Avis sur Line of Fire

Pourquoi donc ce film réalisé par Joseph Kosinski ne soit pas sorti dans les salles Françaises ? Pour ma part, je suis plus client de ce genre de long métrage que des MARVEL ou DC COMICS, "Line on fire" a pas mal de qualités artistiques visuellement mais allez donc savoir !! Une oeuvre inspiré de faits réels sur un groupe de soldats du feu qui luttent les incendies forestières aux Etats-Unis, un groupe d'hommes auquel on sympathise à l'écran dans les bons et mauvais moments dans leurs vies personnelles qui sacrifient beaucoup sur les lieux en flammes. J'ai trouvé que ce film est fait avec sincérité et avec dignité, le cinéaste Joseph Kosinski fait du très bon travail dans la mise en scène et voir ce long métrage parlé et nous touché sur l'Amérique moyenne de nos jours, c'est assez rare à Hollywood aujourd'hui. Il y a un très bon casting d'excellents comédiens comme Josh Brolin, Miles Teller, Jeff Bridges, Jennifer Connelly, Taylor Kitsch, Andie Mc Dowell et j'en passe qui apportent beaucoup à leurs personnages. Je le conseille, il mérite d'ètre plus connu en France.

Inspiré d'une histoire vraie, un film de pompiers au récit assez pompeux avec abondance de clichés très ricains - excepté quelques scènes intenses - en dépit d'un casting séduisant.

(...) En soi, je n'ai rien contre ce genre de récit hyper codifié, qu'on a déjà vu mille fois, mais qui a le mérite de s'intéresser à corps de métier peu montré au cinéma, ou même dans les séries. Bien sûr, on a droit à tous les poncifs du genre, des dialogues sans surprise, des situations qu'on connaît par coeur, mais il émane de ce film un profond respect pour son sujet, tandis qu'il appose un traitement bien vu qui lui permet de toucher à des sujets plus vastes. Le tout avec des acteurs excellents, qui défendent certes des archétypes mais qui ont un peu plus de chair que dans la plupart des blockbusters. Ainsi, le personnage de Josh Brolin ne diffère en rien de ce qu'on a déjà vu ailleurs mais le couple qu'il forme avec Jennifer Connelly permet au film de décoller en certaines occasions, et pas seulement grâce au joli minois de l'actrice. En effet, cette dernière apparaît comme une femme fragile, toujours sur un fil émotionnel très tenu, mais c'est aussi un personnage fort, porté par une actrice trop souvent sous-employée dans des blockbusters récents ("Le jour où la Terre s'arrêta" version 2009, "Noé") et qui sort là une prestation assez incroyable, puissante et habitée. Chaque scène avec son partenaire est un beau moment de jeu, qui culminera dans une scène de dispute qui commence dans la voiture. Ensuite, le film nous immerge dans cette communauté, qui ressemble à un groupe de soldats avec ces hommes bien virils, qui exhibent leurs corps musclés en jouant au jeu du fer à cheval ou bien qui s'amusent à grimper au sommet du colline pour mieux en redescendre, le tout en ne transpirant presque pas. Au milieu de tout ça, le jeune novice se remet en selle, reprend sa vie en main et apprend à devenir papa. Un déluge de bons sentiments qui repoussera les plus cyniques d'entre vous mais qui pourrait fort bien convenir à ceux qui n'ont pas peur de se dévoiler. Le sujet est noble, le traitement assez digne, les acteurs sont très bons mais seulement voilà, le film est très inégal, bien trop long et surtout, bien trop lisse. Les qualités de Kosinski sont toujours bien présentes dans les scènes plus mouvementées, le bonhomme sait composer ses cadres, offrir de belles lumières et il met vraiment bien en valeur la dimension physique du métier tout en signant quelques plans spectaculaires (avec des effets spéciaux parfois un peu trop voyants), mais voilà, il se plante dans une scène cruciale du film selon moi. Bon, autant vous dire que ça divulgâcher comme un sagouin. spoiler: Lorsque Miles Teller se pointe au gymnase, en tant que seul survivant de son unité, il se retrouve face à toutes les familles de ses camarades morts au feu. Et là, le montage enchaîne avec plusieurs plans montrant quelques réactions des familles. La scène reste poignante mais elle aurait pu être encore plus marquante. En effet, je pense vraiment qu'il aurait dû enchaîner avec un panoramique assez lent sur l'ensemble de la salle, avec toutes les réactions presque simultanées des familles, histoire de laisser plus de place à l'émotion, le tout aucune musique
. Là, il tenait quelque chose. En soi, le film est loin d'être mauvais, il compte plusieurs bons passages mais je trouve qu'il reste trop focalisé sur le drame pur. Ainsi, il ne prend aucun recul sur les circonstances, il reste purement dans l'émotionnel presque trop facile. Si on assiste bien aux circonstances ayant entraîné la mort des pompiers, avec les quelques couacs de l'intervention, on ne saura jamais vraiment ce qui s'est passé. (...) En restant trop près de ses personnages, Kosinski omet toute une mise en perspective qui aurait sans doute apporté plus de profondeur à son film, ainsi qu'un regard plus critique. A la place, il s'enferme dans l'hommage illustratif. Un peu dommage donc. La critique complète sur thisismymovies.over-blog.com

