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    Adama
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    29 critiques spectateurs

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    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    263 abonnés 382 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2015
    (...) Loin des agaçants regards fixes, des gestes et décors minimalistes de nombre de films en ligne claire, les corps et décors bougent et vivent à l'écran sans que cela ne soit non plus la pure reproduction du réel. Le travail de création fait partie de l'image, jusqu'aux effrayants symboles de la guerre qui n'apparaît plus que dans des formes de sable alliant le ciel et la terre.

    ...) Adoptant le point de vue d'un enfant d'Afrique, le film inverse heureusement le rapport autant que le regard. Ce regard est convoqué dès le départ, dans la cérémonie d'initiation ("Que ton regard soit purifié"), et évoluera en fonction des expériences d'Adama. La supériorité de l'Africain n'est ainsi pas située dans le refus ou la révolte, ni même dans sa survie dans l'enfer de la barbarie occidentale, mais dans sa capacité à s'abstraire du réel pour revenir à l'essentiel : la salvatrice fraternité.

    ...) La totalité du processus de création aura pris cinq ans. Adama est là : ne nous en privons pas.
    L?c!s_H00d
    L?c!s_H00d

    163 abonnés 391 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 octobre 2015
    Un film d'animation au style graphique qui ne peut laisser indifférent et qui porte un message humaniste sur la Première Guerre Mondiale, à Verdun. Simon Rouby dresse une œuvre fataliste mais tout de fois pleine de charme et de poésie avec son "Adama", aidé par une très belle musique ainsi que des textes très bien écrits par Oxmo Puccino. La perte de l'innocence, le passage dans le monde adulte ou encore le rêve des enfants face à la modernité sont des thématiques parfaitement abordées par la mise en scène et les personnages attachants qui nous sont présentés. Si le dessin à l'écran peut laisser perplexe dans son style ; la mise en scène, la musique et les messages transposées dans cette fresque humaine et profonde nous charmeront sans aucun doute.
    Benito G
    Benito G

    581 abonnés 3 159 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2016
    Le choc des mondes. Une tribu africaine isolée, entre tradition et superstition, et l'aventure d'un jeune africain parti rechercher son frère dans un monde inconnu. C'est avant tout l'animation bluffante, tranchant radicalement avec ce que l'on fait aujourd'hui, et en France et aux USA, qui nous emporte dans ce récit ; les visages y sont exceptionnels d'expression et de vie. Visuellement somptueux. Puis l'histoire : ce "monde des souffles" exploré par un petit garçon courageux, est une belle façon d'évoquer le sort des soldats de l'Empire français lors des horreurs de la 1ère guerre mondiale ; le choc des cultures également. Le film excite constamment notre intérêt à travers les diverses rencontres, et ce jusqu'en sa toute fin merveilleusement poétique, elliptique, fantastique. Tout n'est pas parfait : il y a un voleur au langage trop moderne (le verlan date des années 50, notamment), des retrouvailles aussi hasardeuses qu'heureuses dans un monde aussi vaste...
    cylon86
    cylon86

    2 245 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 octobre 2015
    Les premières minutes du film nous laisseront le temps de nous habituer à un style visuel un peu particulier, mélange de différentes techniques d'animation. Et puis nous voilà emportés dans ce récit initiatique dans lequel un jeune garçon quitte son village africain pour retrouver son frère, parti faire la guerre pour le compte de la France. Nous sommes en 1916. Adama quitte donc la magie de son pays pour se retrouver dans les tranchées de Verdun, y perdant sa naïveté et son innocence face à une modernité et des armes qu'il ne comprend pas. Conte humaniste puisant sa force dans son contexte et dans le portrait qu'il brosse de son jeune héros, "Adama" est un film imparfait, un peu trop balisé dans ses étapes, mais emprunt de magie et de poésie. Simon Rouby dépeint avec réalisme et onirisme deux mondes et une époque, nous livrant une œuvre visuellement ambitieuse et innovante, à découvrir rapidement.
    Ciné2909
    Ciné2909

    63 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 décembre 2015
    Non seulement c'est une première réalisation pour notre pote Simon Rouby mais il s'agit aussi du premier long-métrage pour Naïa Productions et ils mettent tout de suite la barre très haute ! Dans un premier temps, c'est visuellement qu'on est éblouit ; la technique d'animation utilisée ici - visages d'abord crées en argile puis retravaillés avec une animation 3D - offre un résultat au réalisme saisissant. Au-delà de sa forme, Adama se distingue également par une histoire réellement captivante qui nous plonge dans un contexte historique riche qui risque toutefois d'échapper aux très jeunes spectateurs. Pour les autres, voici sans conteste une superbe découverte !
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    46 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2015
    Je suis probablement passé à côté.

