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    Annihilation
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    Spamy S.
    Spamy S.

    11 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 février 2022
    Pas terrible ce nouveau film de Netflix.
    J'ai cru voir le pilote d'une nouvelle série. Vivement la suite ? ha non, dommage..

    En résumé :

    spoiler: De la SF ! Histoire originale Esthétiquement plaisant Nathalie Portman. - Incohérences multiples (pas de combinaisons, pas de journal de bord même en ayant conscience qu'on perd la tête...) - Scénario très simple au final... - Stupidité des personnages (les scientifiques ne servent à rien... les militaires n'ont plus vu qu'ils prennent le soins de filmer une scène, de laisser la carte mémoire, et ceci bien emballée avec un petit mot, mais surtout, oh non surtout, ils ne laissent aucun compte rendu, aucun message, rien qui puisse aider les "prochains" comme ils disent.... - Les clichés : le dialogue sur Dieu pour ne pas froisser les croyants, le discours féministe : "4 femmes ? non 4 scientifiques !"; la scène de l'arme "trop lourde" pour rassurer les hommes, les "vrais!" L'homosexualité, un black un blanc, une juive, une rebeu, une mexicaine.Tout y est pour satisfaire la majorité des personnes de tout bord, le tout dans un discours hyper simplet.
    Fanadri123
    Fanadri123

    18 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 mars 2018
    Annihilation est un film d’une dimension métaphorique si intense qu’il en devient hypnotisant et envoûtant. Porté par un casting parfait (Natalie Portman est magnifique et retrouve enfin un rôle prestigieux depuis Black Swan) et une réalisation maîtrisée (Alex Garland, réalisateur de l’excellent Ex-Machina), ce petit bijou de science-fiction est un régal tant la narration est fluide et tient en haleine le spectateur jusqu’à son intense conclusion. Une fable qui stimule l’intellect et porte une réflexion sur les désirs d’autodestruction de l’être humain.
    Flaw 70
    Flaw 70

    253 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mars 2018
    Ayant débuté sa carrière en tant que romancier, Alex Garland à vite fait son trou dans le cinéma à travers ses collaborations avec Danny Boyle qui avait adapté son The Beach mais aussi mis en scène ses scénarios avec 28 Days Later et Sunshine. Après avoir travaillé en tant que scénariste dans le cinéma et le jeu vidéo, Garland décida de passer en 2015 à la réalisation avec son premier film, l'excellent Ex Machina. Oeuvre où il explorait les méandres de l'IA pour interroger ce qui faisait l'humain en traitant aussi son récit sous le prisme de l'émancipation féminine. Il signait un long-métrage complexe, fascinant et désespéré dans son rapport à l'humain consumé par sa propre soif de création et son rapport à soi quasiment divin. Un film qui laissait augurer le meilleur pour la suite de sa carrière.

    Alex Garland à toujours été fasciné par le rapport à la religion et le sentiment de transcendance qu'il apporte à l'être humain et ce n'est pas une surprise de voir cet aspect être au cœur de son nouveau film. Sur beaucoup d'aspects, Annihilation est une oeuvre dans la continuité de Shunshine où on retrouve l'intérêt de Garland pour la mutation, physique ou de l'esprit, et le transhumanisme à travers l'intervention divine. En ça, le récit prend presque des dimensions bibliques et s'opère en différentes couches de lecture dans une parabole sur la dépression, la quête de soi autodestructrice et l'irrévocabilité de la mort. Comme souvent chez le cinéaste, la vie est une anomalie qui pousse les personnages à s'interroger sur sa fragilité. Une quête de savoir quasiment religieuse qui dévoile ses paradoxes, là où la création entraîne destruction et où la survie exige un sacrifice. Des thèmes qui reviennent souvent chez Garland et qui ici prenne une nouvelle dimension au sein même de l'univers que crée le cinéaste.

