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Un visiteur
4,0
Publiée le 2 juin 2012
Dans la même veine que le premier, mais légèrement moins inspiré : la faute a une histoire plus linéaire. Les mêmes acteurs sont de retour, à l'exception du disciple. Tsui Hark fait des merveilles a la réalisation, et Jet Li est égal a lui-même dans ce qui restera le meilleur rôle de sa carrière.
Une suite largement digne du précedent épisode, déjà excellent. Des combats renversants, des scènes d'anthologies époustouflantes, une parfaite maîtrise de la caméra, des chorégraphies magistrales, Jet Li au sommet de son art, voilà les ingrédients d'un film magistral. Un petit reproche que l'on pourrait lui faire serait au sujet du scénario, pas toujours très claire. A part ça, c'est du pur plaisir garanti.
Ce deuxième opus offre une histoire qui suit toujours au plus près ces héros. Les acteurs prennent un réel plaisir à faire partie de cette nouvelle aventure. Tsui Hark laisse exprimer son brio même si cet opus est moins impressionnant que le premier.
Après le génial "Il était une fois en Chine" premier du nom, Tsui Hark récidive dans le chef d'œuvre avec ce deuxième opus. L'oeuvre est peut-être davantage orientée vers le divertissement et elle perd certainement en grands morceaux de cinéma ce qu'elle gagne en humour, en précision et en mise en scène. Néanmoins, Tsui Hark parvient toujours à conjuguer, avec une virtuosité époustouflante, le lyrisme d'un grand film historique avec le savoir faire du cinéma de divertissement hong-kongais. Sa mise en scène prend aussi du galon, notamment dans un combat sidérant de maîtrise entre Donnie Yen et Jet Li vers le milieu du film. Tsui Hark est décidément un putain de génie.
Un grand classique ! Des scènes de combat hallucinantes servies par des chorégraphies fantastiques et quelques pointes d'un humour assez enfantin. Attention ! La VF est plus que lamentable : si c'est pour faire ça, je ne vois pas bien l'utilité de doubler les films chinois.
Mélangeant avec toujours autant de bonheur contexte historique, combats, humour et romance bon enfant, une suite à la hauteur de l'original même si l'intrigue n'est pas toujours très claire.
Cette suite est peut-être au moins aussi bonne que le précédent épisode des aventures du mythique Wong Fey-Hong. Il s’agit, en tout cas, d'un film d’arts martiaux incontournable et sans doute, avec Tigre et Dragon sorti la même année, la meilleure référence en la matière depuis la fin du monopole de la Shaw Brothers. La réussite du film est à nouveau due aux magnifiques décors chinois, aux splendides et impressionnantes chorégraphies de combats signés par Yuen Woo-Ping et au jeu des acteurs, dont celui de Jet Li dans son meilleur rôle. Mais ce qui le différencie véritablement du premier opus c’est son scénario construit comme une intrigue policière, sur fond de retranscription très réaliste de la Chine chaotique de la fin du 19ème siècle, où s’oppose milices chinoises, colons européens et une secte de fanatiques xénophobes. Plus qu’un banal film de kung-fu, Tsui Hark a encore une fois réussi à signer une superbe fresque historique et humaniste.
Un bon film d'action . Mais qui se prend peut-être avec plus de sérieux que les films de Jackie Chang, il lui manque peut-être ce brin de folie. A part cela Jet Li est très bon dans les scènes de combat
J'ai largement préféré cet épisode au premier, d'un part parce que le film est beaucoup plus court, de fait on ne s'éternise pas avec des combats inutiles et du montage parallèle qui vient casser le rythme de l'action, en bref on va à l'essentiel et ça c'est vraiment un point positif. Je pense qu'on aurait pu simplement avoir l'intrigue de la secte et pas avoir ce complot avec l'Etat mais bon le combat final est vraiment chouette et c'est pas si gênant. L'autre point fort du film c'est qu'il s'agit d'un Tsui Hark beaucoup moins épileptique, il prend plus son temps, le montage est moins anarchique et plus lisible, tout en conservant l'intensité des combats. Et niveau combat on est servi, ce qu'il y a de chouette avec Hark et Yuen Woo-Ping c'est qu'ils pensent vraiment à l'utilisation du décors et que du coups on a des chorégraphies magnifiques et il s'agit toujours des moments les plus marquant du film. J'avais beaucoup aimé le combat où on découvre le grand méchant et celui avec les échelles mais bon la mythification du méchant était bancale alors que là ça dépote tout. On ne le voit pas de tout le film et on arrive sur cette fin, ce jeu où tout est dans l'agilité, la maîtrise, il faut faire tenir des tables empilées les unes sur les autres, c'est comme dans The Grandmaster où le combat consiste en ne rien casser, c'est grandiose, et puis ce final avec la petite référence à Leone. C'est vraiment la scène marquante du film. J'ai toujours un problème avec cette saga tout de même. On a toujours la thématique du conflit entre modernité et tradition mais c'est très superficiellement traité et puis on a cet humour un peu insupportable à base de pipi et de vomit, ça vole pas très haut, même si d'autres situations sont assez amusantes et font mouche. D'autre part l'intrigue est très balisée mais ce n'est pas le scénario qui importe parce que tout est dans la maestria de Hark et son savoir faire et je dois avouer m'être pris une sacrée dérouillée sur les combats tant et si bien qu'on a pas envie d'avoir cette intrigue, on veut voir Jet Li faire du Kung Fu de Dieu ! Mais les scènes d'actions durent assez longtemps et sont sacrément plaisantes alors pourquoi bouder notre plaisir d'autant plus que Hark est ici moins survitaminé. Après je voyais les combats et je me suis dit "ah là il aurait pu faire ça, ici il aurait pu faire ci" mais c'est parce que je projetais mon propre film alors qu'on a déjà du très lourd sous les yeux.