J'ai beaucoup aimé ce film qui semble-t-il est (à tort) assez méconnu...On y suit la vie d'un groupe de pompiers de l'Arizona, à travers tous ses aspects. On verra certes des flammes, de vastes incendies, des cades naturels grandioses (j'insiste sur ce point, le Nouveau-Mexique, où ce film a été tourné est magnifique). Cependant, on les voit aussi lors de l'entrainement (on apprend des choses, par exemple la nécessité d'allumer des contre-feux, qu'il y a des pompiers d'élite qui diffèrent des pompiers de second rang etc...). On les suit aussi en dehors de leur travail, par exemple écouter de la country music; surtout on voit la grande cohésion de ce groupe, un chef charismatique qui prend sous son aile un ancien junkie qui de ce fait va se surpasser etc...Tous ces aspects là rendent l'ensemble de ces pompiers sympathiques, on ressent de l'empathie pour eux et finalement de l'inquiétude quand on les voit exposés aux flammes. Par contre, contrairement à ce qui est dit dans le synopsis ("ils vont devoir affronter l'incendie le plus gigantesque que la région ait connu"), il n'y a pas vraiment de final en acmé ultraspectaculaire qui constituerait en quelque sorte un point culminant du film; on est plutôt sur un incendie spectaculaire, comme les autres qu'on a pu voir tout le long du film...Le film n'a en effet peut être pas un budget suffisant pour cela...Mais comme je l'ai dit, il a d'autres cordes à son arc...Au total, un très bon film...

Bon film qui rend hommage à cette équipe de pompiers...je n'étais pas au courant du fait divers dont est issu ce long métrage, et malgré quelques ficelles assez grosses (on voit venir gros comme un camion qu'ils vont tous y passer), les acteurs sont bons, et le film est plutôt plaisant. La seule question qui me vient à l'esprit : Que fait Andy MacDowell en figurante?

Au début de Only the Brave nous dit que le film est basé sur une histoire vraie. Vers le point 4/5 du film j'ai dû me demander si la vraie histoire était simplement que les pompiers existaient. La raison en est que presque rien ne se passe pendant les 2 premières heures du film. Il se contente de développer lentement des personnages et sautant d'une scène sans dramatique à la suivante. À la fin du film vous découvrez pourquoi ils prenaient le temps de vous faire prendre soin de ces personnages mais il devait certainement y avoir des moyens plus excitants de s'y prendre. Il n'y a pas de langage explicite très peu de violence et même les implications de la drogue au début sont jouées de manière très sûre. Mais parfois Only the Brave ressemble à un film conçu pour les enfants. Je pense que c'est pourquoi la durée d'exécution de 134 minutes traîne autant. Le cinéaste Joseph Kosinski avait peur d'être audacieux de quelque manière que ce soit et cela rend souvent un film difficile à regarder. Je ne détestais pas Only the Brave. C'est en fait un film très bien fait techniquement. Je sais juste que des films comme celui-ci basés sur de vrais événements peuvent être bien mieux réalisés. Il existe de bien meilleurs films dignes de votre temps comme Backdraft....

