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    The Witch
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    439 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 juin 2016
    Dès les génériques du début le réalisateur insiste que The witch est un conte, une légende, donc on ne parle pas d'un film d'horreur courant. L'histoire nous apporte un cadre incomparable: une famille, privée de la sécurité d'une communauté, doit faire face au vaste continent vierge pourvu d'une énorme quantité de possibles dangers. L'insoutenable ampleur de l'espace ouvert au-delà de leur cabane nous envahisse tout au long du film, comme l'appel du vide qu'on souffre au bord d'une falaise. Cependant, réussir à intérioriser l'agoraphobie pour nous donner un film claustrophobe devient la principale prouesse de l'oeuvre. Ceci, qui peut sembler contradictoire, est possible grâce à l'ignorance et la peur à l'inconnu des personnages.

    La détresse du réalisateur pour développer ces personnages est passionnante. Quand un individu en pleine nature ne comprend pas ce qui arrive autour de lui, il ne lui reste que faire appel à la religion pour trouver des explications. Le film expose l'origine des légendes à cause de la religion. Comment le christianisme identifie l'inconnu comme méchant ou satanique et aussi les conséquences de cet association.

    La protagoniste du film est l’aînée des enfants, qui voit comment sa famille commence à s'effondre suite à la perte du bébé: une mère dévastée par la douleur qui s'enferme pour prier dans son lit, des frères innocents qui font de la peur un jeu d'infants et un père vulnérable aux pressions et qui ne pourrait pas tenir longtemps. La démence qui possède les membres de la famille un par un font de la jeune leur victime jusqu'aux dernières conséquences. The witch devient alors un film féministe qui dénonce le fait d'associer les sorcières avec la méchanceté et non pas avec une société religieuse et patriarcale dont elles étaient victimes.

    On ne peut pas considérer The witch un film d'horreur, non plus le contraire. En tout cas le but de l'oeuvre n'est pas de nous faire bondir de nos sièges, sinon de faire grandir notre angoisse jusqu'à l’éclat, moitié de rage, moitié de soulagement, à la merveilleuse fin du film. Tout ceci à l'aide des certains échos de l'horreur gothique et d'un symbolisme dans la nature qui nous renvoie au merveilleux L'heure du loup de Bergman. Un autre film d'horreur atypique, un chef d'oeuvre que The witch vise et frise //// Encore plus de fautes et d'erreurs sur le lien ci-dessous
    Thibault F.
    Thibault F.

    44 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 juin 2016
    De bonnes choses côtoient de mauvaises choses dans la première oeuvre de Robert Eggers, "The Witch" qui semble afficher une réputation solide de film d'horreur de la décennie. Ne nous emballons pas puisque chaque année, on reçoit toujours ces mêmes titres accrocheurs (en 2015, si mes souvenirs sont bons, ce fut le cas avec It Follows). Ici, le film prend pied dans un XVIe siècle où légendes et mythes sur la religion sont légions. Une famille décide de quitter une colonie pour s'installer, seuls face à une forêt (objet de peur et de désir) terrifiante. Franchement, si je rejoins l'ensemble des critiques, c'est sur l'ambiance qui est réussite et qui me glace encore le dos à l'heure où j'écris ces lignes. La BO joue particulièrement sur les cordes, les voix mélancoliques qui se combinent parfaitement avec une lumière éblouissante. Les couleurs et l'atmosphère sont ici des éléments principaux qui parviennent à vraiment rendre mal à l'aise. Si l'ambiance est en tout point réussi (notamment les 2 jumeaux angoissants, le bouc inquiétant...), le scénario semble vraiment faible pour véritablement se plonger dans la détresse de cette famille qui vit soit avec Satan, soit dans une folie collective. Plusieurs pistes de réflexion peuvent induire une lecture paranormal ou scientifique des événements. Cette volonté de ne prendre à aucun moment (sauf à la fin) une position est plutôt satisfaisant et souhaitable dans ce genre de film. En bref, un film qui ne révolutionnera pas le genre horrifique mais qui parvient grâce à son ambiance à être totalement efficace, et dans le genre horrifique, c'est prioritairement ce qu'on recherche !
    Samuel B.
    Samuel B.

