Avis : Annihilation - Page 7

Fable métaphilo-physico-mystique au débit lent, pénible, sans queue ni tête et dont on ne sait pas trop ce que veux faire Alex Garland... pas plus que le but de toute cette "histoire" grotesque à dormir debout?!?

A fuir d'urgence...

À chaud, un bon film, qui m’a accroché du début à la fin.
Une ambience, une bonne idée de départ, un jeu d’acteur crédible, une bande sons en accord avec l’esprit général. Peut être un peu trop psychédélique vers la fin.

Ah c’est certain, ça change des films blindés d’action, qui ne racontent rien, faciles a comprendre, que l’on retrouve de plus en plus au ciné de nos jours.

Alors oui, c’est lent, énigmatique, particulier, pesant, réfléchit, et c’est ça qu’est bon.

film sans queue ni tête d'une nullité absolue rien a sauvé...
résumé qui fera gagner 2h a certain
cellule clone mutant monstre extraterrestre fantastique un peu gore dans un monde parallèle avec de belle image fin.

belle escroquerie en version XXL

on met un doigt d 'effets spéciaux à deux balles on y saupoudre un thème SF pseudo introspectif et on y met une dominante féminine l 'histoire d 'ouvrir le genre

c 'est grossier inutile mal joué et creux et encore là, je dois être en dessous de la réalité

Intrigant, mystérieux. très bien réalisé, bon casting... Il y a du Carpenter dans ce film... voire du Cronenberg. A découvrir !

Depuis le temps que je voulais regarder ce film Netflix ! J'ai été agréablement surpris par son étrangeté qui questionne le spectateur d'une façon quasi-philosophique sur son rapport au monde et à la nature. Science-fiction pure, survival féminin dans une faune périlleuse, catastrophe planétaire, cette adaptation de roman réalisée par le britannique Alex Garland a tendance à s'éparpiller et à vouloir raconter beaucoup de choses. En résultent quelques incohérences, un montage désordonné et de nombreuses questions en suspens. Mais, sans trop savoir comment, "Annihilation" m'a plu ou plutôt m'a marqué, dérangé, questionné. Son esthétique chimérique hypnotisante et pleine de mystère m'a fait oublier le désordre scénaristique et a suffi à me raconter l'essentiel. D'ailleurs, j'ai repensé au style graphique de Hans Ruedi Giger qui a façonné la créature d'"Alien". A la fois magnifique et horrible, imprévisible et confus, "Annihilation" pose la question de l'unité des êtres vivants sur la Terre et celle du combat subtil entre l'intelligence humaine et la force de la nature. L'héroïne, jouée par la combative Natalie Portman, pour comprendre ce qui est arrivée à son mari revenu transformé d'une mission secrète, se lance dans l'exploration d'une zone à risques soumise à des ondes d'origines inconnues en compagnie d'autres scientifiques. Jusque là, on pourrait prétendre à du déjà-vu. Le casting, soit dit en passant, est judicieux, avec Jennifer Jason Leigh, Tessa Thompson ou Oscar Isaacs. Mais les détails visuels s'avèrent envoutants alors que l'intrigue attise notre curiosité sans jamais donner les clés. A cela s'ajoute l'accompagnement sonore de Geoff Barrow qui plante une atmosphère étonnamment anxiogène qui n'appartient qu'à ce film. Malgré un final qui divise, mais qui reste fidèle à cette bizarrerie globale, "Annihilation" est une fable environnementale chargée, un peu disparate, mais néanmoins percutante et qui ne laisse pas indifférent par les multiples risques qu'elle prend. Pour ma part, l'une des scènes m'a profondément marqué au point que j'en ai fait des cauchemars et le design singulier de cet univers trotte encore dans ma tête. Tout ça suffit pour me dire que "Annihilation" est une réussite inattendue.

Nul doute qu' "Annihilation" est un rejeton du "Stalker" des frères Strougatski (adapté au cinéma par Tarkovski). On y retrouve ce principe de zone mystérieuse d'origine extraterrestre dans laquelle le danger est omniprésent. D'ailleurs, ce film est lui-même l'adaptation d'un roman de SF (prix Nebula en 2014) écrit par Jeff VanderMeer. Première bonne surprise : le scénario et la réalisation sont assurés par Alex Garland à qui on doit l'excellent "Ex Machina". Là encore, il frappe fort avec "Annihilation" en proposant un scénario intelligent, plein de suspens et à l'ambiance visuelle et sonore travaillée. On est loin, dans le bon sens du terme, des gros blockbusters SF pour décérébrés qui sortent continuellement au cinéma et, à l'inverse, des nombreuses médiocrités sortant en VOD. Je peux comprendre que le rythme lent du film et les nombreuses questions sans réponses puissent frustrer et ennuyer de nombreux spectateurs mais, pour ma part, cela concourt à cette ambiance mystèrieuse et hypnotisante qui m'a tant fait aimé ce long métrage. Second film d'Alex Garland et seconde réussite. Vivement un troisième film de SF de cette qualité.