    Annihilation est la déconstruction du cinéma de son auteur pour que celui-ci puisse à nouveau se le réapproprié. Le Shimmer au centre de ce film, une anomalie d'origine inconnue qui réfracte ce qui se trouve en son sein pour le remodeler en quelque chose de nouveau, est le parfait symbole de la démarche de Garland. Ici il met en pièces l'humain et son style pour mettre ses obsessions à nues dans une oeuvre sans concessions et d'une inventivité constante que ce soit dans l'univers qu'il dépeint mais aussi les situations qu'il explore. On peut lui reprocher sa structure narrative très didactique, où le côté romancier de Garland ressort un peu trop et plonge dans une narration très "chapitrée", ou encore que les personnages secondaires servent d'avantage de fonctions symboliques plus que d'éléments émotionnelles ou narratifs. Néanmoins on ne peut que s'incliner devant l'abattage de situations inédites et déstabilisantes qui donne à Annihilation un aura unique qui dans ses moments de tensions, ses visuelles ou encore son climax arrivent souvent à créer des séquences jamais vu et qui donne une nouvelle profondeur au genre de la SF. Une imagination constante dont on pardonnera pourtant un passage un peu trop attendu et exécuté maladroitement lorsqu'un des personnages perd la boule.

    Mais cela ne pèse vraiment pas lourd face à l'originalité de ce qui nous est proposé et qui arrive à donner un tournant rafraîchissant à la SF qui pourtant semblait un peu trop se répéter ces derniers temps. Le tout est en plus dominé par un très bon casting, avec en tête Natalie Portman qui n'a pas été aussi inspirée et charismatique depuis bien longtemps. Le tour de force de Annihilation vient aussi de ses visuels, alors qu'avec Ex Machina Garland s'était imposé avec une réalisation sobre et une mise en scène minimaliste, il profite ici pour véritablement montrer ses capacités de metteur en scène. Le film est un ravissement constante dans son imaginaire unique avec son bestiaire, ses décors et son traitement des formes aussi spécifique que terriblement cohérent. Fasciné par la génétique et la mutation, il offre des jeux de couleurs et de formes souvent brillant aidé par une photographie léchée et des effets spéciaux au réalisme quasi palpable. Il nous gratifie de visions horrifiques mais qui ne s'impose pas par la laideur de ce que l'on voit, mais au contraire de la beauté qui se cache derrière. La monstruosité n'est ici pas laide, elle est d'une beauté déroutante presque poétique et onirique. Chose accentuée par un score musical envoûtant qui appuie cette ambiance hypnotique. En ça, le climax est un des moments les plus effrayants, fascinants et mémorables vu de récentes mémoires dans un film de SF.

    Annihilation est un classique instantanée de la SF. Un film à l'intelligence remarquable et aux thématiques fortes où Alex Garland confirme son statut de brillant cinéaste. Réflexion sur l'humain en tant que destructeur et créateur de ses propres tourments où son irrationalité n'est justifié que par le divin et l'extraterrestre. L'être humain n'étant qu'une créature insensée où son existence apparaît comme une anomalie, son organisme même étant créer pour s'autodétruire. Fascinante exploration de l'Homme à travers son rapport à la religion et à la science, Garland assoit son cinéma et s'impose aussi comme un réalisateur à l'imagination débordante qu'il expose au travers d'une mise en scène ingénieuse. Soutenu par un très bon casting, il signe une oeuvre mémorable et inventive qui fera date par son audace et son jusqu'au boutisme. Même si la narration est un peu trop didactique et que le traitement des personnages secondaires est un peu faible, ce sont des défauts dérisoires à une grande oeuvre. Unique et intemporel dans son atmosphère particulière et son traitement inspiré de l'invasion extraterrestre, Annihilation est le genre de film qui fait évoluer un genre. Un peu comme l'avait fait le récent Under the Skin dont les deux films partagent quelques similarités.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 20 mars 2018
    Thriller esoterico-scientifique avec un soupçon de SF. La trame est intéressante mais le rythme plein d'à coup : on peine à rentrer dans l'histoire qui alterne brusquement entre l'évolution psychologique du groupe de personnages, du gore gratuit et de la SF mal ficelée.
    Passez votre chemin et préférez une série comme "The Expanse" ou "Altered Carbon" ou les aspects SF sont bien mieux construits et là psychologie danses reste personnages mieux développée.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 18 mars 2018
    L'histoire vide de sens de personnage sans relief joués pas des acteurs et des actrices sans grand talent.
    Le film est ,en bonus, entrecoupé de flashback sans intérêt.
    La fin est grotesque et incompréhensible.
    this is my movies
    this is my movies

