle-même.

Beaucoup plus "social" que les précédents .
Ce côté là était plus ou moins abordé dans le 1 et le 2 , mais pas aussi nettement et avec beaucoup plus de moments drôles .
Là c'est un peu le contraire.
On sent qu'Ice cube a encore pris de l'âge , logique me direz vous , et qu'il a envie d'appuyer un peu plus sur certains thèmes
Bon ça reste bien et ça se regarde sans problème.
Mais si il est évident qu'il m'a moins plu que les autres

Trop bien ! A la hauteur des précédents. Je le recommande. Les personnages n'ont pas vieillis et l'humour et le thème de fond ont bien été travaillés.