Avis sur L'éveil D'Edoardo

Le phimosis n'est pas une maladie grave, certes non, mais cette malformation est un vrai handicap quand on a 17 ans et une vie sentimentale et sexuelle à construire. L'éveil d'Edoardo, premier film en partie autobiographique de Duccio Chiarini, tourne autour du zizi de son jeune héros qui lui cause bien des soucis. A sujet graveleux, traitement délicat et sensible, quoique parfois très réaliste, qui sans renouveler le genre rebattu des années d'apprentissage lui apporte une certaine fraîcheur. Grâce à un ton juste, plein de verve et d'humour sans gêne et à la douceur estivale des paysages côtiers de Toscane. La mise en scène est un peu en deçà mais l'interprétation de Matteo Creatini, symbole parfait, y compris dans son physique ingrat, des perturbations de l'âge adolescent, permet au film de ne pas rester complètement anecdotique et inodore.

L'éveil d'Edoardo est un gentil petit film italien du jeune cinéaste Duccio Chiarini, vite sorti en juin, et rapidement retiré des rares salles qui le projetaient.

C'est dommage, parce qu'il est la preuve même que pour un budget très modeste (150 000 euros) il est possible de réaliser un film sensible et intéressant.

Le sujet n'est pas d'une originalité folle : on suit les premiers émois sexuels et amoureux d'un jeune homme atteint de phimosis non traitée. Si le problème médical est bénin, on voit bien les soucis qu'il peut entraîner lors de premiers ébats sexuels. Plusieurs idées font mouche et apportent dans l'histoire de salutaires diversions (le poulpe !).

Le ton trouvé par le jeune acteur (remarquable Matteo Creatini) est parfait, à mi-chemin entre indécision juvénile et volonté de s'affirmer. Toute la distribution est formidable et je ne peux que conseiller ce film délicat à ceux qui pourraient encore le voir.

Film touchant, qui suit le passage à l'âge adulte, pendant un été, d'un adolescent timide, gêné par un problème d'ordre sexuel. C'est bien écrit, l'environnement familial apporte un plus à l'histoire, le personnage principal est attachant et les scènes très réalistes. A la fois triste et drôle !

Mi comédie adolescente, mi-film intimiste sur un problème rarement (jamais?) évoqué au cinéma, l'Éveil d'Edoardo se cherche sans jamais vraiment se trouver. Cela n'enlève rien à ses qualités scénaristiques, son rythme qui ne faiblit jamais et le culot de ses acteurs. Il manque simplement (au choix) un personnage vraiment comique ou des scènes d'émotions pour en faire un bon film.

Edoardo, 17 ans, est un adolescent timide et renfermé. Alors que c'est l'été sur la côte italienne, il vit mal le fait que tout le monde autour de lui a l'air parfaitement à l'aise notamment avec le sexe. Atteint de phimosis (ne pouvant décalotter le gland de son pénis), se masturber est pour lui très douloureux alors qu'il voudrait tout de même se dépuceler. Comédie douce-amère quasiment autobiographique pour le réalisateur Duccio Chiarini, "L'éveil d'Edoardo" est un film surprenant, parlant de sexe de manière toujours frontale sans pour autant être vulgaire. Abordant l'adolescence et toutes les questions qu'elle soulève avec justesse et humour, le film est porté par une légèreté et une fantaisie qui font plaisir à voir et qui font de l'ensemble une véritable réussite ne manquant certainement pas de charme.

film sympathique sur le passage de l'adolescence à la vie adulte avec en fil conducteur la sexualité chez l'adolescent,le film se regarde mais manque d'épaisseur et de fantaisie.

Premier film de Duccio Chiarini, Short Skin est une chronique douce-amère de l’adolescence qui séduit avant tout par son ton et la qualité générale de l’interprétation. La réalisation, elle, est bien plus anodine, mais s’appuie sur une jolie photographie solaire. Sans être trop graveleux malgré la séquence du poulpe qui fait très American Pie, le métrage se veut une chronique intimiste et naturaliste plaçant tous les spectateurs devant leurs propres souvenirs personnels sur ces moments d’incertitude au moment d’aborder la sexualité. Il insiste aussi sur la dimension fanfaronne de beaucoup de jeunes hommes qui, au final, cherchent avant tout le grand amour, au lieu de simples relations sexuelles comme ils aiment tant s’en vanter auprès de leurs amis. L’ensemble est donc gentillet, mais très rafraîchissant.

Duccio Charini montre ses talents de réalisateur en suivant les premiers émois d'Edoardo, sans aucun tabou. Un regard bienveillant et tendre sur une jeunesse qui se cherche. Sans pour autant être mémorable, le film séduit habilement le spectateur. Pour en savoir plus, lisez notre critique complète sur :

Ce film est une jolie chronique adolescente qui parle de sujets tabous avec sensibilité et légèreté à un âge où tout est grave.
Le casting est particulièrement réussi, on s'attache au personnage d'Edoardo très rapidement.
Quelques scènes particulièrement savoureuses nous font sourire avec complicité.
Et on aime également les paysages de Toscane qui nous font voyager.
Un très beau moment .

Edoardo, 17ans, va vivre ses premiers émois amoureux le temps d’un été sur la côte italienne. Maladroit et timide, passer à l’acte avec une fille ne sera pas chose aisée, d’autant plus qu’une chose intime l’en empêche…

Pour son premier long-métrage de fiction, Duccio Chiarini réalise ici un teen-movie à la fois sincère, touchant et original (en mettant en avant, les faiblesses du sexe masculin). Pour une fois qu’une comédie adolescente ne véhicule pas des clichés et autres stéréotypes machistes, on s’en félicite.

