Derniers Avis : La Volante - Page 4

Malgré ce petit air de déjà vu et une Nathalie Baye méconnaissable physiquement ( comme tant d'autres ) mais excellente , et un très bon Malik Zidi ce film distille un excellent suspense qui va crescendo jusqu'au dénouement final bref je n'ai pas boudé mon plaisir et j'ai passé un très bon moment

Bien fait mais extrêmement classique et sans aucune surprise au point qu'on a une impression de déjà vu. Nathalie Baye est comme d'habitude très juste et porte le film a elle seule.

Il est assez rare de découvrir des thrillers domestiques français. Celui-ci fait l’erreur de ne jamais surprendre en suivant les rails classiques du film de vengeance. Aucun suspense possible puisque tous les ingrédients de l’histoire sont posés en cinq minutes. La question unique sera de savoir jusqu’où la vengeance de cette femme s’exercera, et surtout de quelle manière sournoise. Si l’idée principale est bien menée, que la tension augmente peu à peu, et que l’interprétation de Nathalie Baye est tout à fait convaincante, on reste un peu sur notre faim. Cela est dû au manque de ressorts de l’intrigue, et surtout à une absence totale de prise de risque au niveau de la mise en scène. Le tout se regarde donc comme un petit téléfilm du samedi soir, sympathique, surtout si on est possesseur d’une carte illimitée, moins si l’on vient de débourser le prix d’une place complète.

J ai hésite entre 4 et 5 étoiles tellement j ai aime ce film! Et Nathalie Baye y est époustouflante ! Ne vous fiez pas aux critiques presse assassines. C est un excellent thriller.

Les réalisateurs se sont mis à deux pour élaborer ce poussif téléfilm des années 60, malgré une Nathalie Baye qui semble chercher en vain une direction, voire une colonne vertébrale à un scénario de série B. On devine dès le premier quart d'heure la succession des péripéties improbables de cette histoire à dormir debout. Après des citations de Chabrol et Hitchcock (on se dit, non, ils vont pas nous faire le coup du rideau de douche, mais si), on arrive même à chercher à imiter Kubrick (de Shining)...Comme le disait Bernard Blier, "ils osent tout, c'est même à ça qu'on les r'connait ". Je ne vous parle même pas des images aussi inventives que pour un documentaire sur le Mont Saint Michel ou de la musique qui s'allie parfaitement au Grand Guignol des scènes ultimes! Stop, n'en jetez plus.

"La volante" est l'histoire très simple et classique, déjà évoquée dans la littérature (une vendetta, de Guy de Maupassant, par exemple) : celle d'une mère que le désespoir a fait basculer dans la haine et la folie et qui n'a plus qu'un seul but, faire payer ceux qui ont pris la vie de son fils et qui s'en sont tirés sans dommage. Elle, elle n'a plus à rien à perdre car elle a déjà tout perdu. Seul, un petit espoir, assez fou spoiler: (retrouver son fils à travers l'enfant qui est né le jour de la mort de son fils à elle)
subsiste comme une petite lumière au fond du gouffre de son chagrin. Nathalie Baye est très impressionnante et convaincante, dans ce rôle tout à fait inhabituel pour elle.

L'interprétation de Nathalie Baye est sans faille. La vengeance est un plat qui se mange froid. Au point de vue synopsis c'est assez classique.

Plutôt un bon film, une bonne intrique même s'il y a de vraies invraissemblances ( comment arrive-t-elle dans l'entreprise...) et une scéne qui vient un peu là sans que l'on sache pourquoi ni quelle sens elle a.Difficile d'en parler plus sans devoiler le film, mais la scene avec l'enfant et le destin de Zorro et la reaction de l'enfant, m'a parut completment hors sujet et pas du tout explicative.
Fin moyenne comme d'habitude. Dommage les acteurs sont excellents.

