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    In the Fade
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    11 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2018
    Le titre original est « Aus dem Nichts », « de nulle part », « du néant ». Pourquoi mettre un titre anglais à un film allemand ?
    Après des enquêtes bâclées, il a fallu cinq ans à la justice allemande pour trouver les vrais coupables d’une série d’attentats perpétrés entre 2000 et 2006. La police s’obstinait à chercher dans le milieu des immigrés turcs et kurdes, privilégiait un règlement de compte tout en négligeant la piste raciste. Depuis quatre ans le procès se traîne à Munich.
    C’est dans ce contexte que Fatih Akin, metteur en scène allemand né de parents turcs, a voulu exprimer sa colère et se venger à travers ce film. Ce n’est pas un film historique parce qu’il s’éloigne des faits réels, mais en s’appuyant sur eux, il y apporte plus de profondeur. Ce n’est pas non plus un film objectif, il filme du point de vue de la femme, en fait la troisième victime de l’attentat, et entraîne avec lui le spectateur. Nous ressentons la même colère contre la justice et ses préjugés.
    Diane Kruger en ange de vengeance est parfaite ; de femme anéantie par le chagrin elle passe par la révolte pour finalement agir. S’il n’y pas de justice, alors il y aura la vengeance !
    Elle joue admirablement, on est touché par son jeu. Elle incarne parfaitement son personnage nuancé qui n’a pas eu une vie toute lisse. Avec son amie elle s’exprime dans un langage assez ordinaire (pour moi une petite révision du vocabulaire…) Elle a arrêté ses études pour se marier avec un trafiquant de drogue turc emprisonné, mais à sa sortie ils se sont stabilisés pour mener une vie normale et elle s’épanouit dans son rôle de mère.
    On peut trouver certaines scènes et personnages très clichés, comme l’image du bonheur familial ou l’avocat cynique de la défense.
    Peut-être le film a trop d’exigences : Sur fond de fait réel il utilise le genre du thriller politique pour représenter une société allemande avec ses mouvements néo-nazi et une justice avec des préjugés. Sa colère est si forte qu’il arrive à manipuler le spectateur pour l’inciter à approuver la thèse de la vengeance. Mais par moment, il frôle le mélodrame, ce qui est en partie compréhensible par son engagement personnel.
    Malgré ces quelques réserves, nous avons souffert avec une Diane Kruger exceptionnelle qui mérite son Prix d’Interprétation à Cannes ! Elle souligne l’universalité du film : « C’est terrifiant, ce film pourrait se passer n’importe où, en Amérique, en France ou ailleurs dans le monde. »
    Un film courageux qui est loin d’être parfait mais qui incite à la réflexion.
    ferdinand75
    ferdinand75

    462 abonnés 3 655 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 mai 2018
    Un film plutôt lourd , une impression de "déjà vu" , l'attentat qui tue des êtres chers et la douleur de la mère.Et en plus on a une sorte de dramatisation manichéenne de l'ensemble. Les vilains "néo nazis" , les juges trop soft, le méchant avocat de la défense , balafré , à la tête de nazi. L'héroine qui prend de la drogue avant d'être interrogée par la police; beaucoup d'invraisemblances , très caricatural. Du cinéma "politique" à l'ancienne , qui défend sa thèse , avec beaucoup de loudeur. Diane Kruger est bien , mais en rajoute aussi souvent dans le trémolo et le drama , trop de pleurs et d'hystérie.... Rien d''exceptionnel dans son jeu.. Une palme d'interprétation bien politique...
    velocio
    velocio

    1 182 abonnés 3 043 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2018
    Allemand aux origines turques, Fatih Akin est un réalisateur qui laisse rarement indifférent : certains portent aux nues tous ses films, d’autres détestent tous ses films, d’autres, enfin, sont partagés, selon les films, entre admiration et détestation. Avec "In the fade", film qui était en compétition au dernier Festival de Cannes, il est permis d’aller encore plus loin dans la dichotomie : on peut sortir de la séance en ventant la perfection de la réalisation et la qualité de jeu exceptionnelle de Diane Kruger, tout en émettant d’énormes réserves quant au choix fait par le réalisateur pour terminer son film.
    L'histoire qu'il raconte présente 3 parties bien distinctes : tout d'abord, l'histoire d'une famille qui s'est crée dans des conditions difficiles, avec Nuri, turc et ancien dealer de drogue, devenu traducteur et vendeur de billets d'avion, Katja, belle aryenne à la blondeur resplendissante, et Rocco, leur fils de cinq ans. C'est en lui achetant de la drogue que Katja a fait la connaissance de Nuri et c'est l'arrivée prochaine de leur enfant qui a poussé Nuri à abandonner le trafic de drogue. spoiler: Ce chapitre se termine tragiquement par la mort, des suites d'un attentat à la bombe, de Nuri et de Rocco.