    16 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juillet 2016
    En voilà une belle surprise que ce film là ! Petit film, méga ambiance ! Très énigmatique même avec une histoire qui ne prend pas de raccourci, ça commence fort pour aller crescendo ! L'histoire est en plus bien trouvée : dans une Nouvelle-Angleterre profonde, en pleine époque de croyance farfelue (1630) et fanatique, une famille de colons anglais, bannie par ses paires, s'installe aux abords d'une forêt pour y cultiver et vivre en harmonie. Seulement la disparition du nouveau né va entrainer une suite d'évènements qui déchirera la famille. Et si tout cela était du à une sorcière vivant dans le bois ? Bon j'avoue, j'amène mal le suspense mais même si ce film ne vaut pas un "Conjuring" (il n'en a pas la prétention d'ailleurs !), l'ambiance et (surtout) la performance des acteurs réhausse l'intérêt du film. Parlons en du casting. Tous excellent ! Avec en tête 2 révélations : Anya Taylor-Joy, parfaite et sublime (actrice à suivre ! elle promet) et Harvey Scrimshaw. Sans oublier les acteurs jouant les parents : Ralph Ineson, incroyable en père stricte mais faible, et Kate Dickie, en mère ultra-croyante mais meurtrie par la disparition de son fils. (actrice déjà incroyable dans Game of thrones) Le film a une narration plutôt lente mais plus on avance et plus on a envi de savoir ce qu'il va se passer, jusqu'à un final qui en laissera beaucoup bouche-bé car différente. A voir absolument.
    Baron Jack - Le Scarifié - L'Explorateur
    Baron Jack - Le Scarifié - L'Explorateur

    31 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2016
    Un film présentant l’ambiguïté, le bien, le mal, la foi, la folie, le Diable et le malentendu, que demandons-nous de plus, pauvres mortels que nous sommes?

    Enfin, "pauvres mortels", façon de parler pour dire que je me met à votre place. Evidemment. Tous le monde sait que je suis un être venu tout droit de l'Enfer, plus besoin de le répéter, d'ailleurs, je me demande pourquoi je le répète.

    Le film a de quoi dérouter, pouvant être amené à créer le même trouble dans nos esprits que dans ceux des personnages. Que suis-je censé cerner des intentions du film? L'oeuvre se limite t-elle dans une avancée apparemment sans but ou laisse-telle une place à ce qui se trouve hors de notre portée et qui que ce soit sur la forme ou le fond aurait un poids à faire valoir de par une intervention que lui conférerait Robert Eggers?

    Je pense que c'est le point sur lequel j'ai le plus réfléchi concernant le film. Et au final je dirai que selon moi la deuxième proposition est bonne, car en accord et en harmonie avec tout ce que le réalisateur tente dans son approche.

    Peu de choses sont en effet sûres dans The Witch. Qu'est-ce qui est l'effet du Malin et qu'est-ce qui ne l'est pas? Qu'est-ce qui résulte de la folie? Qu'est-ce qui consume tout ces êtres? La religion? L'hystérie collective? La bêtise? La volonté de Dieu? Du Diable? La confusion? Le pêché? La crainte? Le doute?

    Si on peut se poser toute ces questions, c'est que le film tente. Il ose. Mais il crée un chemin subtile dans lequel on ne peut entrevoir exactement ce que tout cela signifie. Certes, on peut y voir une critique d'une forme de pratique de la religion, enfermant ses serviteurs dans un doute et une crainte constante qui, en les menant à interpréter tout malheur comme punition ou manœuvre diabolique, finit par tout détruire. On pourrait même croire que l'héroïne s'imagine ce qui se passe à la fin sous le coup de la folie. Cependant, on a la rédemption aussi qui se révèle, ces personnes dans la croyance n'étant ainsi pas montré que sous leur mauvais jour. Cependant, on a bien cette voix du Diable, on a bien ces sorcières s'envolant au-dessus de leur feu lors d'un rituel incantatoire. On peut bien s'imaginer que c'est le résultat de la folie, mais on pourrait aussi y voir un Diable s'étant servie de sa meilleur arme: le doute, aboutissant à la confusion.