Ce film est un massacre, vraiment mauvais. Nathalie Baye est antipathique au possible, autant par son rôle que par son physique qui en soit ne me dérange pas, mais pose vraiment un problème, comment laisser passer des émotions quand on a le visage figé à ce point ? Quand on sait qu'elle est au centre même du scénario, je vous laisse imaginer le supplice. Les dialogues sont dignes d'un téléfilm et les silences pesants. Le film est lent, prévisible, il n'y a que la mise en scène qui en fait trois tonnes sur le côté sombre, ralenti pour rien etc et le "volume sonore" caricaturé qui tentent à quelques reprises de nous rappeler qu'on est censé être dans un thriller...

que dire de ce film, pas grand chose.il se passe quasiment rien durant la totalité du thriller.je suis assez déçu, je m'attendais à quelque chose de plus machiavélique ou du suspense, ben, il y a peu de moment surprenant donc cela mène à de l'ennuie dans la suite du jeu de vengeance pas assez travaillé ou poussé, pourtant la première partie été bien traité, dans la seconde cela devient un peu lassante vu qu'il s'y passe pratiquement rien. bien que" nathalie bye" mène bien son jeu, cela reste pour moi un thriller moyennement efficace, j'ai vu beaucoup mieux dans le même genre. une fois vu, cela reste pas graver dans les annals des films de cette rentrée.

On s'ennuie, le jeu des acteurs est plat et surtout on devine la fin dès le début du film. Bref, pas la peine de perdre son temps !

De la vengeance, dure, implacable.
Rien d'original dans ce thriller à la française. C'est du classique. Mais néanmoins, on ne s'ennuie pas, ça reste efficace.
Nathalie Baye réussit tout de même à être surprenante alors que le scénario ne l'est pas.
C'est d'ailleurs vraiment regrettable que dès le début du film on en sache autant sur chaque personnage et sur la situation. Finalement on ne découvre rien. On assiste juste à l'inexorable.
Certes le personnage de Nathalie cache une très grosse part de mystère, on ne sait que peu de choses d'elle. Mais une fois le film fini, on n'en sait pas plus.

Si le résumé de « La volante » vous évoque un téléfilm de l’après-midi sur M6, ce n’est pas bien étonnant, et c’est bien le problème du film de Christophe Ali et Nicolas Bonilauri : il est hyper conventionnel dans le fond comme dans la forme. Au contraire de sa bande annonce, ce thriller prend dés les premières minutes le parti de dévoiler d’emblée la clef de l’intrigue, les raisons de l’attitude de cette secrétaire bien mal intentionnée. Sans ce postulat de départ, il y aurait pu y avoir dans « La Volante » un suspens, un vrai effet de surprise avec le petit coup de théâtre à la fin qui va bien. Je ne dis pas que çà aurait été original, loin de là, mais du coup on aurait été un peu plus captivée en essayant de deviner l’explication finale. Au contraire de cela, « La Volante » évente dés la première scène ou presque cette explication pour mieux se concentrer, j’imagine, sur la manière et sur la psychologie des personnages. C’est un parti pris intéressant qui aurait été payant si la suite n’avait pas été si… prévisible. La fuite en avant de cette femme, proche de la folie, qui s’incruste dans la vie de Thomas jusqu’au point de non-retour est traitée de façon terriblement téléphonée, avec des fils blancs bien apparents (le coup du médaillon, on le voit arriver à des kilomètres !). Les rebondissements qui ponctuent le parcours de Marie-France ne surprendront que ceux qui ne sont pas habitués aux thrillers au cinéma comme en littérature. Quant à la fin, appuyée par une musique omniprésente qui appuie bien trop les effets, elle est aussi peu crédible que le sont les mauvais polars. Le film ne dure que 1h27 ce qui est assez court et pourtant, le fin semble tirer en longueur en ça, ce n’est jamais bon signe. La musique de « La Volante », sans être désagréable, est mal utilisée, elle est omniprésente, comme je l’ai dit elle appuie les effets (triste quand c’est triste, angoissante quand c’est angoissant…), ce qui a vite fait d’énerver le spectateur ! La réalisation de Christophe Ali et Nicolas Bonilauri est elle aussi terriblement conventionnelle et ne rachète pas la pauvreté d’un scénario sans imagination. Les personnages sont assez peu fouillés, y compris celui de Marie-France alors que psychologiquement, je dirais même psychiatriquement, il y aurait eu matière. Les raisons de la séparation de Thomas et de sa femme Audrey ne sont jamais explicites alors qu’elles découlent probablement des 10 premières minutes du film. Là aussi il y aurait eu matière à creuser quelque chose en matière de déni et/ou de culpabilité. Mais non, le film reste à la surface de tout cela et se contente d’enchaîner les scènes sans jamais rien fouiller. Ali et Bonilauri préfèrent distiller l’angoisse à petite dose, scènes après scènes jusqu’à un final assez violent. Pour cela, il s’appuie essentiellement sur le talent de Nathalie Baye. Cette actrice au sourire gêné (qui semble toujours un peu forcé) et à la beauté un peu froide convient parfaitement au rôle de Marie-France. Je souligne sa performance parce que c’est une actrice étonnante et, à ma connaissance (mais je ne suis pas une grande spécialiste de sa longue carrière), elle ne s’aventure pas souvent dans les thrillers et joue assez rarement de son petit côté « inquiétant ». Malik Zidi quant à lui tient bien le rôle de Thomas, lui donnant une certaine épaisseur au fur et à mesure que le film avance. Le reste du casting est un peu en retrait, les acteurs sont assez peu connus et pour tout dire, servis par des rôles bien peu (ou mal) écrits. Mais je ne veux pas être trop dure avec « La Volante », parce que malgré tout ses défauts et ses lacunes, on arrive à marcher dans l’intrigue. Certaines scènes sont intéressantes : les scènes de début à l’hôpital mais aussi la scène du restaurant où la violence de Marie-France affleure d’un seul coup et laisse présager le pire par exemple. La fuite en avant de cette femme, dont les motivations semblent évidentes même si elles ne sont jamais formulées avec des mots, est assez bien rendue : on se demande si elle à tout planifié ou au contraire si elle improvise au fur et à mesure. Le film maintient un certains mystère là-dessus et on peut tout imaginer. Nathalie Baye rend un immense service au film d’Ali et Bonilauri, toute seule, elle arrive à susciter une certaine angoisse et à captiver la caméra et le spectateur et si on ne décroche pas du film, au final, c’est essentiellement grâce à elle et seulement grâce à elle. Je prédis à « La Volante » une belle audience à la TV un dimanche soir, car c’est film calibré pour cela. Mais quand on aime les thrillers, quand on a l’habitude des thrillers de qualité, celui là fait un peu « léger », c’est le moins que l’on puisse dire !

