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    Eau argentée
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    3,9
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    23 critiques spectateurs

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    Ufuk K
    Ufuk K

    464 abonnés 1 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 décembre 2014
    véritable documentaire choc Eau argentée est un véritable plaidoyer en faveur de la paix en Syrie.

    je fut horrifié,indigné, bouleversé par l'abandon du peuple syrien par le monde internationale.

    ce documentaire doit être absolument vu afin de faire réagir l'opinion publique de l'horreur qui se passe dans ce pays.
    Jmartine
    Jmartine

    149 abonnés 652 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 décembre 2014
    Comment expliquer ce sentiment de malaise à la réception, de ce film encensé par la critique ? film irritant, agaçant…qui démarre comme un film patchwork , avec des images provenant de témoignages de Youtube, images sautillantes, mal cadrées, mais réelles dans leurs horreurs d’un conflit d’une violence insoutenable…des images de tortures, de chaos, mais déjà vus lors de témoignages à la télévision …et puis cette envolée lyrique entre Oussama Mohamed et son œil sur place à Homs, Wiam Simav Bedirxan , là les images sont un peu plus cadrées, des images d’enfants apportent des fragments de vie, un regard plus lumineux… mais toujours une esthétique de l’horreur, images insoutenables de tortures, d’un parti pris univoque…Bachar el Assad est le mal absolu…Daech à peine esquissée et pourtant quelles horreurs en son nom …et pour avoir connu dans les années 97, Homs, certes ville pas aussi attachante que Hama ou Alep, mais où les différentes communautés vivaient en parfaite harmonie….quel gâchis !!! Après la Libye combien faudra-t-il d’horreurs pour retrouver ce vivre ensemble qui existait alors ??
    Georges Salines
    Georges Salines

    20 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 décembre 2014
    A travers un collage de "mille et une images" (ou plutôt mille images et une image, comme on dit en arabe) commentées par une voix off intimiste et poétique, ce film fait ressentir jusque dans les tripes le martyr du peuple syrien et l’horreur de la guerre civile. Comme disent les critiques qui ne reculent pas devant les clichés éculés : on n'en sort pas indemne. Mais au delà de l'émotion, il y a aussi une réflexion subtile sur de nombreux thèmes, comme la culpabilité de ceux qui ont quitté l'enfer pour la sécurité de l'exil ou encore l’abîme qui sépare le monde d'ici (ou une voix synthétique conseille aux voyageurs de la ligne 1 du métro de faire attention à la marche en descendant du train à la station Bastille) de celui de là-bas (où un petit garçon court en traversant une rue où un sniper est posté). A voir de toute urgence.
    Antonin T.
    Antonin T.

    37 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 janvier 2015
    C'est un film bancal dont on ne sait pas trop bien quoi en dire. Le film peut émouvoir lorsqu'il suit l'itinéraire d'un enfant aux travers des ruines et des décombres que semble ignoré son innocence. Si dans ses moment là la proximité, l'intimité avec le sujet est bienvenus, on aurait préféré un peu plus de recule quand il s'agit de nous montrée la barbarie qui est celle de la guerre, de cette guerre. Est-il nécessaire de tout montré? Si la volonté de choqué est bien certaine, la question est de savoir pourquoi. Lorsqu'il s'agit d'un tel amoncellement d'horreur, une certaine pudeur est nécessaire, et celle-ci est totalement absente. La position dans laquelle les cinéastes mettent le spectateur est bien instable et très peu salutaire.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2015
    Sur ces images terribles, Ossama Mohammed pose un commentaire elliptique, volontiers poétique, comme un psaume, une élégie. (...) Eau argentée n'est pas qu'un témoignage sur la guerre, c'est aussi un poème et une déclaration d'amour au cinéma. D'ailleurs, à la demande de Simav, Ossama Mohammed lui fait parvenir Les lumières de la ville de Chaplin pour qu'elle le projette aux enfants dont elle s'occupe. Ces derniers rient à gorge déployée, preuve que l'art peut tout sublimer et que la barbarie n'a pas vaincu tant que les âmes ne sont pas corrompues.