    D'ailleurs, la personne la plus confuse et qui est la plus prise par la folie est la mère, la plus en proie aux doutes, et celle qui a le moins conservé la foi. La critique que peut se faire le film de la religion n'est en finalité pas lourde, car ne tombant pas dans une vision la montrant comme purement maléfique, sans "recul".

    Les discussions autour de la religion donnent de la puissance à ce film, d'autant plus qu'elles posent des questions qui maintiendront encore plus le doute (le fils a t-il connu la rédemption ou est-ce le Diable qui utilisa les même termes que ceux utilisés par Dieu?), pour la famille mais aussi pour le spectateur, qui lui regardant ça avec plus d'écart y verra une branche ajoutée à l'un des deux arbres d'interprétation du film qui sont "folie" ou "résultat d'une oeuvre aux sources maléfiques".

    L'hystérie monte, tout comme la folie, et tout ça est sublimé par des acteurs vraiment exceptionnels dans leurs rôles. On pourra simplement reprocher une touche d'excès certaines fois, mais globalement c'est d'autant plus réussi de ce côté là que le charisme se fait ressentir.

    Le film peut se vanter de son aspect visuel et esthétique qui, si on excepte 2-3 plans peu harmonieux, se révèle très joli et participe beaucoup à l'ambiance.

    Le style de Robert Eggers a de quoi diviser, mais je trouve qu'il fait du bon travail dans son approche, et pour la tentative il mérite son prix au festival de Sundance.
    Le montage est d'ailleurs à peu près pareil, bien, mais sa pertinence dans son aboutissement peut-être remis en question.

    Finalement, je pourrais aussi dire The Witch a certaines scènes qui se révèlent être vraiment puissantes, thématiquement et formellement. Le film marque, et j'ai un certain goût pour ce qui marque.

    Quelque-chose me dit que Robert Eggers a pas mal à dire, et j'espère qu'il continuera à faire des films. Et si c'est le cas, je porterai sûrement un intérêt à ceux-ci, car quelque-chose me dit que ce n'est pas la dernière fois qu'il réussira à livrer une oeuvre se démarquant. A voir...
    Sally Ecran et toile
    Sally Ecran et toile

    56 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juin 2016
    On nous l’annonçait comme LE film qui allait révolutionner le genre. « The witch » est sorti dans les salles françaises la semaine dernière et depuis, les avis divergent entre « coup de génie » et « coup de mou ».

    Pour notre part, nous optons plutôt pour le deuxième point de vue. Si la photographie du film et la reconstitution historique sont particulièrement réussies, l’intrigue elle, tourne en rond et ne nous cueille pas au plus profond. Présenté comme un film d’horreur, « The witch » est davantage un film d’ambiance ou à suspense qu’un film d’horreur à proprement parler. Bien sûr, le premier métrage de Robert Eggers apporte son lot de scènes impressionnantes voire choquantes mais on ne peut pas dire que le stress soit permanent, que du contraire. Là où le jeune réalisateur (de 34 ans) fait fort, c’est qu’il joue avec ses suggestions, nos interprétations pour nous immerger dans son histoire somme toute ordinaire.

    L’atmosphère angoissante des lieux était pourtant bien retranscrite. Durant une bonne heure trente, on évolue dans un environnement hostile, presque à l’abandon, entouré d’une brume persistante où les couleurs perdent de leur éclat. Des couleurs, il n’y en a d’ailleurs quasiment pas. Si le film n’est pas tourné en noir et blanc, le choix de luminosité et de contraste accentue la désolation de la nouvelle ferme de la famille où rien ne semble pousser ou grandir si ce n’est le drame qui se joue petit à petit.

    Le décor excessivement bien planté n’avait besoin que d’une chose pour étinceler : un scénario costaud et c’est là où le bât blesse. Très (trop ?) suggéré, le fil conducteur ne décolle pas vraiment et ne finit pas de nous faire attendre une scène finale improbable et presque incompréhensible. Le temps nous semble long et malgré quelques bonnes intentions, nous aurons bien du mal à garder notre concentration.