    619 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mars 2018
    Adaptation d'une trilogie de SF à l'aura vaguement culte, «Annihilation» se présente donc sous la forme d'un survival sans trop de suspense (le film débute par un flash forward nous informant du destin des autres membres de l'expédition, sorte de ficelle narrative afin de ne pas s'aliéner une partie des spectateurs qui auront parier sur l'identité des personnages qui vont mourir à peine le film lancé) avec 5 femmes qui vont donc se plonger au cœur d'un phénomène inexpliqué (vraisemblablement, un alien). Des films d'invasion alien, qui plus est avec une entité qui absorbe ce qui a autour et qui contamine les humains, on en a déjà vu pléthore, depuis la fin des années 50 notamment (et le classique « L'invasion des profanateurs de sépultures » de Don Siegel, qui a déjà connu les honneurs de trois remakes). Mais là, on est vraiment dans une ambiance, un univers qui n'appartient qu'à ce film. Bien sûr, on sent les influences de Garland, visiblement très inspiré par Mamoru Oshii, Miyazaki et quelques autres, mais il arrive à imposer sa propre identité de narrateur, l'ancien scénariste sachant s'y prendre pour embarquer le spectateur dans son histoire. On pourra toujours reprocher au film son rythme un peu indolent, alternant moments contemplatifs et plans un peu gratuits sur des personnages qui passent leur temps à s'émerveiller de tout, mais il construit bien son équipe, chaque personnage ayant une fonction bien précise. Là où il demeure un peu plus intéressant, c'est dans son élaboration de twists qui n'ont rien de retentissant, dans la façon dont il dévoile les failles de chacun, à travers ce dialogue entre Shepperd et Lena, l'héroïne. Le casting est par ailleurs assez judicieux, avec notamment Jennifer Jason Leigh ou bien Tessa Thompson, face à une Natalie Portman qui joue une vraie femme adulte, forte et résiliente. C'est encore plus frappant parce que chaque personnage n'est jamais réduit à sa seule condition de femme mais bel et bien de scientifique. Au niveau mise en scène, Garland est plutôt élégant, et signe des cadres bien composés, privilégiant la longueur des plans, truffant son image de rayons de lumière, avec des décors plutôt beaux, d'une belle richesse graphique et qui font de ce voyage un véritable ravissement pour les yeux. À peine je pourrais regretter un final un peu trop long à mon goût, qui se termine sur un twist sans doute pas aussi limpide et facile qu'on pourrait le croire. La thématique du film, qui parle de quête de soi et de dépression, tout en restant un pur film de SF, est assez bien exploitée, ce qui donne un produit agréable, qui n'est jamais transcendant ou qui ne s'affirme pas comme un classique instantané, ça reste un film intéressant, qui divisera sans nul doute les spectateurs, mais qui mérite largement le coup d’œil. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    gunbuster
    gunbuster

    356 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 septembre 2019
    Voici le film si étrange qu’attendu. Est-ce réellement vendeur que de promouvoir le film comme « bizarre »?

    Donc une scientifique va dans un no man’s land colonisé par un phénomène inexplicable appelé le « miroitement » pour comprendre l’origine du phénomène et également tenter de sauver la vie de son mari, un soldat ayant miraculeusement survécu à une précédente expédition.