    Le deuxième chapitre est consacré à l'enquête policière puis au procès d'un couple néo-nazi formé d'André et Edda Möller et suspecté d'avoir fabriqué et posé la bombe qui a tué Nuri et Rocco. Au cours de ce procès, l'avocat des deux suspects va exploiter toutes les failles qu'il pourra trouver dans les résultats de l'enquête policière et utiliser au mieux des témoignages favorables aux accusés. spoiler: Le verdict du tribunal va pousser Katja à vouloir se substituer à la justice de son pays : 3ème chapitre du film.


    Depuis "Head-On" et "De l'autre côt"é, on connait les grandes qualités de réalisateur de Fatih Akin, et, quasiment tout au long du film, il est difficile d'émettre la moindre réserve sur ce qu'il nous propose dans "In the fade" : bien que, d'un volet à l'autre, le ton soit forcément différent, c'est toujours passionnant, c'est toujours très bien mis en scène, c'est toujours remarquablement interprété. C'est sans aucune lourdeur que le réalisateur montre le comportement de la famille de Nuri qui s'oppose à Katja en souhaitant que Nuri et son fils soient enterrés en Turquie. Pas de lourdeur non plus dans la peinture d'une police qui a une tendance naturelle à chercher des poux dans la tête des victimes plutôt que de rechercher les véritables coupables. Quant au procès, c'est bien sûr, comme c'est presque toujours le cas au cinéma, un véritable morceau de bravoure, avec la confrontation de deux femmes blondes, Katja et Edda, et celle des avocats des deux parties.

    C'est en arrivant vers la fin du troisième et dernier chapitre, celui de la vengeance, que les choses se gâtent. Certes, c'est toujours passionnant, très bien mis en scène et remarquablement interprété, mais spoiler: le geste final commis par Katja apparaît forcément, dans le contexte actuel, comme très difficile à défendre.
    Impossible, bien sûr, d'en dire plus sans "divulgâcher" la fin du film. Tout juste peut-on révéler que les deux scénaristes s'étant engagés dans une voie dont aucune issue n'était totalement acceptable, tant d'un point de vue cinématographique que moral, ils ont choisi de privilégier le cinéma plutôt que la morale ou le politiquement correct.
    Dans une sélection officielle assez pâlotte, la vigueur de "In the fade", la qualité de sa mise en scène et l’excellence de sa distribution lui donnaient toutes ses chances pour l’attribution d’un Prix important, voire pour l’attribution de la Palme d’Or. La façon dont le film se termine rendait toutefois impossible l’attribution d’une telle récompense prestigieuse dans le contexte actuel. Restait l’option du Prix d’interprétation féminine pour Diane Kruger : c’est cette option qui a été choisie et ce n’est que justice. On notera que la fin du film n’a pas eu les mêmes conséquences de l’autre côté de l’Atlantique puisque In the fade s’est vu décerner le Prix du meilleur film en langue étrangère lors des récents Golden Globes.
    Ufuk K
    Ufuk K

    472 abonnés 1 405 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2018
    " in the fade " golden globes du meilleur film en langue étrangère et prix d'interprétation féminine au dernier festival de cannes est un thriller psychologique prenant. En effet le film décompose en 3 parties pointe les aberration du système judiciaire et nous offre une immersion glaçante et fascinante du milieu de l'extrême droite allemande. Le film doit beaucoup à diane kruger parfaite dans son rôle.
    HawkMan
    HawkMan

    155 abonnés 1 125 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2019
    In the fade est un film dramatique fort et porté avec brio par Diane Kruger. Diane incarne une jeune allemande, ancienne toxico, qui va subir une douloureuse épreuve suite à un attentat contre sa famille. Inspiré en partie d'histoire vraie autour d'attentes racistes commis en Allemagne, le film est raconté en 3 actes : le deuil, le procès et la vengeance. On est tenu en haleine tout le long du film et on se prend à soutenir le personnage joué par Diane Kruger. Même la fin du film est plutôt réussi.
    Bref : un film qui pose de vraies questions autour de la justice et le racisme.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 janvier 2018
    En dehors de l'hommage aux victimes, je trouve le film bien pauvre. Titres flous des le début du film, la façon de filmer qui rend impossible de voir quoi que ce soit nette. 30% du film flou. Les acteurs jouent bien mais nous sommes encore loin des silences prisant des films américains, pourtant il y avait matière à faire. L'action est longue à se mettre en place. Le film donne l'impression d'être long mais de ne raconter que 5 minutes de l'histoire. Un système de "chapitres" que je ne comprends pas vraiment. Et des sujets de conversations dont on pourrait se passer. Et une façon dont l'actrice principale a de se rendre compte qu'elle a à nouveau ses règles des plus improbables. Pas terrible en général à mon goût.
    Nad Eau
    Nad Eau

