Mon compte
    Comme Un Avion
    Note moyenne
    3,5
    2410 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Comme Un Avion ?

    285 critiques spectateurs

    5
    27 critiques
    4
    102 critiques
    3
    81 critiques
    2
    35 critiques
    1
    20 critiques
    0
    20 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 13 juin 2015
    Comme un avion, le dernier film de Bruno Podalydès est vendu comme une balade mélancolique et onirique au fil de l’eau. C’est surtout un sempiternel recommencement assez ennuyant sauvé de la noyade par sa brochette d’acteurs investis.

    Michel (Bruno Podalydès) est infographiste. Mais il est surtout passionné d’aviation. Un jour, il tombe par hasard sur la fiche informative d’un kayak. Il y retrouve les courbes des avions et décide de partir à l ‘aventure sur une rivière.

    Vous lirez souvent dans nos lignes des critiques dithyrambiques pour peu qu’un réalisateur est fait le choix d’un univers mélancolique en ayant su lui insuffler une véritable poésie. Nous ferons une exception pour Comme un avion qui semble davantage avoir été écrit sous Xanax qu’avec l’aide de la fée verte. Tous les personnages de Comme en avion semble éteint et malheureusement, rien ne les rallumeras vraiment malgré l’horizon scénaristique affiché en ce sens. Rachel (Sandrine Kiberlain, excellente dans le néanmoins exaltant 9 mois ferme), la femme de Michel l’accompagne dans ses pérégrinations mais semble s’en désintéresser totalement. Dans leur couple, tout est affaire d’automatismes bienveillants. C’est le véritable problème pour Comme un avion qui semble lui-même scénarisé sans y penser. Michel, accompagné de son ukulélé, passe son temps à écrire des poèmes sur lui-même, à faire des mots d’esprits sur tout et surtout sur n’importe quoi. Ce qui devient vite lassant.

    Laëtitia (Agnès Jaoui), la tenancière de la guinguette où il dépose ses affaires lui fait remarquer qu’elle n’apprécie pas ses jeux de mots. Mais si Podalydès en avait conscience, pourquoi diable en fait-il autant l’usage ? Le principe de Comme un avion est celui de décrire un cinquantenaire en pleine crise existentielle qui retrouve la joie de vivre en changeant ses habitudes. Un scénario convenu qui fonctionne généralement bien lorsqu’il est conjugué avec des joutes verbales bien écrite. Malheureusement, les monologues du héro sont assommants et le reste du film terriblement silencieux. Seul petit charme subsistant, celui de l’actrice Vimala Pons et d’Agnès Jaoui qui apparaissent lumineuses au milieux de la morosité ambiante. On ne peux au contraire vraiment pas s’attacher à Michel qui subit les événements plus qu’il ne les vit.

    C’est paradoxal mais les défauts de Comme en avion sont évoqués en filigrane par les dialogues liminaires comme si Bruno Podalydès avait déjà conscience des critiques à venir. Les événements qui devrait faire l’effet de feu d’artifice dans la vie de cette homme sont accueillis si mollement qu’au final, en lieu et place des réjouissances, on assiste à des ronds dans l’eau sans répercussions aucunes. L’éloge de l’amour devient un plaidoyer pour l’ennui. Comme un avion, titre pourtant évocateur de mouvement, fais du surplace.

    Retrouvez nos autres critiques sur Une Graine dans un Pot :
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2015
    Entre humour volontiers grivois, échappées poétiques et running gags - "le pêcheur Pierre Arditi", les répliques mystérieuses de Michel Vuillermoz et Jean-Noël Brouté, comme Vladimir et Estragon dans En attendant Godot - Bruno Podalydès se met en scène (pour la première fois dans le premier rôle) avec une puissance comique rappelant souvent Alain Chabat, notamment dans ses nombreux soliloques. Passionné par l'aviation, notre héros trouve son bonheur dans un kayak, qui est "comme un avion sans aile" que chante Charlélie Couture bien opportunément. Entouré d'Agnès Jaoui (étonnante dans un rôle un peu nouveau), de Vimala Pons (la nouvelle coqueluche des auteurs français) et d'un casting très "Alain Resnais", Podalydès offre un film placé sous le sceau des petits bonheurs, de la musique (Bashung, Moustaki), de l'absinthe et de la simplicité retrouvée.