    Le film trouve son originalité dans ses effets spéciaux et ses choix de couleurs arc-en-ciel, qui lui donne à la fois une touche poétique et tout autant surnaturelle.

    Reste que le long-métrage est avare en dialogue, et ne donne pas véritablement d’explications au phénomène.

    L’ossature du film se construit autour du cheminement physique et romantique de l’héroïne Lena (Nathalie Portman), à la fois dans les dangers à surmonter dans cet univers hostile, et dans le questionnement de son couple.

    Pour le reste, le réalisateur s’inspire de ce qu’il a déjà vu : la forêt belle et dangereuse et la présence de militaires ainsi que l’usage d’effets de couleurs renvoie à Avatar de James Cameron, tandis que les choix féminins, l’idée de mélanger l’action, l’aventure, l’extraterrestre, les militaires et une romance, et l’antre de l’entité nous rappelle évidemment Aliens du même James Cameron (une valeur sûre apparemment).

    Quand à la séquence entre l’entité et notre héroïne, on ne peux que penser au très réussit Contact de Robert Zemeckis, avec toujours cette idée que l’état d’esprit et la psychologie de l’explorateur adapte la teneur du contact avec l’entité.

    On regrettera les incohérences du film, comme l’idée de donner des M16 aux scientifiques qui ne s’en sont jamais servis, où d’envoyer des personnes suicidaires dans ce type de mission, là où l’armée envoie toujours du personnel qui a une réelle motivation pour survivre, ou le fait que l’armée n’ai pas essayé de détruire le phénomène avec une simple bombe…

    Disons qu’au moins le casting est sympa : la charmante Nathalie Portman, l’excellente Tessa Thompson malgré un rôle stéréotypé à l’extrême, ou le toujours sympathique Benedict Wong et le ténébreux Oscar Isaac.

    Au final, beaucoup d’efforts pour un résultat en demi-teinte, puisque toute cette affaire rocambolesque se règle avec une simple spoiler: grenade au phosphore
    .
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    228 abonnés 881 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mars 2018
    On sentait déjà dans les difficultés de la Paramount à vendre le film que Annihilation ne serait pas un long métrage évident. Comme toutes véritables œuvres de science fiction, le nouveau film d’Alex Garland demandera une bonne dose de réflexion ne serait ce même pour savoir si on l’a aimé ou pas mais surtout pour tenter de comprendre cette histoire. Pas la peine cependant de complexer si vous n’y arrivez pas car c’est totalement fait pour ! Libre à chacun d’imaginer sa propre interprétation de ce qu’il a vu en attendant éventuellement que Netflix donne le feu vert pour adapter la suite de cette trilogie pour avoir de vraies explications. Visuellement souvent spectaculaire et incroyable dans son mixage sonore, Annihilation était vraiment taillé pour le cinéma. On ne peut que regretter d’être privé de cette possibilité qui aurait donné au film sa vraie valeur. [lire la critique complète sur FreakinGeek.com]
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 17 mars 2018
    Je viens de perdre 2 heures de ma vie.
    Que l'on puisse faire encore un tel film en 2018 m’étonne vraiment.
    Pas d'histoire, effets spéciaux d'un amateurisme total, des acteurs qui "jouent" comme on les pousse.....
    Qu'est allée faire Portman là-dedans ?
    Un mauvais téléfilm de série Z (Désolée pour les téléfilms de les comparer à ce navet).
    Un conseil : Fuyez ce film d'un ennui total !!
    chapolin
    chapolin

