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    Marche à l'ombre
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    Stephenballade
    Stephenballade

    358 abonnés 1 236 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 janvier 2019
    "Marche à l’ombre" est le premier film de Michel Blanc en tant que réalisateur, accueilli par un peu plus de 6 millions de spectateurs. Quel succès ! Et pourtant… qui aurait cru retrouver ce comédien à la baguette, et en même temps le personnage le plus looser du cinéma français devenu l'étiquette de Michel Blanc ? Je vais peut-être vous l’apprendre, mais souvenez-vous : celui-ci avait marqué certains désaccords avec le reste de la troupe du Splendid à la veille de "Les bronzés font du ski". Ça remonte donc à la fin des années 70. Si je me fie aux dires d’un reportage récent sur la troupe, au départ il ne voulait pas apparaître dans le film. Pourquoi ? D’abord parce qu’il ne voyait pas l’utilité de tourner une suite à "Les bronzés", et ensuite parce qu’il ne la voyait pas aussi bonne. De plus, jouer l’éternel looser le fatiguait, d’autant qu’il vivait mal de se voir interpellé sans arrêt dans la rue en se faisant appeler Jean-Claude. Et donc contre toute attente, voilà "Marche à l’ombre". Sans aucun autre de ses compères du Splendid. Etonnant quand les premières répliques hument à plein nez le « made in Splendid ». Ah bah oui, vous apprendrez qu’une entorse peut s’infecter ou… gonfler à l’intérieur et non à l’extérieur. Admettons-le, il n’y a que Michel Blanc pour tenir de tels propos. Bingo ! C’est bien lui, de retour dans la peau du looser qui l’a rendu célèbre. A la différence près qu’il ne s’appelle plus Jean-Claude mais Denis… et qu’il n’est plus si looser que ça parce que contrairement à Jean-Claude, Denis parvient à conclure ! Ce qui ne change pas, c’est qu’il faut quand même se le farcir, et pour cela il fallait un bon ami. Un ami de bonne composition, parce qu’il faut se le fader à ce boulet et ce n'est rien de le dire. L’ami en question est incarné par un Gérard Lanvin volontaire, avec un côté un peu sans gêne pour échapper aux perpétuelles jérémiades de Denis. Le fait est que les deux acteurs forment un très bon duo en campant deux personnages unis dans la même galère malgré leurs différences. Bien entendu, je ne parle pas des différences physiques hein. Là-dessus il n’y a aucune comparaison possible, c’est le moins qu’on puisse dire. Mais disons que l’un pense davantage à lui qu’à son pote tandis que c’est l’inverse pour l’autre : il pense plus à son copain et à leur avenir. La preuve, c’est toujours le même qui se coltine les tâches les plus ingrates (aller voir Monsieur Christian, les montres…), toujours le même qui laisse la place quand son acolyte n’est pas seul, toujours le même qui se montre toujours prêt à écouter son compagnon de route, et j’en oublie sûrement. Bien qu’unis, ils forment un contraste (et qui semble confirmer que les opposés s’attirent) car l’autre tape bien l’incruste quand il ne peut pas passer la nuit au chaud et dans le plus grand des conforts, y compris dans les moments les plus embarrassants. Pauvre Michel Blanc… quand il parvient à conclure, il ne peut pas être tranquille ! Et quand il arrive à l’être, c’est pour calculer des conneries et se faire attaquer par des renards, épisode que lui-même a un peu de mal à raconter parce que… parce que… ben je ne dirai rien parce que c’est une réplique culte. Des répliques cultes, il y en a quelques-unes, effectivement. Et pour tous ceux qui connaissent ce film depuis sa sortie en 1984, c’est un amusement de s’en souvenir et de les placer en même temps que les personnages. Un peu comme pour les films de la troupe du Splendid, me direz-vous. Au-delà de ça, c’est un vrai plaisir de redécouvrir ce film, d’autant que vous pouvez toujours vous adonner à quelques petits défis supplémentaires tels que reconnaître Sophie Duez (ce n’est pas très difficile, elle n’a guère changé depuis ce qui est en fait son tout premier rôle) ou d’autres petits rôles comme Jean-François Derec et même encore d’autres qui font une apparition au prix d’un caméo : Patrick Bruel (facile aussi), Bernard Farcy (toujours la même coupe qu’on lui connait dans la saga "Taxi") et enfin François Berléand (là, ça va être plus dur). "Marche à l’ombre" se démarque aussi par sa musique, pour le moins très éclectique. Tout y passe, sauf peut-être l’opéra et la musique classique. Ainsi vous aurez droit au rock (par le groupe Téléphone), à la musique de cabaret en passant par les musiques africaines (avec en prime un super solo au saxo !) et irlandaises sans oublier, bien entendu, le titre de Renaud qui a d’abord servi à nommer l’album dont il a été extrait. Et avec ses titres, vous voyagerez de Marseille aux Etats-Unis, avec une grosse pause à Paris, tout ça sans ennui parce que tout est imprimé sur un bon rythme. Seule ombre véritable au tableau : comment arrivent-ils à changer d’horizon alors qu’ils n’ont pas le sou pour se payer l’hôtel ?
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 janvier 2019
    Super film culte. A ne rien louper. A voir et à revoir. Les deux acteurs sont formidables. Histoire trop courte. Lidia, N.
    Fabien S.
    Fabien S.