    Mais quelles sont grandes lignes de l’histoire après tout ? spoiler: Installée depuis quelques temps dans une clairière, une famille de paysans se retrouve la proie d’un malheur sans visage. Le nouveau-né disparaît, le fils aîné revient des bois probablement possédé. Plutôt que de lutter contre le drame qui les assaille, les uns et les autres préfèrent mettre le doigt sur le dysfonctionnement de la famille, la responsabilité de chacun allant jusqu’à accuser l’aînée de sorcellerie. Foncièrement catholiques, les parents ne peuvent envisager une seule seconde que Dieu les punit et préfère accuser le diable, entré dans leur maison par mégarde. Ce que l’on constate de notre côté, c’est la dépression de la mère (Kate Dickie), suite à la perte de son bébé, sa peur puis sa folie, sa démission de rôle de mère au profit de sa fille Thomasin (l’excellente Anya Taylor-Joy). C’est aussi l’inactivité du père (Ralph Ineson – Amycus Carrow dans la saga « Harry Potter ») qui se fait moucher par ses enfants, sa dévotion aveuglante et son inaction face aux tragédies qui s’enchaînent. Et enfin, c’est la relation étrange qu’entretiennent les jeunes jumeaux, Mercy et Jonas, avec les animaux (et plus particulièrement avec Black Philipp, le bouc de la ferme), les mensonges et l’amplification qu’ils font des mythes de la région
    .

    Les dialogues, très travaillés, correspondent bien au contexte de l’époque. C’est très souvent le point faible des films dits « d’horreur » mais ici, on constate que la recherche a été totale et offre une écriture intelligente et sensée. Nous avons d’ailleurs appris, grâce au générique final, que le film était basé sur les procès des sorcières de la Nouvelle-Angleterre et que les idées de dialogues étaient puisées dans les documents d’époque, afin qu’ils soient les plus réalistes possibles. Une époque où les femmes étaient souvent jugées pour sorcellerie et sujettes à toutes les suspicions possibles et imaginables. Ici, rien de tout çà cependant: aucun procès n’est visible sur l’écran. Seules les accusations de la famille reflètent la crainte qu’ils ont de ces pratiques douteuses au point d’en devenir l’excuse toute trouvée des malheurs qui les accablent.

    Artistiquement, il n’y a rien à redire : l’atmosphère et l’époque sont admirablement retranscrites, à l’instar du film « Les autres » d’Amenábar. Pour le reste, « The witch » n’est qu’une déconvenue et ne mérite pas que l’on s’y attarde plus longuement. Récompensé par le Festival de Sundance l’hiver dernier, Robert Eggers a encore pas quelques ajustements à faire avant de nous impressionner.
    Jean-Patrick Lerendu
    Jean-Patrick Lerendu

    13 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juin 2016
    Un film peut-être un peu lent, ou on voit la sorcellerie prendre pied dans cette modeste famille qui a été exclue de la colonie dans laquelle elle vivait modestement. Tout cela va les emmener dans un cauchemar ou la mort est la seule délivrance.
    Mathieu Cordier
    Mathieu Cordier

    7 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juin 2016
    ambitieux pour un film d'épouvante, peut être trop, au point que la forme prend finalement le pas sur les ficelles habituelles du genre.
    seule la musique semble au final apporter un brin d'angoisse
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    122 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 février 2016
    Prix du Jury Syfy au Festival International du Film Fantastique de Gérardmer, The Witch est un film esthétique et austère qui séduira les passionné(e)s de sorcellerie et d’histoires occultes, même si la lenteur de son récit et son approche du genre pourraient en dérouter d’autres.
    Alice025
    Alice025