    1 abonné 52 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2018
    Ce film est une véritable expérience naviguant entre rêve et cauchemar. Enfin plus cauchemar, parce que ce qui arrive n'est pas très cool. Mais rêve pour la beauté étrange de cette faune surnaturelle, miroitante et venimeuse. L'histoire, une sorte de météorite s'écrase sur la terre puis, apparaît au point d'impact un mystérieux phénomène. Au fil du temps çà gagne du terrain créant ainsi une zone miroitante dont on ne sait rien de ce qui se passe à l'intérieur. Tous ceux qui y sont allés ont disparus. Alors que la zone continue de grandir et qu'on commence à craindre qu'elle n'engloutisse notre monde, un soldat qui avait disparu réapparaît soudainement à sa femme. On décide alors d'y envoyer une nouvelle équipe dont elle fera partie.
    C'est captivant et en même temps je n'ai pu m'empêcher de penser aux zones mortes, les no mans land de Tchernobyl et Fukushima.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 16 mars 2018
    Deuxième réalisation de A.Garland après l'excellent et intriguant Ex Machina, j'ai fini de visionner ce film et je confesse avoir été assez déçu. Distribué sur la plateforme Netflix, je me réjoui de ne pas avoir perdu du temps à aller au cinéma.

    Je qualifierai ce film de masturbation intellectuelle improductive. Je pense que c'est ce qui se rapproche le plus du résultat final. Ou toute une réflexion sur la nature, la biologie et la vie extraterrestre fait plouf. Je crois me rappeler d'une phrase d'accroche sur l'un des posters, quelque chose comme "La nature reprend ses droits". Un pamphlet contre le désastre écologique ? Une tirade pour le respect de la nature ? Pas du tout.

    Plutôt une fresque représentant un monde sauvage libéré de l'homme où les organismes végétaux reprennent le pouvoir, le tout sous un dôme translucide (à peu près les mêmes textures que le monde d'aujourd'hui vu sous acide). C'est typiquement le film qui n'est rien sans ses acteurs. C'est un peu un Portman show. Le film est à la fois élégant et mystérieux tout en étant inintéressant au possible; intrépide et futile à la Oscar Isaac. Mais finalement, très creux.

    Entendons-nous, les deux heures passent très tranquillement et ce n'est pas l'ennui qui prédomine mais la perplexité. Typiquement, le réal s'est amusé à conclure de façon ouverte sans vraiment de réponse pour pouvoir se dire que son oeuvre est révolutionnaire, anti-conformiste et que les fans se haïront en n'étant pas d'accord sur la fin. Tellement original de ne pas avoir de fin claire et précise en laissant les spectateurs s'imaginer les causes et les conséquences.

    Long-métrage servi par des personnages impressionnants comme N.Portman qui non contente de retrouver un rôle de scientifique se paye le luxe d'être en plus un soldat vétéran (une soldate ?). La tête et le corps ! Elle se fait plaisir. Le tout dans une équipe féminine, qui coche elle toutes les cases des minorités et ethnies à représenter pour ne froisser les susceptibilités de personne. Bien entendu, elles sont toutes sacrifiables (oups, pardon, spoilers). Mais, le gouvernement est sympa, elles ne sont envoyées qu'une fois que toutes les autres équipes ont échouées (je ne dirai jamais que toutes les autres équipes étaient entièrement masculines et que les filles te résolvent le problème les doigts dans le nez; je ne peux en effet pas le dire puisque cela n'est jamais précisé mais bon, sait-on jamais

    Au niveau de la fin, j'ai eu un flash et me suis rappelé du très-justement décrié "Le jour où la terre s'arrêta". Une corrélation entre les fins m'a sauté aux yeux. Mais ce dernier est en plus de tous ces autres défauts, long et ennuyeux donc ça va pour Annihilation. Qui est sauvé du marasme par quelques scènes gores bienvenues et quelques bonnes scènes avec des animaux pas du tout flippants.

