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    L'Ange blessé
    Note moyenne
    3,4
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    10 critiques spectateurs

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    desiles ben
    desiles ben

    30 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mai 2016
    Après "Harmony Lessons", le réalisateur poursuit à travers le portrait de quatre garçons son exploration de l'enfance et de l'adolescence dans le décor désolé des steppes d'Asie centrale balayées par le vent. L'adieu à l'enfance est, comme toujours chez Baïgazin, la perte de l'innocence, une déchéance et une corruption. Les doux dont la voix s'enroue deviennent cruels, les âmes sensibles sombrent dans la folie. On songe aux romans d'Hermann Ungar. Les acteurs ont des visages inoubliables comme ce garçon à la figure de vieillard qui s'est échappé d'un orphelinat et erre avec deux âmes en peine' dans une mine abandonnée. Film magnifique de dépouillement, de gravité et d'austérité.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 mai 2016
    Après un premier film extraordinaire, Emir Baigazin livre L’ange blessé, deuxième volet d’une trilogie sur l’adolescence. Le jeune cinéaste confirme les espoirs placés en lui avec ce conte moral magnifiquement mis en scène.

    LA SUITE :
    Sylvain P
    Sylvain P

    299 abonnés 1 330 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 mai 2016
    Déception... Après un premier film magistral (Leçons d'harmonie), Emir Baigazin nous livre un second film sur l'adolescence au Kazakhstan. L'Ange blessé raconte 4 histoires, 4 destins d'adolescents qui vivent chacun un traumatisme qui leur fait emprunter le mauvais chemin, à cet âge où tout est possible, le pire comme le meilleur. Ces anges blessés et à terre ne se relèveront pas. Si le thème a tout pour séduire, l'interprétation hasardeuse et des scénarii indigents plombent l'ensemble. On peut reconnaître à Emir Baigazin son soin particulier de l'image, en particulier des objets et des corps des jeunes adolescents, à l'instar d'un Larry Clark kazakh.
    traversay1
    traversay1

    3 090 abonnés 4 623 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 mai 2016
    Leçons d'harmonie du kazakh Emir Baigazin a révélé un cinéaste d'une intelligence rare, aussi doué sur le fond que sur la forme. L'ange blessé, son second film, s'il ne mérite pas d'être qualifié de déception, se situe cependant lui largement en dessous. La faute avant tout à la construction en 4 histoires différentes, certes dans la même ville, et aux thématiques voisines, l'espoir déçu d'adolescents et leur descente aux enfers, mais qui n'interagissent pas entre elles et finissent par créer un sentiment de répétition. Exigeant par son traitement, sec et épuré, L'ange blessé est inégal tout en étant prévisible voire sentencieux. Il n'en reste pas moins marqué par la qualité d'observation et la sensibilité cruelle d'un réalisateur qui fait partie, c'est une évidence, des grands talents en devenir du cinéma mondial. Si on lui en donne les moyens, Baigazin ne manquera pas de le prouver ces prochaines années.
    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mai 2016
    Le Kazakhstan, dans les années 90, peu après la chute de l'empire soviétique, à l'heure où les autorités décident de couper l'électricité dans les foyers. Le récit est lancé, et nous voilà entraînés dans plusieurs histoires où il est question du retour du père prodige au domicile de la maison après quelques années de prison, d'un garçon chanteur dont la voix mue et risque de mettre en échec sa passion, d'un autre qui a l'impression qu'un arbre lui pousse dans le corps, et d'un autre qui faillit à la délinquance. Il y a quelque chose de lynchéen dans ces sortes de contes froids et macabres, sinon que le réalisateur s'intéresse à des adolescents et choisit pour décor les vestiges de l'après-communisme. Ce n'est pas très passionnant, pour autant, malgré lui, le spectateur est saisi par ces nouvelles courtes, interrompues à chaque fois par un tableau qui annonce la thématique morale du récit. On se perd un dans le visage de ces garçons, et en cela le réalisateur réussit son effet de nous enfoncer dans les abîmes de l'adolescence en pleine révolution économique et sociale. La pauvreté règne partout au milieu de ces vies, qu'il s'agisse des familles ou de l'orphelinat où les garçons deviennent fous de douleur. Il y a surtout beaucoup de détresse dans ces bout de vie, devenus certainement aujourd'hui adultes, et pourquoi pas réalisateurs.
    Stéphane C
    Stéphane C

