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    Mad Love in New York
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    3,7
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    17 critiques spectateurs

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    Dandure
    Dandure

    151 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 février 2016
    Attention cet avis contient des spoilers tels que: spoiler: au paradis artificiel, on tombe souvent de son petit nuage pas si rose.

    La bande-annonce semblait promettre une hallucination romantique et féroce de cette vie de bohème qui se pique par les deux bouts. Mais non, on suit en fait sans recul et sans vision une marginale. Son existence terne de toxico ne s'encombre pas de poésie. Le seul but est de négocier la prochaine dose et l'amour n'est qu'une addiction de plus. Autant approcher les clodos de votre quartier, le spectacle n'en sera que plus vivant.
    Moralité : parfois la bande-annonce suffit.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2016
    Cette chronique de la survie dans un New York déshumanisé frappe et séduit par son énergie brute et son interprétation, à tel point qu’on oublie quelques faiblesses scénaristiques.

    LA SUITE :
    mem94mem
    mem94mem

    94 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 février 2016
    J'ai pensé à "Le coeur battant" de Roberto Minervini, ou encore à "Tangerine" de Sean Baker. Sauf qu'ici le scénario est très faible et malgré l'interprétation, les personnages nous restent étranger et ne procurent aucune empathie. Le film tourne singulièrement en rond et ne se montre pas intéressant du tout. L'empreinte expérimentale du film est là mais n'a pas du tout suffit à me séduire.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 décembre 2017
    Il ne faut pas se tromper sur le jugement que l'on porte sur le puissant "Mad love in New York" : il n'y a pas d'esthétisation de la misère mais une mise en scène qui jongle entre deux extrêmes : d'un côté, un réalisme brut et désabusé; de l'autre, une abstraction psychédélique qui tend à représenter l'état de défonce dans lequel se trouve les personnages. Cette course vers l'argent, vers la drogue et vers la mort est filmée avec une énergie qui n'a rien de gratuit. Elle est au contraire représentative de l'urgence qu'il y a à vivre, à aimer, à se sentir exister, quand bien même l'on se trouve au bord du gouffre. Sans tenter de nous identifier à sa bande de toxico, les frères Safdie parviennent à nous embarquer pleinement dans un quotidien qui à tout moment peut s'arrêter, nous forçant à guetter la moindre pause synonyme de tragédie. Porté par de superbes acteurs, la sidérante Arielle Holmes en tête, "Mad love in New York" est un magnifique film sensoriel, un geste de mise en scène fort et la preuve de l'originalité des frères Safdie.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 908 abonnés 12 156 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Film dur, film romantiquement noir, film intense, film sincère, "Mad Love in New York" mêle un peu tout ça, s'appuyant sur une esthètique très documentaire avec de belles images volèes dans la jungle new-yorkaise! Encore un film rèussi des frères Safdie qui signent ici leur troisième long-mètrage mais qu'il faut surtout voir pour l'interprètation remarquable de Arielle Holmes qui incarne une vagabonde toxicomane (qui plus est, maltraitèe par son mec) plus vraie que nature! L'actrice n'en fait jamais trop, que ça soit par amour ou pour sa dose d'hèroïne quotidienne! Caleb Landry Jones, lui, est parfait en toxico! C'est le genre de fiotte qui n'hèsitera pas une seule seconde à vous tirer une balle dans le dos (cf. l'ètoile de ninja avec les lames de rasoir). Quant à Buddy Duress, c'est un peu le gentil camè qui manifeste de la sentimentalitè! Sèlectionnèe dans de prestigieux festivals, voici une oeuvre maîtrisèe où le style cinèmatographique des frères Safdie est bien là! La marginalitè, l'errance et New York...
    cylon86
    cylon86

    2 247 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 février 2016
    Né de la rencontre entre les frères Safide et Arielle Holmes, jeune SDF toxicomane, "Mad Love in New York" est une plongée brute dans un monde sordide, terriblement réaliste et difficile à concevoir. Dans la lignée de "Panique à Needle Park", "Mad Love in New York" (basé sur le roman autobiographique écrit par Arielle Holmes sous l'impulsion des frères Safdie) nous conte les errances et mésaventures de Harley, un rôle quasi-autobiographique qu'endosse Arielle Holmes avec une intensité étonnante. Dépendante à la drogue et à Ilya, son petit ami odieux, Harley fait des rencontres, se débrouille pour gagner de l'argent et surtout pour continuer à avoir ses doses quotidiennes. "Mad Love in New York" suivra donc Harley durant 1h37 au cours de ses dérives dont elle semble ne jamais se sortir. Et cette 1h37 sera pénible. Loin d'édulcorer quoi que ce soit, le film fonce tête baissée dans le réalisme quitte à être sordide. Démarche honnête et honorable car l'on n'en attendait pas moins de la part des réalisateurs mais ce réalisme presque glauque a du mal à totalement embarquer le spectateur. Là où "Trainspotting" et "Requiem for a dream" restaient dans le sordide mais soignaient leurs personnages et bénéficiaient d'envolées lyriques, "Mad Love in New York" persiste dans le réalisme. Ce qui ne serait pas aussi gênant si les personnages étaient soignés. Ils nous sont ici complètement hermétiques et à moins d'avoir vécu leur expérience, il sera très dur de s'y attacher et ce d'autant plus qu'il n'y aura guère d'évolution psychologique dans le récit. Malgré l'interprétation intense des acteurs et la puissance singulière de la bande-originale, Harley restera à nos yeux cette fille perdue et attachée à un salaud (Caleb Landry Jones, seul acteur professionnel du film) sans que l'on puisse vraiment comprendre pourquoi. Nous nous retrouvons donc comme elle, sans repères dans une œuvre qu'il nous sera difficile de supporter.
    Steven Merlier
    Steven Merlier