Un peu insignifiant arrivé à terme (je n'aime pas trop le prétexte intimiste en parallèle le sermon de Portman) et plutôt laid visuellement (du moins pour les séquences de jour), cependant le mystère fonctionne bien, toute la seconde moitié du film est vraiment prenante, même si ça reste du The Thing gentillet bien que davantage tourné vers la métaphysique des corps, et une touche de gore/organique bienvenue aussi. Sympa, sans plus, Netflix remonte la pente, tant bien que mal.

Très bon film, avec un scénario original et des actrices excellentes. On s'y croirai et j'avoue avoir été surpris de l'univers qui se retrouve entre interstellar et Kubrick. Un excellent film de SF qui casse les code des blockbusters habituels.

Longtemps dans mes cartons, Annihilation n'a eu de cesse d'être de ces films dont je repousse la découverte, passé à coté aurait après coup été plutôt regrettable tant il y'a de quoi se délecter d'un tel visionnage. J'ajoute qu'il faudra suivre les prochains longs-métrages de ce réalisateur avec insistance et perception.

Ex Machina, le premier film d'Alex Garland avait déjà un gout très prononcé pour instaurer un cadre, bâtir une fondation pour mieux la briser en quelques sortes par la suite. Il l'y recourt à nouveau avec son second film et donne le ton pour les chocs à venir ...

J'ai adoré le choix délibéré de Garland du contraste de couleur et d'ambiance comme ses transitions entre lumière et obscurité. Annihilation crée une atmosphère ou l'on ne sait si cet environnement est malsain ou au contraire d'une pureté nouvelle, la manigance tiens de ses aspirations à vouloir prendre la cartographie du genre et de la redessiné tel qu'il l'entend et la perçois. Franchement, bravo.

La collecte d'infos sur la situation est bercé par une action qui loin de pétarder pour insinué un vacarme foutraque tant à usée sa profondeur à son maximum. L'attaque du crocodile en pleine mutation dégénérative est par exemple une séquence tout à la fois flippante et génial, un peu dégueulasse aussi ( rires ) ! Annihilation ne se prive pas là-dessus, si la possibilité d'en remettre une couche se présente alors on y va franco, j'adhère.

Les thèmes abordés dans cet interstice vont de pair avec ces enjeux mais ont aussi quelques virages inattendu. La conversation sur le suicide et l'autodestruction, avec comme idée développée que les impulsions sont programme et cheminement et se manifeste avec fréquence vient mettre de grands coups de lattes aux stéréotypes. Les questions intestines sont un des moteurs flagrant des attraits de ce long métrage.

Jennifer Jason Leigh revu il y'a quelques jours dans le Western de Tarantino continue de m'impressionner ! Son personnage taciturne et charismatique renferme un mal annoncée ( à regret ! ) et ouvre la brèche à tout ce qui s'ensuit. Natalie Portman quand à elle excelle dans la complexité, Black Swan, Closer, V for Vendetta parle tout de suite. Annihilation est d'emblée un rôle majestueux qui laisse à cette dernière une profusion d'émotion à démêlée et notamment sur le deuil et la partie de nous même qu'on laisse dans sa tristesse ... Tessa Thompson, Gina Rodriguez et Oscar Isaac entre autres viennent complété un casting qui tiens son rang.

J'ai un peu plus haut évoqué une scène d'attaque, celle du croco, j'aimerai sans trop en dire écrire quelques lignes sur celle de l'ours ! Non, en fait je laisse en suspend, le truc est tellement dingue qu'il faut mieux l'appréhender dans l'instant ...

Le récit cauchemardesque continue de s'étoffer à mesure de l'avancée de Lena et double nos craintes dans son final ou l'étude du mouvement et du corps devient aussi intense. Une ponction de sang et tout le reste revient, des tripes, à ce " Help Me " venue de la caverne de la Mort, à ce blocage sur cette prote qui crée un malaise loin d'être innocent ...

Une épreuve qui vaut le coup d'œil !

