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3,5
Publiée le 25 avril 2020
En 1986, Wadeck Stanczak, Lucas Belvaux & Ann-Gisel Glass reprèsentaient un peu cette gènèration de jeunes acteurs qui dèboulait sur les ècrans français! Très noir et très rock, "Dèsordre" gravite autour d'eux! Olivier Assayas (l'un des principaux critiques des Cahiers du Cinèma) signait là son premier long-mètrage dont Andrè Tèchinè s'associait très gènèreusement! Nous sommes dans les 80's, une èpoque à la vie à la mort où tout peut arriver! Une espèce d'envie de faire le film, une ènergie qui passait par là, des cris de rèvolte et une parfaite maîtrise de l'espace! Une influence rèelle, plutôt revendiquèe, celle de Bresson spoiler: (cf. le vol, le suicide...). Rèmi Martin et le regrettè Simon de La Brosse confirmaient aussi leur talent d'acteur! Avec cette première mise en scène, Assayas retrouve ses racines presque naturelles du rock même si le film dèbute de façon funèbre...
Le film ne dépeint pas particulièrement l'errance, il dépeint le tâtonnement. La jeunesse est plutôt hésitante. C'est également ce que je ressent du film. Inabouti. Lançant des promesses mais ne fermant jamais les idées. Intéressant donc comme premier film. Assayas est venu en janvier 2017 présenter ce film aux fauvettes et disait filmer "l'éclatement du groupe pour se construire soi-même". Il n'a pas dit que pour certains il fallait de détruire pour se reconstruire...
Premier long métrage d’Olivier Assayas, « Désordre » impressionne par la maîtrise dans l’écriture du scénario et cinématographiquement par la sobriété de la mise en scène illustrée parfaitement par une direction d’acteur très précise, malgré la performance très moyenne de Wadeck Stanczak. Tout au long de la filmographie d’Assayas, la musique rock est omniprésente, mais aussi, ce qui sera longtemps un reproche qui lui sera fait, une froideur distante. Celle ci donne l’impression que le réalisateur est parfois détaché de ses personnages. L’étude très fine de leurs relations, motivations et hésitations prouve le contraire. Néanmoins, un peu de lyrisme, de poésie, de folie, aurait sans doute porté davantage cette histoire dont seul la dernière (très brève) séquence ouvre la porte sur une autre dimension affective. C’est une première œuvre et sans doute Assayas a préféré la modestie, avant de se s’enhardir dans le prétencelard pesant.
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1,5
Publiée le 31 mai 2021
Un groupe de jeunes musiciens cambriole un magasin et tue un homme. Et maintenant pense le spectateur la police va enquêter et ils vont essayer de s'en sortir non ce n'est pas le cas. Olivier Assayas ne fait pas ce que le spectateur attend. Aucun policier n'apparaît dans tout le film les garçons et la fille sont laissés avec leurs remords et leurs pensées bien qu'ils essaient de ne pas en parler et de continuer leur carrière musicale naissante. Leur manager les fait signer chez CBS ce qui est un peu tiré par les cheveux car leur musique est plutôt dérivée. Désordre le film porte bien son titre et malgré des scènes relativement violentes c'est en effet un vrai désordre...