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    Léviathan
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    4,0
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    176 critiques spectateurs

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    Henrick H.
    Henrick H.

    3 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 octobre 2014
    Le Leviathan, monstre du chaos, résume parfaitement le combat perdu d'avance de Kolia. La lutte désespérée contre le pouvoir local corrompu et soutenu par l'église orthodoxe, contre la justice à la main des puissants et contre la jeunesse et la beauté, pour pouvoir garder sa jeune femme. La vodka est omniprésente et sert d'antidote et d'antidépresseur pour faire face à toutes les difficultés de la vie, elle donne lieu à des scènes d'anthologie et à des dialogues empreints d'humour, de poésie et de mélancolie. L'histoire est passionnante et l'interprétation de haut niveau, les paysages du nord de la Russie sont splendides, désolés et reflètent à merveille la fameuse âme russe. Une grande réussite de Zviaguintsev après Elena. Le prix du scénario est mérité, mais la Palme d'Or n'aurait pas été usurpée si Winter Sleep n'était pas aussi en compétition cette année, peut-être que le Grand Prix aurait été plus juste. Un autre chef d'oeuvre de la sélection cannoise.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 6 octobre 2014
    J'ai adoré ses trois premiers films. Mais celui-ci est une caricature. Le pauvre monsieur lui arrive tous les malheurs du monde...; Le maire est gros, corrompu et tous sont alcooliques. Simpliste et caricatural. C'est vraiment dommage qu'il a beaucoup de talent.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 novembre 2014
    magnifique film où le scénario, les acteurs, l'image, le son sont tous excellents et révèlent de façon éblouissante la société russe actuelle. L'autodérision et l'humour ne sont pas absents et permettent d'apprécier du début à la fin ce film magnifique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 septembre 2014
    Les critiques étaient quasi-unanimes, Cannes avait adoré, un grand prix du scénario à défaut de la Palme d'Or, bref, ce film sentait le piège absolu......
    Eh bien tout cela était mérité, archi mérité: du très grand cinéma, à voir et à revoir sans modération, on ne peut pas en dire autant de la vodka qui coule à grands torrents dans ce film désespéré et magnifique.
    Un des meilleurs films de l'année!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 septembre 2014
    Un film superbe à l'atmosphère aussi glacée que ses paysages ; imbibé de vodka, dernier espoir (bien illusoire) de se réchauffer pour les personnages transis, détruits par un pouvoir corrompu et préoccupé de sa seule réussite.
    Les premières images du film ne laissent aucune place à la surprise, les hommes qui peuplent le récit seront ces bateaux sur la plage, ces rochers déchiquetés, fracassés par une mer en furie s'abattant inlassablement sur eux et ne se retirant que pour mieux leur faire contempler les dégâts -irréparables- et les failles qu'elle à crée. Répits sans doute encore plus cruels que les brefs moment de tempête. Ça et là il y a aussi une pointe d'humour, parfois pathétique, parfois brillante, mais toujours noyée dans un seau de vodka qui, si elle ne solutionne rien allège un temps la souffrance et la cruelle descente vers la mer qu'est ce petit bijou russe.
    FaRem
    FaRem

    7 705 abonnés 8 979 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 février 2015
    Récompensé à Cannes puisqu'il a remporté le prix du meilleur scénario, ce film va directement rejoindre ma longue liste des films primés sur la croisette pour lesquels, je n'ai absolument pas accroché. Leviathan nous dresse le portrait sombre d'une Russie où les magouilles sont monnaie courante, où des pauvres gens sont expropriés par des gens influents, où l'alcool est le seul refuge et la solution pour oublier ses problèmes et pour finir le film traite aussi de la situation de la femme qui pour la plupart ont du mal à se faire respecter. Comme souvent avec ce genre de film, il faut avoir de l’intérêt pour les thèmes cités avant sous peine de s'ennuyer profondément ce qui a été mon cas, il ne se passe rien et le rythme est beaucoup trop lent.
    ffred
    ffred