    LA SUITE :
    poet75
    poet75

    261 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 juin 2015
    Beaucoup parmi les meilleurs films proposés sur les écrans sont comme des miroirs reflétant la dureté des temps de crise que nous traversons. Le cinéma ne saurait se réduire à l'usine à rêves, expression par laquelle on désignait quelque peu sommairement l'Hollywood d'autrefois. Il se doit de prendre aussi, en quelque sorte, le pouls du monde et de nous confronter, nous spectateurs, aux parcours compliqués d'un jeune délinquant (dans « La Tête haute ») ou d'un chômeur de longue durée (dans « La Loi du Marché »), par exemple. Cela étant dit, il n'y a pas de raison de bouder son plaisir quand paraît sur les écrans un film qui nous fait complétement oublier, le temps qu'il dure, tous les tracas et tous les soucis du monde, surtout quand ce film est aussi finement réalisé et interprété que ce « Comme un Avion » de Bruno Podalydès. C'est un chef d'oeuvre de poésie et de drôlerie qui nous est offert en l'occurrence et qu'on aurait bien tort de mépriser ! Voulez-vous chasser votre morosité et vous débarrasser de vos idées noires (si vous en avez), allez donc voir ce film-là et vous en sortirez ragaillardis et savourant sans compter le plaisir de vivre !
    Est-ce parce que le réalisateur s'est, pour une fois, attribué à lui-même le rôle principal de son film, jamais en tout cas Bruno Podalydès (qui nous a cependant déjà régalés d'oeuvres alléchantes) ne s'est approché d'aussi près de la perfection de son art. Le voilà interprétant un infographiste qui cherche à illustrer une fugue de Bach. Mais c'est une autre fugue qu'il est amené non pas à illustrer mais à vivre et non pas sur un ruisseau mais sur une rivière ! Lui qui se passionne pour l'épopée de l'aéropostale au point qu'il collectionne tout ce qui s'y rapporte, c'est à la faveur d'une recherche sur les palindromes qu'il lui vient l'idée d'effectuer sa fugue en kayak ! Laissant sa femme (Sandrine Kiberlain) compréhensive et presque complice, son travail et toutes ses relations, il s'accorde, muni de son matériel de camping et de son indispensable manuel des castors juniors (!) une gentille escapade dans son avion sans ailes (et au son de la fameuse chanson de Charlélie Couture).
    Ce périple émerveillé (aux accents parfois quasi franciscains, tant il y a de reconnaissance et pour la nature et pour les êtres et même pour les objets!), émaillé de petits incidents, conduit notre Ulysse vers sa tentatrice, en l'occurrence une patronne de guinguette (Agnès Jaoui) très accueillante. Ce lieu magique, habité également par une serveuse (Vimala Pons) que la pluie fait pleurer et par de doux dingues très excentriques, notre voyageur a bien du mal à le quitter et, lorsqu'il s'y résout, c'est pour y revenir irrésistiblement. Comment se défaire d'un endroit aussi enchanteur, comment abandonner la Circé qui y réside et qui s'ingénie à le guider jusqu'à elle au moyen d'un délicieux jeu de pistes ?
    Pleine d'humour subtil et de superbes échappées poétiques, mâtinée d'un soupçon de mélancolie, la balade enchanteresse se savoure au son des chansons non seulement de Charlélie Couture, mais de Bashung et Georges Moustaki (« Donne du rhum à ton homme » et « Le temps de vivre »). C'est peut-être cette dernière chanson qui dit le mieux la revigorante parenthèse que s'offre le héros (si l'on peut dire) de ce film. Le temps de vivre, de rendre grâce, de jouer, de chanter, d'aimer... Le temps de faire un bien fou aux spectateurs aussi, car il y a bien longtemps que, pour ce qui me concerne en tout cas, un film ne m'avait pas autant fait rire et ne m'avait autant rendu heureux !
    9/10
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 juin 2015
    Un film moyen...pas très drôle...j'ai été déçu...le film ne décolle pas...je suis resté sur ma faim...un film sans grande originalité un film vite oublié...
    Pascal F.
    Pascal F.

    5 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2015
    Si vous avez envie de rêver .Allez y
    Si vous avez envie de vous évadez .Allez y
    Film bien écrit et interprété qui permet d'éviter les films pessimistes ,bande son très sympa mêlant classique et chansons bravo à Bruno Podalydes...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 juin 2015
    Ce n'est qu'un avis personnel...
    Le début du film intéresse : de la poésie, de l'absurde, un univers bien personnel.
    Comme un tableau naïf
    On rit puis, on s'ennuie...
    Du grand n'importe quoi
    On pourrait quitter la salle.
    Finalement on est surpris ; on s'évade un peu.
    Les acteurs sont sympathiques.
    Bruno Polalydes s'est confié le premier rôle peut-être pour nous faire entrer dans son monde.
    Bon pour le film du dimanche soir à la télé.
    selenie
    selenie

    5 636 abonnés 6 062 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juin 2015
    On retrouve tout l'univers Podalydès dans ce film champêtre, un héros lunaire, sorte de Pierrot pas à sa place qui décide une petite parenthèse aventureuse. Malheureusement cette fois il manque quelque chose à dire et à raconter sans compter l'ennui des premières 40mn (sur 1h45 ça fait beaucoup). Frais et sympa avec en prime un petit côté érotico-bohème on reste malgré tout déçu, Podalydès signe là son film le plus bancal, le moins aboutit.
    Richard L.
    Richard L.