    30 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 février 2016
    histoire d amour de jeune clochard dans le new York actuel ! Accro au fixe de drogue le film suit le parcours de hearley amoureuse d un homme qui la rejette et qui va tout tenter pour le suivre même au risque de s en prendre a sa propre vie !

    Voir des films ou les gens se piquent toutes les 5 min c est la seule censure que j ai pendant les films ne supportant pas ça !! Déjà hier c étais chaud ! Mais la c est le ponpon ! Crade ! Je ne vois pas trop l intérêt du film tire d une histoire vrai de l actrice principale actuellement clocharde !

    A part montrer l ultime misère on a pas droit a la moindre réflexion et faut m explique le titre !

    http://avis-cine.over-blog.com/
    @placeoflucas
    @placeoflucas

    20 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2023
    Descente infernale dans un New York ici foulé par des drogués, des accros qui n'ont que la dope pour se raccrocher à la journée suivante...
    Presque documentaire le film est à la fois puissant, immonde et pourtant presque beau à certains moments.
    Les frères Safdie ne font jamais de la belle image onirique, on est retenu, l'espace d'une heure et demi, dans un souffle que l'on ne voudrait pas connaître, celui de la survie en pleine ville, au milieu de monsieur et madame tout le monde qui ne se soucierais même pas de nous...
    Ufuk K
    Ufuk K

    463 abonnés 1 396 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 février 2016
    "made love in new york" c'est l'histoire déchirante, passionnelle et impossible de deux junkies de new York j'ai aimé le côté réaliste, trash ainsi que la composition des acteurs même si il est vrai que le film est plutôt bancal c'est une expérience brute cinématographique à decouvrir à noter l excellente bande sonore du film.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    80 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 décembre 2017
    Le spectateur est accueilli dans Mad love in New York par une bande originale abstraite empruntant à la musique électronique et par un générique dont le terme n’interviendra qu’au bout de seize minutes ! Ces deux éléments sont symptomatiques d’un film au propos ténu et inutilement étiré. Benny et Josh Safdie disposaient d’une matière pouvant faire l’objet d’un moyen-métrage. Les deux frères ont opté pour le format long-métrage à grand renfort d’une musique expérimentale rarement appropriée. Soulignons au passage le travail de postsynchronisation qui vient utilement superposer musique et dialogues. Ici, le but visé est atteint : devant l’indigence de dialogues improvisés, la « solution » passait effectivement par rendre certains d’entre eux inaudibles sous des partitions expérimentales toujours hors contexte. Les faits relatés ont beau être présentés comme vécus par les protagonistes, acteurs non professionnels, rien ne surnage de ces bas-fonds filmés sur le vif. Quelques effets de mise en scène pour faire « underground » achèvent d’écrouler cette production marginale, précaire et au réalisme vermoulu.
    Anne M.
    Anne M.

    62 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 février 2016
    Film indépendant se rattachant à la mouvance mumblecore. Le seul acteur professionnel est Caleb Landry Jones (Ilya). Arielle Holmes joue son propre rôle de junkie sans-abri.

    Avec des cadrages très serrés, on est bloqué dans l’ici et le maintenant, aucun horizon ne se pointe, si ce n’est la forêt d’immeubles new-yorkais.

    Avec de rares moments de tendresse , un moment de rêve, le film extrêmement sombre et triste suit au jour le jour les traces d’un couple de jeunes sans-abri, pris dans une relation destructrice. La rue, les parcs, les abris provisoires, la quête quotidienne d’argent pour un fix d’héroïne, violence sourde et dénuement : le film provoque compassion et révolte impuissante.
    Cinemaniakmontreal
    Cinemaniakmontreal

    16 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 février 2016
    Heaven Knows What trouve sa niche avec un point de vue original et peu exploité sur les toxicomanes dans une approche qui suscite l’admiration. ♥♥♥½

    Au début, il y a un baiser ; passionné, troublé, qui semble autant illustrer la joie que masquer le trouble de la vie des protagonistes. Et aussi la musique, nerveuse, inquiétante, mais aussi rêveuse et évocatrice. Le ton n’est pas donné ; nous nageons en plein mystère. Rapidement toutefois, Heaven Knows What se tournera vers le drame ; en 10 minutes, Harley, jeune héroïnomane new-yorkaise et héroïne du film, sera poussée à faire une tentative de suicide particulièrement graphique.