    1 554 abonnés 3 984 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 septembre 2014
    De Andrei Zviaguintsev, je n'ai vu qu'Elena et j'avais beaucoup aimé. La rumeur sur celui-ci n'était pas très encourageante. Mais la rumeur a parfois tort. Sans crier au chef d'oeuvre, j'en suis sorti tout de même un peu bousculé. Si Léviathan n'a pas la force du précédent film du réalisateur, il reste parfaitement maitrisé. Une mise en scène puissante. Un scénario bien écrit, réaliste, sombre et quasiment désespéré (Prix du scénario à Cannes cette année). Une émotion sèche. Même s'il ne se déroule finalement pas grand chose, voilà 2h20 qu'on ne sent pas passer et qui donnent à réfléchir. Une vision très noire de la Russie où ne semblent plus régner qu'alcool et corruption. Techniquement, c'est superbe. De magnifiques images de paysages naturels et de désolation de la mer de Barentz. Et des acteurs tous très convaincants. Bref, un bon moment à défaut d'un grand. Mais il faut que je vois Le bannissement et Le retour, les deux premiers films du metteur en scène. Ils sont, parait-il, bien meilleurs.
    Benito G
    Benito G

    616 abonnés 3 159 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 novembre 2014
    Du cinéma Russe bien surprenant! LEs acteurs jouent chacun avecbrio et l'histoire pourrait être historiquement vraie. A la fois intelligent et à quelques moments drôle. Tout se trouve en plus de la magnifique interprétation, un film magnifiquement filmé. Ce qui permet de voir "plus large" ; nous montrant une richesse ou l'on peut voir divers thème de reflexion. LE scénario nous fait quasiment un sans faute et pourtant on est loin des blockbuster et j'en passe. Comme quoi, les pays outre que ceux que l'on voit nous sortir des films à outrance ; on autant de qualité que les grandes productions. De plus quelques surprises, ou certaines séquences sont vraiment émouvante et touchante (ajoutant un plus à l'ensemble). Et pourtant, il y a un peu de poésie, de tendresse ; mais il y a ce petit coté "drame" qui nous remet clairement dans le film et dans la réalité mais qui nous a permi de ne pas rester dans le coté seulement "obscure" et d'essayer d'empathir le public. Un ensemble donc réusit de bout en bout une fois le film et les personnages lancés (poutant il atteint presque 2h30), mais on ne voit pas vraiment le film passer (dés que cela est lancé et sauf si le film ne nous interpelle pas^^). A la fois superbe, percutant comme on pourrait l'être quant on voyage à bord d'un navire de peche (exemple^^) ou la beauté, l'imagination, peut passer en un rien de temps à quelques choses de plus froids et durs. ET ici, le tout est parfaitement maitrisé. Apres faudra t-il accrocher au sujet (même si celui ci est bien mis en scène et traité avec finesse sans en faire trop). Un sujet qui ne touchera pas tout le monde, mais qui mérite d'être vue et qui nous montre qu'on ait pas les seuls (surrtout coté US) à pouvoir faire une production presque docu / réalité^^ et à la réussir. LE cinéma Russe devrait se booster pour passer coté France et nous faire des films à ce niveau qui est égale voir supèrieur à certaines autres productions. LE cinéma Russe à tout pour réussir et pour une fois, que l'on peut en visionner un, pourquoi pas.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    100 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2015
    Superbe drame d’Andrei Zvyaguintsev qui s’est inspiré de la créature biblique pour créer tous ces personnages qui vont chacun affronter leur terrible « Leviathan ». Il y a biensûr le personnage principal qui va subir bien plus que les autres au point de voir sa vie totalement détruite pour s’être opposé au maire de la ville qui s’avère être un mafieux extrêmement crapuleux. C’est filmé à la perfection avec de superbes paysages de cette bourgade au bord de l’arctique, une musique superbe et des acteurs en transe dans de magnifiques séquences très intenses avec des dialogues redoutablement bien écrit. Et qu’est-ce-que ça boit ! La vodka coule à flot pendant 2h au point que j’aurais fait une cirrhose au bout de 5min. On ne peut qu’être touché de voir cet innocent lutter contre le pouvoir pour sauvegarder sa demeure familiale mais c’est sans compter sur cette justice impitoyable et une administration corrompue qui vont se montrer d’une grand cruauté. Je ne saurai que vous recommander chaudement de vous intéresser au travail de ce grand réalisateur Russe qui grimpe à chaque film en nous proposant ces histoires terribles mais magnifiées par son talent de cinématographe…
    BMWC
    BMWC

