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    Les Saisons
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Les Saisons" et de son tournage !

    3ème collaboration

    Après l'espèce animale terrestre (Le Peuple migrateur) et aquatique (Océans), le duo de documentaristes Jacques Perrin et Jacques Cluzaud revient sur les écrans de cinéma avec Les Saisons, un long métrage consacré à l'évolution au travers du temps des paysages du continent européen.

    Un voyage à travers le temps

    Le plus grand défi a été non seulement d'approcher le peuple des forêts le plus près possible, mais surtout d'entreprendre avec lui un voyage à travers le temps et l’Histoire. Autrement dit parcourir avec les animaux sauvages les quelques 12 000 ans qui nous séparent de la fin de la dernière ère glaciaire en la revisitant du point de vue animal. 

    "Le film commence alors qu’un réchauffement brutal modifie la physionomie du continent européen. Le monde du froid laisse place à une immense forêt qui recouvre l’Europe. Ce vaste territoire verdoyant devient pour les espèces animales ainsi que pour une poignée d’hommes, des chasseurs-cueilleurs, celui d’un véritable “âge d’or”, des milliers d’années de coexistence pacifique entre ceux qui vénèrent les arbres et la nature sauvage. Puis vient le temps où les arbres commencent à tomber sous les coups des haches de pierre… et l’Histoire se met en marche", confie le metteur en scène et scénariste Jacques Cluzaud, en poursuivant :

    "Et si nous portions un regard nouveau sur la relation complexe et tumultueuse que nous entretenons avec la nature ? Au plus près de la faune sauvage, pouvons-nous faire ressentir le joug que l’espèce humaine fait peser sur elle ? Ce ne sont pas les mots qui nous disent ce qu’il convient de penser de ces millénaires de cohabitation, mais l’émotion qui, dans un film de nature, doit savoir se passer de paroles. S’approcher d’un animal n’a pas pour simple but de l’observer (encore moins d’en apprendre plus sur lui) mais de saisir une attitude, un regard qui, dans les situations les plus diverses, sauront faire naître en nous une émotion créatrice non seulement de compassion mais surtout d’empathie avec la faune sauvage."

    Gagner la confiance des animaux

    L'équipe de tournage a filmé les animaux au plus près, ce qui n'a pas été évident du fait que ces derniers ont acquis le réflexe de fuir l’homme bien plus loin qu’avant, du fait de siècles de chasse intensive. Elle a ainsi opté pour une technique d'imprégnation permettant à l'animal de vivre sa vie sans crainte des humains à proximité. Les réalisateurs expliquent :

    "Il faut bien comprendre que ce comportement de survie n’est pas “normal”, il est même aberrant au regard des millénaires passés durant lesquels animaux sauvages et hommes vivaient dans une grande proximité. (...) L’imprégnation instaure une relation de confiance quasi fusionnelle. Les imprégnateurs le disent régulièrement : “Il faut de l’amour maternel à revendre pour exercer ce métier” qui exige de nombreuses compétences. Et une disponibilité totale : les animaux ne connaissent ni les vacances ni les week-ends…"

    Une musique de conte naturel

    Le compositeur Bruno Coulais s'est chargé de la musique du film. Habitué à varier les films sur lesquels il travaille, allant du polar à la comédie en passant par le drame et le documentaire, il avait déjà collaboré avec Jacques Perrin et Jacques Cluzaud sur Le Peuple migrateur et Océans. Il confie :

    "J’ai tenté avec la musique des Saisons d’inscrire le film dans l’univers du conte naturel. La densité musicale par rapport à celle de l’image a été ma préoccupation constante. Ainsi, la musique est souvent perçue dans le lointain comme des chants parmi les sons de la forêt. Elle colore la bande-son avec une certaine mélancolie plus qu’elle ne commente la situation. Elle marque également le temps et le passage immuable des Saisons par des vibrations de cloches, marimbas, vibraphones, boîtes à musique et des légers glissés de cordes et de harpes. J’ai pensé l’orchestration en fonction de la spatialisation avec des échos de bois, percussions et cordes."

    Scénario ouvert

    Pour donner forme à ce film qui ambitionne de raconter 20 000 ans d’histoire des animaux sauvages d’Europe, Jacques Perrin et Jacques Cluzaud ont opté pour un scénario qui est resté ouvert le plus longtemps possible (jusqu'au montage) dans le but de faire place à l'imprévu, "ce qui rend d’autant plus délicat le travail de tous ceux qui organisent le plan de travail, préparent le budget, repèrent les décors, travaillent avec les animaux : des scènes entières peuvent disparaître du jour au lendemain, réduisant à néant leurs efforts…"

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