Derniers Avis : Colonia - Page 4

Excellent drame qui décrit bien l'ambiance du Chili sous l'ère Pinochet.
De l'amour, du suspense, de l'angoisse, ... sont les ingrédients qui font de ce film une réussite totale.

Après un prologue situé à Santiago durant lequel Pinochet prend le pouvoir à Allende avec l’appui de l’armée, Florian Gallenberger prend pour cadre exclusif la Colonia dignidad, une enclave chilienne fondée par Paul Schaëfer, nazi en exil interprété par Michael Nyqvist. Laissant son fondateur à sa tête, Pinochet l’utilisa comme lieu d’emprisonnement et de torture de ses opposants politiques les plus virulents. De cette prison secrète gérée comme une secte ne s’évaderont que quatre détenus en près de quarante ans.
L’usage quasi exclusif de la langue anglaise, que ce soit dans cette zone de non-droit isolée au sud du Chili, dans les rues de Santiago en début de film ou encore dans l’ambassade allemande, diminue la valeur historique de Colonia, film d’exportation avant tout. Dommage, car cette production franco-germanique jouit d’un casting efficace bâti autour de Michael Nyqvist, Emma Watson et Daniel Brühl et se mue successivement en film d’incarcération puis d’évasion et, dans le dernier quart d’heure, en film d’exfiltration.

Un excellent thriller historique passionnant et poignant avec une interprétation impeccable d'Emma Watson, une histoire passionnante et un casting remarquable.

Film inattendu et très bien mené. Les acteurs sont convaincants et le rythme est soutenu. On se laisse happer par ce film de qualité.

Un excellent thriller historique avec une interprétation impeccable d'Emma Watson, une histoire passionnante et un casting remarquable.

Ce film fut l'une des belles surprises de la fin d'année 2016.
Cette histoire d'amour nous fait passer par tous les sentiments : surprise, joie, terreur et émotion.

Assez méconnu, le réalisateur Florian Gallenberger réalise son meilleur film aidé par un duo d'acteurs très convaincants et surtout au premier plan Emma Watson qui prouve une nouvelle fois son talent d'actrice car elle à elle seule, elle nous fait tenir durant tout le métrage.

Il faut aussi prendre le côté historique qui renforce l'ensemble de ces émotions.

Michael Nyqvist démontre lui aussi qu'il sait vraiment joué les méchants après un rôle assez ridicule dans la série Mission Impossible.

Colonia est un vrai film pour lequel le coup de coeur est assuré même si'il reste trop mécanique pour passer dans la catégorie d’incontournable.

Colonia n'est pas un mauvais film, il se laisse regarder. Son atout principal est son côté historique qui donne de la force aux actions du personnage de Lena interprété par Emma Watson. Malheureusement, certainement le standing de son actrice principale fait que le film s'intéresse beaucoup trop à la petite histoire par rapport à la grande histoire oubliant un personnage à part entière : la Colonie en elle-même. Une réalisation sobre et quelque peu fainéante en fait un film sympa à voir une fois, mais pas non plus mémorable.

J'ai lu beaucoup de critique sur ce film et je suis en désaccords avec les avis de la presse. Ce film n'est pas le premier échec d'Emma Watson comme l'a écrit le figaro ou une simple romance sans plus. En ayant rencontré les personnes qui ont vécu dans cette secte, Gallenberger a réussi à partager l'angoisse, la peur et l'ambiance qui y régnait.
Ce thriller nous laisse en haleine du début à la fin avec un jeu d'acteur qui est très bon. Notamment Michael Nyqvist qui joue le personnage malsain de Paul Schäfer.
Je recommande ce film pour sa prouesse cinématographique.

Colonia Dignidad : colonie agricole portant l'étiquette de structure de bienfaisance. Une réalité toute autre... Les années 70... les Etats-Unis... Les pays d'Amérique du Sud... On pourrait écrire what mille œuvres sur le sujet. Les dictatures militaires... Ici, c'est le cas chilien qui nous intéresse. 1973, renversement du régime de Salvador Allende par un coup d'état. La suite, on la connaît, Pinochet, un des plus grands salopards que cette Terre ait porté régna sans partages. Commençons par le problème majeur de « Colonia ». Etant un film d'origine allemande, il ne nous apprend pas grand chose. Forcément, les gouvernements allemands étaient de mèche avec le régime chilien, alors si on veut trouver un financement, et si on veut que le film sorte, il faut mettre le holà, ne surtout pas en dire trop... Le cinéaste ne se mouille pas question politique et choisit donc un angle différent différent. Ici, il est question d'une hôtesse de l'air se faisant passer pour une nonne afin d'intégrer la colonie pour qu'elle puisse délivrer son mec retenu prisonnier. Le truc classique quoi. Classique, certes, mais finalement très efficace. Si le premier quart d'heure est assez longuet, la suite (malgré un côté instructif absent) est beaucoup plus intéressante. Gallenberger maîtrisant bien son sujet. Donnant une certaine force à son récit en y incluant des personnages vraiment pas nets (le « directeur » de la colonie, la « chef » des nonnes) et des scènes de sévices (passages à tabac, punitions, électrochocs, tout pour plaire quoi...). Si la sempiternelle happy end est ici élaborée pour permettre aux deux héros de dénoncer les dérives du régimes, elle est en revanche bien mal foutue et dans un film au sujet aussi grave, ça fait quand même un peu tâche. Et côté casting (du moins, en ce qui concerne les deux personnages principaux), ça assure, même si ça n'atteint pas des sommets. En définitif, tout n'est pas parfait, mais le film est maîtrisé, n'ennuie pas (hormis dans son premier quart d'heure) et témoigne d'une véritable envie de bien faire. C'est le principal.