Le premier volet de la saga m'avait fait une très forte impression, car il parvenait à dire quelque chose d'intéressant sur la Chine, sa colonisation, voir même sur la mondialisation et le tout en étant un film d'action magistral. La richesse débordante du long-métrage, tant thématique que visuelle, devait beaucoup à la mise en scène de Hark, d'une grande virtuosité. Avec cette suite le cinéaste récidive.
J'avais une crainte avec ce second volet, c'est qu'il ne parvienne pas à se renouveler. Et je dois dire que je me suis complétement trompé. Si le précédent se situait à l'aube d'un grand changement pour le pays, ce second volet débute alors que le changement a eu lieu et qu'il fait face à des oppositions, annoncé par le montage brusque de début de film, entre une cérémonie de la secte et un plan sur un train, signe de l'assimilation de l'Occident.
Ce qui frappe, c'est à quel point le film de Tsui Hark est toujours pertinent aujourd'hui dans sa vision du fanatisme, religieux ou non, avec ce que cela implique de victimes collatérales considérés comme justifiable. Ce groupe réactionnaire parvient encore à trouver des échos aujourd'hui.
Toutefois le long-métrage n'est pas exempt de défauts, comme un récit qui s'alourdit d'éléments peu intéressants, à l'image de la révélation du dernier quart ou du triangle amoureux. Il faut aussi noter la mise en scène de Tsui Hark qui, bien que toujours efficace, voir virtuose dans certaines scènes, perd en intensité par rapport au premier volet, rien de grave ni de trop flagrant, ça reste très au dessus du lot, mais j'ai ressenti une petite perte de ce côté là. En revanche, rien à redire sur les chorégraphies, toujours impressionnantes. Mais le plus gros défaut du film reste l'humour. La présence de comique dans le volet précédent n'était déjà pas pertinente, mais restait assez discrète pour être oubliée. Cependant, l'humour est beaucoup plus présent ici, et se révèle en total contradiction avec l'ambition thématique et visuelle du film, allant jusqu'à casser le rythme, à l'image du combat final.
"Il était une fois en Chine II " parvient malgré tout sans mal à être une très bonne suite, mais surtout un très bon film. Des défauts plus marqués que dans le volet précédent l'affaiblisse et l'empêche d'atteindre la force et l'intérêt du premier volet, mais la mise en scène de Tsui Hark et la richesse thématique du film reste de solides arguments pour en faire une oeuvre qui mérite le visonnage.
Même si elle est plus efficace que le premier, cette suite ne décolle jamais vraiment, car toujours peu originale et peu esthétique. Cette histoire aurait peut-être du être traitée avec plus de sérieux.
Un film sur l'histoire de la Chine. On y voit divers aspects historiques qui ne sont pas désagréables car ce me semble être un essai assez réaliste. Jet Li est l'acteur phare une sorte de super-héros qui est en même temps un médecin, une sorte de négociateur et forcément un grand démonstrateur d'arts martiaux. Parfois ces scènes de combats en restant impressionnantes et semblant être un ballet d'acrobates sont un peu longues et répétitives. L'histoire est sinon pétri de bon sentiments et de manichéisme avec les méchants d'un côté et Jet Li, Dr Wong avec sa cousine et son acolyte disciple qui sauvent les enfants et les blessés de l'autre. Un plus : l'humour c'est ce qui me plait je pense le plus dans ces films, un moins : il véhicule je crois des messages idéologiques plus ou moins bien cachés bien que le personnage joué par Jet Li est véritablement basé sur la sincérité et l'intégrité.
Disons d'emblée que l'on ne comprend pas grand-chose aux enjeux politiques et dramatiques... Tout ce que l'on voit, c'est que ça castagne sévère. Et dans ce registre, Tsui Hark (à la réalisation) et Jet Li (au combat) s'y entendent. Visuellement, c'est épatant, spectaculaire, avec de belles chorégraphies qui font honneur au genre (wu xia pian), même si l'on frôle l'overdose à la fin. Cela dit, ça ne suffit pas à faire un bon film. Amis du scénario...
Tsui Hark rempile pour ce deuxième avec une équipe à peu près semblable, mais avec l'arrivée de l'impressionnant Donnie Yen. La mise en scène majestueuse et les contre-plongées sont au rendez-vous, comme tout bon film de Tsui Hark. Jet Li s'illustre encore une fois, par les chorégraphies aériennes de Yuen Woo-Ping qui nous proposent des combats sensationnels. Un très grand film, digne de son prédécesseur.