Mon compte
    Mistress America
    Note moyenne
    2,7
    564 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Mistress America ?

    58 critiques spectateurs

    5
    4 critiques
    4
    8 critiques
    3
    25 critiques
    2
    15 critiques
    1
    4 critiques
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    framboise32
    framboise32

    132 abonnés 1 288 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 janvier 2016
    Le thème de ce nouveau film de Noah Baumbach est la famille Tracy est une jeune lycéenne qui arrive à NY. Elle rencontre Brooke la fille du futur mari de sa mère. Tracy va s’inspirer de Brooke pour écrire. Mistress America nous raconte cette jolie rencontre. Mistress America est un film très réaliste, une comédie sociale. Le film est drôle. Les actrices sont parfaites. Un bémol toutefois, Même si le film ne fait que 86 minutes, il souffre un peu de longueur.
    Greta Gerwig interprète Brooke.Lola Kirke, vue dans le film de David Fincher Gone girl (2014), est Tracy, une jeune femme beaucoup plus renfermée qui s’exprime en écrivant des nouvelles.
    Mistress America est une bouffée de fraicheur, à la fois original et sensible. quelques longueurs mais rien de grave
    RedArrow
    RedArrow

    1 548 abonnés 1 500 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 janvier 2016
    En retrouvant sa muse (et co-scénariste) Greta Gerwig après un sympathique mais mineur "While We're Young", Noah Baumbach est de retour à son sommet.

    En apparence beaucoup plus léger que leurs précédentes collaborations (les excellents "Greenberg" et "Frances Ha") par l'hilarité qu'il provoque souvent, "Mistress America" dresse en réalité un portrait assez sombre de la quasi-totalité de ses personnages tous plus ou moins désenchantés avec, bien sûr, en premier lieu, la relation entre ses deux héroïnes.
    Tracy, une étudiante sarcastique esseulée dans un monde étudiant qui l'indiffère prend contact avec sa future soeur par alliance Brooke, une jeune trentenaire fantasque débordante de projets.
    La relation qui va en découler va être révélatrice de leurs failles mutuelles : Brooke cache sa peur du non-sens de sa vie en multipliant les échappatoires illusoires tandis que Tracy, faussement naïve devant le comportement de son amie, ne peut s'empêcher de déceler en elle ses plus profondes failles jusqu'à s'en inspirer pour l'écriture d'une nouvelle peu flatteuse.
    Passionnant. Et il en de même pour tous les personnages secondaires rencontrés vivant tous dans la peur d'échouer.

    Mais, "Mistress America", tout en rendant ses protagonistes attachants et réalistes, joue à fond la carte de l'humour fin et subtil grâce à une avalanche de dialogues absolument géniaux et de situations absurdes comme cette deuxième partie totalement folle qui tourne au vaudeville - sans le côté péjoratif que cela peut impliquer - à pleurer de rire et parfait de dérision sur le milieu bourgeois (le milieu universitaire n'est pas épargné non plus auparavant) jusqu'à un face à face où les deux héroïnes sont toutes deux mises face à leurs contradictions.

    Greta Gerwig livre une partition parfaite laissant toujours entrevoir une part de peur derrière l'excentricité et la folie de son personnage face à la fausse candeur de Lola Kirke, elle aussi, brillante surtout quand ses failles se font de plus en plus grandissantes.
    Les deux comédiennes font de la scène finale, où l'émotion prend véritablement le pas sur l'humour, un moment de cinéma qui confine au génie de la subtilité.

    Car, oui, Noah Baumbach signe avec ce "Mistress America", une véritable merveille de drôlerie à l'intelligence tout bonnement remarquable faisait de lui, sans contestation possible, le Woody Allen de la nouvelle génération.
    Si lui et Greta Gerwig ne refont pas un film cette année, on voit mal qui pourra surpasser cette bouffée d'air indé qu'est "Mistress America".
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 janvier 2016
    Après le brillant Frances Ha, qui narrait les vicissitudes d’une danseuse joliment paumée, Noah Baumbach fait de son héroïne une apprentie romancière quelque peu lunaire, qui se cherche entre chagrins et déception. Un personnage en quête d’auteur qui trouve en la personne de Brooke, trentenaire « hype » qui semble mener une vie exaltante, à la fois le mentor idéal et une source d’inspiration inépuisable.