    Vu il y a 5 j

    J ai eu du mal à m impliquer, a m intéresser à ce film. Pas trop compris sa finalité, les moyens empruntés m ont semblé trop faciles, trop appuyés. Le scénario pas assez crédible, reste juste la beauté de la narration, des images, les décors.

    J' éviterais probablement de le revoir mais je ne regrette pas de l avoir vu.
    Yetcha
    Yetcha

    739 abonnés 4 258 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 avril 2016
    Une superbe mise en image, originale et graphique d'un épisode peu connu de la première guerre mondiale à savoir l’enrôlement d'africains issus des colonies françaises. Malgré un sujet passionnant et touchant, le traitement qui est apporté et notamment l'écriture du scénario est plate et sans aucune surprise, voire même des passages à vide. Une curiosité à regarder mais qui passe à côté de son objectif, émouvoir et apporter une vision neuve.
    Acidus
    Acidus

    611 abonnés 3 643 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 janvier 2017
    "Adama" me laisse une impression mitigée. Tout d'abord, on peut souligner l'originalité du visuel. Ce mélange de peinture, de dessin au crayon et d'images de synthèse a le mérite de sortir des sentiers battus. Je suis moins conquis par l'animation qui manque de fluidité notamment pour les personnages. On a quand même le droit à plusieurs scènes sublimes, d'une grande beauté. Mon autre bémol vient du scénario qui, lui, est beaucoup trop conventionnel, sans surprise. Pire, il manque à cette quête menée par le jeune Adama un souffle épique, une profondeur émotionnelle et un sentiment d'aventure qu'un tel sujet aurait dû nous apporter. Le résultat est donc froid et plat. A voir par curiosité.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    104 abonnés 2 175 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 décembre 2018
    INDIGENES. L'oiseau maudit et le mauvais présage. Le frangin est à la guerre, perdu, emporté par les crocs des soldats, en martyr sur ses fusils pointaient. On n'a qu'un seul Dieu, celui d'aimer son frère. Fort d'une animation hybride, ce rendu animé ne m'a pas convaincu. L'animation a du mal à s'animer et l'esthétique me dérange, tout comme son histoire.
    Fritz L
    Fritz L

    162 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2015
    « Adama » est une fable cosmopolite, tant par sa forme que par son fond. Entre peinture, effet stop motion, 3D et autre figures graphiques, la technique évolue selon la complexité ou l’atmosphère de l’action. Ce choix hybride de narration visuelle sert énormément le film, qui au final et de bonne facture, souvent très esthétique, et toujours très expressif au niveau des émotions.

    S’il fallait le qualifier en un mot, on retiendrait probablement, la mixité. Par le rendu final dont je viens de parler, et plus précisément par sa portée spirituelle. 1916, alors que l’Europe est à feu et à sang, il existe dans le monde des contrées suffisamment reculées pour ne pas être affectées. C’est le cas du village d’Adama, encaissé dans les vallées en Afrique, où le mode de vie est peu concerné par l’emprise occidentale. Jusqu’au jour où, Samba, son frère décide de quitter sa terre natale pour rejoindre l’autre monde, pourtant craint de la communauté, celui des Nassaras. Adama se lance alors à sa poursuite.

    Toute la subtilité de Simon Rouby et de son scénariste Julien Lilty est de créer un récit universel qui repose sur la confrontation deux univers, celui trop confortable où l’on vit et l’autre l’ailleurs aux attraits fantasmés. Le parcours initiatique d’Adama se concentre sur bien plus sur les valeurs humaines que sur un contexte historique réel. Pourtant cette vision « transique toujours au bord de l’irrationnel, s’imprègne d’une dure réalité, le poids des traditions, le pouvoir colonialiste, l’enrôlement souvent « forcé » du peuple africain dans la guerre 14/18.

    Certaines scènes sont sublimes, notamment les tranchées à Verdun (les paysages désolés et meurtris, le nuage de gaz…) où là encore la perception de l’horreur touche à immatériel. Bel ensemble également avec les scènes de genre du village, aux tonalités bigarrées de rouge, de jaune et d’orange (la baignade, la cérémonie, la perspective sur les falaises…) Et enfin l’instant très symbolique où Adama veut s’enfuir (ainsi que l’on fait les spectateurs en découvrant « L’arrivée en gare de la Ciotat ») en apercevant l’énorme bateau qui s’approche, la peur de l’inconnu... Toutes ces ambiances flattent l’œil et touchent notre conscience au même titre que la musicalité des dialogues et la musique elle-même (savant mélange de traditionnel et de contemporain).