Ce film doit tout à Nathalie Baye, qui porte le film ! Elle incarne extrêmement bien cette mère blessée , prête à tout pour venger la perte de ce fils dont elle ne se remet pas !! Elle y est grave , malgré ce sourire affiché et trompeur !! La musique donne une ambiance oppressante et l'on ressent le danger imminent : je ne me suis pas ennuyée un instant , même si l'on se doute rapidement de l'issue !! A voir

Film plutôt bien mais gratuit.

Le film m a semblé trop didactique, démonstratif. Le tout premier méfait de marie-france, avec le premier café qu elle sert à Thomas n'a pour but que de nous prévenir qu elle est méchante et probablement d annoncer ce qu elle fait a pierre à cause d audrey. Du coup, on comprend que le film n est pas dans le réalisme, mais dans une démonstration d autant plus vaine et maladroite qu on sent la manipulation scénaristique, que si on comprend assez bien le but premier de Marie-france, celui du réalisateur n est pas clair. Au final, le film manque de profondeur, n éveille pas le spectateur à grand chose. Il a son utilité, mais il y a bien plus intéressant.

La démonstration aurait pu être intéressante si l on avait eu des propositions sur quels pouvaient être les intentions et espoirs de marie-france. Qu elle situation espère t elle pour 5 ans plus tard, 20 ans plus tard ? On nous sert un personnage mutique ce qui est facile pour cacher ce qu on trouve trop difficile à montrer ou expliquer.

J ai été déçu par le jeu de Nathalie baye qui propose un personnage bien lisse, sourire béat quasi tout le long du film et regard distant, sans réelle variation. Pas d émotion, on a l impression d un non personnage et ce qui lui arrive semble bien factice. Même lorsqu elle se cogne la tête à l hôpital, je l ai ressentit comme trop démonstratif et pas assez incarné, un peu faux. Cette distance qu elle entretient par rapport au monde m a tenu moi aussi à distance et du coup je ne me suis que peu projeté dans le film.