Avis : Dumbo - Page 3

Un Disney qui a marqué mon enfance, un réalisateur qui en a fait tout autant, des trailers enthousiasmants, tout était réunis pour me donner envie de foncer voir la version live du célèbre éléphanteau volant.
En bref, pas le grand retour de Burton mais loin d'être une honte. Visuellement très beau si l'on excepte les quelques plans de début de film dans les champs, tournés en numériques et donnant un aspect très "factice" à l'ensemble .
Dumbo en revanche est adorable et je n'ai pu m’empêcher de laisser s'échapper une larmichette lorsque je vit pour la première fois ce souvenir lointain prendre vie sous mes yeux. J'ai également apprécier retrouver la fameuse séquence de la danse des éléphants même si re pensée pour l'occasion.
Petit coup de coeur également pour "l'antre des monstres" très réussie, la prestation (et le look) de Michael Keaton ainsi que d'une Eva Green finalement bien meilleure sans 1 tonne de maquillage et avec un jeu plus soft !
A voir pour petits et grand rêveurs !

Dommage, il y avait un énorme potentiel et c'était pas compliqué de faire mieux que l'original. Le Dumbo de Tim Burton (un de mes réalisateurs préférés) n'est pas un mauvais film mais c'est sympa pour plein de raisons : les musiques de l'original ne sont pas présentes, on les entends juste au début deux secondes. Le scénario manque de surprises, la majorité des éléments sont prévisibles. Le début est un peu bâclé, il ne prend pas le temps d'installer correctement les personnages pour qu'on s'y attache directement alors que l'original l'avait très bien fait. Grosse déception pour le rôle d'Evan Green, on l'a voit pas beaucoup. Dernier défaut, le film manque d'émotions fortes. Par exemple, la scène culte de l'original (Dumbo retrouve sa mère en prison) est complètement expédiée dans ce film, donc on ne ressent pas les mêmes émotions du film de 1947. En qualités, la réalisation est excellente, Dumbo est très crédible donc on y croit. Les acteurs sont très biens, aucun ne surjoue. Les personnages sont attachants, la BO de Danny Elfman est pas mal mais elle aurait pu être mieux. L'histoire est sympathique mais il manque de rebondissements. Pour finir, c'est un film sympathique, il est autant bien que le long-métrage de 1947 et il corrige certains défauts de celui-ci mais certaines qualités de l'original sont devenus des défauts dans la version de 2019.

juste mimi. Fan de l original Dumbo. suis assez decu. script faible. esperant que les autres remakes a venir, lion king et Toy story seront meilleurs

Tout juste très émouvant. Tim Burton à réussi à transformer ce classique de Disney on ne peut plus banal en un petit chef-d’œuvre de la jeunesse.

Dumbo est un film somme toute sympathique, avec un message fort bienvenu et un univers plutôt riche, mais qui ne parvient pas à nous embarquer pleinement. La faute à des personnages majoritairement inintéressants et à une histoire qui tire parfois trop sur la corde. Dommage.

Démarrant sur une mélodie connue de toute et tous, Burton signe un remake très loin des éléments de base. Un éléphanteau comme étant le plus connu de la planète qui ne s'offre néanmoins pas l'intégralité des pures émotions du classique animer. Énormément de plans hommage mais trop peu de morceaux musicaux comme présent dans l'autre film, à part et ça aurait du être la larme déclencheurs, la chanson entre notre peluche et sa mère emprisonnée. Et bien ce fut une scène incomplète car la chanson elle-même n'est pas interprétée de manière émotive et les caresses maternelles sont loin de durées autant que dans l'autre Disney. Mais j'avais remarqué à l'époque de la bande-annonce que cette nouvelle aventure était signée Erhen Kruger de la saga "Transformers", mon inquiétude fut immense puisque cet homme à largement favorisé la descente en enfer de cette saga avec des histoires tournant à l’incompréhension ainsi qu'un script parfois très alléger. Et bien ma surprise fut là et le déroulement fut au rendez-vous, à croire que Disney et Burton l'on bien ménager pour ne pas trop catastropher l'animal.

spoiler: Mais s'il on revient justement sur l'histoire en elle-même. On se souvient bien de cette fable de cirque dans laquelle les cigognes posent les nouveaux nés chez leurs parents et comment une gentil souris propulse le petit au sommet de son art ? Et bien pour cette nouvelle volée, c'est le monde infernal du business et des affaire friquées et des très puissants qui prennent le devant. A mon très grand regret puisque Dumbo se concentre sur le cirque et comment faire pour vivre de ce handicap monumentale. Là, le presque capitalisme prend le dessus sur la magie ancestrale Disney et n'est plus de ce ressort magique. Une version bien trop adulte qu'enfantine.