    53 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mai 2016
    Après l'excellent "Leçon d'harmonie", E. Baigazin revient avec une œuvre poétique traitant du destin désenchanté de quatre adolescents ...
    Charles R
    Charles R

    48 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 juin 2016
    En préambule, un conseil : si vous êtes neurasthénique, passez votre chemin, ce film n'est vraiment pas fait pour vous, il ne fera qu'accentuer votre mélancolie. Mais si vous avez les idées à peu près claires et si vous désirez voir un film exigeant et d'une grande beauté formelle, allez vite découvrir le deuxième film d'Emir Baïgazin, le réalisateur kazakh des "Leçons d'harmonie" que nous avions tant appréciées voilà deux ans. De quoi s'agit-il au juste ? De quatre garçons. Dans le vent ? Oui, si l'on veut, mais alors dans le vent de la steppe, une steppe qui s'étend à perte de vue et qui n'offre au regard qu'une maigre végétation sans le moindre pittoresque. Une steppe que jalonnent quelques maisons sans attrait et des usines à l'abandon environnées de débris de ferrailles, signes d'un temps révolu. C'est dans cet univers ingrat qu'évoluent de jeunes adolescents qui rapidement se mettent à l'école de la violence et des menus trafics. Il y a là Jaras dont le père sort de prison, Poussin dont la voix enchanteresse n'est pas du goût de tous, Crapaud qui a quitté sa mère et qui erre dans les décombres des usines à la recherche de métaux à revendre et Alsan, l'intellectuel de la troupe dont on peut penser qu'il sera le seul à se tirer d'affaire, oui mais... Tout cela nous donne un film d'une noirceur atroce et d'un pessimisme total. Pas la moindre issue, sinon la folie. Et pourtant quel charme se dégage de cette œuvre tout à fait dans l'esprit du précédent film ! Chaque plan est composé comme un tableau, un tableau à contempler et l'on peut vous assurer que le réalisateur vous donne le temps de le faire. Peu d'objets, sinon des bougies, des assiettes ou des verres, ou bien encore des livres défraîchis qui accusent la désuétude des années 50. Mais de tout ce "presque-rien", Baïgazin réussit à faire la matière d'un cinéma profondément pictural où la lumière transcende la pauvreté des décors. Pas de musique non plus, sinon deux chants qu'entonne Poussin devant des fauteuils désespérément vides. Baïgazin minimaliste, c'est un fait, mais quel artiste ! Et quel sens de la direction d'acteurs ! Quelle maîtrise de cet univers d'adolescents en proie à un mal être permanent ! Certaines séquences sont d'une beauté stupéfiante, en particulier celle où Crapaud explore les souterrains angoissants d'une usine désaffectée et où il rencontre trois jeunes échappés d'un orphelinat : c'est Tarkovski qui rencontre alors Fellini.
    mem94mem
    mem94mem

    94 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mai 2016
    Film extrêmement exigeant. C'est une série de quatre court-métrages, des contes moraux (destin - chute - avarice - péché) en quelque sorte. La narration est sporadique, le scénario abscons et hésitant, rendant le tout assez vain. C'est beaucoup moins réussi que "Leçons d'harmonie". Restent cependant une image percutante, des cadrages inspirés, une mise en scène léchée avec des lieux de tournages mémorables et des acteurs bien dirigés. Emir Baigazin est surdoué, mais ne convainc qu'assez peu ici.
    Lza K
    Lza K

    6 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 mai 2016
    joli film avec une très bonne chute a une photo magnifique mais c'était long ca manquait vraiment d'action. dommage
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 16 mai 2016
    J'avais déjà vu Leçons d'Harmonie du même réalisateur mais ce 2ème film n'est pas à la hauteur du premier.
    Il y a trop de psychologie, et le film est mou et plat. Vous en ressortez dépressif et l'air maussade.
    L'image du film est de qualité, et la mise en scène bien faite, mais aucune action ne se passe. Les personnages jouent trop dans la retenue et je trouve que le potentiel des acteurs n'a pas été exploité, on aurait pu faire un film plus poignant. Ici, il n'y a pas de surprises, de rebondissements, et on s'ennuie ferme. Certaines scènes tirent en longueur et sont insupportables, on a hâte qu'elles se terminent. Ce film est destiné à ceux qui aiment les films "très lents" mais pas aux autres qui n'y trouveront pas leur compte.
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