    Rouby et Lilty transforment, la réalité par la vertu des sentiments, Cette vision suggère d’abord la détresse, l’émoi (la séparation, la peur, la mort), puis l’apaisement qu’inspire cet amour fraternel si puissant, la solidarité qui rayonne autour du jeune garçon, transformant ainsi le drame en conte philosophique des plus tonifiants. Avec « Adama », on saisit parfaitement le jeu de l’imagination poétique.
    Hastur64
    Hastur64

    190 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2016
    C'est un très bon film d'animation que réalise Simon Rouby pour son premier long-métrage. Il n'est pas sans rappeler “L'enfant noir” de Camara Laye pour le côté parcours initiatique d'un enfant et la révolte contre les coutumes ancestrales des adolescents et “Le monde s'effondre” de Chinua Achebe pour l'arrivée des blancs en Afrique et leur responsabilité dans l'acculturation progressive des autochtones. Le film traite aussi de la Première Guerre Mondiale et plus particulièrement de la mobilisation des colonies pour augmenter les effectifs combattants (avec la reconnaissance que l'on sait !). L'intrigue est donc de type initiatique avec ce jeune garçon parti pour ramener son frère du monde de Nassara (les blancs) et qui va voyager bien loin de sa tribu jusqu'au front de Verdun. L'histoire flirte avec le conte africain : héros investi dans une quête, voyage dans des contrées étranges, intervention de sorciers et de créatures étranges et monstrueuses. L'esthétique 3D du film fait appel à la technique du pastel qui offre une esthétique très originale dans l'ensemble de la production mondiale. C'est, en plus d'une intrigue très belle, un plus visuel du plus bel effet. Une œuvre qui s'adresse à un jeune public et qui leur offre une intrigue très bien écrite loin d'être naïve et d'un esthétisme plutôt riche pour une œuvre pour les plus jeunes. Un film qui ravira toute la famille.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 161 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mars 2016
    Voici enfin un film d’animation expérimental qui ose l’ambition. Mêlant le dessin, l’animation, la peinture et même l’argile, Adama est incomparable. Son histoire l’est également. On a rarement vu au cinéma le courage de ces soldats noirs combattants durant la Guerre de 14-18. Adama est un film de culture aussi bien dans sa réalisation que dans son contenu. Cet enfant naïf qui se construit dans ce voyage initiatique est épatant. Malheureusement, les sujets sont effleurés et jamais approfondis. Pourtant on voit bien que ce film montrant la souffrance n’est pas destiné aux plus petits. L’équipe d’animation ne sait pas sur quel ton danser et le choix des voix n’ont pas été évidentes non plus. Ces dernières n’apportent pas d’émotion et on reste froid face à la leçon de vie. Adama reste néanmoins un très bel essai à saluer mais aurait mérité plus de concertation pour en faire un film bouleversant.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    Ufuk K
    Ufuk K

    463 abonnés 1 394 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 octobre 2015
    "adama" est un film au réalisme confondant, on ne peut être ému face au sort de ce petit enfant africain venu retrouver son frère sur le front de la guerre en 1914-1918. le film dénoncé clairement l enrôlement des africains issus de la colonisation pendant la guerre et que l argent ne fait pas le bonheur.
    Raphaël O
    Raphaël O

    120 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 février 2016
    Le récit de ce film d'animation Français est fort intéressant en plus d'être original, le graphisme utilisant plusieurs techniques est plus que bien foutu, et l'horreur de la guerre est fidèlement retranscrit et évite un sentimentalisme inutile, toutefois on a du mal a ressentir de l'empathie pour le personnage principal. Un bon film dans l'ensemble.
    Yves G.
    Yves G.

    1 272 abonnés 3 280 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 août 2016
    Longtemps ignorée, la « force noire » est aujourd’hui mise à toutes les sauces. On débat à l’infini sur la contribution des tirailleurs sénégalais – qui n’étaient pas tous, loin de là, sénégalais – à la victoire alliée en 1918. Mais l’important est ailleurs : l’enrôlement de ces soldats noirs a mis en contact des populations qui ne se connaissaient pas. Des Blancs qui avaient des Noirs une image exotique et fantasmée ; des Noirs qui ne connaissaient des Blancs qu’en situation coloniale et eurent tôt fait de les désacraliser en combattant dans les mêmes tranchées.

    C’est cette rencontre que le dessin animé "Adama" met en scène. Son jeune héros voit son frère partir à la guerre. Trop jeune pour s’enrôler à son tour, il s’enfuit de son village, grimpe clandestinement dans un cargo, débarque en France et ira jusqu’à Verdun pour ramener son aîné au village.

    Véritable road-movie qui enchaîne à grande vitesse les étapes et les rencontres, servi par un graphisme élégant, "Adama" n’en reste pas moins un produit déconcertant. Trop sérieux pour les enfants qu’il ne distraira pas, trop puéril pour les adultes qu’il n’intéressera pas.
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