    Un univers merveilleusement décalé aux accents poétiques, un décor new-yorkais au charme désuet, un cynisme irrésistible, des personnages complexes malgré leur apparence décomplexée, du rire jaune et des colères noires, des thèmes passionnants tels la question de l’identité, de l’image, de la solitude, de l’avenir incertain, les choix à faire et des conséquences à assumer… autant de points forts déjà présents dans Frances Ha, qui permettent de reconnaître la « pâte » de Baumbach. [...]
    Sally Ecran et toile
    Sally Ecran et toile

    56 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 janvier 2016
    Sorti dans le cadre du Festival du Film de Gand en octobre dernier, « Mistress America » débarque sur les écrans français ce 6 janvier. Loin d’être le film de ce début d’année, il n’en reste pas moins très agréable à regarder.

    La mission était d’autant plus difficile que nous avions été fortement déçu par la dernière réalisation de Noah Baumbach. En effet, « While we’re young », était une comédie à l’idée originale... mais mal exploitée. Avec « Mistress America », on se plonge à nouveau dans la thématique de la quête d’identité mais aussi dans celle de la reconnaissance. A la différence près que ce film-ci est plus aboutit que le précédent et insuffle un coup de jeune à la carrière du réalisateur américain. Cependant, nous sommes un peu dubitatifs sur la quantité d’étoiles et d’excellentes critiques dont le long-métrage fait l’objet car bien que léger, drôle et sympathique, il ne marquera pas non plus l’année 2016 d’une pierre blanche, contrairement à ce qu’on veut nous faire croire.

    Alors, quels sont les points forts du film ? Sa bonne humeur assurément ! Si vous avez envie d’un film agréable et d’une bonne comédie potache, « Mistress America » fera votre bonheur. Son casting au poil en est grandement responsable. Greta Gerwig (seule grande figure connue de l’équipe) est excellente dans son rôle de Brooke. Barrée, prolifique, amusante, instable et ambitieuse, la trentenaire est véritablement le personnage central de l’histoire, et quel personnage ! La tempérance est incarnée par Tracy (la prometteuse actrice Lola Kirke), jeune étudiante en lettres avide d’expériences, de fun et de reconnaissance littéraire. Et pour compléter ce duo féminin savoureux, nous croiserons la route de Matthew Shear, Jasmine Cephas Jones, Cindy Cheung ou encore Michael Cernus et Heather Ling...

    La dynamique du film ne laisse jamais place à l’ennui. Difficile de souffrir de longueurs quand on sait que le « long » métrage ne dure qu’à peine 1h30 me direz-vous mais on l’a déjà vu… Belle bouffée d’énergie et divertissement on ne peut plus correct, « Mistress America » sent bon le « fun » mais n’est pas la pépite annoncée…
    Blog Be French
    Blog Be French