J'hésitais entre 1 et 2 étoiles. Le film est bourré de clichés tout comme ses personnages...
Mais au moins si il y avait de l'action. Nous sommes très loin de backdraft ( l'exemple du film de pompier meme s'il a vieillit un peu ). Il recrute des pompiers juste sur un feeling ??? Leur formation fait rire. Ils éteignent des feux avec des pelles et de l'essence. Ils ont dû bien rigoler les pompiers du Var... ça cabotine à mort. Et la fin... mais vu que c'est une histoire vrai. Tu m'étonnes que le film ait du mal à sortir au ciné. A part des enfants... qui peut apprécier ?
Il y en a marre de ces blockbuster américain vide de tout et plein effets spéciaux ( bien fait comme d'habitude ).
La faute au réalisateur et aux scénaristes. Tu m'étonnes que les gens ne vont plus au ciné. Il n'y en a que pour les mômes.

"Ce n'est pas ce qui se trouve en face de vous, c'est qui se tient à côté de vous". Cette phrase qui est la tagline du film veut tout dire et le résume parfaitement. Pour son premier film qui n'est pas un de science-fiction, Joseph Kosinski s'intéresse à ces pompiers d'élite en tant que professionnels, mais surtout en tant qu'hommes. Il dresse un très beau portrait d'une bande de potes prêts à tout sacrifier pour protéger leur environnement des flammes. Le film est davantage centré sur le quotidien de ces héros qui font face à de nombreux dilemmes, mais cela n'empêche pas que les scènes de terrain soient aussi superbes que terribles et surtout vraiment impressionnantes comme en témoigne notamment cet excellent final. C'est une histoire inspirée de faits réels donc si vous ne la connaissez pas, le mieux est dans un premier temps de la découvrir à travers le film, l'expérience sera bien plus forte et efficace. C'est un très bon film avec une histoire puissante et pleine d'humanité, un traitement sobre et très juste puisque ce n'est jamais forcé tandis que sur le plan technique, c'est très solide avec des scènes d'un grand réalisme. En somme, un très beau divertissement.

L'une des pire morts que peut avoir. Ils sont mort comme un poisson dans une papillote. RIP a des hommes courageux qui risque chaque jours a essayer de combattre l'un des plus dangereux ennemies de l'homme. Et cela depuis la nuit des temps. Je m'attendais a pas grand chose et on a pas grand chose. Mais cela nous fait découvrir a travers eux, l'un des métiers les plus difficiles qu'ils soit.

bidon il se passe rien , !a discute pour rien , quelle déception , 2 minutes émouvantes à la fin, circulez y'a rien à voir

Contrairement à leurs collègues policiers, les pompiers n’ont eu guère l’occasion de briller sur le grand écran et c’est bien dommage tant ce métier noble et difficile est tout aussi nécessaire et important. De plus, on peut trouver cela étonnant car le sujet de ces hommes et de leurs exploits apparaît pourtant hautement cinématographique. Néanmoins, hormis le thriller culte « Backdraft » (sorti il y a trente ans!) et « Echelle 49 » outre-Atlantique ainsi que « Sauver ou périr » et l’excellent thriller « Les Hommes du feu » pour la France, rien à signaler au cinéma qui prenne ces hommes comme thème ou même contexte principal. « Only the brave » rectifie donc le tir et il le fait bien. Beau sujet donc, excellents comédiens, un aspect réaliste et surtout une belle dose d’humanité et d’émotion jamais forcée qui font de ce long-métrage l’œuvre qui manquait sur le sujet.