    LA SUITE :
    mem94mem
    mem94mem

    94 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 décembre 2014
    Je pense que ce documentaire fera date par sa forme et par ses envolées esthétiques et poétiques. Dommage que des images soient montrées plusieurs fois, certes elles sont fortes, mais ne méritent aucunement la redite. C'est assez violent, par ce qui est suggéré, plus que par ce qui est montré. C'est le massacre programmé des habitants d'un pays. Les images des ruines et des animaux estropiés sont très fortes. Ce film est radical, brûlant et inspiré.
    Fritz L
    Fritz L

    162 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 janvier 2015
    Que faut-il vraiment voir dans « Eau argentée » ? Qu’à l’heure du tout numérique, il est impossible aujourd’hui de cacher les horreurs de la guerre ou d’une dictature, qu’émergent désormais de ci de là des images ou témoignages insoutenables venant les corroborer ? Ou bien alors, le sentiment terrible de lâcheté qui saisit ceux qui ont fui ou n’ont osé affronter un pouvoir tyrannique ? Ou encore le courage incroyable de ces populations exsangues qui luttent pour la liberté ? « Eau argentée » c’est tout cela à la fois mais surtout bien plus ! Car malgré des scènes insoutenables qui vous font détourner le regard, malgré toutes ces personnes qui évoluent et meurent à l’écran, malgré la désolation de villes en ruine… le film est traversé par l’amour et l’espoir. L’amour avec cette amitié si belle et si forte, d’abord, qui lie les deux réalisateurs (l’un en France, l’autre à Homs en Syrie) se réconfortant mutuellement, l’amour pour un pays meurtri mais dont l’espoir qu’il se redresse un jour reste infaillible, l’amour d’un peuple qui revendique une solidarité de tous instants et affiche une dignité bouleversante… dont le moment le plus fort sera la déclaration de Wian Simav Bedirxan qui tient à rentrer chez elle quels que soient les risques. Signe fort d’un espoir du renouveau, d’une paix qui finira par arriver, d’une vie, certes mutilée, mais retrouvée. Ce documentaire implacable est tout à la fois traumatisant, comme le fut en son temps « Nuit et brouillard », et rassérénant. Il touche à l’absolu de l’émotion nous poussant dans nos retranchements, provoquant notre désapprobation, titillant notre couardise. Gandhi disait, « la loi de l’amour se montre plus efficace que ne l’a jamais été la loi de la destruction », ce film exceptionnel s’en veut la meilleure illustration.
    cyclo86
    cyclo86

    14 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juillet 2014
    Attention, danger. Voilà un film sans concessions sur le drame syrien. Vu au Festival de La Rochelle, c'est un essai cinématographique d'une veine hyper-réaliste, avec beaucoup de documents filmés avec un téléphone portable, et souvent insoutenables. La mort, le massacre, les larmes. Certains spectateurs sont sortis en cours de film, je préfère donc vous prévenir.
    Mais c'est un film important : on ne doit pas, on ne doit plus fermer les yeux. Notre avenir aussi se joue peut-être là-bas. Les scènes avec le petit garçon au regard lumineux, qui se promène en liberté et cueille des fleurs pour mettre sur la tombe de son père, apportent un peu d'espoir.
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    19 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 décembre 2014
    Patchwork de mort, de morts, de souffrance, d'atrocités, d'innocences brisées, du sang, des ruines, des vies ruinées, de l'eau argentée, de l'eau écarlate..... Des images décousues, des bribes des mots poétisés.... Tout se mélange avec un certain voyeurisme de la douleur, de la barbarie, de la blessure la plus profonde de l'âme humaine, dans cette guerre civil qu'est celle de la Syrie. Bouleversant, troublant, dérangeant. Ce film ne laisse pas indifférent.... Pose plain des questions.....sans réponse. J'en suis sorti moral et physiquement malade.....
    schemaman
    schemaman

    15 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 janvier 2015
    J'attendais un documentaire m'apprenant l'histoire de cette sale guerre et je découvre un film poétique sur l'horreur de la torture. Je n'ai pas compris quel message exactement le réalisateur voulait transmettre. Ce n'est d'ailleurs ni un film ni un documentaire mais un collage à 70% selon les dire mêmes du réalisateur de vidéos trouvées sur YouTube et vérification de leur authenticité. Toutefois ce film est tellement precieux pour notre prise de conscience des horreurs commises qu'il est salutaire de le recommander. Techniquement c'est mauvais, politiquement et humainement c'est immense. Et c'est clairement politiquement que je note ce film.
    Pauline_R
    Pauline_R

    172 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 décembre 2014
    Un documentaire très fort, très dur malgré quelques longueurs. Il nous donne à voir des images parfois difficilement soutenables, entrecoupées de vrais moments de poésie et d'émotion, notamment lors des scènes avec les enfants, derniers "espoirs" d'un pays en ruine, nécrosé. On ne peut être qu'admiratif devant le courage de cette jeune "montreuse d'images" transformée en reporter de guerre, de vie et de mort mais qui arrive à conserver un amour indéfectible à son pays malgré tous les événements.
    Chris Art
    Chris Art