Par contre et c'est bien là ce que je retiendrais le plus de ce nouveau remake, les plans adorable sur la star grise, une bouille qu'on à juste envie de prendre dans ses bras et qu'on ne souhaite plus quitter afin qu'elle ne tombe en de très mauvaises mains. La séquence musicale avec les éléphants violets est très drôle puisque tournant sa tête dans tous les sens, Dumbo prend sa part de rêve et d'enfant à 200% et sa gesticule est juste touchante. Un nouveau remake signé des mains d'un illustre fantassin, mais ne signant guère le meilleur live Disney. Mon chef d'oeuvre incontesté des remake Disney restant encore à ce jour "La belle et la bête". Mais qui sais peut-être sera t-il détrôner dans quelques semaines par "Aladdin" si j'en crois le contenu de la bande-annonce. Affaire à suivre aux pays des milles et unes nuits du cirque volant.

Bien décevant pour un Tim Burton : en fait , n'importe qui aurait pu faire ce film pour enfants .... On cherche en vain une originalité de mise en scène , ou concernant la psychologie des personnages. Le film avance de manière linéaire , sans aucune surprise. Seul le sourire irrésistible de Eva Green m'a sorti de mon ennui ....!

Burton revisite en prises de vue réelles le classique animé de Disney, avec un sens indéniable du grand spectacle, à grand renfort d'artifices en tout genre. C'est gentil, ça se suit sans peine, mais ça laisse l'impression d'un gros gâteau coloré, trop sucré, pas très digeste. Dans cet univers très numérique, les acteurs en chair et en os semblent ou bien perdus, ou bien en surchauffe. On peut nettement préférer l'époque où Burton revisitait Batman...

je suis déçu, je pensais que Burton restituerais une ambiance plus noire pour ce récit sur la confiance en soi. l'image , le visuel ,la lumière, sont là,, mais l'ensemble manque de profondeur.. Dumbo n'a que deux expressions...la restitution de l'après première guerre mondiale. me semble moins réaliste que l'univers du cirque...de l'époque..

Retour en grâce (à mes yeux) pour Tim Burton. Rien de réussi depuis Dark Shadows. J'avais donc rayé celui-ci de mon programme. Mais le bouche à oreille était excellent et on me l'a fortement conseillé. J'ai donc bien fait de me laisser tenter, j'ai trouvé cela formidable. Techniquement c'est superbe, les images sont magnifiques, les effets spéciaux discrets mais très réussis (le bébé éléphant est entièrement en image de synthèse). L'histoire, différente du film de Disney, est aussi touchante que bouleversante. Une ambiance rétro, voir rétro-futuriste très réussie. Sans compter le couplet écolo, la famille, l'amour, l'amitié. D'entrée on s'attache aux personnages et bien sûr à Dumbo. On rit, on pleure et on a peur avec eux. Le casting, superbe, regroupe Colin Farrell, une première chez le réalisateur, Eva Green, maintenant une habituée, et d'anciennes connaissances : Danny De Vito pour la quatrième fois, Michael Keaton (quatrième fois aussi) ou Alan Arkin (deuxième fois). Bref, un vrai retour en enfance qui en met plein la vue. Une totale réussite pour cette nouvelle adaptation toujours sous la bannière Disney. Burton y met sa patte (celle qui fonctionnait et qui avait disparu) et remonte en flèche dans mon estime. Dire que j'ai failli passer à côté !

