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    La La Land
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "La La Land" et de son tournage !

    Changement de programme

    L'affiche initiale de La La Land était composée de Miles Teller et Emma Watson. Miles Teller a finalement été écarté du projet en raison de différends avec le réalisateur qui l'avait révélé dans Whiplash, Damien Chazelle. Emma Watson a quant à elle dû renoncer en raison du tournage de La Belle et la Bête. Ironie du sort, Ryan Gosling a refusé le rôle de la Bête pour jouer dans La La Land.

    Jamais deux sans trois

    C'est la troisième fois que Ryan Gosling et Emma Stone se donnent la réplique après Crazy, Stupid, Love et Gangster Squad.

    C'est du vécu

    Une scène d'audition ratée de La La Land a été inspirée d'une véritable anecdote de la vie de Ryan Gosling.

    Cascade réussie

    Ryan Gosling a appris tous les morceaux de piano joués dans La La Land et a pris des leçons six jours sur sept, deux heures par jour. C'est donc lui qui joue dans le film, sans doublure. "Le travail qu'il a accompli pour apprendre à jouer du piano est tout simplement insensé", confie Justin Hurwitz. "Je ne m'en remets pas. Son investissement dans ses cours de piano – sans même parler de son travail d'acteur et de son entraînement au chant et à la danse – est renversant. C'était l'une des plus belles surprises du film de constater les prouesses qu'il a su accomplir". Le producteur exécutif musical Marius de Vries confirme : "Je n'ai jamais rien vu de tel ! D'ailleurs, on n'a jamais utilisé de doublure pour les gros plans sur les mains de Sebastian quand il est au piano. Ce sont celles de Ryan".

    Rajout de dernière minute

    L'ex-femme de Damien ChazelleJasmine McGlade, s'est vue créditée au générique de La La Land en qualité de productrice déléguée - et ce juste avant sa sortie en salles aux États-Unis. Un changement de dernière minute très rare, et une manière pour le réalisateur de reconnaître l'influence de son ancienne épouse sur ses films, y compris Whiplash.

    Collaborateurs musicaux

    Pour la musique de La La Land, Damien Chazelle a collaboré avec le compositeur Justin Hurwitz, qui avait déjà signé la bande originale de ses deux premiers films Whiplash et Guy and Madeline on a park bench ; les auteurs Benj Pasek et Justin Paul, cités au Tony et à l'Emmy, qui ont signé les textes des chansons ; le producteur exécutif musical Marius de Vries, qui a assuré la direction musicale de Moulin Rouge et collaboré à la partition de Roméo + Juliette de Baz Luhrmann ; et la chorégraphe Mandy Moore, qui a participé à l'émission "So You Think You Can Dance" aux États-Unis et a notamment chorégraphié Happiness Therapy.

    Comme des frères

    Damien Chazelle connaît son compositeur Justin Hurwitz depuis l'université ; entre eux, la collaboration semble davantage tenir de l'alchimie. "Justin et moi nous comprenons à demi-mot et parlons le même langage", intervient le réalisateur. "J'espère qu'il composera la musique de tous mes films à venir". Pour La La Land, le duo s'est retrouvé dès les prémices du projet. La musique a ainsi été développée avant même que les dialogues ne soient écrits et l'intrigue finalisée : "Même pendant le montage, je travaillais dans une pièce, et lui, juste en face de là où j'étais".

    Le producteur Fred Berger raconte cette formidable collaboration : "Justin a été une des pierres angulaires de ce projet dès le premier jour. Ce qui est formidable, c'est qu'il composait la musique pendant le développement du scénario – et comme Justin et Damien se connaissent depuis qu'ils ont 18 ans, ils collaborent ensemble comme deux frères en se poussant mutuellement dans leurs retranchements. Justin ne vit que par et pour la musique et il n'est prêt à aucun compromis. Il envoyait des centaines de mélodies au piano à Damien, qui les réduisait à une vingtaine, puis avec Jordan, on les écoutait et on les réduisait encore – et à partir de ces quelques éléments, on a développé les chansons presque de la même manière qu'on développe un scénario".