    75 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mars 2015
    Andreï Zviaguintsev use du plus beau cinéma pour montrer une société russe toute entière corrompue, à tel point que cela lui presque inhérent ! La cruauté de "Leviathan" n'a alors d'égale que la grâce de sa mise en scène.
    Tomlapin
    Tomlapin

    36 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 décembre 2014
    Vu enfin aujourd’hui « Leviathan». C’est très beau visuellement, très bien joué, certaines scènes sont vraiment puissantes.
    Mais :
    -c’est dix fois moins beau, subtil et habité que « Winter Sleep »
    - ça dure 2h20 alors que ce serait beaucoup plus fort si ça durait 1h30 comme les trois quarts des films « de festival » (à l’exception de « Winter Sleep » même s’il dure plus de 3 heures)
    - ça a eu le prix du scénario à Cannes alors que scénaristiquement ça enfonce les portes ouvertes les unes à la suite des autres (méchants encore plus caricaturaux que dans les Disney, russes encore plus caricaturaux – quasiment pas un plan sans vodka- que dans les « Don Camillo »...-,) le réalisateur n’a aucune compassion pour ses personnages qui n’ont pas une once de subtilité, et les dix dernières minutes maltraitent tellement le personnage principal (qui était déjà au plus bas) que ça en devient presque sadique.
    - Je suis plutôt d’accord avec Léa H. spectatrice d’ « Allociné » qui écrit « Le mariage de l’extrême misérabilisme du récit et de l’apparat presque clinquant d’une mise en scène classieuse évoque le travers « grand film d’auteur doloriste » qu’adoptent un peu trop facilement nombres de cinéaste talentueux mais englués dans un académisme mortifère (et finalement très complaisant puisqu’ils ciblent un public de festival international en mal de noirceur glacée et altière). Finalement, tout cela manque cruellement de vie ! »
    Plus généralement, ça m’amène à une constatation : s’il y a des tas de grands cinéastes aujourd’hui qui savent filmer le glauque, le sordide, le malheur sous toutes ses formes, combien sont-ils à savoir filmer des sentiments vrais, des gens heureux (même dix minutes comme dans « Mommy » lorsque l’écran s’agrandit pour la première fois), des scènes drôles et émouvantes avec un fond, des sentiments subtils, qui savent filmer l’élégance plutôt que la déchéance (ou qui sachent parler de la déchéance avec élégance ou humour comme dans le cinéma italien des années soixante-dix), qui sachent exploiter l’intelligence d’un récit plutôt que sa force démonstrative, qui sachent filmer le bonheur tout simplement ?
    Si Bergman, Dreyer ou Eisentein ont fait des cargaisons d’émules ; Fellini, Lubitsch, Sautet, Comencini, Demy, Bunuel ou Chaplin entre autres exemples de grands cinéastes tournés vers l’humain, la poésie ou le surréalisme ont peu de descendants.
    Bientôt, filmer un sourire deviendra un acte rare et isolé quasiment révolutionnaire, alors que filmer des larmes, des cris, des meurtres sordidessociaux, des personnages tordus en deux ou en trois dans une rue sordide ou dans un paysage « bigger than life » sera aussi banal que les « happy ends » dans les films hollywoodiens de l’âge d’or. On me dira que c’est la crise et qu’il y a les comédies populaires mainstream pour distraire les spectateurs. Mais on peut aussi faire du grand cinéma en étant distrayant, optimiste, idéaliste ou rêveur. Et exprimer autre chose que : le monde est définitivement dégueulasse et les gens sont des victimes sans possibilité de révolte.
    Je rêve d’un grand film qui se termine sur un visage plutôt que sur un paysage. Un cinéma qui propose une vision du monde au lieu d’un constat désespéré du monde. Un cinéma qui pense plutôt qu’un cinéma qui démontre. Un cinéma qui respecte les personnage au lieu de les maltraiter avec une cruauté qui se camoufle noblement sous les mots lucidité ou franchise. Un cinéma qui s’adresse aux jeunes et à la province – moi à quinze ans, dans ma petite ville de province, ce sont les films qui m’ont donné de l’espoir, de la révolte, de la complexité- et pas seulement aux bobos parisiens en mal de social crade et d’empathie à bon marché pour des supposés « gens du peuple ».
    schemaman
    schemaman