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 janvier 2018
    Enorme déception pour ce film aussi caricatural, dualiste dans sa construction dramaturgique, que convenu sur le plan esthétique et idéologique (un plan en trois parties laborieux digne d'une mauvaise copie de collège). Les méchants nazis contre les gentils turcs. Cousu de fil blanc, et malsain (racialisé, nunuche et dans le pathos facile, donneur de leçon). La partie consacré au procès est particulièrement manichéenne, forcée et ennuyeuse. Aucune profondeur.
    mat niro
    mat niro

    306 abonnés 1 728 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 avril 2018
    Diane Kruger porte sur ses épaules ce film de Fatih Akin tant elle est excellente en veuve passant par tous les états. Son charisme permet de gommer de nombreuses imperfections dans cette oeuvre avec un scénario inspiré d'attentats commis contre les communautés étrangères en Allemagne (je pense notamment à ce verdict du tribunal incompréhensible et résultant de débats originaux). Pour le reste, Diane Kruger mérite amplement son prix d'interprétation féminine à Cannes spoiler: et le film accouche d'une fin saisissante.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 juillet 2018
    j ai pas aimé du tout..
    c est un navet.
    Des nazis! sérieusement? je sais que les allemands culpabilisent par rapport à leur histoire mais la c est grotesque.
    je condanne le racisme et ne fais aucun amalgame mais en tout cas c est certainement pas les nazis qui tuent le plus de personnes dans des attentats de nos jours.
    c est quoi le message ? bref, tres nul.
    Leon C
    Leon C

    33 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2018
    Un bon film qui traite d’un sujet extrêmement sensible. Le film est porté par une brillante interprétation de Diane Kruger, qui fait passer toutes les émotions, tant elle est habitée par son personnage. Une très grande performance cinématographique. Une récompense suprême serait bien venue en 2018.
    GermaineK
    GermaineK

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2018
    Le scénario est très bien monté et convainquant par son rythme et et sa profondeur. Très bon divertissement. Diane Krüger est excellente.
    Jonathan M
    Jonathan M

    115 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 février 2018
    Typique exemple du film à qui on ne cède pas vraiment de complaisance. Nous tirer les larmes avec une telle brutalité est autant exaspérant que malsain. Si on a une infime partie d'humain en nous, on est contraint aux pleurs dans les 15 premières minutes. Et après quoi ? Filmer un scénario aussi creux que le drame familiale du dimanche après-midi sur TF1 (pire insulte qui soit pour un film), çà fait pas forcément de miracle. Il est de coutume que la sélection cannoise réserve chaque année sa faute de goût, on est bien en 2017 sur In the Fade. La pauvre Diane Krüger qui surnage - "Vite, vite sort de là!" - aurais-je envie de lui crier.
    bouddha5962
    bouddha5962

    55 abonnés 712 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2018
    Diane Krugger est bluffante dans le rôle d'une femme meurtrie à la suite de la mort de son mari et fils dans un attentat.

    Le climat est tendu, un peu long parfois, mais le réalisateur a bien joué sur la détresse et la descente aux enfers de cette mère et épouse.

    Les scènes du tribunal sont captivantes et l'ensemble des acteurs complètes bien le rôle de cette actrice fabuleuse.

    Malgré la noirceur du scénario, elle murit sa vengeance et celle-ci est plutôt inattendue.

    Un bon film (un peu trop délayé néanmoins).
    Sébastien T
    Sébastien T

    14 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 janvier 2018
    Le jeu de plusieurs acteurs, non, des acteurs, est très bon, rien à dire. Diane Kruger est magnifique, tellement dedans qu'on croit à l'histoire malgré des visions caricaturales de la justice, presque manichéennes. Elle nous fait oublier quelques grosses invraisemblances, et au final on prend plaisir à aller jusqu'au bout d'un film qui, mine de rien, prend aux tripes.
    selenie
    selenie

    5 491 abonnés 6 029 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 janvier 2018
    D'abord, Fatih Akin en profite pour dénoncer le racisme ambiant mais de façon caricatural notamment via une enquête de police qu'il suggère en proie à un racisme "ordinaire" alors que l'enquêteur ne pose toujours que des questions légitimes au vu du passif de l'époux. Ensuite vient le procès, dont le verdict invraisemblable finit par nous laisser perplexe. Et enfin, l'épilogue dont les incohérences sont trop nombreuses. Finalement le seul point fort reste la performance inouïe de Diane Kruger. Dommage...
    Site : Selenie
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