    469 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2021
    Un très bon film sur deux marginaux de la société. Une très bonne comédie marrante. On s'attache aux personnages auxquels on peut s'identifier.
    CH1218
    CH1218

    161 abonnés 2 765 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2019
    « Marche à l’Ombre » porte un regard tendre sur les déboires de deux sans domicile fixe dans un climat social morose. La drôlerie des dialogues et des situations dans lesquels sont embourbés Gérard Lanvin et Michel Blanc, dont c’est là la première réalisation, ont fait le succès de cette irrésistible comédie qui squatta la plus haute marche du box-office français en 1984.
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 décembre 2017
    Ma foi, ce film est vraiment pas mal du tout. Bien sur à l'heure où j'écris ces quelques lignes je n'en suis pas à mon premier visionnage. Après donc, plusieurs visionnages répartis sur plus ou moins 25 ans, je trouve toujours ce film très frais, vivant et attachant. Pour un premier film Michel Blanc assure à 100%. Le scénario est pas mal, les dialogues sont biens, et collent aux personnages. Ces 2 là sont d'ailleurs très bien travaillés. Les choses n'ont d'ailleurs pas beaucoup changé depuis un peu plus de 30 ans je suppose. Et c'est sympa d'avoir tous ces 2nds rôles, Derec, Berleand (qu'on reconnait à peine), Farcy, Besnehard, et la belle Duez.
    bladgik
    bladgik

    84 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 décembre 2017
    Une vrai réussite une comédie que j'adore . Dialogues excellents- Duo Lanvin-Blanc d'enfer- Musique excellente- Humour a gogo . C'est vraiment Bien. Je Vois pas le temps passé à chaque visionnage. Un Duo De potes faisant la manche, on les suit dans leurs péripéties tout au long du film . Je l'apprécie encore plus aujourd'hui que Pendant mon enfance.
    Santu2b
    Santu2b

    219 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 février 2017
    De toute l'équipe du Splendid, celui qui a la meilleure carrière est incontestablement Michel Blanc. En 1984, le voici qui réalise son premier long-métrage "Marche à l'ombre", reprenant la chanson de Renaud. Avec Gérard Lanvin, il forme un tandem d'amis inséparables faisant la manche à Marseille. Sorti cinq ans après 'Les Bronzés font du ski", le film permet à l'acteur de recycler intelligemment son fameux personnage de Jean-Claude Dusse. On y retrouve donc Blanc dans la peau de Denis, peureux comme pas deux, hypocondriaque, et malchanceux de surcroît avec les femmes ne parvenant désespérément pas à conclure. Avec son exact opposé Lanvin dans le rôle du beau gosse bagarreur, le cinéaste orchestre un bon duo, réservant de belles situations et tirades. Bien écrit et sympathique, un passage réussi derrière la caméra.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 114 abonnés 4 228 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 décembre 2016
    Une petite comédie sociale, très années 80 que Marche à l’ombre, film qui rappelle qu’à cette époque on s’intéressait beaucoup plus aux marginaux, aux gens de la rue, et qui sans atteindre le niveau d’Une époque formidable, est un film porté par le dynamisme de ses comédiens, et quelques moments de réalisme lucide sous l’humour.
    Le casting est attrayant. Le duo Lanvin-Blanc fonctionne bien, les deux interprètes s’avérant complices. Ok, ils ne trouvent pas des rôles spécialement originaux, Blanc jouant le petit râleur et un peu boulet et Lanvin le camarade débrouillard, séducteur et bagarreur, mais ce sont des rôles qu’ils prennent avec application, et ils parviennent à maintenir l’intérêt, entourer de seconds rôles parfois caricaturaux, mais assez représentatif en fait de la « faune » urbaine du temps ! Très belle Sophie Duez, et quelques guest de prestige, à l’instar de Patrick Bruel. Marche à l’ombre dispose de bons interprètes.
    Visuellement on évolue sur une comédie un peu grise, à l’ambiance urbaine froide et plutôt angoissante, ce qui rappelle aussi qu’on n’est pas uniquement dans une comédie mais aussi sur un film qui montre les ghettos, les hôtels miteux, et le quotidien quasi-clochard des héros (sans sombrer dans le misérabilisme pur et dur). La bande son, colorée nerveuse, mais sur laquelle on retrouve bien sûr le tube de Renaud apporte de la vigueur, tout en renforçant le propos du métrage. Blanc derrière la caméra signe aussi une mise en scène alerte et plaisant.
    Le scénario cherche donc à nous faire partager les mésaventures de deux comparses musiciens débarquant en ville. Entre tripot minable et ghettos noirs, jusque dans les couloirs du métro, le film se veut une aventure urbaine et une sorte d’ode à la débrouillardise. Parfois un peu vain et pas toujours aussi subtil qu’on aurait pu l’attendre, il n’en reste pas moins que Marche à l’ombre est un film vigoureux, qui va vite, très vite, et parvient à offrir des moments drôles et des moments plus graves avec une réelle efficacité. Ça manque un peu de volume en quelque sorte, mais ça a la fraicheur d’un premier film, et on sent que Blanc voulait dire quelque chose.
    En somme, je donnerai 3.5 à ce métrage, qui pour ma part a des mérites certains. Un de ces bons moments du cinéma français des années 80, et le genre de métrage qui manque aujourd’hui trop souvent, au profit de films sociaux-documentaires, pour ne pas dire docu-fiction, au propos souvent bourratif et d’un didactisme affligeant.
    Ricco92
    Ricco92