    Résultat : très décevant !
    Redzing
    Redzing

    922 abonnés 4 296 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 mars 2018
    Mal reçu par son public test aux USA, "Annihilation" débarque dans nos contrées via Netflix. Et c'est bien dommage, car cela fait vraiment plaisir de pouvoir de retrouver du cinéma de SF ambitieux et psychédélique en 2018. L'intrigue se centre sur une groupe scientifiques qui décide d'explorer une zone étrange, d'où personne ne revient et qui grandit au fur et à mesure. Un scénario qui ressemble au "Stalker" de Tarkovski, toutefois le film d'Alex Garland développe très rapidement sa propre personnalité. Grâce à des plans méticuleux et un montage travaillé, le réalisation distille une ambiance oppressante et hypnotique sur tout son film. Avec en prime un excellent montage sonore parfois très hypnotique, des effets visuels très réussis (qu'il s'agisse de leur qualité ou des idées graphiques), et une photographie dérangeante mêlant couleurs vertes naturelles et teintes irréelles, l'environnement dans lequel évoluent les personnages est totalement barré. Sans compter de nombreuses excellentes idées de mise en scène, qui aboutissent à quelques séquences horrifiques ou psychédéliques qui valent le détour. Et heureusement, "Annihilation" ne se limite pas à tout ceci, en proposant un vrai fond. Outre ses personnages meurtris et charismatiques (soutenue par de solides seconds rôles, Natalie Portman est excellente) qui vont devoir faire face à leurs combats intérieurs, le film propose ce que l'on peut interpréter comme spoiler: un parallèle sur le cancer, ou encore la perception de l'adversité
    . En somme, il s'agit d'un œuvre de SF remarquable, qui aurait amplement mérité une sortie en salles.
    Le Lutin Boiteux
    Le Lutin Boiteux

    6 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 mars 2018
    On peut dire qu'Alex Garland a plutôt un bon cv, et qu'Annihilation avec en tête d'affiche Natalie Portman semblait être prometteur. Mais ma déception fut d'autant plus grande à la fin du film qu'il n'en est rien...
    Pourtant, tout semblait bien commencer, une zone contaminée suite au crash d'une météorite et un superbe miroitement qui gagne petit à petit du terrain et dont personne ne revient. Plutôt sympa.
    Tellement sympa qu'on ne prête pas vraiment attention aux incohérences et aux réactions illogiques qu'une civilisation pourrait avoir face à un phénomène aussi étrange.
    Oui car ce miroitement est tenu secret, aucune fuite et ceci depuis 3 ans. Un prisme flambant de plusieurs kilomètres de diamètre, avec aucun badot ou journaliste aux alentours, trop fort le gouvernement américain !
    On comprend ensuite que le phénomène se limitait à ces débuts à un périmètre limitrophe au phare, mais heureusement aucun missile ou aucune grenade n'ont été utilisés pour tout péter façon US (ce qui aurait marché lol!). Et on en est bien content.
    Car maintenant que le prisme s'est bien développé, nous téléspectateur on veut savoir ce qu'il en est, et on est bien content que la version bourrin n'est pas été envisagée!
    Alors c'est parti pour l'expédition, constituée uniquement de femmes (si il y a un message je ne l'ai pas compris) adepte de l'auto-destruction! On se dit alors qu'elles ne vont pas rechigner à affronter "la chose" face to face!
    L’excitation fut d'autant plus grande lorsque l'on s’aperçoit que l'expédition décide d'y aller "à la frontale", a travers champs et munie de pauvres mitraillettes. Pas de lachés en parachutes donc au dessus du phare, et encore moins de tentatives par la mer ou par la cote.
    Mais soit, on s'en contente volontiers car ce qui nous intéresse c'est de bien voir en long et en large ce qu'il y a à l’intérieur, et on ne va pas être déçus (pour ce qui est de comprendre, se sera une autre histoire...)
    C'est d'ailleurs à mon sens le seul bon point du film, les premiers jours d'expédition. Les couleurs sont superbes, et la théorie de spoiler: l'ADN déstructurée ainsi que le transfert de gênes modifiés tient vraiment bien la route. Tout comme Lena, très intéressée par le concept d'immortalité, on se dit que tout ceci n'est peut être pas une mauvaise chose.
    Mais malheureusement cela s’arrête la et le film ne sera finalement qu'un enchaînement de questions sans la moindre réponse. Frustrant !