    Fan de comédies musicales

    Damien Chazelle entretient une affinité particulière avec le genre musical. En effet, son film de fin d'études à Havard et premier long-métrage, Guy and Madeline on a park bench, était une histoire d'amour en noir et blanc racontée à travers des chansons et des danses. "J'ai découvert la comédie musicale tardivement, vers la fin de mes études secondaires, au moment où je m'intéressais au cinéma d'avant-garde, et j'ai commencé à regarder les films avec Fred Astaire et Ginger Rogers", explique le cinéaste. Depuis, Damien Chazelle nourrisait l'envie de réaliser une comédie musicale beaucoup plus ambitieuse : "Ce film n'était qu'une esquisse de ce que j'avais vraiment envie de faire dans le genre", affime-t-il. "Du coup, j'ai continué à écrire des scénarios jusqu'à ce que je trouve une idée pour une comédie musicale de plus grande envergure qui obéisse aux mêmes codes – un film musical qui parle de la vraie vie mais qui soit fidèle aux oeuvres spectaculaires du genre, tournées en Cinemascope et en Technicolor dans les années 50".

    Rencontre déterminante

    La La Land est né d'un rendez-vous entre Damien Chazelle et deux jeunes producteurs, Fred Berger et Jordan Horowitz. Si le film n'était alors qu'à l'état de projet, c'est l'ambition et la détermination du réalisateur qui a intrigué les producteurs. "Quand on a fait sa connaissance, Damien nous a bluffés par sa connaissance du cinéma, alors même qu'il n'avait réalisé qu'un film indépendant", confie Fred Berger. "En voyant ce garçon timide s'épanouir en réalisateur prometteur, on a compris dès ce premier rendez-vous qu'on avait affaire à quelqu'un d'exceptionnel. (...) C'était d'une audace et d'une originalité extraordinaire. On craignait que ce projet ne voie jamais le jour dans le contexte actuel, si bien qu'on a eu envie de tout mettre en oeuvre pour qu'il se fasse".

    Inspiration française

    Damien Chazelle s'est notamment inspiré de Jacques Demy et de plusieurs de ses films mythiques, tel que Les Parapluies de Cherbourg, Les Demoiselles de Rochefort ou encore Une chambre en ville. "C'est sans doute Demy qui m'a le plus influencé, non seulement pour ce film mais pour tout ce que j'ai fait jusque-là", confie le réalisateur. "Aucun film ne m'a davantage marqué que Les Parapluies de Cherbourg. J'y suis profondément attaché".

    Apprendre et désapprendre

    Très investie, Emma Stone a passé des mois à se préparer au rôle de Mia pour La La Land. "Nous nous sommes énormément entraînés avec Mandy Moore et nous avons répété tous les jours pendant deux mois. C'était dément parce que, même si j'avais déjà suivi des cours de danse, j'ai dû apprendre les claquettes, le rythme du jazz et la danse de salon", affirme l'actrice. Il n'était pour autant pas question de danser à la perfection. "Nos personnages sont deux apprentis artistes, si bien qu'on n'est pas censés être des danseurs et des chanteurs accomplis", dit-elle. "D'ailleurs, Damien tenait à ce que nos rapports soient vivants et bruts d'une certaine façon, même si on participe à d'extraordinaires scènes de chorégraphie. Du coup, on était presque encouragés à commettre des erreurs".

    John Legend au casting

    John Legend trouve dans La La Land son premier véritable rôle sur grand écran. Il a également composé la chanson Start a fire que l'on peut entendre dans le film. Fred Berger signale que le choix de Legend, au départ, relevait du pur fantasme. "Ce film a toujours été une sorte de rêve éveillé, si bien qu'on a rêvé à qui l'on pouvait confier le rôle et cela s'est concrétisé", dit-il. "Étant donné l'emploi du temps surchargé de John, c'était difficile d'imaginer qu'il pourrait se rendre disponible. Mais il a pu le faire et il s'est engagé dans le projet avec enthousiasme et passion".

    L'amour de la chanson

    Ryan Gosling a tellement aimé les chansons de La La Land qu'il les avait constamment en tête. "J'ai joué certains morceaux pour piano quatre heures par jour pendant trois mois, si bien qu'en théorie je pourrais ne plus jamais avoir envie de les entendre", s'amuse-t-il. "Mais à chaque fois que je les entends, je suis ému, et je trouve qu'ils sont magnifiques". Emma Stone a quant à elle interprété deux chansons en direct sur le plateau : "C'était un vrai pari mais j'y tenais beaucoup", confie l'actrice. "Je venais de me produire dans Cabaret et j'ai vu à quel point les conditions du direct apportent une dimension supplémentaire, même si on a la voix qui s'éraille ou si on chante un peu faux, car c'est irremplaçable".