    182 abonnés 2 093 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mai 2016
    Pour son premier film en tant que réalisateur, Michel Blanc signe une comédie très proche de celles qui se faisaient dans le cinéma français des années 80. Le résultat est souvent drôle (essentiellement dans les séquences où le réalisateur est présent en tant que comédien) mais on peut regretter l’inévitable histoire d’amour entre Gérard Lanvin et Sophie Duez. Une comédie sympathique mais pas forcément très marquante et qui n’est pas aussi personnelle et originale que son film suivant, Grosse fatigue.
    Incertitudes
    Incertitudes

    177 abonnés 2 320 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2015
    Marche à l'ombre est assez proche de Viens chez moi, j'habite chez une copine. La présence de Michel Blanc bien sûr. Mais les thématiques sont similaires. Chômage, précarité, crise du logement, difficultés amoureuses. A ceci près que Viens chez moi...avait l'espoir engendré par l'arrivée de la Gauche au pouvoir. Alors que Marche à l'ombre est tourné bien plus tard et que ces espoirs ont depuis été douchés. On retrouve donc Blanc dans son habituel rôle de Jean-Claude Dusse et Gérard Lanvin issu du café-théâtre lui aussi et qui, on peut dire, succède à Bernard Giraudeau dans le rôle du copain râleur. Cette comédie, je la trouve mais mille fois plus drôle que Viens chez moi...ou Ma femme s'appelle reviens ! Sérieux, Michel Blanc est un dialoguiste de tout premier plan, beaucoup trop rare, et je n'exagère pas. Impossible de citer toutes les répliques car cela reviendrait à citer tout le film. Ce qui serait trop fastidieux. Mais chaque vanne est un véritable missile. Comme si Blanc en portant la casquette de réalisateur pour la première fois avait décidé de se lâcher à fond profitant d'avoir les coudées franches contrairement aux films coécrits et mis en scène par Patrice Leconte. Les spectateurs ne s'y sont pas trompés. Avec six millions d'entrées en salles, Marche à l’ombre est le succès français de 1984. A tous les coups, Michel Blanc n'en espérait pas tant et pourtant le plus talentueux de la bande du Splendid, y a pas de doute, c'est bien lui.
    Max Rss
    Max Rss

    171 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 janvier 2015
    Gérard Lanvin et Michel Blanc sont deux acteurs que j’aime bien. Le premier nommé parce qu’il est doté d’un charisme animal, un peu comme l’étaient Gabin, Ventura et consorts. Le deuxième nommé parce qu’il a le don de me faire rire. De par sa gestuelle, sa voix, son intonation et par sa tronche aussi. Très gros succès public de l’année 1984, attirant plus de 6 millions de personnes devant les écrans, « Marche à l’ombre » n’est pourtant pas une comédie aussi formidable que ça. Ce n’est pas mauvais mais nous sommes à des années lumières du niveau des classiques du genre. Le principal atout (pour ne pas dire le seul), c’est le duo formé par Lanvin et Blanc qui fonctionne très bien. Le contraste entre les deux hommes est tellement flagrant. L’un est plutôt viril mais sensible, alors que l’autre est un infatigable râleur victime d’hypocondrie et qui n‘arrive jamais à conclure ses coups au plumard. En gros, le mec qui casse bien les bonbons. Michel Blanc, une nouvelle fois, est très à son avantage et son abattage est très impressionnant. Le divertissement est assuré, c’Est-ce qui était recherché, mais il ne faut pas en demander plus. A ne voir qu’une fois.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 octobre 2014
    Un grand film plein d'humour mais qui cache aussi une réalité bien plus profonde!
    Roy Batty
    Roy Batty