Sujet passionnant et méconnu : une secte religieuse ayant contribué aux tortures du gouvernement Pinochet pendant des années dans le plus grand secret, voilà de quoi offrir une œuvre a priori remarquable. Encore fallait-il se donner les moyens de ses ambitions. C'est simple : Florian Gallenberger a presque réussi à faire de « Colonia » un film non politique ! En effet, au-delà du flou entourant le lieu, le rapport précis du camp avec le pouvoir, sa motivation réelle ou son fonctionnement, ce qui est déjà problématique tant il enlève une vraie matière au récit, le réalisateur se focalise avant tout sur l'aspect thriller, ne faisant finalement que peu d'allusions à l'époque et aux bouleversements vécus au Chili, d'autant que sa mise en scène manque souvent de subtilité : on est très loin de l'immense « Missing » signé Costa-Gavras. Reste que celui-ci semble l'assumer, et en matière d'émotion comme d'action, il serait malhonnête d'écrire que l'œuvre ne fait pas le boulot. D'ailleurs, ces 110 minutes se sont déroulées assez vite me concernant, offrant un suspense efficace, à défaut d'être vraiment subtil spoiler: (comme en témoigne la fuite finale, rappelant fortement celle d'« Argo »!)
. De plus, l'ambiance anxiogène est bien rendue, les relations (pas trop démonstratives) entre les différents personnages restant intéressantes jusqu'au bout, l'interprétation d'Emma Watson, Daniel Brühl et du regretté Michael Nyqvist étant clairement à la hauteur. Et puis, même en passant trop à côté, en savoir ne serait-ce qu'un peu plus sur cette incroyable histoire vraie n'est pas inutile, rappelant à quel point l'humanité a pu commettre les pires exactions au nom d'une Force plus « grande ». Convenable, à défaut d'être totalement réussi.

Voilà un film à la fois instructif et effrayant. Instructif car je ne connaissais pas l’existence de ce camp de prisonniers, lesquels victimes du coup d’Etat fasciste de Pinochet. Effrayant parce que tout camp de prisonniers l’est par nature. Ici, ce n’est pas un chef militaire qui mène à la baguette les prisonniers, c’est un ancien nazi qui se comporte comme un gourou. Sous des dehors de père rassurant se cache un monstre. Ses prisonniers sont ses fidèles. Il dirige ce camp comme une secte. Si certains prisonniers ont échappé à la torture physique c’est pour mieux sombrer dans une autre : l’asservissement mental. Ce camp est appelé « Colonia Dignidad » et le film nous dit que c’est basé sur des faits réels. Ce qui est surtout effrayant, c’est que ce camp sectaire était connu des autorités allemandes ! L’Allemagne, la RFA, la partie libre, l’Allemagne qui s’épuise à se racheter une conduite continuait secrètement et sur un autre continent à tomber dans ses travers monstrueux des camps de concentration en se rendant complice et du pouvoir de Pinochet et de l’existence de ce camp. Certes, il n’y a pas lieu de s’en offusquer plus que ça me direz-vous. Qui a placé Pinochet au pouvoir ? Les Etats-Unis. Qui a fourni des armes au Chili ? Le Royaume Unis, l’Autriche et les Etats-Unis pour ne citer qu’eux. En soi, le soi-disant monde libre était aussi coupable des disparitions soudaines des citoyens chiliens victimes de la dictature de Pinochet. Peu importe, Florian Gallenberger, réalisateur allemand dénonce ce camp inconnu même des chiliens et dénonce son pays, complice de l’existence de ce camp. Le réalisateur y mixe une part du réel avec une part de fiction avec ses deux personnages, Lena et Daniel. Il nous invite à découvrir le réel avec ses deux tourtereaux. Le réalisateur a opté pour ce choix, à savoir découvrir les horreurs de ce camp par le truchement de deux personnages fictifs. Il y avait certainement un autre point de vue sans tomber dans le docu-fiction. L’introduction du film avec cette histoire d’amour très cliché très magazine n’inaugurait rien de bon. A partir du coup d’Etat, je suis resté scotché par sa proposition. Même si je reconnais qu’il y avait de grosses ficelles comme l’enrôlement volontaire de Lena pour s’infiltrer dans le camp afin d'y retrouver Daniel. J’ai du mal à y croire. Peu importe, j’ai appris un pan de notre Grande Histoire et c’est déjà ça. On s’instruit avec Florian Gallenberg ; j’avais apprécié son «John Rabe ». Malheureusement, moi qui invite souvent à voir tous les films en V.O on peut regretter que les chiliens parlent anglais !!!