    16 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2014
    Et pourquoi n'a-t-il pas eu la palme d'or ? J'ai trouvé ce film d'un niveau supérieur à Winter Sleep : image globalement plus jolie, rythme moins pénible que le 3 h de Winter Sleep. Est-ce la dénonciation du poutinisme ? La descente aux enfers d'un homme bon victime d'une dictature barbare/injuste est bien, très bien même, déroulée.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 226 abonnés 4 034 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 octobre 2016
    Film polémique en Russie à cause des nombreuses expressions grossières qu’il contient, Léviathan est une critique acide du pays. Baignés dans l’alcoolisme de la vodka à chaque et sans occasion, les protagonistes se voient perdent tous ce qu’ils ont. Si les échanges deviennent drolatiques, ils dénoncent surtout le désespoir de ces personnages qui s’ennuient mais qui se plaisent dans leur routine. Andreï Zviaguintsev signe une œuvre remarqué au Festival de Cannes 2014 qui a été récompensée du prix du Meilleur Scénario. Pourtant ce scénario divague à mesure que les bouteilles de vodka se vides. Malgré ses paysages surprenants et les dictions de la greffière pour revitaliser l’ensemble, ce long-métrage est effectivement bien long. On ne s’attache à aucun personnage alors qu’il y avait pourtant matière à être ému par cet homme confronté à la corruption de l’Etat russe. Dommage.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 octobre 2014
    Léviathan est à l'image du paysage majestueux de cette Russie côtière de la mer de Barents : beau, triste et froid... Léviathan est un drame russe avec comme toile de fond l'autorité politico-mafieuse et ses complices (justice, église, police) broyant l'individu. La justice corrompue dictant ses sentences froidement, sans aucune humanité à travers un jargon juridique neutre, glacial, robotique, inhumain... Léviathan représente ce que l'on attend avant tout du cinéma : des émotions et de la beauté. Léviathan est le Cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 octobre 2014
    Tout en haut du globe, entre Norvège et Russie, la mer de Barents. Les rivages du minuscule village de pêcheurs, ou Kolia tient un garage, sont jonchés de squelettes de baleines et d’épaves de bateaux. Il fait sombre et les carcasses se ressemblent. Ce bout du monde a aussi des allures de fin du monde. Ici, tout le monde boit des quantités astronomiques de vodka. Ca doit remplacer le soleil…
    Un jour le maire vient annoncer au garagiste son expropriation pour cause de vague projet immobilier. Les deux hommes titubent, la vie de Kolia bascule. Malgré le renfort de son copain Dmitri, avocat à Moscou, il peine à faire respecter son bon droit. D’autant que l’élu a des méthodes de mafieux et des nervis pour intimider les récalcitrants. De son côté, Dmitri a du mal à résister à la belle Lylia, la seconde femme de Kolia…
    Résister, c’est le cœur de ce film très Russe… et très proche du Québécois « Le Démantèlement ». Résister à la machine administrative, à la police, à la justice et même à l’église ; tous unis par une étrange collusion pour que rien ne bouge. Ici, le Leviathan marin a plusieurs têtes… La parabole est belle. Combat des justes contre les puissants, de la morale contre la corruption, de la noblesse de l’âme slave contre la décadence d’un état corrompu.
    Une parabole qu’Andreï Zviaguinstev traite avec une grande maitrise formelle et un pur classicisme, parfois un peu emphatique. Mais sa mise en scène est magistrale avec quelques scènes magnifiquement traitées (premier face à face avec le maire, séance de tir et de beuverie au bord de l’eau, rencontre de Lylia et Dmitri…) Malgré l’aridité de l’environnement, son film est aussi un somptueux hommage à la nature sur laquelle le soleil ne se lève pas.
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