Joseph Kosinski, qu’on n’attendait pas là après ces films de science-fiction « Tron, l’héritage » et « Oblivion », parvient à rendre toute la difficulté du métier de pompier ainsi que les conséquences qu’il peut avoir sur leur vie de famille. Le film est tiré de faits réels et se révèle comme un bel hommage sans tomber dans le pathos et l’émotion forcée. La mise en scène de Kosinski tire complètement partie des paysages désertiques ou forestiers de l’Arizona avec de magnifiques plans larges et une réalisation d’ampleur qui alterne immersion au sein d’incendies plus ou moins extrêmes et moments plus intimes. Ces derniers sont également filmés avec grand soin mais toujours avec un aspect visuel travaillée et adéquat. Cette constance et ce perfectionnisme visuels de chaque plan font de « Only the brave » une réussite également sur le pan esthétique.



Le film prend le temps de bien présenter les personnages, de leur donner un background conséquent et nécessaire pour que l’on s’y attache. Leur psychologie est fouillée et même certains personnages féminins sont creusés. Enfin surtout celui de Jennifer Connely qui brille d’intensité d’ailleurs dans ce rôle ingrat et donne au film certaines de ses plus belles scènes. Il en est autrement d’Andy McDowell complètement sacrifiée. La distribution masculine est également bonne et on sent la volonté des producteurs de se doter d’un casting d’acteurs chevronnés et reconnus pour faire honneur à ce drame véritable. Entre moments de vie classique mais touchants et interventions sur le terrain toujours réalistes et documentées (on sent que Kosinski ne veut pas sacrifier son script sur l’autel du spectaculaire et trahir les familles), les deux heures passent parfaitement. On est pris par ce que vivent ces hommes jusqu’à un final inattendu et déchirant. Le grand film, à la fois classique et beau, sur ce métier qu’on n’attendait plus et dont a du mal à comprendre l’échec lors de la sortie en salles…



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J'ai découvert un peu par hasard ce réalisateur Kosinski et après Top Gun Maverick, je me suis penché sur lui. J'avais déjà vu sans le savoir ses premiers films (Oblivion et Tron l'héritage). Depuis il monte en puissance et là, voir ce réal, Miles Teller et Josh Brolin, tiré d'un fait réel, j'ai foncé et je ne le regrette pas ! Line of fire est une plongée dingue dans une brigade de pompiers qui a lutté contre des incendies aux États-Unis et n'en est pas sortie indemne, loin de là. Un film puissant.

Un pur drame surtout sachant qu'il est basé sur une histoire vraie. Fin terrifiante, un bel hommage du métier, de la fraternité, de l'abnégation, des risques encourus et de l'inquiétude de l'entourage. Images réussies, mise en scène correcte, bonnes prestations. Touchant. A voir ! 4/5 !!!

S'il fallait que je tente un rapprochement, ce serait avec le Life on The Line avec Travolta. Dans Line of Fire, on nous montre la même chose. Des mecs virils, qui en ont dans le pantalon, qui se vannent gentiment, qui aiment les femmes mais par dessus tout, tout en haut, il y a : le boulot. Qui dit boulot dit collègues donc amis et famille. Ça va de pair. Solidarité, entraide, esprit de sacrifice. C'est ça Line of Fire. Des américains sans histoire travailleurs et courageux. Ils font un boulot sacrément dangereux nécessitant d'être parfaitement préparé physiquement, où les valeurs comme l'amitié, la fidélité tiennent une place importante. C'est très instructif (et plus tactique qu'on ne le pense pour circonscrire un incendie) et poignant, forcément, quand ils y laissent leur peau. Parce que derrière, bien évidemment, c'est un père qu'on laisse, un fils, un frère, un ami. Spectaculaire et humain (la famille, les projets d'avenir, les rencontres amoureuses tiennent une part toute aussi importante que les incendies), Line of Fire se paie une belle distribution : Josh Brolin, Jeff Bridges, Jennifer Connelly, Andie MacDowell (ok, cette dernière, j'avoue que c'est presque de la figuration qu'elle fait). Ça fait trois arguments en sa faveur.

Traînant parfois en longueur et bourré de cliché, Line of fire n'en reste pas moins un très bon film sur ces héros du quotidien, les soldats du feu. La construction du film est très scolaire et pour qui ne connaît pas l'histoire derrière le film, la surprise n'est pas si grande car tout est fait pour nous faire deviner le drame avant l'heure. Le casting est très bon et les images belles mais dommage que tout soit si académique.