Visuellement quelque peu décevant (les effets spéciaux ne sont pas terribles), "Annihilation" propose un scénario SF riche, sorte de croisement entre "Premier contact" et "2001 l'odyssée de l'espace". Film d'exploration aussi bien géographique que psychologique, il mélange aussi les genres en proposant quelques scènes de film de monstres et de longs moments très introspectifs et contemplatifs. La fin dans le phare est surprenante et restera comme l'une de ces grandes scènes qui laisse le spectateur songeur sur sa compréhension et sa signification.

2eme film d'Alex Garland après Ex Machina, Annihilation est un film de science fiction souvent incompris (comme la plupart des œuvres de son réalisateur). Les choix radicaux en matière de scénario et de réalisation on valu au film de ne sortir en salle qu'aux Etats-Unis
On y retrouve les thèmes de prédilection de Garland, notamment le questionnement de l'humanité et du vivant et la place des femmes dans la société. Il le fait avec beaucoup de justesse et de poésie en déployant un univers original et riche. Le film est beau, prenant et navigue entre les genres de façon très maitrisée. Une œuvre qui aurait clairement eu sa place en salle.

Quel dommage donc de ne pas le découvrir sur grand écran ! « Annihilation » est d’abord un grand spectacle visuel, avec une stupéfiante direction artistique qui dévoile toute sa mesure lorsque le film pénètre dans la fameuse zone X. Mettre en évidence l’étrangeté de ce territoire par ces effets de « miroitement » (bonne utilisation du numérique) ou par le biais de cette végétation très fleurie sont de très bonnes idées. Le décor va se révéler d’autant plus toxique et inquiétant qu’il semble de prime abord paradisiaque.
Surtout, le film captive de bout en bout par son mystère, qui semble s’épaissir à chaque nouvelle péripétie… et gagne d’autant en pouvoir de fascination. Un suspense s’établit rapidement autour de la question : ces énigmes trouveront-elles une explication ? Ce suspense tient malgré le choix très discutable de révéler dès le départ que le personnage joué par Natalie Portman (qui excelle comme d’habitude dans l’ambigüité) sortira, seul, de la zone X.
Par ce procédé scénaristique, Alex Garland a tenté d’éviter de faire de son film un simple « survival », mais paradoxalement il cède quand même aux poncifs de ce genre. Le danger le plus mortel dans la zone X reste celui représenté par ses monstrueux habitants, des bêtes féroces mutantes… ce qui est en définitive un danger très banal (surtout lorsqu’une l’irruption du gros monstre se fait pile à la conclusion d’une scène de dialogue) !
Le film apparaîtra en fait assez pauvre aux lecteurs du roman – si Garland a des idées « plastiques » quant à la représentation visuelle de la zone X, il manque de vraies idées de mise en scène pour créer le malaise (hormis une, la séquence traumatisante de « l’éviscération in vivo »). Le délitement du groupe, la montée progressive de la folie, sa contamination par la zone X s’avèrent finalement grossièrement représentés.

On est dans un bon film de science fiction, qui prend son temps, certes, mais original,bien foutu.
Comment faire côtoyer le magnifique et le flippant,horrible, en même temps.
Ça peut ressembler à un long clip de Bjork mais c'est beaucoup plus prenant, mystérieux et angoissant.

Sorti au cinéma aux Etats-Unis, au Canada et en Chine, le nouveau film du réalisateur d’Ex Machina a été laissé pour compte sur Netflix pour les autres pays. Dans Annihilation, Nathalie Portman joue une biologiste qui accompagne quatre femmes scientifique dans le miroitement, une zone écologiquement instable où la nature semble avoir repris ses droits de façon très étrange. En effet, la zone s’étend et les lors des précédentes excursions, personne n’est jamais revenu. Personne, sauf son mari, incarné par Oscar Isaac, mais revenu très malade. Alors une longue mise en place dramatique, le long-métrage laisse la place à ce qui intéresse tout le monde, la science-fiction. Nous entrons alors dans un décor que beaucoup trouveront exceptionnel. De notre côté, nous n’avons pas été impressionnés par ces effets spéciaux douteux malgré une lecture en haute définition sur un vidéoprojecteur. Quant à son histoire, Alex Garland hésite entre le genre survival horrifique et la théorie philosophique et écologique. En effet, Annihilation est à l’origine une trilogie littéraire de Jeff VanderMeer et le cinéaste s’en éloigne largement en l’adaptant. Il en résulte alors des facilités dans la résolution de certains mystères et d’autres qui au contraire, restent nébuleux. Si le casting est intelligemment bien choisi et que les illusions post-production sauront en charmer quelques-uns, il n’en reste pas moins que dans le fond, Annihilation est un beau trompe-l’œil.
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