    71 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 octobre 2014
    (...) Wiam Simav Bedirxan, 35 ans, a filmé le quotidien de sa ville assiégée depuis trois ans. Ses rushes ont servi au réalisateur syrien, Ossama Mohammed, pour réaliser Eau argentée : Syrie autoportrait, un documentaire poignant présenté en Sélection Officielle Cannes 2014 – Séances Spéciales, également sous-titré "Mille et une histoires par mille et un Syriens" (...) Cernée par la colère et le désespoir tout autant qu'empreinte de la mélancolique poésie arabe, elle (cette oeuvre) est la pleine et entière expression d'un peuple défait mais héroïque (...) Eau argentée, Syrie autoportrait est conçu comme un témoignage direct du parricide étatique de la contrée Syrienne, il fait office d'avertissement et se rappelle à notre mémoire sélective embrouillée d'événements tragiques déjà passés à la postérité, chassés par le tourbillon médiatique des conflits mondiaux plus "télégéniques" (...) Plus que ce passé si difficile, ce qui intéresse davantage le réalisateur est comment se réapproprier sa nationalité quand tout concourt à rendre apatride L'Humain dans une Nation devenue inapte juridiquement (...) Corps sans vie ensanglantés, sévices traumatisants et exécutions sommaires sont ici restitués sans filtre (...)
    Isabelle B
    Isabelle B

    9 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2015
    Des images réelles de la guerre en Syrie filmées par une jeune syrienne et 1001 syriens, souvent au portable. Des images montées ensuite en forme de documentaire témoin. Des images atroces, le film est interdit aux moins de 16 ans à juste titre. Des cadavres, des hommes suppliciés, des tortionnaires riants devant leurs frères victimes, des enfants vivants à bicyclette le dimanche, assassinés le lundi et enterrés le mardi. Des familles jetées sur les routes de l'exil et tant de souffrance. Je ne ressort pas entière de la salle de cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 décembre 2014
    Eau argentée peut être vu comme une réflexion sur le cinéma de guerre, le vrai : l'émergence de l'accès aux nouvelles technologies crée de nouvelles images, mais quel peut être leur rôle dans la création d'un long-métrage? Le fil conducteur du film est bien la réalisation d'une oeuvre cinématographique drapée de poésie dans un contexte où la brutalité efface toute dimension artistique de l'existence. Se pose toutefois la question de l'origine des images. Fiction ? Certainement pas. Eau argentée reste dans le vrai.

    Le film se déploie en deux parties : dans le premier volet, les participants anonymes au conflit, smartphone au poing, sont les auteurs des images. Mais les imperfections de ces courtes vidéos illustrent à elles seules le caractère balbutiant de ce vecteur. Le film passe alors à la vitesse supérieure : il faut un véritable cinéaste aux manettes.

    Mais comment le cinéaste peut-il être aux commandes tout en étant absent ? Le second volet est ainsi le fruit d'une collaboration entre un maître coincé en France (Ossama Mohammed), et une disciple coincée en Syrie (Wiam Simav Bedirxan).

    Ces deux démarches artistiques débouchent sur des résultats proches : les réalisateurs ont fait le choix de s'extraire presque totalement des explications socio-politiques et historiques que l'on rencontre dans les documentaires traditionnels, pour se focaliser sur le ressenti d'un enfer. Un enfer que la dialectique ne peut décrire, et qui ne s'illustre que par le sentiment.

    L'abstraction est par moments trop forte, et laisse le spectateur s'échapper. Mais le pari est globalement très réussi : l'habile superposition du plus ignoble, du plus choquant, du plus triste et du plus beau ne guide pas nos sentiments. Ces derniers émergent d'eux-mêmes, d'une manière souvent déconcertante pour les spectateurs. Une force surhumaine ressort de ce film, se matérialisant en une envie de résistance à l'ignoble, au choquant et au triste. Pour que le beau, lui, ne soit pas cantonné aux sièges confortables de Cannes où les deux metteurs en scène se sont rencontrés pour la première fois, trois ans après le début de ce fantastique projet.
    Cronenberg
    Cronenberg

    211 abonnés 1 898 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 avril 2018
    Un documentaire un peu fade, qui ne propose rien d’autre que du gore et des images moches. Je le déconseille aux moins de 16 ans. 2/5.
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