    La table est mise ; on suivra à la traque Harley et ses compagnons de route, toxicomanes aussi mal en point qu’elle pour la plupart. La caméra est intrusive au possible et nous fait pénétrer à l’intérieur de ce monde, de ces personnages et de leur comportement. La musique, si souvent absente d’une approche aussi franche de mise en scène, appui beaucoup le propos en ce faisant se fait nerveuse, voire délirante.

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    Dans ses déambulations, Harley fait des séries de rencontres sans grand but. Elle erre de lieu en lieu, d’événement en événement, dans une mise en scène illustrant bien l’objectif de ces éclopés; survivre jusqu’au lendemain. Pour cela, tout y passe : la quête, le vol de courrier ou de médicament et bien sûr, les drogues dures. Symbole de leur perte de repère absolu, les frères Safdie nous font tout autant perdre nos repères en multipliant les rencontres, les incartades ou les situations aussi incompréhensibles pour les spectateurs que les personnages. Celles-ci, comme le film d’ailleurs, ne semblent avoir ni introduction ni conclusion ; les scènes ne sont qu’au service de la psychologie des personnages et de la dureté de leur vie, non au service de la progression dramatique du récit. Les personnages, et par ricochet le spectateur sont donc en plein flottement entre des séances sporadiques de consommation.

    Présenté cette semaine au Centre PHI, Heaven Knows What est moins une leçon de mise en scène qu’une exposition, même si malhabile par moments, des possibilités multiples et variées du cinéma. Le générique d’ouverture se fait sur fond d’une scène d’une rare intensité dans l’hôpital ou Harley se trouve pour être soignée et culmine en une confrontation sans mot entre le personnel et les patients représentés uniquement par la musique et la performance physique des acteurs.

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    D’avoir pris comme personnage principal celle à partir de laquelle le film est basé et de l’avoir entouré d’acteurs professionnels et de sans-abris véritables est un pari risqué, mais payant. Arielle Holmes est d’une vérité criante à l’écran et on ne saurait distinguer les acteurs professionnels des non professionnels. Ceux-ci, avec la mise en scène franche des Safdie, sont à plus d’une reprise une claque en plein visage du spectateur.

    Il s’agit d’un film franc, qui ne prêche pas par excès de sensationnaliste ou de morale, mais plutôt par un désir de réalisme et d’honnêteté. Lorsque, à la fin de son parcours, l’on croit voir une lueur de salut pour Harley, tout s’embrouille à nouveau, non pas pour nous dire que rien n’est possible, mais que rien n’est facile.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 juillet 2020
    Film très poignant. Réalisé tel une caméra caché, à travers NY. La vie dépravée de certains jeunes sous un œil romantique mais piqué à l'héroïne.
    C'est triste. Mais c'est bon.
    BigDino
    BigDino

    7 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 décembre 2017
    Mad love in New York pourrait être un film social, excepté que comme pour les autres films des frères Safdie il n'y a pas de pitié où de bienséance mal placée. On est parmi ces personnes et leur histoire vaut autant à raconter que celle des autres, ainsi les frères Safdie ne s'embarrassent pas d'une intrigue lourdingue pour faire accepter leur sujet. Et cette simplicité est magnifique et contribue à faire de leur cinéma l'un des fleurons du cinéma indépendant américain. Voyez les films des frères Safdie, ils n'ont l'air de rien mais ils sont merveilleux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 mars 2016
    10 ans après Larry Clark, 20 après Gus Van Sant, frères Safdie proposent un geste de cinéma à la hauteur de ceux de leurs aînées. Adaptation des mémoires de Harielle Holmes, ex-toxico qu'elle interprète aussi, le film est une sorte de théâtre de rue interrompu par des plages de couleurs (véhicules et passants) et parfois immersion complète à coups de zooms lents mais saccadés dans les mouvements du quotidien. Si cette alternance est surtout dût au possibilité technique, il s'en dégage une vraie force: d'abord de faire exister un décor abstrait qui donne corps aux personnages, ensuite chaque scène nouvelle douleur vient effacer la précédente, tout se dilue, ce qui donne au film un ton finalement relativement positif, même l'amer conclusion étant à prendre en rapport avec le background du film. A l'image de ce surprenant paradoxe, tous le film prend sa force de ses fellures.
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