Je m'attendais à autre chose. Je pensais que le côté "freak" du monde du cirque allait faire renaitre le phoenix burtonien de ses cendres après son très mauvais "Miss Peregrine et les enfants particuliers". Le résultat est mitigé. Autant l'histoire est plaisante et réveille avec nostalgie notre âme d'enfant à certains moment, autant l'ensemble parait aseptisé par une ligne de conduite "familiale" empêchant le réalisateur d'aller au bout de ses idées. On en vient à oublier que Tim Burton est aux commandes, rendant ma déception bien plus grande que je ne m'y attendais. "Dumbo" pourrait en fait être assimiler à un autre réalisateur. Toutefois, il y a des passages fulgurants du génie de Burton, mais pour être honnête, l'honneur revient d'avantage à la musique de Danny Elfman, faite de choeurs et de sonorités si singulières qu'on l'identifie au réalisateur, ou aux costumes de Colleen Atwood, au style décalé et tout de suite identifiable. L'image du monde circassien représenté par Burton, fait de parc d'attractions, de bêtes de foire et de numéros impossibles, parait bien trop sage et déjà-vu pour qu'on y plonge vraiment ! Son cirque de "Big Fish" était bien plus mystérieux, magique et propre à son univers. Je suis si déçu qu'il échoue une nouvelle fois à raviver l'étincelle si singulière qui m'anime à chacun de ses films. Peut-être est-ce là une histoire trop bon enfant, trop Disney, pour que l'étrangeté ait sa place...
Mis à part ce gros détail, "Dumbo" est avant tout un remake, bien loin du film d'animation qu'on connait de 1941. Ici, pas d'animaux qui parlent, mais des artistes-circassiens curieux d'exploiter les grandes oreilles du nouveau-né éléphanteau ! On retrouve des scènes phares du dessin animé, articulées différemment à cause de tous les nouveaux personnages qui entourent Dumbo. Mais l'émotion n'a pas été au rendez-vous pour moi malheureusement. Certes, il y a une magie, un dépaysement avec ce train Casey Jr. qui traversent l'Amérique pour effectuer ses représentations. Pour ma part, j'ai trouvé les lumières splendides, notamment les couleurs du ciel et les couchers de soleil qui instaurent une ambiance nostalgique et fantaisiste agréable. Par contre, j'ai pas accroché avec les personnages et leurs dialogues, pourtant tous inédits à ce remake. Ils m'ont simplement paru servir une morale bien-pensante, chacun rangé dans sa petite case, du héros aux enfants innocents en passant par le méchant et la femme objet du désir... Enfin, Dumbo est mignon à croquer avec ses yeux bleus en image de synthèse, et on ressent un léger frisson lorsque ses oreilles se déploient dans les airs. Et je suis ravi que le scénario prenne parti en revendiquant l'intérêt du cirque sans animaux !

Tim Burton était bien le cinéaste le mieux placé pour redonner vie au célèbre éléphant volant. Au contraire des copies du "Livre de la jungle" et de "La Belle et la Bête", son remake s’avère une véritable réécriture, à l’instar de l’excellent "Peter et Elliott le dragon" de David Lowery. Cette œuvre de commande s’insère parfaitement dans sa filmographie puisque tous les éléments qui y sont récurrents sont bien présents : les personnages rejetés pour leur différence, le style graphique, la musique de Danny Elfman...

Trois ans après le très bon Miss Peregrine et les Enfants particuliers, Tim Burton revient avec une nouvelle adaptation live d'un film d'animation Disney (9 ans après Alice au pays des merveilles) : Dumbo. Et c'est une belle réussite. Bien plus qu'une simple adaptation bête et méchante du film d'animation de 1941, Burton s'approprie totalement l'histoire et le personnage du petit éléphanteau volant et nous livre un film plein de tendresse, d'amour et de courage. La réalisation est bonne, les effets spéciaux sont très réussis, les décors sont superbes (en particulier ceux du Dreamland Circus) et les acteurs semblent prendre beaucoup de plaisir à jouer. Dumbo est un très bon film et une nouvelle belle réussite à mettre à l'actif de Tim Burton.