    Homonyme

    Mandy Moore, la chorégraphe de La La Land n'est pas l'interprète de "Candy" et l'actrice de This is us. Il s'agit d'un homonyme. La chorégraphe est connue pour son travail sur les émissions américaines American Got Talent et American Idol. On lui doit également les chorégraphies de Happiness Therapy, American Bluff et Joy.

    Séquence d'ouverture

    La première séquence dansée, intitulée Traffic, représentait un incroyable défi chorégraphique. "C'était énormément de travail", affirme la chorégraphe Mandy Moore. "Notre bureau était couvert de Post-it précisant les marques de chaque voiture, l'identité de chaque personne censée grimper sur tel ou tel véhicule, et les voitures qui devaient être renforcées. C'était une logistique hallucinante". La scène se déroule sur une portion d'autoroute, qu'il a donc fallu couper pendant le tournage. La production ne disposait alors que d'un temps très limité pour utiliser l'échangeur de l'autoroute. "Tout devait fonctionner sans accroc une fois que les caméras se sont mis à tourner, car on n'avait pas droit à la moindre erreur. Du coup, on a répété pendant trois mois en amont afin de répondre aux attentes de Damien en une seule prise", se souvient Ryan Gosling. Le chef décorateur David Wasco revient sur cette organisation très particulière : "On a donc commencé par agencer un espace dans le parking du studio où on a installé de fausses séparations des voies et des voitures pour que Damien, Mandy et les comédiens puissent répéter. Puis, on a disposé d'un très bref laps de temps pendant lequel la police autoroutière de Californie a fermé l'autoroute et nous a permis de tourner cette séquence extrêmement complexe. Et comme par magie, tout s'est très bien passé".

    Mouvements de caméra

    Damien Chazelle évoque son travail de mise en scène, et surtout ses mouvements de caméra : "Si le style de Whiplash peut être défini comme géométrique, La La Land est, lui, tout en courbes. Le cinéaste qui m'a inspiré est Max Ophüls, maître des mouvements de caméra. On aimerait tous créer des mouvements d'appareil comme Ophüls, et bien entendu il a su le faire avant l'apparition du Steadicam. Notre objectif, c'était que la caméra soit semblable à un danseur, tout en fluidité, qui ne gêne jamais les pas de danse des comédiens mais qui s'intègre néanmoins à la chorégraphie". Le réalisateur s'est également inspiré de Raging Bull de Martin Scorsese, bien que le film n'ait a priori rien à voir : "Dans ce film, Scorsese se demande ce qui se passe si on place la caméra au centre du ring", dit-il. "De même, je voulais installer la caméra parmi les danseurs afin qu'on ait l'impression qu'elle se déploie tout autour d'eux".

    Travail de l'image

    La La Land a représenté une multitude de défis de sa conception à sa réalisation. Le film a été tourné en 35 mm anamorphique et l'équipe disposait d'une autonomie de dix minutes seulement. Damien Chazelle tenait également à tourner les grands numéros musicaux en une seule et unique prise. "C'est toujours un pari majeur, surtout si on veut le faire avec un bon éclairage", explique le directeur de la photographie Linus Sandgren. "Damien ne souhaitait pas avoir recours à des effets numériques en postproduction : tout devait être tourné sur le plateau. La magie du film n'est jamais artificielle : tout ce que l'on voit à l'écran se déroule sous nos yeux. De mon côté, je considère toujours que les choses peuvent se faire : il faut seulement trouver la solution. Dans ce cas, il nous a fallu être extrêmement organisé". La composition des plans eux-mêmes était tout aussi exigeante, l'image devant être très anamorphosée. Le film a été tourné en 2.52:1, "pour lui donner l'aspect plus anamorphosé des vieux films. J'en ai parlé à des techniciens chez Panavision et ils ont aménagé quelques objectifs pour s'adapter à nos désirs. Il leur a fallu construire de nouveaux verres dépolis pour nous mais je trouve que cela enrichit encore le film", continue le chef-opérateur.

    Oscars 2017

    La La Land totalise 14 nominations aux Oscars parmi lesquelles : meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur acteur, meilleure actrice, meilleure chanson... Ce n’était arrivé que 2 fois auparavant dans l’Histoire du cinéma : Titanic (1997) et Eve de Joseph L. Mankiewicz (1951).

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