    15 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juin 2015
    Bruno Podalydés ne nous livre certes pas un chef-d'oeuvre du cinéma, mais le film est bien fait, jamais ennuyeux, alternant les épisodes amusants avec ceux plus profonds sur les interrogations d'un quinquagénaire qui n'a pas pu réaliser le rêve de sa vie. Son frère Denis, Sandrine Kiberlain et Agnès Jaoui sont tous très bons dans leur rôle. On passe un bon moment de cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 juin 2015
    Peut-être touché par une petite crise de la cinquantaine, Michel décide de lâcher son quotidien numérique pour donner corps à son rêve d’enfance : voler et s’évader comme au temps l’aventure aéropostale. Par commodité, il va se rabattre sur le kayak, au fuselage semblable mais avec des pagaies en guise d’ailes ! Malgré l’incrédulité de son entourage, le voilà embarqué pour une petite fugue au fil de l’eau. Première étape : une guinguette tenue par des babas cool déjantés et portés sur l’absinthe, dont il a bien du mal à s’extraire…
    Empêtré dans ses hésitations et ses tentations, Michel ne parcourra guère que quelques kilomètres sur la rivière. Et si ça ne glisse pas très bien pour lui, curieusement, ça plane quand même ! Autrement dit, une échappée presqu’immobile pour une épopée minuscule. Le temps tout de même d’opérer un petit retour vers un environnement bucolique ponctué d’accents hédonistes grivois. Voyage initiatique, retour vers l’enfance. Hymne aux plaisirs simples et à quelques vagabondages poétiques.
    Comment ne pas être sensible au charme discret du conte de Bruno Podalydès, toujours épaulé par son complice de frère et quelques vieux compagnons. Sandrine Kiberlain et Agnès Jaoui qui arrivent sont tout de suite à l’aise dans cet univers décalé et lunaire des deux frangins. Mais on ne peut pas dire qu’on soit emportés par l’action. Parfois tout ce petit monde a du mal à tenir la distance : jeux de mots de potaches et blagues à deux balles. Avec un scénario qui pagaie un peu en rond, nous ramons tous en souriant ! Sympa mais léger.
    soulman
    soulman

    71 abonnés 1 170 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juin 2015
    Un film bucolique et attachant de Bruno Podalydes, qui s'offre par la même occasion le rôle principal. Sandrine Kiberlain est toujours aussi belle et surtout très bien filmée. Après "Adieu Berthe", le cinéaste poursuit dans la veine de la comédie décalée, empreinte de poésie et d'absurde. On a envie de la suivre.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 11 juin 2015
    film improbable dont le sujet manque d'intérêt.
    que d'ennui et d'incompréhension.
    traversay1
    traversay1