    spoiler: En voici quelques unes : - Certes, le groupe de femmes est suicidaire, mais pourquoi 1 an plus tôt les militaires expérimentés de l'expédition masculine ne s'accoutrent pas de combinaisons étanches? - Comment se fait-il que Lena explique en détail ce qui lui est arrivé, alors qu'elle est censé avoir des troubles de la mémoire? - Que signifie les ossements devant le phare? - Alors, ils ont mangé quoi pendant 4 mois? - Ou tout simplement, pourquoi Kane va mieux suite à l’effondrement du phénomène? Et je ne vous parle pas des questions plus intéressantes comme, d'ou viennent-ils, que veulent-ils, méchant ou gentil? Et que dire de la mise en scène : - Pourquoi Lena insiste pour aller seule rechercher le corps de Sheppard dans une jungle hostile alors que le groupe l'attend quelques mètres plus loin? Pirouette scénaristique pour que l'on doute de sa parole et ainsi justifier le pétage de cable exagéré d'Anya par la suite? - Que dire du poste de surveillance, au sol et en pleine broussaille alors que l'équipe dort dans une cabane en hauteur? - Et que dire de la mort de Sheppard, dans ces mêmes broussailles suite à l'alerte, il ne lui manquait plus que des écriteaux "bouffez moi j'suis isolée". D'ailleurs, les ours vivent dans la jungle et les marais? - On en parle de la grenade fluorescente apparemment beaucoup plus puissante que celle utilisée par Kane puisqu'elle mets fin au phénomène, le clone de Lena certes mais également tout le tunnel creusé par le météorite. - D'ailleurs, une météorite (ou ovni qui tombe du ciel) qui fait si peu de dégats, on en parle? - Et la psychologue qui implose après avoir retrouvé ses yeux, pourké?


    Alors Monsieur Garland, quand on a pas la subtilité de Lynch, on ne demande pas aux spectateurs d'imaginer toutes les réponses et théories possibles parce qu'on a pas pu y répondre soi même. spoiler: On n'insiste pas lourdement sur un plan ou l'on voit un verre d'eau sans aucune goutte de sang après que Lena ait bu pour que 2 secondes après le doute se réinstalle quand, dans les bras de Kane, son regard change . cela veut dire quoi? je vais vous le dire, cela ne veut strictement rien dire! Et à ceux qui me diront que Lena est en pleine mutation (apparition de son tatouage puis ses yeux...). Finalement, dans ce flou artistique, qu'est ce qu'on en sait? Sa mutation serait bien tardive par rapport aux autres...

    Au final, ce film n'est ni plus ni moins qu'une prise d'otage psychologique où le spectateur est plongé dans un néant aussi obscure que l'imagination du scénariste. Dommage car le synopsis est bon, quel gâchis !
    tomdu47
    tomdu47

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 mars 2018
    Vide, lent et sans queue ni tête. J’ai failli m’endormir 4 fois et je ne m’endors jamais devant les films que je vois pour la première fois. J’ai perdu 2 h, voilà tout. La musique, le rythme, l’action, tout est fait pour s’endormir. Un bon film pour insomniaque.
    olivier t.
    olivier t.

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 mars 2018
    De loin le plus mauvais film de Nathalie Portman. Quel dommage qu'elle ait participé à ce projet. On a le sentiment que le réalisateur tente de donner une dimension quasi philosophique vaguement Copié sur 2001 l'Odyssée de l'espace mais le résultat n'y est pas du tout. Les dialogues sont détruisent tous les efforts esthétiques du film. À aucun moment on ne croit à ce scénario à dormir debout. Le jeu d'acteur est catastrophique. Des longueurs interminables pour un film creux. Ne perdez pas votre temps...
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