    136 abonnés 215 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2014
    Enorme succès à sa sortie (plus de 6 millions d'entrées !), "Marche à l'ombre" est le premier film de Michel Blanc en tant que réalisateur. Cette excellente comédie raconte les pérégrinations à Paris de deux amis aussi différents qu'inséparables : François (Gérard Lanvin), le dur au coeur tendre, et Denis (Michel Blanc), l'hypocondriaque malchanceux en amour. Le film se déroule dans un contexte morose (chômage, conditions de vie effroyables, racisme), mais Blanc prend le parti d'en rire (un peu comme Jugnot, mais de façon plus cynique) en enchaînant les gags et les répliques drôles à un rythme effréné. Comme pour la plupart des comédies françaises réussies des années 80, on pourrait citer quasiment tous les dialogues. En voici un petit florilège : "Tu supportais pas la chaleur : t’as même fais une insolation dans une boîte de nuit !"; "Elle doit être plus mannequin que dépressive ta copine, non ?"; "Elle est bien cette chambre" - "Ouais. Puis elle donne vachement envie de sortir hein ?"; "Tu joues vachement bien, hein. Si j’avais eu de l’argent, je t’en aurais donné"; "A part le fait qu’elle soit coiffée comme un dessous de bras, est ce qu’elle est bonne Katrina ?" - "J’ai pas eu le temps de me rendre compte figure toi. Tu fais ch..., pour une fois que j’ai pas été obligé d’employer la menace"; "Au moins à Athènes c’était sec. Ici on va bientôt plus avoir pied"; "J’ai du mal à parler parce que j’ai les dents qui poussent"; "Des fois je voudrais être baraqué pour te péter la gueule !"... Lanvin et Blanc sont formidables dans leur rôle respectif et j'aurais beaucoup aimé qu'ils reforment leur tandem dans une autre comédie. L'atout charme est apporté par la magnifique Sophie Duez (son premier et sans doute plus célèbre rôle au cinéma). On retrouve également pas mal d'acteurs connus (aujourd'hui tout du moins) dans des petits rôles : Bernard Farcy, François Berléand, Jean-François Derec, Patrick Bruel. A noter également la courte apparition de Katrine Boorman (la fille de John) dans l'hilarante scène du pub. La musique est très sympa, notamment l'énergique "New-York avec toi" de Téléphone et la reprise par Michel Blanc de la chanson de Renaud qui a donné son titre au film. Bref, "Marche à l'ombre" est une comédie comme on n'en fait plus, dont je ne me lasse pas.
    ferdinand75
    ferdinand75

    465 abonnés 3 660 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juillet 2014
    Un comédie culte des années 80 qui n’a pas trop vieilli, car tous les ingrédients du succès sont restés d’actualité. Tout d’abord un excellent scénario sur deux loosers sympathiques qui trainent leurs savates dans les squats parisiens des années 80. C’est bien vu, c’est attendrissant, c’est humaniste, mais avec dérision et humour. Le personnage de Michel Blanc est vraiment un must, une marque de fabrique du personnage. Lanvin s’affirme dans ce film comme un bon acteur qui transmet du fonds. Les personnages des squats sont sympathiques avec la communauté black qui s’est reconstitué son village (un peu trop angélique ? le concert style Jazz Band ,petit bout de paradis ) . Les répliques sont bien écrites et certaines sont restées cultes, avec la diction pince- sans- rire de Blanc qui fait mouche à tout coup. Il n’y a pas de temps mort, et la comédie rebondit sans cesse, les petits trafics : montres , manteaux, l’arrivée des CRS. Et puis il y a l’apparition de Sophie Duez , pas vraiment une actrice , qui ne percera jamais d’ailleurs , mais qui amène son joli minois frais et innocent , un très beau visage ,clair, qui contraste avec la noirceur où navigue cette bande de « gentils paumés » . Et puis la bande - son bien sûr, avec Renaud, qui actualise et dynamise la fiction.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 juillet 2014
    Drôle , tendre et parfaitement mené , " Marche a l' ombre " est un film écrit , dialogué , réalisé et interprété par l' acteur Michel Blanc . Il forme un duo de marginaux avec Gérard Lanvin . C' est le cartoon au box office 1984 avec 6 128 425 entrées ! Ce film vaut pour ses B.O. ( Téléphone , Renaud ..) , ses répliques cultes signées Michel Blanc et son duo de bras cassés .Une réussite !
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