Il n'est finalement pas très étonnant que Burton, parmi tous les dessins animés de la firme Disney, ait choisi celui-ci au vu de son sujet (un éléphanteau qui, à cause de ses grandes oreilles, est moqué du public et de ses collègues de travail, et va finalement s'"élever" grâce à cette différence), qui s'intègre totalement dans son univers.

Malgré tout, l'attente autour de ce dernier n'était pas très grande pour ma part, les derniers films de Burton n'étant pas resté dans les annales pour moi, dans le fond comme dans la forme.
Et les premières minutes de ce "Dumbo 2019", sur-usant parfois de fonds verts pas très attrayants, n'étaient pas vraiment là pour me rassurer.

Mais, dépassant rapidement le simple cadre du remake, le film a la bonne idée de se dérouler comme une suite au dessin animé de 1941, en imaginant ce qui se serait produit après que le public ait découvert le côté voltigeur de Dumbo (ce qui en fait LA vraie bonne idée de ce film, parce que si c'est pour refaire exactement la même chose en live, autant revoir l'original).

Y sont abordés des thèmes comme le rapport maternel, la confiance en soi ou encore la maltraitance des animaux, et s'y confrontent deux approches du cirque très différentes ("Medici Brothers' Circus", une petite entreprise familiale qui se déplace de villes en villes, et "Dreamland", une grosse entreprise/parc d'attraction qui est prête à tout pour remplir ses tiroirs-caisses).

Burton maîtrise son sujet et prend un certain plaisir à nous faire retomber en enfance, en nous proposant quelques beaux moments d'émerveillement et de poésie visuelle dont il a le secret, sans pour autant sortir de la trame classique propre à l'univers Disney et prendre de gros risques en terme de narration et de caractérisation des personnages. Tout cela reste assez gentillet en fin de compte.

Pas forcément une œuvre majeure dans la filmographie de son auteur, mais une petite parenthèse enchantée qui ne peut pas faire de mal. Et en soit, c'est déjà une bonne chose :)

Même si les critiques sont souvent exagérées, il faut reconnaître que la carrière de Tim Burton depuis les années 2000 n’est plus aussi extraordinaire que dans la décennie 90. L’annonce d’un remake de Dumbo réalisé par lui pouvait laisser penser que le cinéaste se reniait définitivement pour devenir un simple exécutant de Disney. Et pourtant le miracle s’est produit ! En effet, contrairement à ce que l’on pouvait craindre, Tim Burton a réussi à transformer ce projet en film s’insérant parfaitement dans sa carrière.Celui-ci relit le dessin animé de 1941 (que je n’ai pas vu ou dont je ne me rappelle plus au cas où je l’aurais vu étant jeune) sous l’angle de la difficile acceptation des freaks par la société (une thématique récurrente chez le cinéaste). Mais ce qui surprend également de la part d’un film produit par Disney est la forte critique de l’ultra-capitalisme et de son application dans le milieu du spectacle, d’autant plus que le parc de Vandemere rappelle énormément Disneyland. Les adultes trouveront donc un sous-texte plus profond que la simple belle histoire d’éléphant volant qu’aimeront les enfants. Les effets spéciaux sont criants de réalisme dans la recréation des éléphants, pourtant entièrement produits numériquement. Visuellement, Tim Burton offre des plans splendides à chaque instant d’autant plus qu’ils sont renforcés par la magnifique musique du compositeur habituel du cinéaste, à savoir le génial Danny Elfman. Pour ce qui est de l’interprétation, il est difficile de faire la fine bouche devant les retrouvailles du duo Danny De Vito-Michael Keaton qui brillait dans Batman : Le Défi (à la différence qu’ici l’attribution des rôles de méchant et de gentil est inversée par rapport au film de 1992) auquel s’adjoignent Colin Farrell et Eva Green (qui joue beaucoup de ses origines françaises). Ainsi, si on fait l’impasse sur certains détails mal expliqués (on ne comprend pas réellement pourquoi Dumbo est considéré par Medici comme étant horrible alors que le spectateur moyen le trouverait plutôt mignon) et si on accepte que le film est nettement moins sombre que la majorité des films du cinéaste (on est avant tout dans un film pour enfants, il ne faut pas l’oublier), Dumbo a tout les atouts pour faire rêver les petits et les grands.