Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
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136 abonnés
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2,0
Publiée le 5 février 2016
Attention cet avis contient des spoilers tels que: spoiler: au paradis artificiel, on tombe souvent de son petit nuage pas si rose.
La bande-annonce semblait promettre une hallucination romantique et féroce de cette vie de bohème qui se pique par les deux bouts. Mais non, on suit en fait sans recul et sans vision une marginale. Son existence terne de toxico ne s'encombre pas de poésie. Le seul but est de négocier la prochaine dose ...
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WutheringHeights
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83 abonnés
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3,5
Publiée le 9 février 2016
Cette chronique de la survie dans un New York déshumanisé frappe et séduit par son énergie brute et son interprétation, à tel point qu’on oublie quelques faiblesses scénaristiques.
LA SUITE :
mem94mem
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39 abonnés
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1,5
Publiée le 11 février 2016
J'ai pensé à "Le coeur battant" de Roberto Minervini, ou encore à "Tangerine" de Sean Baker. Sauf qu'ici le scénario est très faible et malgré l'interprétation, les personnages nous restent étranger et ne procurent aucune empathie. Le film tourne singulièrement en rond et ne se montre pas intéressant du tout. L'empreinte expérimentale du film est là mais n'a pas du tout suffit à me séduire.
Kurosawa
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399 abonnés
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4,0
Publiée le 21 décembre 2017
Il ne faut pas se tromper sur le jugement que l'on porte sur le puissant "Mad love in New York" : il n'y a pas d'esthétisation de la misère mais une mise en scène qui jongle entre deux extrêmes : d'un côté, un réalisme brut et désabusé; de l'autre, une abstraction psychédélique qui tend à représenter l'état de défonce dans lequel se trouve les personnages. Cette course vers l'argent, vers la drogue et vers la mort est filmée avec ...
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Josh Safdie, accompagné une fois de plus par son frère Ben, ne réalise avec Mad Love in New York que son troisième long-métrage de fiction. Pourtant, ils sont les principaux initiateurs d'un mouvement connu sous le nom de mumblecore, terme inventé en 2005 par un journaliste et que l'on pourrait traduire par "le coeur du marmonnement". Cette mouvance se caractérise par des productions à très petit budget, à l'esthétique marquée par le numérique, s
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Une vie jonchée de galères
La seule référence que les cinéastes donnent vis-à-vis de la structure autant esthétique que narrative du film n'est pas cinématographique, mais tient à leur seule observation de la vie des SDF de la ville. L'énergie sans fin déployée dans Mad Love in New York est pour les réalisateurs une illustration du quotidien vécu par ceux qui vivent sans toits, et qui n'ont, selon eux, généralement que deux choix, la prison ou la mort.
De la vie au roman au film
Avant d'être un film, Mad Love in New York est une rencontre, ayant eu lieu lors d'un repérage cinématographique. Ben et Josh Safdie ont en effet croisé la route d'Arielle Holmes, une SDF récemment sevrée qui a inspiré la sympathie des deux frères. Josh Safdie a conseillé à la jeune femme de raconter son incroyable vie sous la forme d'un roman, la soutenant financièrement et l'aiguillant sur la manière d'écrire. De ce témoignage écrit,
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