    3 206 abonnés 4 661 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juin 2015
    Comme un avion ..., sans ailes évidemment, mais avec pagaies. Autrement dit, en kayak, l'aventure est au coin de la rivière. Entre Mark Twain et Jacques Tati, Bruno Podalydès s'évade du quotidien et s'invente une parenthèse hédoniste où l'absinthe procure une euphorie légère tandis que la nature gonfle les poumons. Ainsi est Comme une avion, une bulle de fraîcheur dans un monde où la violence et le drame squattent à longueur de temps nos écrans. Oh, certes, le film de Bruno Podalydès, une révélation en tant qu'acteur aussi, est loin d'être parfait : sa nonchalance est parfois languissante et ses moments de folie trop rares. Heureusement, Comme un avion n'est pas sans ..., elles et les femmes du film, Jaoui, Kiberlain et Vimala Pons (on va la revoir souvent, on parie ?) forment un beau trio au charme mélancolique qui séduit notre héros lunaire en lui rappelant que le désir est un fruit de toutes les saisons. La morale de cette histoire ? Il n'est point besoin d'aéroplane pour voler. Toute embarcation peut faire l'affaire et particulièrement le kayak, joli palindrome comme l'est aussi le verbe rêver.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 juin 2015
    Que ce soit le voilier:LIBERTÉ OLERON ou le Kayak de colle un avion j'ai beaucoup aimé les 2 ces 2freres sont talentueux et j'adore leur humour
    C simple et très réussi
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 juin 2015
    C’est peut-être pour dissiper la touffeur estivale qui nous gagne que Bruno Podalydès nous offre ce jour cette malicieuse fable bienveillante, mâtinée d’un épicurisme à la fois drôle et mélancolique. Balayons d’un revers de manche le seul défaut notable de ce film, le manque de stabilité d’image de certaines séquences. Quelquefois, un steadycam aurait pu s’avérer utile…
    Portée par des acteurs épatants, cette chronique d’une odyssée à l’arrêt narrée au fil du courant devient, par le charme fou de cette petite comédie, une épopée enchanteresse. Outre la qualité de jeu des différents protagonistes, Bruno Podalydès se révèle à l'écran avec une présence insoupçonnée, Pierre Arditi est impayable dans son rôle d’irascible carpiste misanthrope, on notera l’humour permanent, qu’il soit issu de fins jeux de mots, d’un burlesque tranquille ou de dialogues ciselés cachant, derrière leur apparente banalité, bien des sous-entendus fort pertinents dans leur actualité. Cette finesse générale n’empêche pas le réalisateur d’épicer son propos de blagues potaches, d’humour de camionneur, d’ironie un doigt lourde. Mais ceci apporte quelques rafraîchissantes rafales dans un doux zéphyr. N’est-ce pas plus mal ?
    Le héros principal, Michel, est un rêveur qui ramène tout à une obsession, l’aviation d’antan. Mais comme bien des rêveurs d’aujourd’hui, il n’ose concrétiser car il n’est pas de bon ton, dans notre société, de se singulariser. Aussi, quand il découvre le squelette d’un kayak, palindrome, il craque pour cet avion aptère. Mais son épouse, Rachel (Sandrine Kiberlain) le découvre sur le toit de l’immeuble et le pousse à larguer les amarres. Il faut assumer ses envies ! Vogue la galère. Lui qui pagayait sur son toit, rêvait de grandes traversées en solitaire, part sur une jolie rivière inconnue et découvre, dès la première escale, une guinguette où il fait la connaissance de Laetitia (Agnès Jaoui), la patronne, de Mila (Vimala Pons), l’avenante serveuse, de Christophe (Michel Vuillermoz) et Damien (Jean-Noël Brouté), clients bricolant un bac afin d’aller sur l’autre rive, là où il n’y a rien, et buvant de la fée verte. Michel sympathise avec eux et, le lendemain, ne peut quitter les lieux… Ainsi, au fil du récit, Bruno Podalydès pointe sur les exacerbations de notre vie actuelle, dans sa nécessité de se retrouver, de se ressourcer, d’assumer ses rêves, ses désirs enfouis, d’être authentique ! Il nous démontre, s’il le fallait encore, que nous avons du mal à laisser tous nos liens modernes, la radio, le téléphone, que nous ne pouvons plus fuir, poursuivis par le GPS, que le mensonge ne devient possible que si l’autre y trouve un certain confort. Il tente de comparer les types d’infidélité, celle due au hasard et celle programmée…
    Ce moment de pur bonheur cinématographique déroule sa tendre et cocasse partition, chant de liberté où tout est permis, et vous envole dans un paradis enchanté de rencontres ensoleillées dont on aurait tort de ne pas profiter.
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    126 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juin 2015
    L’engouement pour ce film est sa capacité à faire voyager, tout en restant assis sur son siège. On est vite immergé dans un univers lumineux qui fait du bien. Le réalisateur fait appel à tous les sens. On a les yeux écarquillés en admirant les paysages très verdoyants de la campagne. On est bercé par le son de l’eau. On est presque à sentir le soleil sur sa peau, comme avalé dans un champ en plein soleil.

    La mise en scène participe à ce bien-être. Dans chaque plan, on a l’impression d’être accueilli par le protagoniste comme si on faisait parti de son cercle d’amis. Il invite le spectateur aussi bien dans sa tente que sur son Kayak. On est proche de lui, participant presque à la turlutte que lui fait Laëtitia, jouée par Agnès Jaoui.

    Le scénario repose en partie sur la force des personnages. Ils sont multiples. Pourtant, aucun n’est sacrifié puisque chacun apporte une touche de sensibilité à cette œuvre légère. Plus particulièrement, le film s’attarde à montrer les passions amoureuses de Michel à travers deux femmes exceptionnelles : Rachelle et Laëtitia . La première, interprétée par Sandrine Kiberlain, est la femme mariée au protagoniste. Elle est sincère et touchante mais trop enfermée dans une routine citadine. C’est elle indirectement qui pousse le personnage principal à prendre le contrepied de sa vie et à partir à l’aventure. La seconde est jouée par Agnès Jaoui. C’est une femme passionnée, sortie de nulle part et dont l’existence semble irréelle.

    Comme un avion sonne donc la période des vacances avant l’heure. Il est un périple de bonne humeur avec des acteurs qui deviennent presque des amis pour le spectateur à la fin du film.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top