    33 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 janvier 2016
    À peine six mois après le fade While We’re Young qui marquait un coup d'arrêt dans la filmographie limpide de Baumbach, voici le réalisateur de retour avec sa femme Greta Gerwig pour Mistress America. Les écarts générationnels sont un peu mis de côté et Noah revient donc à ses premiers amours : les questions existentielles, qui prennent une légère tournure allénienne selon les instants. Avec un humour grinçant et un nombre incalculable de dialogues, le film évoque la solitude ainsi que la quête d'identité cherchée par ses personnages hauts en couleurs ! Si le charme et le talent de Greta Gerwig n'est plus à prouver, la véritable surprise vient du côté de Lola Kirke (aperçue dans Gone Girl) qui tient ici un premier rôle marqué par une certaine allégresse et une hardiesse troublante. Dans sa première partie, le film nous fait entrer tout doucement dans son univers, à la découverte de New-York et de ses personnages, mais c'est dans un seconde partie (sorte de huis-clos théâtral décalé) que Mistress America prend du galon. Alors que Frances Ha trouvait son inspiration dans la Nouvelle-Vague française et l'intimité de John Cassavetes, Baumbach semble choisir ici la frivolité d'Edouard Molinaro ou encore le travail sur l'espace que pouvait effectuer Polanski dans son film Carnage. Le réalisateur scrute, joue des ses personnages et de la société qui les entoure par le biais de l'écriture ( spoiler: les nouvelles écrites par les protagonistes afin d'entrer dans le club Möbius
    ) ou de la parole ( spoiler: le voyant auquel Brooke rend visite, le pitch présentant le projet du restaurant
    ). Dressant un lucide portrait de la femme américaine contemporaine tout en proposant un regard amusé sur le sexe masculin, Noah Baumbach réussit le pari de peindre un tableau complet sur une société en mouvance emplie de « lueurs d'espoir pour les simples mortels ».
    Néanmoins, on regrette que certains dialogues manquent de clarté, risquant parfois de perdre le spectateur en voulant trop en dire ou trop en faire. Certains personnages secondaires, comme celui de la colocataire de Tracy ou l'avocate, semblent inaboutis et laissent entrevoir certaines répliques ou traits de caractère assez prévisibles. On trouve donc dans l'écriture ainsi que dans la mise en scène quelques petites maladresses qui empêchent Mistress America d'obtenir une réelle identité et de s'inscrire comme un film majeur de Baumbach, à la manière de Greenberg ou Frances Ha. Côté Bande-Originale, une musique rétro 80’s-hipster alourdit aussi quelques scènes.

    Sans pour autant révolutionner le monde de la comédie indépendante américaine, Mistress America reste un bon petit film réfléchi et drôle. En mettant de côté quelques erreurs, force est de constater que Noah Baumbach réussit quand même à capter le parfum de notre société et à le développer auprès de ses contemporains… le tout en renouant avec un genre qui lui sied à merveille.

    Retrouvez cette critique ciné et bien d'autres encore sur notre blog BE FRENCH !
    cylon86
    cylon86

    2 282 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2016
    Premier film de Noah Baumbach que je découvre, ''Mistress America'' est une jolie surprise. Si je m'attendais à un peu près à ce registre de comédie douce-amère, le fait est qu'il se dégage du film un grain de folie bienveillant. Avec une écriture maîtrisée, accordant énormément d'importance au rythme et à la construction d'une ambiance (toute la partie dans la maison de Mamie-Claire où il se passe toujours des choses en plus de l'intrigue principale est un modèle du genre, très drôle) et avec une finesse d'écriture dans la psychologie des personnages et des dialogues, Noah Baumbach livre avec ce film un petit bijou porté par la prestation ébouriffante de sa muse Greta Gerwig (également co-scénariste) mais également de Lola Kirke, portant du haut de ses 25 ans un talent sur lequel il faut compter. Drôle, tendre, attachant et déluré, ''Mistress America'' est aussi le portrait d'une femme paumée, de celles qui font tout à défaut de savoir faire quelque chose de bien précis. A travers Brooke et même Tracy, c'est le portrait de toute une génération qui se fait, avec une part d'amertume et de critique certes mais avec une bonne part d'admiration également. Ce qui ne manque pas de faire du bien.
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    124 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 janvier 2016
    Le couple le plus tendance du cinéma indépendant américain signe une comédie feel-good légère et intelligente à la fois. De quoi commencer l’année 2016 avec un joli sourire.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 13 janvier 2016
    Le jeu d'acteur est médiocre.Les personnages ne sont ni attachant ni crédible. L'histoire s'est plate.
    Ann Val
    Ann Val