L'Eveil d'Edoardo (2015) évite l’humour graveleux des habituelles teen-comedy, pour se concentrer davantage sur le réel en y dépeignant une histoire honnête et intime, sur le passage de l’adolescence à l’âge adulte de façon crédible spoiler: (il y est aussi question de première fois, de prostitution, de tensions au sein du couple et bien évidemment, de problème… physiologique).


Ce film pourra tout aussi bien intéresser le public adolescent que les adultes, oscillant entre le sérieux et l’absurde spoiler: (American Pie avait sa tarte aux pommes, Sexy Boys son gant de spaghettis, dorénavant, il faudra aussi compter sur Edoardo et… son poulpe)
, tout en évitant soigneusement de virer dans le grotesque et l’obscène.

En distribuant le film au cinéma, Epicentre Films avait fait le choix d’un tout autre titre, permettant de ne pas spoiler l’un des éléments principal du film spoiler: (son titre original : “Short Skin”, fait référence au phimosis dont est victime Edoardo, ce qui lui crée un complexe auprès des filles)
, mais bizarrement, ils ont finalement repris son titre d’origine pour son exploitation en dvd, dommage.

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" Le film "L'éveil d'Eldorado" raconte les premiers émois d'un jeune adolescent timide, Edoardo qui vit les premiers émois mais qui est confronté à une complexité : Il est préoccupé par la malformation de son pénis, le phimosis, c'est à dire qu'il ne peut pas décalotter le gland de son pénis ... Ce film est drôle, les dialogues croustillants. Touchant ! Les adolescents se découvrent, ils cachent, ils ont des secrets. Ils font des bêtises pour rechercher des réponses à leurs propres interrogations sur la sexualité, à leurs petits tracas. Attachants, vivants, ces personnages ! Pour moi, le film "L'éveil d'Eldorado" est une version sympa d'"American Pie " à l'italienne ! Malgré quelques scènes osées, le film n'est pas vulgaire, il est drôle ... On sourit devant les idées des adolescents ... Courageux, ce film aussi car il ose aborder l'affection du pénis : le phimosis ... Beau film, plein de fraicheur ! "

Le sujet est scabreux. Mais la réalisation met en avant la pudeur et l'humour. Notre héros est plein de candeur, mais assez inexpressif. J'ai trouvé le film emprunté et peu crédible, à l'âge où les problèmes de pénis sont tabous. Reste qu'Edoardo finit par être touchant et provoquer une certaine empathie.

une belle évocation de l'adolescence et de ses petits tracas (sexuels, les tracas). le jeune acteur, bien que pas beau a un certain charme. le tout est frais et, euh... printanier. par contre, faîtes attention, on voit son pénis en presque gros plan, plusieurs fois, et dans des moments, comment dire, intimes... ce qui m'a étonné, je ne m'y attendais pas ^^ .
à ne pas mettre devant tous les yeux, donc.

Je m'attendais à une petite bluette un peu fade à regarder plus ou moins distraitement. Quelle surprise ! Non seulement l'histoire est originale voire décalée, mais le pari d'entrelacer premières amours, drame familial, aspect médical et paysages magnifiques, ce pari est parfaitement réussi. Je trouve les personnages touchants, crédibles, attachants. Des surprises et de la bonne humeur au programme pour cette comédie italienne prenante et qui vaut le détour, tout en donnant envie d'apprendre l'italien et aller visiter Pise.

Ce qui aurait dû engendrer une chronique douce-amère sur l’émoi obstrué d’un adolescent pas tout à fait comme les autres – dans la mesure où il souffre de phimosis et ne peut donc ni se masturber ni avoir des rapports sexuels –, reflet en somme de l’unicité de chaque adolescence, s’avère aussi stimulant qu’une érection molle. Prétendue comédie, Short Skin ne cerne jamais la fougue que son personnage principal est censé incarner, se traîne tel un vieux poulpe à l’agonie qui passerait de main en main en arborant son sempiternel regard de victime. Car on ne rit pas une fois. Le désordre de la famille ne se lie que mal avec la ligne directrice et donne lieu à de véritables moments de flottement au cours desquels le spectateur s’ennuie de pied ferme. Et la compassion naissant du malheureux petit pénis d’Eduardo se voit vite désamorcée par l’absence de mystère entourant sa sexualité ; il y a, dans la mise en scène et le ton employé, un regard clinique qui situe le film hors de toute sensibilité juvénile. Une seule scène revendique un onirisme un tant soit peu efficace : celle du rêve érotique entre le jeune homme et sa voisine, qui aboutit sur une éjaculation nocturne. Alors on ne pourra pas nier que l’alliage entre brutalité et tendresse fonctionne par instants, et que le long-métrage a le mérite de s’intéresser à un sujet jusqu’ici absent des écrans de cinéma, soit la fragilité masculine dans ce qu’elle a de plus viscérale (puisque portant atteinte à sa virilité). Le souci, c’est que l’éveil sexuel - tant physique que métaphysique – est absent de Short Skin, finit par gagner l’image en guise de clausule, dans un train. Youpi, l’acteur sort de sa léthargie ! Oui, mais le film est fini…