    1 511 abonnés 1 304 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juin 2016
    Ce film m'a un peu déconcerté... On assiste ici à une famille extrêmement religieuse, voire un peu trop poussé dans le vice à mon goût, qui vit dans un coin reclus sur eux-mêmes, près d'une forêt interdite pour les enfants. Quand vient l'enlèvement du bébé par une sorcière, puis la disparition d'un autre enfant, la famille va partir en vrille totale. Ils se montent les uns contre les autres, l'une est accusée d'être une sorcière et ils s'en remettent toujours à Dieu.
    Ce n'est pas un film qui fait peur, mais l'histoire et l'ambiance sont très pesantes, voire angoissantes. La religion est donc comme vous l'avez vu très présente, et la frontière chrétienté/satanisme se réduit. Quand à la fin de l'histoire, elle m'a rendue perplexe.
    Globalement, je dirais que c'est un bon film, mais on a du mal à savoir si on a beaucoup aimé ou pas du tout en sortant de la séance, mais il ne laisse pas indifférent.
    Vincent V
    Vincent V

    6 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2016
    Assez spécial,ne plaira pas à tous le monde ,même les fans de film de genre risquent d'être surpris.Alors agréablement ou le contraire,ceux qui seront restés jusqu'à la fin seront certainement ceux qui auront ressenti le film.
    Robo
    Robo

    5 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2016
    The Witch ! Même si certaines scènes paraissent un poil longue, l'angoisse est on ne peut plus présente durant les 90 minutes du film. Sans nous montrer réellement la menace, le film instaure un sentiment de mal-être entre les personnages au point de s'accuser les uns les autres pour fait de ne pas avoir de réponses aux évènements inexpliqués qui se déroulent dans l'enceinte de leur ferme. Les acteurs sont crédibles et le film tient la route en nous plongeant dans cet univers malsain qui ne nous laisse respirer seulement lorsque le générique de fin apparait. 3,5/5
    jojaude
    jojaude

    1 abonné 28 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 avril 2022
    L’atmosphère est immersive, on nous dépeint toute une époque avec une réflexion sur la superstition et l'obscurantisme religieux.
    Le film évite tous les clichés du genre, avec une réelle histoire, des acteurs charismatiques, et surtout pas de jumpscare !
    L'effroi repose sur la peur de l'inconnu, ce que la forêt, très présente, dissimule et qu'on ne voit pas, sans débauche d'effets spéciaux, et sans gore...
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juin 2016
    La mise en scène magnifique et le travail minutieux sur le décor ne suffisent pas toujours à combler les lacunes du scénario mais ce premier film ne manque pas de qualités.

    LA SUITE :
    B.B k
    B.B k

    10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mai 2016
    Excellent film d'horreur, décors, ambiance, acteurs, tout y est. Enfin une histoire de sorcière comme on en voit jamais.
    Mais si vous aimez des cadavres qui marchent et des coups de feux à tous les 30 secondes vous allez être déçu.
    Comme disait stephen king certains ne réussissent pas a apprécier ce genre de film car le poids de l'incrédulité pèse sur leurs épaules.
    Certains ont soulignés le modeste budget de ce film, mais les meilleurs films d'horreurs ont toujours un bas budget. Ce n'est pas des pseudo film d'horreur comme insidieux ou la conjuration. Ici nous sommes plus proche d'un Dario Argento ou d'un Carpenter à leur meilleur.
    les images, le température grisâtre, la forêt, sont des personnage inquiétants au même titre que les autres acteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 29 juin 2016
    Un film tiré d'un conte de la Nouvelle-Angleterre, très fidèlement rendu, avec des décors, des costumes et une ambiance lourde, gothique, à l'esthétique très soignée. Derrière le conte, c'est une satyre de la foi religieuse qui se dessine, les dialogues et les personnages exprimant parfaitement l'emprise religieuse dévote qui avait cours à l'époque, avec tous les excès de superstition qu'elle implique. On baigne assez vite dans cette ambiance pesante et superstitieuse, où la crainte de la damnation s'exprime à chaque coup du destin, où chacun croit déceler les signes de l'emprise du diable au moindre doute. Le folklore typique de l'époque sur la sorcellerie se révèle à la fin du film, sur une scène de cloture tirée de l'imagerie fantastique de l'époque. Sympathique et très fidèle au folklore.
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