Les atrocités de la dictature chilienne de Pinochet sont maintenant amplement connues et ont été traitées dans de nombreux ouvrages et films. Mais, dans la litanie de ces horreurs on peut encore trouver de nouvelles choses ou du moins des choses qui n’ont jamais encore été montrées au cinéma. C’est le cas ici, avec le sujet de ce film : La colonia dignitad. Malgré son nom positif, cette implantation dans le Sud du Chili a été l’arrière-cour de la dictature de ce pays et des autres dictatures sud-américaines, dans un rôle d’établissement servant à l’emprisonnement, la torture et le meurtre d’opposants politiques et à la fabrication d’armes conventionnelles, chimiques et biologiques. Fondée par un ex-nazi, elle a été en outre le témoin de nombreux viols sur enfants (des milliers) par le fondateur lui-même, Paul Schäfer. Bref, une sorte d’annexe de l’enfer pour ceux qui y vivaient ou y ont été amenés. Le film raconte le début de l’association macabre entre la dictature chilienne et la secte à travers le destin d’un Allemand engagé aux côtés des militants d’Allende et de sa petite-amie qui va volontairement venir à Colonia Dignitad pour le sauver. Outre la description atroce du fonctionnement de cette secte et de sa collaboration avec la dictature de Pinochet, le film est un thriller construit autour des retrouvailles et de la tentative d’évasion de ce couple de cet enfer quasi concentrationnaire. Le film est indubitablement prenant et offre dans un thriller divertissant (bien que glauque) une vraie leçon d’histoire sur les débuts de la dictature de ce pays d’Amérique du Sud. Un film aussi intéressant que nécessaire à voir.

Un bon drame avec pas mal d'émotion !! Le tout servi par des acteurs impliqués, Daniel Bruhl et Emma Watson magnifique !!

Bien intentionné mais souvent très maladroit, Colonia ne parvient pas à faire vivre sous nos yeux cette monstrueuse communauté sectaire installée au Nord du Chili. Pour que celle-ci fonctionne, il fallait en effet une structure relativement sophistiquée avec des privilégiés bénéficiant du système. Or on ne nous montre qu'un unique gourou tenant des esclaves sous sa coupe. Colonia dignidad avait une certaine ampleur puisqu'elle disposait d'une piste d'atterrissage, d'ateliers de fabrication d'armes, de laboratoires etc. Peut-être le réalisateur a-t-il manqué de moyens, mais on ne voit que quelques dizaines d'hommes et de femmes et quelques militaires, sans nous montrer clairement quelles relations ils entretiennent. Plusieurs dirigeants de la secte ont pourtant été jugés récemment, ce qui montre que le gourou pédophile, Paul Shaefer, était loin de régner seul sur cet enfer. Une autre faiblesse du film est qu'on ne voit quasiment pas le Chili et sa population. Les invraisemblances s'accumulent et on a parfois l'impression d'être tombé sur un mauvais téléfilm d'aventures. Enfin, l'usage des langues est particulièrement malheureux. Tous les Chiliens s'expriment en anglais, sauf à de rares occasions, de même que les membres de Colonia dignidad, lesquels étaient allemands et ne parlaient que leur langue. Un sujet aussi fort méritait vraiment mieux.

Pour ma part, j'ai adoré ce film. Au premier abord, ce film ne m'attirait pas tant que ça mais l'histoire mêle histoire et drame, un mélange qui mène au succès et que je raffole tant!!! Emma Watson joue merveilleusement bien son rôle, également son fiancé même si je ne le trouvais pas aussi beau que ça^^. L'acteur qui joue Paul fait froid dans le dos. Ce film retranscrit bien l'horreur de ce camp ce qui nous divertit beaucoup. Bref, regardez-le si vous aimez les histoires vraies et dramatiques, je n'ai pas mis cinq étoiles car un film ne peut être parfait mais ce film le frôle^-^