    77 abonnés 352 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 janvier 2016
    Un film simple, loufoque par moments et sans prétention qui n'a pour but que de détendre et de faire rire. Les acteurs sont sympathiques quoique peu profond finalement et le scénario est banal. J'ai eu du mal à me plonger dedans et je n'ai jamais vraiment réussi à accrocher mais je l'ai regardé jusqu'au bout...
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 839 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2015
    J'avais zappé While we're Young... ça avait pas l'air terrible... et j'ai été surpris de voir qu'il avait déjà sorti un nouveau film. Et franchement c'est pas mal du tout alors que je ne partais pas forcément gagnant. Si j'ai aimé Frances Ha, je ne suis pas non plus fun inconditionnel, surtout que j'aime pas trop Greenberg. Au début j'ai été un peu largué, on a plein d'infos super rapidement, c'est pas forcément super drôle (mais est-ce-que ça doit l'être ?) et puis finalement une fois qu'on rencontre Greta Gerwig ça va beaucoup mieux, certes tout va toujours aussi vite, mais je voyais plus là où voulait en venir le film.

    Alors oui, je voyais tellement bien où il voulait en venir que bon la fin est assez prévisible (toujours dans la logique d'un film doux amer). Mais après tout, c'est pas tant la fin que le chemin parcouru qui est intéressant.

    Parce que je dois bien le dire, je me suis pas mal marré devant ce film, ça déborde d'idées, de personnages, ça part vraiment dans tous les sens et je ne sais même pas quoi penser des personnages tant c'est un peu n'importe quoi. Mais le film vaut surtout pour une longue séquence où ils vont à quatre (alors qu'au moins la moitié sert à rien) chez des gens (qu'une seule des quatre connaît, sinon c'est pas drôle) pour réclamer du fric. Et là c'est un tel bordel surréaliste ! C'est le genre de scène où tu te dis "Attends, hein, quoi ?" avant d'en avoir plus rien à faire de la logique et être juste là à te fendre la poire.

    Faut bien le dire, on se croirait au théâtre (du bon théâtre), une séquence en huis clos, un nombre restreint de personnages, et des blagues qui fusent de plus en plus vite, poussant l'absurde jusqu'à son paroxysme...

    ça m'a réellement éclaté de voir ça. J'aimerai voir ce genre de scène plus souvent, cette façon qu'a le bordel de monter petit à petit... d'en rajouter toujours une couche... On se retrouve facilement avec quatre ou cinq trucs qui se passent en parallèle et qui se mélangent pour rajouter toujours plus de folie.

    Bref c'est génial.

    Le reste du film n'est pas en reste, j'aime beaucoup les moments de gêne absolue lorsque Greta Gerwig fait un truc qui tombe totalement à plat, ou qui dure trop longtemps et qu'on passe du sourire amusé à l'inquiétude de combien de temps ça va durer.

    C'est vraiment bien senti.

    Le film est ce que j'appellerai un petit film sympathique, vraiment plaisant... pas génial... mais plaisant et qui fait du bien.
    avisdupublic.net
    avisdupublic.net

    6 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 janvier 2016
    Noah Baumbach et Greta Gerwig se réunissent à nouveau, après le lumineux Frances Ha, et nous donnent un film très travaillé, subtil et intelligent sur les relations familiales, et les rêves confrontés à la réalité. Avec deux actrices sublimes et très complémentaires. Brillant !
    FaRem
    FaRem

    7 528 abonnés 8 885 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 novembre 2015
    Je n'avais pas du tout aimé le précédent film de Noah Baumbach "While We're Young", je ne vais pas dire que celui-ci est marquant, mais au moins il se laisse regarder. Le film est frais, léger et très bien rythmé, on ne s'ennuie pas une seconde devant tant d’énergie. L'histoire est un peu anecdotique, c'est un simple instant de vie qui passe au second plan puisque tout le film repose sur cette énergie communicative et sur Greta Gerwig qui porte totalement le film bien secondée par Lola Kirke.
    maxime ...
    maxime ...

    202 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2016
    Une comédie qui se perd un peu mais dont le charme comble les quelques lacunes. Le casting est étincelant, Greta Gerwig surtout. Son personnage de peste est le plus attachant de la distribution, elle est à mes yeux la plus grande satisfaction de ce film. La simplicité qui se dégage du scénario fait plaisir à voir, un long métrage qui fait du bien tout en sobriété.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top